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the first step is always the hardest (ft. robin)

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AuteurMessage

Simon Fitzgerald
-- membre qu'on adore --
Simon Fitzgerald

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 163
AVATAR : Scott Eastwood
CREDITS : tearsflight.
ALTER-EGO : ella, ella.
ÂGE : 37
QUARTIER : farming area, dans la ferme familiale.
MÉTIER : pompier, ancien marine.
COEUR : amoureux de son amour de toujours.
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP

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MessageSujet: the first step is always the hardest (ft. robin) the first step is always the hardest (ft. robin) EmptyDim 24 Mar - 15:35

TW : addiction
the first step is always the hardest


En quittant la caserne ce matin-là, il avait soupiré. C’était comme si cet endroit l’avait protégé d’une dure réalité. Depuis la visite de Liz, le temps s’était comme suspendu dans la caserne, et il ne se souvenait pas d’avoir un jour vécu une garde aussi longue. Elle avait été éprouvante, non pas physiquement, mais émotionnellement. Il n’y avait pas eu beaucoup d’interventions, si ce n’était un accident de la route qui n’avait pas fait qu’une victime matérielle, et un début d’incendie dans une ferme voisine qu’ils avaient maîtrisé en un rien de temps. Il avait connu pire intervention. Il n’avait pas eu envie de rentrer chez lui, pas tout de suite et s’était arrêté non loin de la rivière, où il respirait l’air frais. Il faisait encore froid, et pourtant, cela ne le dérangeait pas. Il préférait de loin se trouver ici que chez lui, réchauffé par un feu de cheminée mais tournant comme un lion en cage. Il était parti de la caserne en jogging, et après avoir verrouillé sa voiture, il se mit en marche d’abord tranquillement puis de plus en plus rapidement avant de finalement se mettre à courir. Cela faisait quelques temps qu’il avait arrêté, et il sentait que ses poumons lui accordaient de l’air moins facilement. Il s’était laissé envahir par la vie, et tout se refermait sur lui, peu à peu. Les révélations de sa sœur, sa culpabilité vis-à-vis de cette dernière, la maladie de sa mère pour laquelle il se sentait tellement impuissant, la ferme qui n’en était plus une si ce n’était que leur famille possédait encore les terres mais pour combien de temps. Lui, qui devenait tout ce qu’il détestait, fuyant, pris dans un engrenage dont il n’arrivait plus à se sortir. Il était enfin avec la fille qui avait comblé ses rêves pendant de longues années, et voilà qu’il la repoussait. Et il allait être père, mais ne s’en sentait pas l’étoffe, pas légitime. Sa tête était prise dans un tourbillon de soucis, et les cernes sous ses yeux ne s’arrangeaient guère. Les seules fois durant lesquelles il arrivait à fermer l'œil étaient grâce à ces cachets. Un paradoxe quand c’étaient pourtant eux qui créaient tous ses ennuis.

Il finit par s’arrêter de courir, toussotant. Il avait été trop vite. Ses mains sur ses genoux, il tentait de reprendre une respiration normale, moins saccadée. Il reprit finalement le volant une heure plus tard pour rentrer chez lui prendre une douche avant de se rendre compte qu’il ne restait plus grand-chose dans le frigo. Il était temps de faire quelques courses. Simon repartit donc, revenant une demi-heure plus tard avec ses provisions sous le bras. Arrêté devant chez lui, son regard tomba sur un banc en bois qui mériterait bien un coup de pinceau. Des images lui vinrent sans qu’il ne puisse les chasser. Des bancs de fortune autour d’un feu de camp improvisé, le peu de réconfort qu’ils avaient dans des journées tendues. Jusqu’à ce qu’une lumière jaillisse non loin, et que le visage ensanglanté de son ami lui apparaisse. Il tapota sur son volant, soulagé d’être arrivé chez lui. C’était le bordel dans sa tête ces derniers temps, et il n’arrivait plus à se contrôler. Il attrapa son flacon de sa poche et prit un cachet. Comme s’il était la réponse à tout, à tous ses maux, à tous ces souvenirs qui remontaient malgré lui, à tout ce qu’il tentait d’étouffer. Il sortit de son pick-up, son sac de provisions dans les mains et fut surpris de constater que Robin attendait sous le porche. Aussitôt, l’inquiétude prit place sur son visage : « Robin ? Est-ce que tout va bien ? Liz va bien ? » demanda-t-il. Il attrapa ses clefs afin d’ouvrir la porte d’entrée et la laisser entrer. Il ne voyait pas d’autres raisons à la venue de cette dernière chez lui, ils ne se côtoyaient plus vraiment depuis des années.


©crack in time
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Robin Myers
-- membre qu'on adore --
Robin Myers

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 4674
PSEUDO : Caroline + Linoa
AVATAR : alicia vikander
CREDITS : rivendell (av) & tiny heart (sign)
ALTER-EGO : Judson Howell, le président des girafes, Grace, la new-yorkaise, Danny l'extraterrestre, Eilin la fantasque, Edwin le pianiste et Levi le bb
ÂGE : 37
MÉTIER : ancienne militaire, désormais responsable d'écurie au ranch
COEUR : absent.
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP

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MessageSujet: Re: the first step is always the hardest (ft. robin) the first step is always the hardest (ft. robin) EmptyVen 29 Mar - 18:37


The first step is always the hardest
Simon & Robin


Ces derniers temps, Robin était tourmentée. Pas seulement à cause de son fils qui fêterait son premier anniversaire quelques mois plus tard, même s’il était forcément devenu le point principal qui cristallisait toutes ses inquiétudes, mais pour tout le reste. Pour sa sœur Lizzie, principalement. Robin la voyait s’interroger, se ronger les sangs, et elle détestait la voir dans cet état. L’impuissance la submergeait, parce qu’elle se disait qu’elle ne pouvait rien faire – c’était le problème de sa sœur, pas le sien. Elle devait la laisser tranquille, la laisser gérer les affres sentimentales qui l’obnubilaient, mais elle en était incapable. D’ailleurs, Lizzie lui avait elle-même demandé de parler avec Simon, d’essayer de découvrir ce qui se tramait et Robin avait promis de faire quelque chose. Pourtant, les semaines avaient passé, elle n’avait pas tenu sa promesse. Parce qu’elle était trop occupée, trop inquiète de son côté, trop ceci ou cela, qu’importe, elle avait toujours une bonne excuse pour ne pas y aller. Ce n’était pas par manque de courage, du moins elle ne le pensait pas. Robin était courageuse – la plupart du temps. Elle craignait seulement d’ouvrir une boîte qui ne pourrait jamais être refermée. De faire plus de mal que de bien, avec son franc-parler légendaire, et de s’attirer ensuite les foudres de Lizzie. Elle se disait que cette dernière saurait mieux gérer, malgré ses doutes et ses sempiternels questionnements. Ainsi, Robin avait fait la morte. Jusqu’à ce jour-là.

Elle ignorait pourquoi aujourd’hui précisément. Elle travaillait au ranch, comme tous les jours, elle avait eu le temps de ressasser, tandis qu’elle se plongeait dans la paperasse administrative qu’elle connaissait bien. Et puis, sur son temps de pause, elle avait annoncé qu’elle avait une course à faire et qu’elle reviendrait un peu plus tard, elle ne savait trop à quelle heure. Aucun de ses collègues n’avait bronché. Parce que Robin ne prenait pas souvent de pause, elle était une employée modèle à ce niveau. Si elle disparaissait en pleine journée, c’était forcément grave. Roulant à travers la campagne, déserte à cette heure, elle avait pris la route de la maison de Simon. Elle aimait conduire, il y avait quelque chose dans cette activité qui l’apaisait, surtout quand elle était seule sur les routes. Ainsi, elle eut l’occasion de réfléchir, mais elle n’arrivait pas à trouver ce qu’elle lui dirait exactement. Les mots se mélangeaient dans sa tête, alors elle se dit qu’elle verrait bien. Elle improviserait, même si improviser, ce n’était pas trop son truc. Elle arriva un peu trop vite sur place, mais tout courage ne l’avait pas encore quittée. Prenant une profonde inspiration, elle sortit de l’habitacle pour remonter à grandes enjambées l’allée, elle frappa quelques coups à la porte mais comprit rapidement qu’il n’y avait personne. Logique, à cette heure. Elle aurait dû s’en douter, prévoir son coup, mais naturellement, elle n’avait pas eu le choix. Pas question de le prévenir non plus. Elle hésita. Était-ce un signe pour lui dire qu’elle devait lâcher l’affaire, retourner au ranch s’occuper de ses problèmes ? Pense à ta sœur, merde. Robin resta. Cinq minutes, puis dix. Jusqu’à ce que l’ombre d’un pick-up apparaisse à l’horizon, sur les routes glacées de l’hiver. Simon en sortit avec son sac de courses, visiblement surpris de la voir là. Rien d’étonnant, elle aurait eu la même réaction. Ils se connaissaient, certes, mais ils ne se parlaient plus depuis un bail. Il y a des choses qu’on n’abordait pas. Des souvenirs qu’on gardait enfouis. Des gens qu’on ne fréquentait pas, parce qu’on craignait de lire dans leurs yeux ce que l’on fuyait depuis toujours. « A toi de me le dire, tu crois pas ? » qu’elle répondit, presque du tac-au-tac, quand il demanda si Lizzie allait bien. Trop brutal, Myers. Elle pinça les lèvres pour s’auto-incendier, avant de reprendre d’une voix légèrement radoucie « T’as cinq minutes ? » ou plus, c’était selon son emploi du temps… ou plutôt, selon le tournant pris par la conversation. Néanmoins, comme il la laissait entrer dans la maison de lui-même, elle supposa qu’il n’était pas opposé à cette petite discussion qui ne serait sûrement pas très aimable.    



_________________

( Au commencement, nous sommes des enfants imaginant des fantômes qui nous effraient. Peu à peu, au cours de nos longues vies, nous devenons nous-mêmes ces fantômes, hantant les paysages perdus de notre enfance.  )
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