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Nun liebe Kinder, gebt fein Acht - Dheeraj

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Till Neuschwanstein
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Till Neuschwanstein

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Nun liebe Kinder, gebt fein Acht - Dheeraj - Page 2 Qz0g



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PSEUDO : Schnappi
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QUARTIER : Lilac Road
MÉTIER : Professeur d'histoire au lycée de Redwood depuis 6 ans, titulaire d'une thèse sur le traitement des homosexuels pendant la Shoah, président de la société historique de Redwood
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MessageSujet: Re: Nun liebe Kinder, gebt fein Acht - Dheeraj Nun liebe Kinder, gebt fein Acht - Dheeraj - Page 2 EmptyDim 31 Mar - 3:54

Nun liebe Kinder, gebt fein acht

Comment ça, à quel propos ? La question de l’adolescent aurait pu arracher un soupir de lassitude à l’enseignant, si seulement il n’avait pas justement l’habitude de contenir ses mouvements d’agacement. Il n’y a pas de question stupide, répète-t-il inlassablement à ses lycéens. Or, en la matière, la question de Dheeraj lui donne envie de lever les yeux au ciel. « Tu n’en as vraiment aucune idée ? » Peut-être ne se rend-il tout simplement pas compte, après tout. Juste un gosse. Puis Till se dit que la discussion ne doit pas être si aisée compte tenu de la cuite de la vieille, et cette pensée suffit à calmer tout à fait son impatience latente. Plutôt que d’entrer immédiatement dans des discours moralisateurs, il s’essaie donc à la démonstration de son incapacité chronique à réaliser quoi que ce soit de satisfaisant à l’aide de ses dix doigts, arrachant à son grand plaisir un léger rire à Dheeraj. On se satisfait de peu, n’est-ce pas ? Les explications scientifiques provoquent un sourire tendre sur ses lèvres. Il est intelligent, Dheeraj. Smart ass sur les bords, mais Till ne lui reprochera pas cet aspect de sa personnalité qu’il apprécie au fond. « Je sens que tu as mieux écouté que moi les cours de physique. » Quoi que. Fut une époque, Till était un élève excellent en toutes disciplines – le temps passé et le manque de pratique auront néanmoins effacé certaines connaissances. Demeure néanmoins sa faculté à expliquer d’autres choses, qui lui sont plus familières, plus faciles à présenter aussi.

« Pas sûr que ça aide énormément en cas de fin du monde. » Même si son cœur est toujours lourd, le brun éprouve l’envie de plaisanter. De trouver ce semblant de complicité, d’intimité avec Dheeraj. D’enfin gagner sa confiance, suffisamment en tout cas pour que l’adolescent accepte enfin d’ouvrir la porte et de laisser son tuteur entrevoir ce qui le touche réellement. A ce sujet, la sortie de la veille et plus particulièrement le lieu choisi font partie des domaines dans lesquels Till aimerait mériter qu’on lui confie des choses. Dix-sept ans. Lui aussi les a eu, il y a longtemps. Il se souvient cependant avec une très nette précision de ses premières interrogations, finalement tout aussi peu accentuées que celles que Dheeraj révèle finalement. Je sais ce que je suis. La phrase lui fait l’effet d’un écho, comme s’il se revoyait au même âge annoncé sans le moindre complexe à ses parents l’exacte même nouvelle. « Ça ne m’offense pas » sourit-il, plutôt amusé au contraire et finalement peu étonné de constater que Dheeraj aura rapidement compris que Till aussi, sait ce qu’il est. Pas qu’ils en aient ouvertement parlé plus tôt mais sans doute que quelques discussions au lycée auront suffi à donner des indices suffisants à ce sujet. Son amusement s’estompe cependant progressivement, au fil des mots et des dangers qu’ils recouvrent. Un soupir, enfin.

« Parce que c’est comme ça que fonctionne la majorité des relations, de toute façon ? » L’espace d’un instant, son regard retrouve l’adolescent pour lui adresser un sourire. La force de l’expérience, sans doute. Une autre génération, aussi. « A moins de ne fréquenter que des endroits estampillés LGBTQI+, tu devras toujours te poser toutes ces questions avant d’aborder quelqu’un. Et au fond ce n’est pas plus mal, je crois. Ca permet aussi d’éviter de brûler certaines… Étapes. » Un brin de pudeur, qui n’en est pas tant que cela. Till est soulagé d’avoir compris que rien ne s’était passé, mais le contraire aurait pu être possible et l’état de Dheeraj en rentrant n’aurait alors qu’annoncé une catastrophe. « Des gens comme toi, comme nous… Il y en a partout et tu les rencontreras bien assez vite. Tu n’as pas besoin d’accélérer les choses comme ça, au risque de te mettre en danger. » Que dix-sept ans, se dit-il sans le formuler à voix haute. Lui non plus n’avait jamais eu de réelle relation, avant cet âge bien précis. Le naturel prudent de l’enseignant le pousse en outre à encourager à la patience, mère de toutes les sûretés. « Dans tous les cas, tu aurais simplement pu m’en parler. Me dire exactement ce que tu viens de me dire, avant de le faire. Qu’est-ce que tu penses j’aurais dit ? Je n’aurais de toute façon pas pu t’empêcher de sortir, mais au moins… J’aurais su où tu étais, j’aurais pu venir te chercher. Je t’aurais donné quelques préservatifs. Tu comprends ce que je veux dire ? » Peut-être pas, après tout. Comment un gosse qui aurait passé une bonne partie de son adolescence enfermé par des familles d’accueil indifférentes pourrait-il comprendre cela ? L’enseignant se force à reformuler, dans un besoin d’être le plus explicite possible. « C’est… Je ne pourrai t’empêcher de faire des bêtises, je l’ai bien compris. Et peut-être que tu as besoin de faire toutes ces bêtises, pour te forger ta propre expérience. D’accord. Mais même si je ne t’en empêcherai pas, je veux être au courant de ce que tu fais pour pouvoir assurer le minimum de filet de sécurité. C’est mon rôle, de te protéger même quand tu fais n’importe quoi. » Parce qu’au fond, c’est ainsi que Till est : même s’il ne cautionne pas certaines actions, il n’émet jamais de jugements et sait surtout faire la part des choses. Le plus important, en toutes circonstances, c’est surtout d’accompagner Dheeraj pour qu’il ne lui arrive rien, quels que soient ses choix.

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Und mein Herz schlägt weiter, auch wenn es fürchterlich brennt, wenn alles hier zerfällt. Doch nichts tut für immer weh und die Welt dreht sich weiter.

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Dheeraj Paswan
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MessageSujet: Re: Nun liebe Kinder, gebt fein Acht - Dheeraj Nun liebe Kinder, gebt fein Acht - Dheeraj - Page 2 EmptyMar 2 Avr - 9:09

Now, dear children, be wide awake
ft. @Till Neuschwanstein & Dheeraj
On aurait dit à son ton que j'étais supposé savoir de quoi il parlait. Peut-être que là, précisément, il parlait de la veille. Mais comme en général, je me confie de toute façon quasiment jamais, poser la question me paraissait plutôt légitime. Alors je hausse les épaules.

- J'ai pas été malhonnête. J'ai juste... pas donné de précision. Mais, d'accord... si j'y retourne, je te le dirais.

Et je ne pense pas que ce sera de si tôt, de toute façon. Je partais dans les ricochet, et sa réflexion sur les cours me fit sourire. C'est bien une idée de prof, ça.

- Si c'était ce qu'on étudiait en cours, p't'être que j'irais plus souvent et que je serais plus attentif, ouais...

J'essaie de lui faire comprendre que son talent est loin d'être un défaut, mais pour le coup, on dirait moi. Il a pas l'air de se rendre compte à quel point c'est utile, tout ce qu'il fait. Enfin, en cours j'en sais rien, j'ai l'autre prof, qui ressemble plus à un surfer australien qu'à un prof d'histoire, mais bon. Sans doute que c'est mon attitude aussi qui tend à le faire croire que ça sert à rien. La vérité, c'est qu'il ne m'a pas connu avant et qu'il ne voit pas que je suis si différent, depuis que je suis avec lui...

- Au contraire, si y'a bien des gens capables d'empêcher les autres de s'entretuer dans ce cas là, tu seras dedans. Moi je serais juste dans les premiers à claquer.

Les inutiles qui n'ont rien pour qui se battre et rien à perdre, pas une raison de survivre. Ouais, en cas de fin du monde, je me sacrifie volontiers.

Et puis arrive la discussion, malgré mes efforts pour éviter le sujet à tout prix. Mais bon, puisqu'il le faut... je m'exprime enfin sur le sujet, c'est déjà un bon début ! Même si je n'ai pas grand chose à en dire au final. Un sourire léger et un peu amère sur mon visage, avant d'envoyer enfin un ricochet digne de ce nom.

- J'en sais rien de comment c'est supposé fonctionner, les relations. Celles là ou d'autres...

Sous entendu, la notre non plus. Je l'écoute tout de même parce qu'après tout, il sait expliquer les choses, et que pour le coup au moins, je sais qu'il comprend plus ou moins exactement ce par quoi je passe, en tentant de me chercher, quelqu'un, quelque chose ou quoi que ce soit.

- Je compte pas brûler d'étapes. Je veux juste... ne pas me méprendre sur le premier avec qui j'aurais envie de tenter un truc.

Pas que je sois pas habitué à me faire jeter, et que j'ai arrêté de m'attacher depuis longtemps. Mais si je pouvais éviter d'abîmer mon coeur encore plus qu'il ne l'est déjà en tombant amoureux d'un hétéro, ce serait déjà ça de gagné.

Je rougis un peu, alors je détourne le regard, semblant de chercher encore un galet. On ne m'a jamais parlé aussi franchement du sujet. Et... j'en suis pas encore là.

- J'ai pas besoin de... préservatifs. Pas encore en tout cas. Et quand ce sera le cas, j'aimerais autant garder ça pour moi... mais si tu pouvais juste me dire où ils sont rangés que je puisse me servir le moment venu, ce serait déjà amplement suffisant.

Pour le reste, je me serais jamais douté un seul instant qu'il m'aurait laissé faire, en réalité. Alors je me redresse, et le regarde vraiment cette fois. Sourcils froncés et peut-être les yeux un peu cachés par la visière de ma casquette, mais un regard franc malgré tout.

- Tu veux dire que... si je te dis un jour "je vais dans tel bar me bourrer la gueule", tu me laisseras faire ? Et que si je me retrouve complètement torché je peux juste te demander de venir me chercher ?

Juste pour être sûr, hein. Vraiment. Alors j'ajoute quand même, histoire de le rassurer :

- Pas que j'ai envie de remettre ça, hein... mais si jamais un jour je suis complètement... pas en état... tu viendrais ?

Ça ne m'avait absolument pas traversé l'esprit. Trop habitué à être livré à moi-même et à me faire reprocher toute sortes de trucs, même les moins graves, que je ne sais même plus faire la différence.
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Till Neuschwanstein
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MessageSujet: Re: Nun liebe Kinder, gebt fein Acht - Dheeraj Nun liebe Kinder, gebt fein Acht - Dheeraj - Page 2 EmptyJeu 4 Avr - 10:16

Nun liebe Kinder, gebt fein acht

La petite moue qu’esquisse Till suffit sans doute à exprimer son désaccord. Entre être malhonnête et mentir par omission, la frontière lui semble bien fine et surtout assez dérisoire. Puisque l’adolescent convient finalement de ne pas reproduire l’erreur, son tuteur ne réplique cependant rien : inutile d’aller pinailler sur les mots, l’essentiel étant après tout qu’ils soient au moins d’accord pour que cela ne se reproduise plus. Quant au fait que Dheeraj aille en cours… « Pour savoir ce qu’on étudie en cours, encore faudrait-il que tu y ailles… » Tout n’est que question de point de vue, après tout. Loin d’adopter un ton moralisateur, Till esquisse au contraire un petit sourire. Ca ne lui fait pas plaisir d’apprendre que Dheeraj sèche certains cours, mais en même temps, qui pourrait obliger un adolescent de dix-sept ans à faire ce qu’il n’a aucunement envie de faire ? Il est déjà constamment sur son dos, faire plus les rendrait sans doute tout les deux chèvres. Il n’est pas son père, après tout. Malgré le rôle qu’il prend très à cœur, l’enseignant reconnaît volontiers qu’il n’a pas de légitimité pour enfreindre certaines limites. « Pourquoi tu dis ça ? » demande-t-il finalement, sourcils légèrement froncés. « Comme si j’allais te laisser claquer, de toute façon. » En cas de fin du monde ou non, d’ailleurs. Il soupire un peu avant de retenter sa chance avec un autre galet, pour un résultat tout aussi insatisfaisant. Pas doué avec ses mains, plus doué avec ses mots ? En théorie, oui. Ne reste plus qu’à espérer que la théorie suive l’expérience.

Le glissement de la discussion s’opère, sans heurt a priori. L’adolescent confie ses doutes et, attentif, son tuteur ne peut qu’acquiescer avec douceur. « Ça s’apprend… » Tout s’apprend, quand on demande son avis à un prof. Les relations y compris. Reste qu’il s’inquiète que cet apprentissage ne se fasse trop vite, trop brusquement, dans une certaine forme de douleur que Till voudrait absolument éviter à Dheeraj. Que pourrait-on imaginer de pire que de vivre sa première histoire auprès de la mauvaise personne, rencontrée au hasard d’un bar ? « C’est pour ça qu’il faut prendre le temps… » La voix est douce, basse. Vieux sage qui dispense ses leçons, espérant qu’elles seront écoutées. D’ailleurs, ça ne l’embarrasse pas, Till, de parler de choses si intimes : au fond, c’est son rôle aussi. A la fois en tant que tuteur et en tant qu’enseignant, responsable de jeunes et en devoir de leur donner les bons conseils et les bonnes informations. Même s’il perçoit le rougissement de Dheeraj, il ne recule donc pas devant les sujets sensibles. « Je t’en achèterai. » Soulagé de savoir que les préservatifs ne sont pas encore nécessaires, quand même. Dix-sept ans est certes un âge plutôt standard pour tenter ses premières expériences sexuelles, mais malgré tout… C’est plus le côté tuteur, qui prend le dessus à ce moment-là. Le côté papa poule qui voudrait que les choses n’aillent pas trop vite, que Dheeraj reste juste un ado encore un peu.

« Je te laisserai faire… Quel autre choix j’aurais, de toute façon ? » A son tour de plonger son regard dans celui du jeune homme, entièrement et pleinement sincère. Puisqu’ils ont déjà convenu du fait que Till n’enfermerait pas Dheeraj à double tours dans sa chambre, quelle attitude pourrait-il adopter en le voyant se mettre en danger ? « Je viendrai te chercher, j’attendrai même devant le bar toute la soirée s’il le faut. Je ne peux pas t’empêcher de faire ce que tu as envie de faire mais je peux au moins m’assurer que tu le fasses en étant en sécurité. » Est-ce qu’il comprend ça, Dheeraj ? Dans l’absolu, bien sûr que Till préfèrerait qu’aucune situation dangereuse ne tente l’adolescent mais dans les faits… Il sait bien qu’il y aura d’autres fois où il aura bu, ou fumé, ou passé la soirée avec la mauvaise personne… Et quel genre de tuteur serait-il, lui, s’il n’était pas présent même dans ces moments-là ? « Quelle que soit la situation, si tu m’appelles, je viendrai » promet-il d’une voix parfaitement neutre, de celui de l’évidence la plus pure. « Même si tu me détestes… Je viendrai » soupire-t-il finalement, avant de se détourner pour continuer le tour du lac. Il n’est vraiment pas sûr de mériter un tel jugement, mais au fond cela ne change rien à tout ce qui aura été dit précédemment. Qu’il l’apprécie ou non, Dheeraj pourra toujours compter sur Till.

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MessageSujet: Re: Nun liebe Kinder, gebt fein Acht - Dheeraj Nun liebe Kinder, gebt fein Acht - Dheeraj - Page 2 EmptyJeu 18 Avr - 16:32

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Touché. Je ris un peu, de bon cœur quelque part, mais un peu jaune aussi quand même. Je l'avais bien mérité, cette réponse. Faussement vexé, je m'insurge donc.

- Hey ! J'ai aussi dit "que je serais plus attentif", je te signale que t'as fait plutôt un bon job en ce qui concerne de m'envoyer en cours.

En vrai, il a pas fait grand chose pour m'y obliger réellement, je crois que c'est juste une question de confiance... J'ai pas peur de sa réaction si je n'y vais pas, mais je m'en veux un peu, et comme je n'aime pas lui faire du mal, alors je vais en cours pour éviter de culpabiliser. Un peu tordu comme système, mais ça fonctionne pas trop mal, j'ai l'impression...

Pour la suite, je me contente de simplement hausser les épaules, le regard vers l'horizon, sans réagir vraiment à sa réflexion suivante. Peut-être que je n'ai juste plus rien à perdre, et qu'au fond je m'en fous un peu de mourir. En vrai, je m'en fous même carrément. Je ne suis pas suicidaire, ce genre d'idée ne m'a jamais traversé l'esprit. Mais je pense que je ne serais pas très combattif si quelque chose devait m'arriver. À quoi bon ? Je manquerais à personne. Mon frère ? On s'est pas vus depuis des années, je lui manquerais pas plus après qu'avant. Till ? Oui, Till peut-être, mais il s'en remettra. Surtout si ça arrive après mon départ. Parce que je partirais forcément un jour, que je le veuille ou non. C'est le système qui veut ça. Et dans moins d'un an... Je préfère pas y penser. Il y a comme un mur, un mur énorme, érigé devant la veille de mes dix-huit piges. L'avenir n'existe pas vraiment.

En vient la conversation que tout ado vivant avec un ou des adultes normalement constitués devraient avoir. Même si c'est gênant, c'est toujours bon à savoir, qu'on peut avoir des capotes à portées de main sans avoir à affronter le regard de personne, dans un magasin ou pire, à la maison. J'arrive à clore le sujet sans trop de fracas, lui faisant comprendre simplement que niveau étapes, je suis à peine sur la première marche, alors bon...

Question confiance, il essaie de l'instaurer, et quoi qu'il a l'air d'en penser, il y arrive vraiment bien. C'est juste que je n'avais pas vraiment compris jusque là à quel point c'était important pour lui. De mon point de vue, je n'avais rien fait de mal en ne lui détaillant pas exactement mes intentions. Mais je crois que je commence à comprendre où il veut en venir. Même si ça me fait un peu rire de l'imaginer camper devant un bar pour m'attendre.

- Euh, non, là c'est vraiment creepy, par contre. Et je m'en voudrais que tu te fasses arrêter par les flics pour comportement bizarre... J'aime encore mieux te savoir dans un autre bar ou un cinéma ou n'importe où pas loin que juste dans ta bagnole en train de scruter.

Je me moque un peu, même si je comprends où il veut en venir. Par contre, je ne comprends pas du tout sa dernière phrase. Un peu étonné, je le rattrape en trottinant et surtout en fronçant les sourcils.

- Pourquoi tu dis ça ? Je te déteste pas... T'as fait plus pour moi en quelques semaines que ma propre génitrice de toute ma vie, alors...

Je vois vraiment pas pourquoi il pense ça. Qu'est-ce que j'aurais pu faire ou dire pour que...

- Aaaaah ! Ça...! Je parlais pas de toi ! Je parlais à mon cerveau. Ce crétin a passé la matinée à me faire croire que tu serais capable de me laisser tomber comme un vieux mouchoir usagé.

Je ne me souviens vraiment pas que Till m'ait dit où on allait. Mais vu dans quel état j'étais au réveil, et encore un peu maintenant, je lui laisse largement le bénéfice du doute.

- T'as le droit de le détester aussi. C'est le même qui m'a fait boire avant de se poser la question de comment rentrer à la maison. Je le soupçonne aussi d'être à l'origine de la plupart de mes séchages de cours. Et de mes insomnies. Mais ça c'est pas un soupçon, c'est avéré. Y'a qu'un bachod comme lui pour profiter du calme et du silence nocturne pour rester éveillé à se poser les pires questions existentielles possibles.

Et après on se demande pourquoi j'ai essayé de le noyer dans l'alcool.
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