La curiosité avait pris le dessus sur Jillian. Un type avait disparu à Redwood Hills, et la jeune femme avait appris qu’une battue était organisée pour retrouver une trace de l’homme en question. Elle ne savait dire si c’était de la curiosité morbide ou un semblant d’empathie qui l’avait animée au moment où elle s’était dit qu’elle pourrait aller jeter un coup d’oeil. Qui sait, ils trouveraient peut-être un corps? Après toutes les choses qui s’étaient passées dans le coin, Jillian se disait que ça avait peut-être un rapport avec cette secte, elle ne savait pas si c’était elle, ou la dernière conversation qu’elle avait eue avec Benny qui l’a fit penser de cette manière. Jill se demandait d’ailleurs si le grand brun s’y rendrait. Un splif plus tard, pour l’inspiration, la jeune femme était déjà dehors, et rejoignit le point de départ. Elle soupira en jetant un coup d’oeil au ciel et la pluie qui menaçait de leur pisser dessus. Quelle idée pourrie, mais la métisse était équipée. Dans son sac, une fiole d’un mix d’alcool, pour le courage, un redbull, des clopes, et un autre joint. On ne sait jamais. Quite à galérer, Jillian, se dit qu’il serait plus fun de le faire à deux. Du coup, elle sorti son téléphone, texta plusieurs amis, dont sa colocataire, en prétextant qu’un truc cool se passait dans la forêt, et qu’elle devait se ramener. Son amie était loin d’être une aventurière, et Jill ne pouvait attendre de voir sa réaction, lorsqu’elle découvrirait le truc. L’idée la fit marrer. Jillian en profita pour gratter une boisson chaude, puisque c’était gratuit, signalait aux bénévoles qu’elle attendait pour s’inscrire.

Kat s’était empressée de rejoindre le lieu de rassemblement, sans s’embarrasser d’un sac ou tout autre objet encombrant. Ils fourniraient tout le nécessaire sur place. Du moins, c’était ce qu’elle s’était dit. Elle était donc étonnée d’en voir arriver avec des sacs à dos. Avait-elle été négligente sur ce coup-là ? Oh, non, elle ne le pensait pas vraiment. Elle savait se débrouiller dans la nature et il y aurait tant de personnes à la parcourir aujourd’hui… A l’instar de ces quelques habitants qui semblaient chercher un groupe, comme elle. « Bonjour ! » Lâcha-t-elle à la petite assemblée avec un grand sourire. Il y avait donc Danny et June. Et la troisième qui ne s’était pas présentée, trop occupée avec l’organisation du moment, sans doute. Ce qui était tout à fait normal. « Moi c’est Kat. Je connais bien la forêt aussi donc on devrait réussir à ne pas se perdre ! » finit-elle par dire, toujours ce fameux sourire sur les lèvres. A croire qu’elle en oubliait la raison grave de leur présence ici. Bref. C’était Kat. Pourquoi avoir l’air triste ? Après tout, ce n’était pas un enterrement. Comme sa voisine, elle remercia la bénévole puis prit un thé pour se réchauffer. Ugh, clairement pas le meilleur. Au goût de Kat, bien sûr. Mais bon, ce n’était pas le moment de faire un commentaire sur les préférences de chacun concernant les boissons. « Vous souhaitez vous joindre à nous ou vous restez pour le service ? » reprit-elle en s’adressant à la jeune bénévole après avoir bu une autre gorgée du thé qu’elle ne trouvait pas fameux. C’était la moindre des choses, de lui demander ce qu’elle voulait faire après cet accueil chaleureux. « Sauf si vous attendez quelqu’un d’autre, c’est pas un problème ! » conclut-elle avec bienveillance, à l’attention de tous les présents. Tant qu’ils ne passaient pas une demi-heure à s’observer en attendant que l’un d’entre eux se décide, tout lui convenait.

@June Austen @Louise Howell @Danny Oakes

Danny était impatient de décoller enfin, de s’aventurer dans la forêt comme il avait si souvent l’habitude de le faire. Les deux femmes s’appelaient June et Kat et il mémorisa leurs noms. Il esquissa un sourire quand la première fit remarquer qu’il était bien équipé et il approuva d’un hochement de la tête « Ce n’est pas la première excursion en forêt que je fais alors... il vaut mieux s’attendre à tout » il n’était pas certain que ses paroles soient très rassurantes en réalité, mais bon. L’autre jeune femme affirma connaître un peu plus les bois et cette idée l’intrigua – s’il ne la connaissait pas, ils auraient peut-être ce point commun d’aimer la nature. « Tant mieux, on ne devrait pas se perdre » Et tandis qu’il écoutait les consignes, il se figea en reconnaissant un visage bien connu autrefois. Cela faisait plus d’un an qu’il n’avait plus eu de ses nouvelles, voire même plus, et ne s’attendait pas à la revoir ici. « Louise ! » s’exclama-t-il, abasourdi, oubliant totalement son environnement. « Je croyais que tu avais quitté la ville, je... » je suis content de te voir, mais les mots ne franchirent pas le seuil de ses lèvres, encore et toujours, tandis que la gêne s’empara de lui et il préféra se concentrer de nouveau sur la battue, sur le groupe. Louise avait l’air d’être bénévole ici, elle ne participerait donc sûrement pas à la battue, ce que Danny ne pouvait que regretter, il aurait bien voulu pouvoir échanger avec elle, savoir ce qu’elle devenait après tout ce temps. La dénommée Kat le devança en demandant à Louise si elle voulait se joindre à eux, et même si Danny avait pensé juste avant que quatre, c’était un peu trop pour un groupe, il révisait son jugement, tout à coup. « Notre plan indique que nous devons partir dans cette direction » annonça-t-il en désignant la direction indiquée, avant de reporter son attention sur Louise, attendant son verdict. Et après sa réponse, ils se mettraient officiellement en route.  

@June Austen @Kat Miller @Louise Howell  

Elle s’était approcher de Riley, alors qu’elle l’avait plus ou moins fuit après la soirée de l’autre fois.  Pourtant elle n’avait honte de rien. Nicki avait honte de très peu de chose, et puis si c’était arriver c’est que ca devait arriver. Alors il n’y avait pas de quoi avoir honte ou être gêner.  Cependant, elle eu un peu peur d’avoir était trop loin en embrassant la joue de la belle brune quand elle sentit son malaise. Mince, elle ne voulait pas la gêner.  Enfin, elle fit rassuré de voir que non, ca allait en fait. «  Ca va aussi. » Dit elle en lui souriant tranquillement.  Elle voulait la détendre, faire comme si de rien était. Comme si elles ne s’étaient pas un peu trop rapprocher la dernière fois qu’elles n’avaient était que toute les deux et lui proposa de façon drôle de faire la battu ensemble.  Un sourire malin et presque provocateur ce dessina sur les lèvres de Nicki «  Moi ? Mais je suis Alice au pays des merveilles ma belle » Un rôle qui collait a la peau de la jeune blonde. Parce que son univers était assez loufoque, parce qu’elle était un peu déjanté et croyait parfois a ce que personne ne croyait. Et surtout, parce que quelque part, le pays des merveilles était le pays de la drogue et la débauche. Comme celui de Nicki.  Elle vit ensuite ce type dans la foule. Pas n’importe qui. Le connard avec qui elle jouait en ce moment…Mais qui jouait le plus avec l’autre, là était la question. Et elle ne voulait vraiment pas de réponse. Elle était prudente, la dernière fois qu’elle avait jouer de la sorte avec un homme, elle s’était fait briser le cœur. Mais pas aujourd’hui, plus maintenant. Maintenant c’était elle qui brisé les cœurs et pas l’inverse. Et puis, elle ne savait pas, mais Riley connaissait aussi Stellan.  Elle souri a son amie et attrapa sa main. «  Allons y. C’est pas très prudent mais bon  il va rien nous arriver. » Dit elle en lui souriant alors qu’elle s’approchait des tables pour s’inscrire.  Au passage, elle lâcha la main de son amie pour attraper un  gobelet de café. Elle grimaca en voyant le cigle de la paroisse dessus. Berk la religion, l’église tout ça, c’était tout sauf sa tasse de thé.  Elle hésita a reposer le gobelet, mais non, en fait elle avait bien trop besoin de ce qu’il y avait dedans. Elle but une gorgée pendant qu’elles se faisaient inscrire. Puis elle souri a son ami «  On est partie ? » Elle avala son café cul sec, se brûla un peu au passage et serra un peu plus les hanse de son sac a dos, prête a partir a l’aventure.
Même si en fait, elle craignait le pire.

Rien ne m’avait obligé à faire don de ces litres de café et de thé pour la battue organisée pour retrouver le fils du maire. Rien, non plus, n’indiquait que cette mystérieuse disparition était le fait de quoi que ce soit ou de qui que ce soit… Il n’y avait cependant qu’à se rendre sur les lieux et à éprouver l’atmosphère tendue qui régnait, pour comprendre que les habitants de la ville partageaient une seule et même pensée. Je n’avais entendu personne se risquer à le dire tout haut ; c’était plus sage ainsi. Je tâchais moi-même de demeurer d’un calme apaisant pour ceux qui offraient de leur temps et je m’étais rendu en personne, accompagné d’une employée qui avait accepté ces quelques heures supplémentaires, pour effectuer la distribution. Sous une tente, ils étaient nombreux à se presser pour quérir ce réconfort liquide. Si bien qu’il m’avait fallu un moment pour reconnaitre ces traits familiers, qui étaient sortis du lot lorsqu’il s’était adressé à moi directement. « Monsieur Whelan. » Pas monsieur l’agent ou monsieur l’inspecteur, j’avais bien compris qu’il n’était que consultant pour la police. Cela ne l’avait toutefois pas empêcher d’être de partie concernant l’enquête liée au vandalisme du Snow Rose café plusieurs mois plus tôt. Je n’éprouvais pas d’animosité pour l’homme devant moi, mais nos échanges ne s’étaient jamais déroulés dans les circonstances les plus agréables pour permettre le développement d’un lien plus cordial. « Chacun fait ce qu’il peut. » Loin de moi l’idée de lui servir une remarque désobligeante, mais la police avait aussi fait ce qu’elle pouvait pour identifier le coupable dans mon affaire, sans parvenir à un résultat probant. « Il n’y a pas eu de nouvelles raisons de s’inquiéter, si c’est ce que vous voulez dire. » Je lui adressais un sourire un peu grave. Les évènements du soir ne pouvaient faire autrement que de ranimer ces éternelles inquiétudes et je constatais que je m’étais intégré à cette petite ville bien plus que je ne me l’imaginais quand je voyais que cela m’affectait aussi. Pas seulement en tant que commerçant, mais aussi à titre personnel. « Vous m’avez dit, la dernière fois… » Je l’avais interpelé, alors qu’il aurait probablement été naturel pour lui de mettre un terme à cette nouvelle conversation pour retourner à la battue. « Vous m’avez dit de vous appeler si je pensais à quelque chose d’anormal concernant les faits. » Cela m’avait tourné en tête ces derniers temps et les circonstances particulières du soir me poussait à devenir de plus en plus méfiant moi-même. « J’ai pensé à quelqu’un…  » Quelqu’un qui aurait tout compte fait ce qu’il fallait pour être suspect dans l’affaire. Mais ce n’était sans doute pas le temps ou l’endroit pour entrer dans les détails.

pas question de rester tout seul. à simplement attendre comme un con la fin de cette journée, d'espérer le retour de ta petite-sœur. autant bouger tes fesses, faire semblant d'en avoir quelque chose à foutre. un regard sur la foule. un sourire aux lèvres. une jolie blonde qui attire rapidement ton champ de vision. depuis quand elle pense aux autres ? tu t'en fiches royalement de ses motivations. la rejoindre est une excuse plus que parfaite pour te rapprocher d'avantage de la brune à ses côtés. parce que tu n'abandonnes jamais stellan. encore moins avec une idée derrière la tête. tu t'avances discrètement vers les jeunes femmes , ton plus beau sourire aux lèvres.  « attention au grand méchant loup. » que tu murmures à l'oreille de la brune désormais dos à toi. plus que satisfait de la voir sursauter au son de ta voix. un rire qui s'échappe de tes lèvres alors, que ton regard se pose désormais sur celle que tu ne connais que trop bien.  « oh tire pas cette tête, c'était pour rire. » ton visage qui s'approche du sien, sans honte, sans même attendre l'autorisation mais, pas pour l'embrasser, ni même la regarder.  « sois pas jalouse. » oui, toujours dans l'unique but de la contrarier avant toute chose. tu passes rapidement une main dans tes cheveux avant d'admirer la foule qui ne cesse de s'agrandir un peu plus.  « je m'incruste avec vous. » et ce n'est pas une question mais, bien une affirmation. et puis.. pourquoi laisser deux filles seules dans les bois ? va savoir combien de temps elle va durer cette expédition d'urgence.  « vous pensez vraiment qu'il est paumé ? » question plutôt sérieuse même si tu t'en fiches complètement de ce qu'elles pensent bien de la situation.  « parce que moi je l'imagine plutôt déjà sur une belle plage, un cocktail à la main. » ou c'est ce que tu aimerais faire à l'heure actuelle. la jolie brune que tu regardes à nouveau.  « plus besoin de paniquer maintenant, j'suis la. » si seulement..

Alice. Cela lui allait parfaitement. J’eus un sourire sincère et amusé avant de rire légèrement. Peu importe ce qu’il pouvait se passer entre nous, je savais que je pouvais compter sur son amitié et passer un moment toujours plaisant avec elle. Il n’y avait pas de faux semblant, je me sentais moi-même, comme si jamais rien ne s’était produit dans mon passé de destructeur. Sauf que cet aspect de destruction était réapparu avec ce type qui s’était mis à m’accoster au bar l’autre soir. Celui qui ressemble comme deux gouttes d’eau à mon bourreau et qui me donne des sueurs froides malgré lui. L’envie de courir à travers la forêt m’envahissait et forcément je répondais à mon amie que je préférais qu’on reste en binôme. Le fait que ce soit un peu dangereux n’était pas faux. Mais ce serait toujours plus sûr sans lui. Elle m’attrapait la main et on filait ensemble jusqu’à la table d’inscription. Je sentais une boule de stress se formait dans mon ventre, comme si je sentais que quelque chose de mauvais allait arriver. Je fixais mon amie boire son café, le regard dans le vide, jusqu’à ce qu’elle donne le top départ. Pas le temps d’accepter que, oui, le grand méchant loup débarqua sans prévenir dans notre cercle d’intimité. J’eus un hoquet mélangé entre la surprise et la peur, le fixant comme si c’était une aberration. C’était peut-être pour rire pour lui, mais je prenais ça très au sérieux. Je me sentais comme tétanisée, ne sachant pas que faire de mon corps. Sauf que je sentais davantage de la perplexité quand il s’approcha dangereusement de Nicki. Il se connaissait, c’est évident. C’est certainement ce qui le poussa à s’incruster dans notre duo. Ma boule au ventre s’intensifia, les bras ballants, ayant bien trop peur de dire quoi que ce soit qui pourrait empirer la situation. Il devint alors bien plus sérieux tout à coup, une facette que je n’avais pas encore découverte. Je finissais par rouler des yeux quand il répondait lui-même à sa phrase, tout en rajoutant une petite remarque assez déplacée, éteignant toute impression d’implication et d’inquiétude On est assez grandes, on peut se débrouiller sans l’égo d’un homme. J’arrivais enfin à remettre mes idées en place et à répondre ce que j’ai réellement sur le cœur. Sauf que s’il voulait vraiment s’incruster, je n’allais pas pouvoir faire grand-chose, si ce n’est lui faire regretter tout le long de la recherche.