« Il n’y a pas de mal. » murmura-t-elle, dans un sourire un peu forcé. Et de tourner la tête, pour mieux se dérober à ce regard qu’elle ne connaissait que trop bien, pour en avoir été l’objet de nombreuses fois par le passé. Faith n’avait guère besoin d’intercepter le rapide coup d’œil de Grace en direction de Jamie pour se figurer la teneur de cet échange silencieux. Aussi préféra-t-elle reporter son attention sur le discours du maire dont la longueur, comme la teneur, lui semblait totalement inadaptée à la gravité de cet événement. A bien y réfléchir, le dilemme était insoluble, à tel point que la journaliste ne pouvait que donner raison à cette voix inconnue dont elle percevait le murmure, quelque part dans son dos. Quoiqu’il décide, Camden Heathcliff avait déjà perdu. Voilà, peu ou prou, ce qui ferait la une de tous les journaux du lendemain. Si Faith comprenait aisément l’effroi de Grace, elle ne partageait pas son optimisme. A sa connaissance, la police n’avait même pas le quart de la moitié du commencement d’un piste. Le cœur gonflé d’espoir, elle jugea néanmoins utile de questionner Jamie à ce sujet. Autour d’eux, des voix commençaient à s’élever en cœur pour réclamer la démission du maire, si bien que la jeune femme dut se pencher légèrement en direction de son ami pour arriver à distinguer ses paroles dans le brouhaha général. « Vraiment ? » objecta-t-elle dans un sourire complice. Tous deux savaient pertinemment que ce genre de règles ne les avaient jamais empêchés de partager un certain nombre d’informations par le passé. En réaction à la suggestion de Jamie, Faith leva de nouveau la tête pour jeter un rapide coup d’œil en direction du maire, visiblement en grande conversation avec sa garde rapprochée. Tôt ou tard, elle arrivait à l’approcher, elle n’en doutait pas une seconde. La proposition n’en demeurait pas moins intéressante, pour ce qu’elle lui disait de Grace. « Tu connais bien le maire ? » lâcha-t-elle au hasard, le regard tout à coup brillant d’une curiosité toute journalistique. Elle était sur le point de creuser le sujet lorsqu’elle sentit son téléphone vibrer dans le creux de sa main. Comme elle jetait un rapide coup d’œil en direction de l’écran, elle sentit le sol se dérober brusquement sous ses pieds. Le teint blême, elle leva brusquement la tête, le temps de balayer du regard la petite assemblée, comme si elle semblait être à la recherche d’un visage familier. L’instant d’après, elle déverrouillait son téléphone, dans l’intention de consulter l’historique de ses autres messages… pour finalement se raviser à la dernière seconde, sentant peser sur elle le regard de Jamie et de sa compagne. « Ça… n’a pas de sens… » bafouilla-t-elle, plus par souci de maquiller son trouble que par réel désir de partager une réflexion particulièrement profonde sur le sujet. Fébrile, elle vint glisser une main légèrement tremblante dans sa nuque, comme elle s’efforçait de rassembler ses pensées, résolument tournées vers ce qui semblait la tenir éloignée de tout sens commun depuis déjà quelques temps. « Pourquoi chercher à se débarrasser de lui maintenant après l’avoir si bien manipulé pendant tout ce temps ? Ou du moins surveillé de près... » Et de jeter un regard désolé en direction de Grace. Elle n’avait pas eu le temps de la questionner sur la nature de la relation qu’elle entretenait avec Camden Heathcliff. Toujours est-il qu’il lui serait difficile de nier le scandale qui avait récemment éclaboussé l’un de ses plus proches collaborateurs.

Le doc me servait la plus parfaite des excuses pour contourner cette situation qui ne m'était plus aussi agréable qu'escompté. À vrai dire, il y avait tout lieu de se demander ce qui m'avait poussé à aborder Reagan et sa coloc en tout premier lieu, ou même à m'éterniser en ces lieux. C'était une curiosité tout à fait morbide. D'abord, pour l'ancien camarade, devenu flic, que j'avais eu à la petite école et dont le portrait décorait le city hall, puis pour les deux jeunes femmes qui n'avaient, à mon avis, aucun intérêt à se trouver dans les parages ou à militer pour un quelconque changement politique. Soit. Une vague de SMS venait de changer le cours des choses, ce qui n'empêchait pourtant pas la douce et mélodieuse voix de Blondie de me rappeler qu'elle n'avait pas fini de me les casser. Attrapant au passage le bras du doc et l'entrainant un peu plus loin en longeant le buffet où se trouvaient les fameux cakes, je murmurais : « Je crois qu'on va éviter les pâtisseries, z'êtes d'accord, doc ? » Et c'était la seule et unique fois de toute ma vie où l'on me prendrait à faire une telle affirmation ! Je ne me plaignais généralement pas de la possibilité de consommer ce genre de créations du chef, mais le climat m'avait complètement coupé l'appétit et même l'envie de plaisanter. Nous arrêtant juste à quelques mètres, où nous pouvions apercevoir plusieurs têtes toutes aussi préoccupées par l'étrange message, je soupirais profondément et ancrais mon regard dans celui de Duncan. Difficile de dire si c'était les commentaires déplacés des compagnes que nous venions de distancer ou l'atmosphère qui me pesaient le plus. « Vous.. Okay, non. » J'aimais bien faire répéter pas mal de gens, mais bon. C'en était assez, j'allais faire l'effort. « Tu penses qu'il y a des membres de cette stupide secte dans le coin ? » Pour ma part, je ne prononçais jamais ce mot, jamais. Le plus je pouvais ignorer cette secte, le mieux je me portais. Je n'aimais pas du tout les réflexions que cela me poussait à avoir, sur certaines personnes qui m'étaient un peu trop proches.

@Duncan Wilde

Spoiler:

Dakota n’a jamais été une grande fan de politique, ce pourquoi elle n’y connait pas grand-chose. Par contre, elle sait ce qu’est être parent et la décision qu’il vient de prendre va à l’encontre de ce qu’est être père. Elle a beau se dire qu’il le fait pour eux, ses citoyens, - ou pour lui-même –, la situation avec la Rose Lunaire commence à prendre de l’ampleur et elle ne lui en aurait même pas voulu de faire passer la vie de son fils avec la sienne. Dans tous les cas, à sa place, c’est ce qu’elle aurait fait. Mais là, il est trop tard. La décision est prise et ils ne peuvent rien y faire. « Reste plus qu’à souhaiter que rien n’arrive à son fils. » Dans le cas contraire, ça pourrait être une leçon, mais jamais elle ne souhaiterait du mal à quelqu’un. Cette soirée qui était censée être rempli d’espoir a pris une tournure qui a plutôt l’effet contraire et son envie d’y participer n’est plus la même qu’à son arrivée. Après tout, elle s’est pointée pour trouver des solutions pour retrouver le fils du maire, pas pour encourager les décisions stupides du père. La salle, qui se faisait un peu bruyante sous le brouhaha de la foule, devient soudainement silencieuse alors que tout le monde s’attarde sur le SMS que tout le monde vient de recevoir. Les mots défilent sous son regard et l’expression sur le visage de la Summers se fait plus inquiète. Elle relève la tête, croisant le regard du Stanhope avant de l’imiter en jetant un coup d’œil autour. Elle hoche la tête, d’accord avec l’idée de sortir, de s’éloigner du drame, car cela ne présage rien de bon. Au contact de la main de son ami sur son épaule, elle lui glisse un mince sourire. Se faufilant dans la foule, les deux se frayent un chemin jusqu’à la sortie. « Tu crois qu’ils… » sont là ? Elle demande, une fois à l’extérieur, même si elle connait probablement déjà la réponse, grâce au dernier SMS reçu. Le regard perdu dans le vide, elle croise ses bras contre sa poitrine. « L’autre jour, au Finigan’s, tu m’as demandé pourquoi je restais. » lâche-t-elle, remémorant leur soirée au bar. « Honnêtement, avec tout ça... Je ne sais pas ce qui me retient. » remarque-t-elle, ramenant son regard sur le Stanhope. Elle a beau vouloir rester pour ne pas compliquer les choses pour son fils en l’éloignant de son père, elle aussi doit songer à sa sécurité avant tout. S'il y a bien des membres de la secte parmi eux, ce soir, qu’ils se soient mêlé à eux sans problème… Il est si facile de s’exposer au danger. Alors, pourquoi rester sérieusement ?

@Archibald Stanhope

Eilin n’aimait pas voir le mal, c’était un fait. Elle ne pouvait croire que des hommes soient si mal intentionnés au point de kidnapper un innocent, elle ne pouvait pas non plus croire que le Maire serait prêt à sacrifier son propre fils au nom de son poste, au nom de ses idéaux. Elle ne pouvait croire que le monde ne tournait définitivement vraiment pas rond, elle qui aurait tant aimé que tout le monde s’aime et soit heureux. « Oui, mais... » attaqua-t-elle, soucieuse, mais elle n’avait pas vraiment d’argument à lui fournir. Elle n’avait pas d’explication à ce qui arrivait. « Peut-être que l’on se trompe, peut-être que la Rose ne voulait pas... Non, je ne sais pas. Tu dois avoir raison » raison sur quoi, elle l’ignorait. Mais elle avait confiance en Oscar, en sa parole, elle l’admirait beaucoup et l’appréciait tout autant, alors elle décida de lui faire confiance et, surtout, de ne plus aborder la question. Ce qui serait un peu difficile sachant qu’ils se trouvaient justement à une cérémonie pour en apprendre davantage sur la disparition d’Emrys. Quand Oscar lui demanda qui la regardait étrangement, elle haussa les épaules. « Je ne sais pas exactement. L’une des fermières chez qui j’ai acheté des œufs, il y a quelques semaines. Et l’autre jour, à la bibliothèque, mais je crois que c’était parce que je parlais trop fort. Certaines personnes ne m’aiment pas beaucoup, c’est tout » et elle ne comprenait pas vraiment pourquoi, elle qui faisait tant d’efforts pour être aimée ! Et en même temps, qui donnait bien souvent l’impression de mener sa vie comme elle l’entendait, d’être dans sa bulle. Elle tourna la tête vers les personnes mentionnées par Oscar, dont une certaine Jillian, un prénom qui lui disait quelque chose, qui pourrait peut-être faire partie de la Rose. Elle réalisa alors que ce visage ne lui était pas inconnu, l'ayant croisé quelques semaines plus tôt à Burlington. « Oh non, pas elle, je la connais un peu ! Enfin... Si elles font vraiment partie de la Rose, nous ne devons surtout pas leur laisser comprendre qu’elles sont démasquées » souffla Eilin en tournant alors la tête à l’opposé, dans un mouvement fort peu discret. « Non, je n’ai jamais pensé que quiconque de mon entourage puisse en faire partie, c’est... Ce serait trop étrange. Je préfère penser qu’il n’y a personne » c’était un peu jouer à l’autruche, mais Eilin adorait faire ça, être dans le déni. « Tu voudrais en faire partie, de la Rose, toi ? » s’enquit-elle soudain en levant les yeux vers Oscar, curieuse.  

@Oscar Kidd  

Il n’y a pas de mal dans les paroles de Grace, simplement un vif enthousiasme qui parvient toujours à adoucir Jamie. Un regard passe ensuite, oui, il lui racontera. Ils se raconteront. Pour l’instant il est trop occupé à s’en vouloir d’avoir potentiellement mis Faith mal à l’aise. Il connait les regards désolés que l’on lance dans ces cas-là. On lui en a lancé toute sa vie. À ça non plus, il n’y a pas de mal. Jamie le premier aimerait bien ressentir plus de compassion envers le Maire quand sonne l’heure du discours. Grace est la seule à briser véritablement le silence. Jamie ne le connait pas, pas personnellement, pas au point d’espérer un revirement de situation de sa part, qu’il cache, comme le croit Grace, des intentions différentes de ses paroles. Lui garde le silence, c’est ce qu’il fait de mieux. Se taire pour ne pas trop ou mal en dire. Ce qu’il pourrait dire lui fait peur. Qu’Emrys Heathcliff meurt des mains de la Rose l’effraie autant qu'imaginer l’un de ses visages reprendre le costume de Maire. Le Maire. Oui. Il n’imagine pas de but plus primordial pour un journal, pour le travail de Faith que de recueillir des propos peut-être moins solennels. Est-ce seulement possible ? Grace a n’a pas l’air d’approuver son initiative. Jamie fronce les sourcils, parfaite représentation extérieure des noeuds qui s’emmêlent à l’intérieur de son cerveau. Puis un autre regard, un autre échange silencieux entre les amants : Vraiment ? Qu’il prenne la peine de répondre aux questions des journalistes en bonne et due forme, particulièrement après la menace limpide qui s’est affichée sur tous les écrans, rend l’ancien policier septique. « Ça va ? » Bien que discret en voyant son amie s’agiter, toute explication sur comment Grace connait ''Camden'' est déjà tombée à l’eau. Même si le fait qu'elle l’ait appelé par son prénom a sûrement dû satisfaire la curiosité de Faith. « J’aimerais bien le savoir… Winston Evans n’a pas été très utile. » Peut-être que Winston ne leur suffit plus. Peut-être qu’ils ne veulent plus ''surveiller de près'' et régner dans la lumière. Encore et toujours les mêmes questions sans réponse. Il doit y avoir un sens… Ça lui fait mal mais… Ils ne comprennent simplement pas. Pas de sens, c’est pire que tout pour Jamie. Il comprend maintenant mieux que Jamais le besoin qu’a Grace de tout comprendre, ce sentiment qui la rend folle quand quelque chose lui échappe. Jamie n’a aucun contrôle sur la situation et quand elle implique la Rose, bien sûr cela lui est insupportable. Il en oublierait presque que s’il traduit aisément les insinuations de Faith, il ignore tout du point de vue de Grace sur les manipulations qu’ils évoquent, l’accusation portée sur Evans, l’implication potentielle d’Heathcliff Père qui après ce sms parait insensée. « Désolé. Tu es en droit de le défendre. » À son tour, il regarde les gens d’une manière qui prête à confusion, avant de reporter son attention sur les deux femmes, un peu gêné, toujours perplexe. Il a vu ceux qu'il serait prêt à défendre et ceux qu'il ne soupçonnerait même pas. « Je comprends que tu puisses croire en lui. »

Prendre l'air était probablement la meilleure, voire la seule chose à faire. Une certaine tension commençait à monter parmi les occupants de la salle et il était difficile de le reprocher à qui que ce soit. De près ou de loin, la situation touchait tout le monde, et surtout, le SMS qui était apparu sur tous les écrans en même temps venait de rendre l'atmosphère glaciale. Malgré moi, j'étais perdu dans mes pensées, mais la réponse de la jeune femme m'en tirait doucement tandis que je m'arrêtais, sans trop savoir où nous positionner ni que faire à présent. Je n'avais pas répondu à la question esquissée, pourtant cela ne quittait pas mes pensées. Parmi nous ? Eux ? Mais de qui voulait-on parler lorsqu'on parlait d'eux... Une partie de moi n'avait pas envie de s'éloigner, car la soirée commençait à peine et il me semblait être du devoir de chacun d'entre nous de se tenir informé de ce qui risquait de marquer les prochains jours, voire semaines ou même mois, dans cette ville. « Si ça ne trouve, ce ne sont que quelques personnes qui, d'une façon ou d'une autre, ont accès à des ressources qui nous échappent. » Nous. Pourtant, j'avais passé tellement de temps à convaincre mon frère Edwin de reprendre sa vie en mains et d'oublier cette obsession pour les agissements de cette secte. « Je comprends, mais il ne t'arrivera rien. Ni à ton fils. Il ne faut pas céder à la peur... » Je secouais la tête. « Ni être stupides. J'imagine que tout le monde doit être encore plus prudents. » Comme l'était le maire à l'instant. Stupide, pas prudent. Le café en avait aussi fait les frais quelques mois auparavant et cela avait eu de grandes répercussions, même si elles n'étaient en rien comparables à la perte d'un enfant. C'était, en tout cas, bien ironique que je sois à présent celui qui encourageait les autres à aller de l'avant, moi-même ayant la ferme intention de rester dans cette ville et, peut-être, en savoir plus sur cet obscur mystère qui faisait des ravages dans nos vies. « Les parents de Gwenn. » Ça m'était venu comme ça, je ne savais pas pourquoi je lui confiais cela. « Ils sont morts à cause de cette secte. » Et je n'en savais pas beaucoup plus. C'était un sujet fâcheux pour moi comme pour le principal intéressé... Encore plus pour lui. Je relevais doucement les yeux vers la jeune femme. J'aurais aimé être en mesure de la rassurer et voilà que je faisais probablement l'inverse.

@Dakota Summers

« Bien, je ne dirais pas cela, mais... Nous sommes amis, j’imagine » répondit Grace en essayant de sourire. Mais elle était tendue, même si elle tâchait de ne pas le montrer. Elle était venue pleine de bonnes intentions, peut-être un peu de naïveté, dans l’espoir que ce jour soit un lieu de recueillement et de partage, mais de toute évidence, ça n’allait pas être le cas. De toute évidence, le maire en personne contrecarrait ses plans en annonçant qu’il ne renoncerait pas à son poste pour son fils. Quelle idée ! Quel père ferait cela ? Grace était outrée et ne put s’empêcher de le signaler, abasourdie, presque horrifiée par la tournure des événements. Elle n’aimait pas cela, non, pas du tout. Elle avait été amie avec Camden car ils se connaissaient depuis des années, elle l’avait toujours soutenu car elle avait de nombreuses connaissances à la mairie, et même si elle ne s’était jamais mêlée de la politique locale, elle suivait les choses de loin, avec un œil critique. Il s’agissait tout de même de Redwood Hills, de sa ville, ce n’était pas n’importe quoi. Il fallait en prendre soin. Elle se retourna vers Faith et fronça les sourcils devant sa remarque, une remarque totalement justifiée. Pourquoi chercher à se débarrasser du maire maintenant ? Grace ne voyait qu’une seule explication. « Peut-être parce qu’ils veulent passer au stade supérieur ? Peut-être parce que... Il ne leur sert plus à grand chose, maintenant ? » elle jeta un coup d’œil à la dérobée vers Camden. Elle avait pitié de lui, tout à coup, alors qu’elle s’était sentie trahie encore quelques minutes plus tôt. Ce ne devait pas être facile, d’endosser un tel rôle, surtout dans une ville marquée par tant d’instabilités. Et Grace n’était pas certaine de comprendre ce qui se jouait entre Faith et Jamie, elle était comme exclue de leur échange car elle n’avait pas vraiment suivi l’enquête, pour ainsi dire elle préférait ne pas s’en mêler. Elle haussa les épaules et répondit « A quoi cela servirait-il, de le défendre, maintenant ? Il a l’air d’avoir fait son choix » un choix qu’elle ne pouvait comprendre. Elle se sentit soudain extrêmement triste, déboussolée.

@Jamie Whelan @Faith Buchanan