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Était-ce vers lui que les regards étaient tournés ? Ou vers sa ravissante cavalière ? Ou peut-être était-ce leur couple qui provoquait les quelques coups d’œil curieux. Moira semblait frêle et fragile à côté de la stature imposante de l’hawaïen. Il y avait de quoi se retourner sur leur passage. Tehaunui souligna la beauté de sa cavalière. Il contempla ses joues rosirent avec un petit sourire satisfait. Il ne mentait pas quand il lui faisait ce compliment. Il avait toujours trouvé la jeune femme très belle, mais il est vrai que ce soir, elle l’était encore plus dans cette robe. Arrête, tu vas me faire rougir ! Il riait, mais ce n’était pas à elle de se montrer à la hauteur de son cavalier. Selon lui, c’était plutôt le contraire. L’ours mal léché qu’il était devait faire un effort, et pas que vestimentaire, pour cette soirée. Il devait aussi retrouver un côté sociable qu’il n’avait plus depuis longtemps. Mais le foule n’avait jamais été sa tasse de thé. L’idée de rencontrer en plus des proches de Moira, d’annoncer officiellement leur relation, avait de quoi angoisser l’hawaïen. Il tenait énormément à Moira mais n’était pas encore prêt à passer cette étape. Il laissa filer le fait qu’elle reconnaissait quelques visages masqués. Il commanda le cocktail de la coréenne et une bière pour lui-même. Il ne manqua pas le regard de sa cavalière vers la piste de danse. Il éclata de rire. Le bar n’est pas assez fourni pour ça ! Il retrouvait dans cette question les taquineries qu’ils pouvaient se lancer quand ils n’étaient encore que des amis. Seulement, leur relation n’en était plus à ce stade. Tehau devinait aussi l’envie de Moira de partager une danse avec lui. Après, je pourrais faire un effort pour une si jolie femme. lui répondit-il en l’attirant vers lui. Il l’embrassa avant d’ajouter : Tu me donnes quoi en échange d’une danse ? Un sourire se dessinait sur son visage. Que pouvait-il lui refuser ?

« Ils ne devraient plus trop tarder – j’espère ? » Le ton se voulait hésitant, de quoi nuancer ce sourire – détaché, en apparence. En apparence, seulement. Chacun savait que sa meilleure amie se contentait de tolérer son compagnon, et réciproquement. Inutile d’ajouter de l’eau au moulin du ressentiment en affichant ouvertement son désarroi face au départ précipité de Rafael. « J’étais sûre de pouvoir compter sur ton sens du sacrifice. » s’exclama-t-elle enfin, ravie de trouver à sourire à cette épreuve qui l’attendait – le fameux discours, que Victoria offrait d’égayer d’une maladresse feinte. « Je m’en souviendrai ! » Aux grands maux, les grands remèdes – la jeune maman espérait toutefois ne pas arriver jusque-là. Décidée à surmonter la pression, elle préféra porter son attention sur le mystérieux cavalier de son amie, dont le nom et les traits ne lui étaient pas inconnus, tout compte fait. « Il n’y a pas de mal. » assura-t-elle au journaliste, le temps d’esquisser un sourire qui se voulait tranquille et sincère. « Dans d’autres circonstances, je n’aurais sûrement pas fait le rapprochement, moi non plus. » S’il ne s’était agi des précisions qu’avaient apporté Victoria au moment d’introduire Joel. La question soulevée par ce dernier la laissa un instant songeuse. « C’est assez… perturbant – au début. » lui confia-t-elle alors, dans un petit rire nerveux. « Et intimidant, je dois dire. » Comme pour illustrer son propos, elle désigna d’un signe de la tête le papier soigneusement plié qu’elle tenait fermement entre ses mains. « D’un autre côté, c’est aussi gratifiant. » Et de préciser sa pensée, au terme d’un bref silence : « Ce sentiment de pouvoir… agir. Et non plus simplement observer. » N’était-ce pas là le nom qu’elle avait choisi de donner à la Cause qu’elle venait défendre ce soir ? Un court instant de silence permit à Faith de constater que la chanteuse venait de terminer sa prestation. « Je vais devoir vous faire faux bond. » souffla-t-elle à regret, dans un dernier regard en direction de l’entrée – toujours pas de trace de son compagnon et de leur petite fille. « Plus que quelques minutes avant l’heure fatidique. » Sourire anxieux aux lèvres, elle finira par ajouter : « J’espère pouvoir vous retrouver après ? Si j’ai survécu. » Elle eût un petit rire nerveux, au moment d’étirer le bras pour serrer sa meilleure amie contre son cœur. Dans un dernier salut adressé à Joel, la jeune maman finit par tourner les talons pour se mettre en quête d’une autre silhouette dont elle avait perdu la trace depuis déjà de longues minutes. Elle finit par le repérer, non loin du bar, en compagnie d’un homme qu’elle n’avait encore jamais rencontré mais qu’elle avait le sentiment de connaître, d’une certaine façon. « Bonsoir. » Son regard clair s’attarda un instant sur les traits de l’avocat, avant de se détourner pour sonder son ami et associé. « C’est pour bon pour toi… ? » Signe qu’elle s’apprêtait à rejoindre la scène pour prendre la parole et qu’elle le souhaitait suffisamment près d’elle pour pouvoir le désigner le moment venu. « Prends ton temps. » lui souffla-t-elle enfin, comme elle exerçait sur son bras une légère pression pour l’inviter à finir sa conversation. L’instant d’après, elle tournait les talons pour s’avancer avec appréhension vers la scène et en gravir les premières marches.

@Victoria Atterton @Joel Anderson @Archibald Stanhope @Gwenn-Aël Shelby

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Eilin laissait vagabonder son regard sur le lac Champlain, là-bas à l’horizon, un sourire suspendu aux lèvres. Elle aimait cet endroit, elle adorait venir ici et elle se disait que même si le Vermont ne disposait pas d’un accès direct à la mer, avec le lac Champlain, ce n’était pas grave. Eilin ne se lassait pas de ce paysage, cela lui rappelait des souvenirs d’enfance alors même qu’elle n’avait pas spécialement grandi au bord de l’eau – alors pourquoi associait-elle la mer à l’enfance ? « Est-ce que vous connaissez la légende de la créature du lac Champlain ? On l’appelle Champ. C’est notre Nessie locale » plaisanta-t-elle en plissant les yeux comme pour essayer d’apercevoir les contours de ce fameux monstre. Mais le lac était calme, rien ne venait perturber la surface de l’eau et Eilin finit par se détourner pour se concentrer sur Nino. Il y avait quelque chose dans son regard, quelque chose qu’elle n’aurait su définir, qui l’attirait irrémédiablement. « Oh, dommage ! J’adore danser. Je suis certaine que vous êtes un bon danseur, vous êtes juste trop modeste pour l’avouer » Eilin se disait que si elle s’affichait sur la piste de danse aux côtés du jeune homme, ça allait jaser dans les chaumières. Que dirait ses amis… et son frère Julian, surtout ? Approuverait-il de la voir fréquenter cet homme si mystérieux ? « Ça tombe bien, personne ne vous a recommandé. Je ne peux donc pas savoir si vous l’êtes ou non… Je me forgerai ma propre opinion, comme ça » pas sûr que ce soit très logique, mais pour Eilin, ça l’était. Elle n’avait rien entendu sur Nino… ou plutôt, elle n’avait rien voulu entendre, comme si elle préférait fermer son esprit et rester dans le déni. Elle aurait tout le loisir de se faire son propre avis.

« Et puis mon frère est médecin, vous savez. Je suis certaine qu’il connaît les meilleurs moyens d’empoisonner quelqu’un sans laisser de trace, s’il m’arrivait quelque chose » elle en parlait d’un ton léger, et il était étrange d’entendre ces mots dans sa bouche. Mais Nino était quelqu’un de bien, elle en était persuadée. Eilin lisait les cœurs, comme elle l’avait dit un jour à son frère, et son instinct lui disait que le cœur de Nino était pur. A moins qu’elle ne voulait que s’en convaincre ? « Vous aussi, n’est-ce pas ? » répliqua-t-elle, malicieuse, quand Nino lui fit remarquer qu’elle aimait prendre des risques. En réalité, ce n’était pas tout à fait vrai. Eilin aimait les nouvelles expériences, mais elle n’était assurément pas la femme la plus courageuse de la planète, plutôt du genre à se réfugier sous sa couette pour fuir les monstres au lieu de trouver le courage d’aller voir ce qui se passait dehors. Ainsi, avec un homme sous son toit, même un homme qu’elle connaissait en réalité très mal… peut-être se sentirait-elle rassurée ?    

@Nino Martinez

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(tc) le bal masqué

Trouve un endroit à l'intérieur de toi où il y a de la joie et utilise cette joie afin de brûler ta douleur. Joseph Campbell

J'avais envi de mettre un peu de côté le tatouage, pour me consacrer à la musique. Pas que je n'aimais plus tatouer, c'était toujours une passion chez moi, mais avec ce qui c'était passé, lors de mon "séjour" à l'hôpital ou j'avais reçu un message de la rose lunaire, disons que j'avais besoin de m'éloigner de cette passion, le tatouage c'était apporter du bonheur, et avec ce qui c'était passé, je n'avais ressenti aucune joie. M'éloigner me ferait peut-être du bien, j'allais me laisser tout l'été, avant de dessiner un nouveau book, en attendant, je voulais vraiment me consacrer à la musique. Lorsque j'avais été hospitalisée, j'avais même commencé à écrire des compositions, j'avais tellement d'idées. Je savais que Balthazar été un passionné de musique, lui aussi était DJ, certes c'était c'est début, mais l'union fait la force ! A sa proposition j'eu un sourire "Avec plaisir, je pourrais te montrer mes nouvelles idées, et surtout, n'hésite pas à prendre des notes si tu en a".

Au bar à cocktails, tout comme Balty je me régalais et j'eu même un léger rire à ses paroles "Ey laisse en moi un peu, j'ai tellement faim", c'était de la pur taquinerie et ça faisait bien longtemps que je ne mettais pas senti aussi heureuse. Des cocktails, de la nourriture, de quoi passer une bonne soirée, mais je ne pouvais oublier que c'était en la mémoire du drame, ce suicide collectif, donc oui garder le sourire, mais respecter aussi les familles, personnes victime de cet horrible tragédie. Puis pour digérer le tout, je proposais ensuite à Baltazar d'aller sur la piste de danse, j'avais même vue un lac. Le voyant déguster un dernier mini-burger, j'allais sur la piste avec Balty, lui montrant que oui je savais danser. J'avais toujours eu la musique dans la peau, d'ailleurs mon père m'avait toujours vue comme une artiste, malgré qu'il ait autant voulu que je fasse des études de commerce.  

CODE  ϟ VOCIVUS  -  IMAGE ϟ KANE..

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« C’est parfait. » Il n’y avait bien que lui pour prendre un compliment et en faire une possible contrariété. D’ailleurs, il n’avait fallu qu’un instant pour que je me rende compte que l’avocat n’était pas à son aise. Dans ce genre de soirée, il savait briller – autrement que par son costume – mais je comprenais que celle-ci avait quelque chose de très différent. Sans doute était-ce précisément la raison pour laquelle j’étais si touché qu’il soit venu malgré tout. Cette soirée comptait beaucoup pour moi et sa présence, tout autant. « Merci. » Gwenn n’avait définitivement pas envie de danser et, de toute façon, je n’aurais pas eu le temps de me perdre sur la piste de danse. J’étais co-hôte et des obligations m’attendaient bientôt. Ce qui me laissait tout de même le temps de lui dire : « Suis-moi. » Je l’entrainais à ma suite jusqu’au bar. Il y avait beaucoup de monde, ce qui rendait impossible d’entendre ce que je glissais à l’oreille de l’employé chargé du service. Puis, un verre m’était tendu qui n’avait rien à voir avec du vin blanc, même si c’était ce pour quoi il avait opté. Je me tournais dans sa direction, sourire sur les lèvres. « Tu es mon invité VIP. Whiskey et c’est moi qui l’ai choisi. » J’étais amateur de cet alcool avant même de rencontrer Gwenn. Disons qu’il m’avait tout de même aidé à l’apprécier encore plus et à explorer, surtout, les irlandais. « On fait des cocktails avec ce soir, mais pour toi, … Je me suis dit que tu aimerais peut-être y goûter. » J’espérais que l’attention lui fasse au moins un peu plaisir, tout comme sa présence me faisait le même effet. L’instant suivant, Faith surgissait à nos côtés et je la gratifiais d’un sourire. Je savais qu’elle était nerveuse d’avoir à prendre la parole devant l’assemblée. Qui ne l’aurait pas été ? « Hey. » Dans d’autres circonstances, j’aurais pris le temps de faire des présentations en bonne et due forme entre mon compagnon de vie et mon associée et amie. Nous en aurions sans doute l’occasion un peu plus tard. « Il n’y a pas de problème, je reste tout près. » Ce qui était déjà le cas, à vrai dire, quelqu’un avait eu la bonne idée d’installer le bar à proximité de l’estrade. Une fois la jeune femme repartie, je tournais la tête vers l’homme qui m’accompagnait pour demander : « Alors ? C’était un bon choix ? » Je parlais de ce fameux whiskey. Un sourire sur les lèvres, je balayais prestement les alentours pour laisser mon regard atterrir sur la scène où une silhouette, qui n’était pas celle de Faith, venait de prendre place derrière le micro.

Alors qu'un musicien sort de scène, Selene devance @Faith Buchanan pour gravir les escaliers, se rapprochant ainsi du micro où doit avoir lieu le discours des organisateurs de la soirée. Elle porte un imposant masque lui recouvrant entièrement le visage. Une délicate rose noire est nouée à ses cheveux remontés.

« Redwoodiens, Redwoodiennes. » Prononce-t-elle d'une voix claire et enveloppante. « Frères et soeurs. » La formule est familière. C'est celle qu'elle emploie toujours sur son blog, désormais bien connu des habitants de leur précieuse ville. « Ce soir, nous faisons un grand pas - ensemble. Vers des jours meilleurs où ce ne sera plus chacun pour soi, mais tous pour chacun. » Derrière la figure de porcelaine aux traits figés, un grand charisme s'entend. Ce n'est pas la première fois qu'elle tient un discours de ce genre devant une telle assemblée. « Je tiens tout d'abord à remercier nos hôtes, sans qui, tout cela n'aurait pas été possible. Faith Buchanan et Archibald Stanhope. Nous leur devons ce petit exploit : réunir tout Redwood Hills, le coeur plein d'espoir. Ne soyez pas timides, ils méritent une main d'applaudissement chaleureuse. » Elle-même s'y met, claquant quelques fois des mains jusqu'à ce que la majorité des convives l'imitent. Lorsqu'un silence approximatif s'installe de nouveau, elle reprend : « Collectivité. Groupe. Société. Communauté. Famille. » Son regard se pose un instant sur la silhouette de Faith Buchanan, justement, tout près de la scène. « Fondation. Organisation. Différents mots pour exprimer ce que vous voulez, ce que nous voulons tous. La paix et la justice, non seulement pour le plus grand nombre, non seulement pour la majorité, mais pour tous, sans exception aucune. » Selene sait ponctuer son discours. Marquer une pause là où quelques hochements de la tête approuvent ses propos. « Tout comme la Fondation ACT, que nous sommes venus célébrer ce soir, nous sommes une main tendue à tous ceux qui ont un jour été victimes. Victimes de la pauvreté et de l’oppression. Victimes de la discrimination et du manque de ressources. Victimes d'un tragique manque de choix. » De nouveau, le silence. Un temps seulement. « N'est-ce pas ironique d'être venus masqués, alors que la plupart d'entre nous posons, ce soir, en donnant au suivant, un geste qui reflète le meilleur de nous-mêmes ? » La jeune femme retire elle-même son masque, dévoilant ainsi son visage à l'assemblée. « Mon nom est Selene et je suis la Rose lunaire. Nous ne sommes pas une secte, comme vos politiciens ont voulu nous appelés. Nous sommes une organisation vouée au bien commun de tous et chacun. Ceux qui ont été avant nous ont échoué. Mon père, Joy, et ceux qui l'ont suivis se sont laissés prendre par la colère de l'impuissance. Aujourd'hui, nous ne sommes plus impuissants. Aujourd'hui, nous sommes unis. Vous et nous-tous. » Une certaine agitation se fait sentir dans la salle, ce qui n'empêche pas Selene de poursuivre avec le même aplomb. « C'est pourquoi la Rose s'engage, devant vous ce soir et pour l'avenir, à verser des dons aux organismes locaux qui, comme la Fondation ACT, œuvrent pour le plus grand bien... »

@Alize L. St James @Amaryllis Miles @Archibald Stanhope @Aspen Vaughn @Audrey J. Frances @Balthazar Lewis @Castiel DeWitt @Charlene Cartwright @Charlie Austen @Edwin Stanhope @Eilin Chapman @Eleonore C. Malone @Faith Buchanan @Finn Hodges @Gwenn-Aël Shelby @Hannah Brennan @Joel Anderson @Judson Howell @Julia Davies @Julian Chapman @Juliet Howell @June Austen @Katey Swanson @Liam Swire @Milo Berry @Moira Miller @Nino Martinez @Noam O'Hara @Oliver Hale @Olympia Evans @Rafael Sullivan @Serena Austen @Seth J. Wilander @Sloane Fraser @Tehaunui Kealoha @Tristan Earnshaw @Victoria Atterton