QUARTIER : 13 willow street, un petit appartement avec ses deux chats.
MÉTIER : secrétaire de mairie.
COEUR : rempli d'amour pour l'univers.
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Sujet: Re: (tc) le bal masqué Sam 19 Juin - 15:55
le bal masqué
Dès qu’elle a libéré Eleonore de son étreinte, Katey se met à jouer avec le petit médaillon qui pend à la chaîne à son cou, comme si, trop survoltée, il fallait à tout prix qu’elle ait quelque chose pour s’occuper les mains. Tout en écoutant attentivement son amie lui répondre, elle ne cesse par ailleurs de secouer un peu la tête à gauche, à droite, ce qui agite ses cheveux blonds. Eleonore ne lui donne pas de détails, se contentant de répondre un très classique « ça va » à sa question avant de la lui retourner, mais il lui a semblé voir sa meilleure amie un peu préoccupée ces temps-ci justement. Aussi, avant de prendre la parole, Katey se sent dans l’obligation de lui rappeler tout l’amour qu’elle lui porte, et esquisse les premiers signes qu’elle a appris grâce à la brune, avec bonjour et je m’appelle, ceux qu’elle connaît le mieux : ceux qu’ils veulent dire je t’aime. Ça tombe un peu comme un cheveux sur la soupe dans la conversation mais c’est tout elle de trouver le moyen de placer cela de façon incongrue. Elle a un grand sourire et elle reprend : « Si, il y a toujours pas mal de choses mais ça ne sera jamais autant que l’an dernier avec les élections ! D’ailleurs, tu ne devineras jamais : la maire m’a demandé de m’occuper de faire de la connu… connu… co-mmu-ni-ca-tion pour la ville sur internet ! » Elle est tellement excitée par cette idée qu’elle en a du mal à parler et elle est sûre que sa meilleure amie va partager son enthousiasme. Katey finit par se tourner de trois quarts, faisant désormais dos aux sculptures, et elle observe le reste de la fête : « Tu veux aller danser ? Ou bien boire quelque chose avant ? Tu as faim ? » s’enquiert-elle un peu comme si elle était la maman d’Eleonore.
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Sujet: Re: (tc) le bal masqué Sam 19 Juin - 18:36
Bal masqué
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Oli est près du lac, un peu à l'écart de la fête N'hésitez pas à lui demander une photo
Parler. Si ça ne tenait qu’à Oliver, ils s’en passeraient bien. Ignorer le problème en attendant qu’il disparaisse, c’est sa grande spécialité. Et c’était son plan, là encore, malgré les nombreux exemples accumulés que ça ne fonctionne jamais. À croire qu’il commence réellement à apprendre de ses erreurs, pour en arriver à proposer cette idée folle, tellement contraire à ses habitudes. Surtout, quelque chose ne va pas entre eux et s’il le savait déjà, y faire face en personne l’affecte plus qu’il ne l’envisageait. Il a besoin de savoir, de régler cette histoire une fois pour toutes, quitte à ce que ce soit douloureux sur le moment. Un mal pour un bien. L’invitation lancée, son cœur bat la chamade alors qu’il attend une réponse qui tarde un peu trop à son goût. Il tente de garder le sourire, plutôt crispé, de faire bonne figure, mais son regard se fait fuyant dès la première phrase complète que Noam parvient à prononcer. “Oh. Je vois.” Bien sûr qu’il ne compte pas rester. Et c’est peut-être une réponse en soi, la seule dont Oliver ait réellement besoin, à défaut d’être celle qu’il veut entendre. Son plan de faire comme si de rien n’était ne lui semble plus si mauvais, tout à coup. Il se force à relever les yeux, à montrer un air tranquille, vaguement impassible. Ce n’est pas parce qu’il s’est mis en tête qu’il y a un problème à régler que c’est forcément le cas, après tout. Le problème vient de lui, de… La voix de Noam l’extirpe de sa petite séance d’auto-apitoiement et fait repartir son cœur de plus belle. Pourtant, cette fois, c’est bien ce qu’il veut, non ? Ils sont d’accord pour dire qu’ils doivent parler, c’est plutôt le genre de conversation à envisager qui l’angoisse. Ça reste mieux que de multiplier les excuses pour s’éviter, du moins Oliver tente-t-il de s’en convaincre tandis qu’il force un sourire sur ses lèvres. “Bien.” souffle-t-il en hochant la tête. Il a encore des heures devant lui pour trouver quoi dire et tout arranger, si c’est possible. Pas besoin de s’en faire maintenant. Et même s’il est nerveux, il se calme quand même un peu, au point de se décider enfin à lâcher Noam à qui il est resté agrippé sans raison quelques secondes de trop après la fin de la chanson.
De longues heures qu’il pourrait passer dans son coin, à se concentrer sur son travail dans l’espoir de retrouver entièrement son calme, mais… La vérité le frappe alors qu’ils sont plantés là, que Noam assure sans grande conviction qu’il peut trouver de quoi s’occuper. Il n’a aucune envie de s’éloigner, sans savoir si c’est seulement parce qu’ils ne se sont pas vus depuis des semaines ou parce qu’il a peur que l’homme disparaisse dès qu’il aura le dos tourné. Peut-être un peu des deux. “Tu sais… Je serais pas contre avoir un assistant, si ça te tente. Je pourrais t’apprendre deux-trois trucs, ça pourrait être drôle.” Bien meilleur pour la concentration d’Oliver, surtout. “J’suis un patron plutôt cool, tu pourras prendre autant de pause que tu veux pour profiter de la fête, du moment que tu t’engages à tenir ma coupe de champagne et à la garder pleine.” Et après tout, ça ne peut pas leur faire de mal de passer du temps ensemble avant de devoir parler. La preuve, Oliver se sent déjà mieux rien qu’à l’idée, ça s’entend dans sa voix plus légère, se voit dans son sourire plus joyeux.
Baloo vient d'arriver près du bar à cocktails dans son beau costume de Zorro.
J'étais comme un gamin en partant de chez moi. J'adorais les fêtes, encore plus quand elles étaient déguisées ! D'ordinaire, je partageais ce genre d'événement avec ma meilleure amie, mais puisque la situation était tendue ces derniers temps, je ne préférais pas passer la soirée avec elle. J'avais échangé des messages avec la blonde qui nous divisait, avouant une fois de plus mes sentiments et exprimant le fait de l'attendre, pour le restant de mes jours s'il le fallait. J'aimais énormément les deux jeunes femmes, mais pour moi, il était impossible de voir l'une ou l'autre et accepter de blesser la deuxième, voir perdre totalement leur amitié. Et pourtant, les savoir ensemble en étant à l'écart me tordait les entrailles. Alors puisqu'elles le cherchaient, j'avais pris la décision de m'amuser avec une autre amie ce soir.
Il m'était tout naturellement venue à l'esprit le fait d'inviter Audrey. J'adorais la jeune femme, nous avions beaucoup en commun, la musique occupant une grande partie de notre temps. Elle m'avait permis d'apprendre quelques nouveaux trucs depuis que l'on se connaissait et je me mettais même à penser que le mixage serait un bon plan de carrière. Ça se passe la nuit, monde que j'adore puisque je ne suis et ne serait jamais du matin ! Les opportunités s'offriraient à moi dès que j'aurais plus de motivation pour m'investir dans un truc aussi adulte que le choix d'un métier. Pour l'heure, il me fallait m'occuper d'Audrey. Certes, j'avais bien dans l'idée de m'afficher avec elle et rendre jalouse Riley et Alexis, mais ma démarche envers elle était sincère, j'avais envie de passer du temps avec elle. J'avais appris qu'elle avait fait un séjour à l'hôpital et m'inquiétait pour elle. Je ne comprenais pas tout ce qui s'était passé mais offrait mon épaule à la blondinette si elle en sentait le besoin. Je ne suis peut-être pas doué pour trouver les mots de réconfort, mais j'étais le champion pour changer les idées !
« Audrey ! » me réjouis-je en allant à la rencontre de la jeune femme, lui déposant une bise sur la joue. « Pardon du retard, tu m'connais ! Mais je devais peaufiner mon costume. Tu aimes ? » demandais-je en faisant un tour sur moi-même, laissant le soin à ma camarade d'admirer ma tenue de Zorro. Il avait un masque, j'étais dans le thème et le ridicule ne tue pas. « Je t'offre un truc à boire ? Ce soir, je suis ton chevalier servant. Et si quelqu'un t'embête, je lui taille un Z sur le cul ! » affirmais-je, tout sourire afin de contaminer Audrey de ma bonne humeur.
L'étreinte de Katey envoie une bouffée de chaleur dans le cœur de la brunette qu'elle a du mal à contenir, tant ses hormones sont en ébullition ces derniers temps. Ce n'est pas le moment de se donner en spectacle de la sorte et heureusement que la blonde entame une conversation sur les œuvres d'art les entourant. C'est assez déstabilisant pour certaines, mais la place est décorée à merveille et cette ambiance de conte de fées est tout à fait du goût de la Malone qui capte bien rapidement le geste de son amie. C'est comme si elle lisait dans ses pensées et savait quoi dire ou faire pour envoyer son soutien et faire comprendre qu'elle était là au besoin. Katey était adorable et le sourire de sa meilleure amie s'élargit, ses problèmes semblant s'envoler à la vision de ses signes d'amour, auxquels elle répondit bien entendu.
La jeune femme venait d'avoir une sorte de promotion, puisqu’elle allait s'occuper d'un nouveau poste à la mairie. Déchiffrant le mot « communication » que la blonde découpa lentement pour qu'Eleonore en saisisse le sens, cette dernière se retrouva bouche bée. « Mais c'est génial ! Tu es faite pour ce job ! Je suis heureuse pour toi ma puce. » l'enthousiasme était contagieux et il fallait fêter ça au plus vite ! Bon, sans alcool pour la brune qui n'avait pas encore annoncé la nouvelle à sa camarade, mais tout de même. « Mais tu lis dans mes pensées ou quoi !? Je meurs de faim ! » répondit Eleonore, en acquiesçant vivement, le signe pour le mot « starving » signer avec une insistance certaine. En ce moment, la jeune femme ne faisait que dévorer ce qui lui passait sous les yeux. Sauf les cookies qui, pour une raison étrange, lui donnaient mal au cœur. « J'ai vu qu'il y avait un stand par-là, viens, je t'invite pour fêter ton poste ! »
Milo n’avait pas vraiment prévu de se rendre à ce gala de charité. Il n’était pas du genre à apprécier la foule et encore moins les mondanités. Il avait évidemment entendu parler de cette soirée. Il avait même proposé quelques toiles afin de récolter des fonds pour cette cause qui en valait la peine. Là s’arrêtait sa participation. C’était sans compter sur une jeune femme qui l’avait invité à l’accompagner. Ce n’était pas vraiment commun qu’une femme invite un homme à une soirée. Milo ne s’attachait pas à cette règle, quelque peu désuètes. L’invitation venant de Serena Swire, ça ne le surprenait pas. Enfin… il était quand même agréablement surpris que ce soit lui qu’elle invite. Après tout, ils n’étaient pas si proches que ça. Des amis, si l’on pouvait dire. Il avait été désarçonné face à cette demande, mais avait accepté. Serena avait quelque chose d’intéressant et d’intrigant. Elle était aussi une très belle femme. Milo avait fait preuve d’un effort vestimentaire, avec un costume acheté pour l’occasion et un nœud papillon. Ne lui manquait plus que sa cavalière. Il était presque gêné de trouver Serena au milieu des œuvres, à l’attendre. « Pas besoin de se demander laquelle de vous deux est la plus belle… » Milo venait de s’approcher de la brune, en pleine contemplation d’une sculpture représentant une femme. « C’est peut-être too much comme approche… » continuait-il, avec un grand sourire. « Excuse-moi pour mon retard. J’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre. » Il espérait que non, ou alors, que Serena ne lui en tienne pas rigueur. « Tu es magnifique dans cette robe. Elle te va à ravir. » La jeune femme avait opté pour un jaune solaire qui collait parfaitement à la saison. « Tu as vu quelque chose qui t’inspirait ? » Milo regardait plus attentivement la sculpture qui se trouvait face à eux.
La jolie blonde eut envie de rire en voyant la tête de Seth face à l’exposition. On aurait dit une poule devant une brosse à dent, mais Amaryllis savait que ce n’était pas juste les tableaux qui le mettaient dans cet état. Le simple fait d’être là, en tenue de pingouin à un gala de charité, à devoir affronter des habitants qui ne l’aimaient guère, le rendait mal à l’aise. A vrai dire, on le serait à moins dans sa situation. Mais il faisait son maximum pour paraître impassible et être le cavalier le plus parfait qu’il soit. Malheureusement pour lui, elle le connaissait si bien qu’elle savait lire de manière limpide tout ce qu’il pouvait penser et ressentir. Néanmoins elle ne voulait pas le brusquer, encore moins le vexer, et lui demanda donc ce qu’il souhaitait faire. Après tout, si elle lui avait proposé de l’accompagner, ce n’était pas pour s’accrocher à son bras comme s’il n’était qu’un faire-valoir mais bien parce qu’elle appréciait sa présence et qu’elle n’aurait voulu personne d’autre comme cavalier à cet évènement si spécial. Tous deux connaissaient la souffrance de l’autre, et c’était donc ensemble qu’il devait assister à ce gala en mémoire des victimes du suicide collectif. « Comme tu veux, je te laisse choisir Lys. » L’intéressée sourit. « Je savais que tu dirais ça. Mais n’oublie pas que toi-aussi tu es là pour passer un bon moment. » lui rappela-t-elle avec tendresse, tout en se disant que c’était étrange de parler de passer un agréable moment alors qu’ils évoquaient la tragédie.
Puis elle se détourna un instant de lui, le temps de contribuer financièrement à la fondation, avant de revenir. « Tu t'y connais en tableaux ? Enfin les peintures ? » demanda Seth, faisant semblant de s’enquérir de ses connaissances artistiques, pour éviter le sujet de l’argent. Amaryllis se mordit l’intérieur de la joue. Bien qu’elle ait voulu éviter cette situation, elle venait clairement de gêner son ami qui n’avait pas pensé au côté monétaire, ou plutôt qui n’en avait pas les moyens. Pourquoi avait-il fallu qu’elle se précipite à ce stand ? Pourquoi n’avait-elle pas attendu plus tard dans la soirée, et prétexté le besoin de se repoudrer le nez pour venir déposer son chèque ? Elle se serait bien giflée pour la peine ! Seth ne se sentait déjà pas dans son élément, sans qu’elle ait besoin de le lui rappeler, même par inadvertance. « J’avais des connaissances et des amis à New-York qui étaient experts dans ce domaine. Ils m’ont dispensé beaucoup de leur savoir mais j’ai peur d’être meilleure prof de littérature que d’arts plastiques. » sourit-elle en tentant une petite plaisanterie, histoire de détendre l’atmosphère. « Bon, et si on avançait ? Dans ce genre d’évènement il y a toujours un bar à cocktail. » fit-elle sur le ton de la complicité, désireuse de quitter l’endroit et de se servir une boisson rafraichissante.
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QUARTIER : Waterfall Avenue
MÉTIER : ancien pianiste professionnel reconverti en professeur de piano à l'université de Burlington
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Sujet: Re: (tc) le bal masqué Dim 20 Juin - 10:05
Spoiler:
Edwin se trouve toujours près de la piste de danse, en compagnie de Juliet et d'Archie.
Si Edwin avait vu passer Sloane, il s’efforçait de ne plus lui prêter attention. Il n’était pas venu pour elle, après tout, il était là pour passer une bonne soirée, faire de nouvelles rencontres et donner de son temps (et son argent !) à la fondation cofondée par son frère. Il se devait donc d’être là, et de ne pas laisser ses problèmes personnels l’envahir. D’ailleurs, il n’était pas à plaindre, puisqu’il se trouvait en compagnie d’une ravissante jeune femme avec qui il était certain de passer un bon moment. « Tu aimes danser, toi aussi ? » s’enquit-il avec curiosité tout en attrapant deux verres, dont l’un contenait du vin blanc comme elle le demandait. Il leva son propre verre pour trinquer à cette soirée, avant de boire une gorgée salvatrice. Juliet avait raison, il y avait du monde, ce qui réjouissait Edwin pour son frère. Ces initiatives étaient rares à Redwood Hills, il était donc important de les soutenir du mieux possible. « Je suis sûr que les dons seront au rendez-vous, il n’y a pas de raison ! On en parlera comme de la soirée de l’année » et cela réjouissait le jeune homme, grand habitué des soirées mondaines du Connecticut. Alors certes, ce n’était pas tout à fait l’ambiance ici, mais de toutes les soirées qu’il avait pu connaître dans le Vermont, celle-ci était ce qui se rapprochait le plus des soirées de Greenwich ! Il réajusta son masque avant de laisser vagabonder son regard sur la foule, puis il s’arrêta en réalisant plusieurs têtes tournées en leur direction, un peu plus loin. Fronçant les sourcils, il glissa à l’adresse de Juliet « Il y a un type bizarre qui nous regarde d’une drôle de façon, là-bas, taillé comme une armoire à glace. Tu le connais ? » comment aurait-il pu savoir que c’était son frère ? Il s’imaginait plutôt un ex jaloux, ou quelque chose du même style. « Enfin ! Je ne t’ai même pas demandé, avec tout ça. Qu’est-ce que tu fais, dans la vie ? » demanda-t-il en reportant son attention sur sa cavalière d’un soir, bien décidé à en apprendre davantage sur elle.
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Sujet: Re: (tc) le bal masqué Dim 20 Juin - 10:30
Citation :
Katey se dirige vers le buffet.
le bal masqué
Kate a tendance à parler bien trop fort, à s’empêtrer dans ce qu’elle veut dire et découper les mots en syllabes quand elle n’arrive pas à les prononcer, ce qui ne change pas avec Eleonore. Heureusement que la brune fait toujours preuve d’une patience d’ange en lisant sur ses lèvres ou en déchiffrant les quelques signes qu’elle connaît – et qu’elle confond souvent – et qu’elle esquisse parfois trop rapidement pour qu’ils soient suffisamment précis. Sur le moment, Katey se moque du regard noir que lui jette une personne non loin d’elles deux parce qu’elle a pratiquement crié, elle est bien trop impatiente de partager la grande nouvelle à sa meilleure amie ! Et cette dernière se montre au moins aussi enthousiaste qu’elle-même. « Je suis toute excitée ! » confie la blonde à la brune avant de lui proposer de quitter les stands des artistes pour se diriger vers la piste de danse ou bien le buffet, dernière option pour laquelle opte Eleonore en proposant de l’inviter. « Oh merci ! Tu es adorable ! » dit Katey réellement émue de partager cela avec elle. Elle l’embrasserait bien dans le même mouvement mais il leur faut bouger de façon express pour ne pas gêner le passage. Apercevant son amie @Aspen Vaughn en grande conversation avec quelqu’un, elle lui adresse un petit salut joyeux de la main avant de poursuivre sa route avec Eleonore. Moins d’une minute plus tard, elles se trouvent au buffet. « Un peu de cidre ? C’est un produit local apparemment ! » Une fois que la brune a fait son choix, Katey propose un toast en élevant son verre : « À notre avenir à toutes les deux ! » Et les récipients émettent un bruit cristallin en s’entrechoquant l’un et l’autre, ils brillent doucement dans la lumière du soir.
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Sujet: Re: (tc) le bal masqué Dim 20 Juin - 11:53
TC bal masqué
Il ne lâchait pas l’affaire, Tristan. Malgré l’incongruité de ses paroles, il ne voulait pas perdre la face, ne voulait pas admettre qu’il se cachait et il continuait dans son histoire abracadabrante. Sloane l’observait d’un regard scrutateur, lisant sur son visage qu’il se perdait dans les méandres de son imagination pour ensuite sortir des énormités telles qu’un arbre se plaignant de ne pas connaître de pingouins ou réclamant qu’on ne marche pas sur ses racines. La jeune femme éclata d’un rire franc face aux dires saugrenus de Tristan, elle ne voulait pas se moquer de lui mais elle n’imaginait pas qu’il puisse lui sortir ce genre de bêtises. — Eh ben, il est bavard cet arbre. Gloussa t’elle, bien décidée à ne pas confronter Tristan à se propres mensonges. Il se cachait, elle le connaissait et savait qu’il n’était pas à l’aise en public mais que pouvait-elle lui dire? Après tout, elle aussi se cachait d’Edwin. Il lui annonça ne pas avoir de cavalière avec une fougue qu’elle n’attendait pas de lui. Comme si l’idée que Tristan Earnshaw ait une cavalière soit la chose la plus incongrue du monde, bien plus qu’une histoire d’arbre et de pingouins. Il montra sa grand-mère du doigt en expliquant qu’il l’accompagnait vu que son grand-père s’était blessé. Elle suivit des yeux son doigt et reconnu la silhouette de la vieille dame, elle l’avait déjà croisée à plusieurs reprises et elle se rappelait d’elle, à l’époque où elle vivait encore ici et que Tristan et elle allait au même lycée. — Ah oui je la reconnais… de l’époque du lycée. comme si c’était des décennies auparavant. Elle a l’air d’avoir toujours la forme ta grand-mère… Ajouta t’elle en l’observa parler avec animation à son amie. Tristan qui espérait partir pour 22h serait sans doute obligé d’attendre un peu plus avant d’échapper à la foule. Sloane avait la vive impression que la grand-mère Earnshaw, pleine de vie, n’était pas prête à partir en début de soirée. — Moi j’ai repris la danse oui… Je dois encore faire attention mais c’est presque comme avant maintenant. Elle avait repris le sport pour retrouver la forme et chaque jours elle enchaînait des heures de danse pour retrouver sa souplesse et son niveau d’avant. D’ici peu, elle repartirait continuer sa vie à New York, comme si de rien n’était, comme si Redwood Hills et Edwin Stanhope n’avaient été qu’une parenthèse dans sa vie. — Je compte bien danser ce soir, oui. répondit-elle en jetant un coup d’œil vers la piste de danse, cherchant la silhouette d’un pianiste accompagné d’une grande blonde. Avec toi. Elle reporta son attention sur Tristan et le regarda droit dans les yeux. Tu vas m’inviter à danser Tristan. Je sais que tu danses bien. Elle ne lui laissait pas le choix, elle savait que si elle le lui laissait il trouverait un moyen de s’échapper et de rester auprès de cet arbre. Alors elle lui attrapa la main et le tira derrière elle, en direction de la piste de danse. — Allez, viens.
Trouve un endroit à l'intérieur de toi où il y a de la joie et utilise cette joie afin de brûler ta douleur. Joseph Campbell
Nous étions au mois de juin, et j'avais enfin eu le feu vert pour sortir de l'hôpital. Ayant toujours un suivi, on me conseilla de penser à moi, de faire davantage d'activités pour reprendre le travail en douceur. Retourner chez moi, sur le moment j'avais eu envi de reculer et de fuir ... Après un long moment à fumer, assise sur le pas de ma porte, j'avais appelé Amaryllis, lui expliquant que je venais de sortir de l'hôpital et que j'avais peur de rentrer chez moi. J'avais été soulagé lorsqu'elle avait acceptée de rester un peu avec moi, le temps que je retrouve mes repères, d'ailleurs, j'avais même changé ma décoration, comme pour démarrer un autre chapitre de ma vie.
Petit à petit, j'avais retrouvé confiance en moi, j'avais des amis autour de moi, je me sentais mieux, plus heureuse et surtout, plus comprise. Puis j'entendis parler d'un bal masqué, un bal organisé par la fondation ACT, les victimes de la rose lunaire, avec ce que j'avais vécu, sachant aussi que Serena avait eu un accident à cause d'eux, je voulus m'y rendre, mais étais-je prête à affronter la foule ? Puis comme un signe du destin, ou pas, peu importe, Balty m'avait appelé, pour m'inviter au bal et j'avais de suite dit oui, contente de ne pas me retrouver seule. Tout comme moi, Balthazar était un grand fan de musique, DJ à ses heures perdus, j'appréciais sa musique et j'aimais en parler avec lui.
Puis vint un moment terrible, celui de me préparer pour le bal ... Euh ... Une robe tout ce qu'il y a de plus rock ça pouvait passer ? Non ? Je m'en doutais, merci la voix dans ma tête. Optant pour une robe noire avec des paillettes, je me rendis au bal, Balthazar m'avait donné rendez-vous sur place, j'aurais alors le temps de déposer un chèque pour les dons. Croisant Serena et Amaryllis, j'en profitais pour leur faire la bise, avant de me mettre en quête de Balthazar. Je retrouvais celui-ci au bar, et j'eu un sourire devant son enthousiasme. Je regardais son costume de Zorro et j'eu un rire à ses paroles "Un Z sur le cul ? Carrément ! J'ai tellement envi de voir ça si tu savais" dis-je dans un rire. "Oh merci chevalier, j'accepte l'offre de ce verre, alors comment tu va ? Tu as réussi à te faire connaitre un peu grâce à ta musique ?"