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Déclaration d'impôt et macarons [Marty]

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Peter Black
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Peter Black

PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 1079
AVATAR : Tyler Joseph
CREDITS : Pinterest
ÂGE : 38
QUARTIER : Farming Area
MÉTIER : Tatoueur au Black'Art à Burlington, vient de signer un contrat avec un Label à New-York
COEUR : Se déclare fièrement célibataire mais navigue entre amitiés particulières et coups de cœur impossibles
INTERVENTIONS RL : Oui
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MessageSujet: Déclaration d'impôt et macarons [Marty] Déclaration d'impôt et macarons [Marty] EmptyLun 1 Mai - 21:30

Avec les beaux jours, il n'y avait pas que le travail à la ferme qui s'intensifiait, ce qui était déjà problématique en soi. Non, il y avait une chose pire encore, qui était d'ailleurs synonyme de nombreuses soirées de prise de tête avec une date butoir à ne surtout pas dépasser. Et si avant l'apparition de Castiel dans leur vie, il leur suffisait de remplir deux petites cases tant la ferme peinait à dégager des bénéfices, il en était tout autrement maintenant ! Parce que ce n'était pas deux cases qu'il leur fallait remplir mais tout un tas -littéralement, un tas !- de documents. La déclaration d'impôts était maintenant devenue une source de stress croissant à la ferme. Et bien évidemment, c'était lui qui se retrouvait en charge de cette fameuse déclaration. Oh joie, Oh bonheur... D'autant que cette année, il avait aussi celle du Black'Art à faire.

Il avait d'ailleurs commencé par celle-ci, la plus simple à faire. Et pour ce qui était de la ferme, il y était encore à tenter de comprendre les textes explicatifs censés les aider à définir quelles cases remplir. Et s'il avait bien pensé à utiliser les services d'un expert-comptable, son père se croyant apparemment toujours prêt à faire faillite, s'y était fermement opposé ne voulant pas dépenser de l'argent dans quelque chose qu'ils pouvaient faire eux-mêmes... Sauf que ça dépassait de loin leurs quelques notions de comptabilité pour le moins basiques, il fallait bien l'avouer. En désespoir de cause, il avait fini par prendre son téléphone pour appeler Castiel à l'aide. Sauf... Qu'il ne savait même pas si celui-ci était encore à Redwood ou à New-York. Et le déranger pour ça lui semblait tellement... idiot. Au dernier moment, son doigt avait donc dévié de la lettre C à la lettre M. Le secrétaire de Castiel... Un homme discret, efficace, et surtout conciliant. De ce qu'il avait pu en voir lors de leurs quelques interactions, que cela ait été pour préparer le shooting photo à la ferme ou le voyage à Paris. Il avait donc tenté, tout en croisant les doigts pour que celui-ci puisse faire quelque chose pour eux. Et avec succès puisque celui-ci proposa de passer à la ferme pour regarder lui-même tout cela, et sur l'instant il aurait pu le bénir !

Chose que fit d'ailleurs sa mère au point même de préparer ses macarons, les mêmes qu'elle faisait une fois par an, à Noël. Il fallait dire que la date butoir pour cette déclaration approchait et qu'il leur fallait remplir -et sans erreur !- ces fichus formulaires... Le jour J, le ménage avait été fait de fond en comble, les macarons trônaient sur leur joli plat en porcelaine -lui aussi utilisé qu'à Noël- posé sur la table en chêne ciré de salle à manger et le précieux service à café de tante Agrippine avait été sorti. Pour un peu, il se serait cru dans une boucle temporelle alors qu'ils attendaient l'arrivée de Castiel. Quoique celui-ci n'avait pas eu droit au macarons mais aux cookies habituels... Et qu'il avait eu le droit aujourd'hui de garder sur le dos un des kimonos offerts par Castiel ! Passés ces menus changements, ils auraient pu y être. Quoique cette fois-ci la table disparaissait sous les montagnes de documents de toutes sortes allant des factures liées aux dépenses d'exploitation de l'année, aux salaires versés aux différents saisonniers venus les aider, jusqu'aux contrats passés avec le Point ou la coopérative. Sans compter les récépissés de la vente au détails aux particuliers et à la boutique de New-York pour ce qui concernait les confitures ainsi que les quelques dons effectués au nom de la ferme à diverses associations de Redwood... Bref, un beau bazar !

Ils étaient donc tous les trois à attendre sur le perron lorsque la voiture se gara dans la cour, au grand soulagement de chacun. Et que laissant sa mère s'avancer pour aller l'accueillir, il se tourna vers son père. "Papa, l'année prochaine on fait appel à un expert-comptable. Ou tu la feras toi-même ta déclaration ! On ne va pas bénéficier de la générosité des gens comme ça tous les ans." Mais c'était bien mal connaitre la tête de mule qui lui faisait office de père. "On ne va quand même pas payer quelqu'un pour mettre quelques chiffres dans des petites cases..." "Papa ! C'est du travail, bien sûr qu'on va payer la prestation !" Alors que sa mère s'excusait le plus platement possible auprès de leur invité. "Oh, nous sommes absolument désolés de vous déranger ainsi, et c'est tellement gentil à vous d'avoir accepté de venir nous aider... Je vous en prie, entrez. Tout est dans la salle à manger... Mais vous prendrez bien un café avant ? Et j'ai préparé ce matin quelques macarons..."
"Moi, j'en veux bien de tes macarons, Martha. On en a qu'à Noël d'habitude..."
"Oh toi, John Black ! Tu devrais en être privé. Ton fils a raison, c'est à cause de toi que nous en sommes là !"
"Mais Martha, c'est que quelques cases à remplir, on ne va pas payer pour ça !"
"John, par pitié, tais-toi ! Tu en as assez fait comme cela."

Laissant ses parents se disputer, il fit signe à Marty de s'installer alors qu'il lui faisait un petit sourire d'excuse. Bienvenue chez les Black...



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Marty A. McDonald
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Marty A. McDonald

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LITTLE TALKS : 540
PSEUDO : Red (Audrey)
AVATAR : William Moseley
CREDITS : (ava) mrs chaplin (ban profil) ethereal (signa) alaska + CCR lyrics
ALTER-EGO : Archibald, David, Tom, Rafael, Charlene, Griffin, William, Reid
ÂGE : 40
QUARTIER : 86, Lilac road (#4)
MÉTIER : Secrétaire particulier pour Castiel DeWitt
COEUR : Et si tu n'existais pas...
INTERVENTIONS RL : Oui
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MessageSujet: Re: Déclaration d'impôt et macarons [Marty] Déclaration d'impôt et macarons [Marty] EmptyLun 29 Mai - 20:29

Apprivoiser un nouvel environnement demandait du temps, beaucoup de temps, et nombreuses étaient encore les choses qui ne lui étaient toujours pas familières. En revanche, le nouveau secrétaire avait eu tôt fait de comprendre la place bien spéciale qu’occupaient certaines personnes dans l’état des priorités de son patron. Les Black en faisaient partie. Difficile pour Marty de dire si Castiel s’était pris d’affection sincère pour le couple de fermiers et leur fils ou s’il nourrissait quelques projets à leur égard, lesquels servaient ses intérêts à long terme. Le blond croyait en la sincérité de l’homme d’affaires, mais il se fiait surtout à son jugement. Que les Black comptent autant pour lui voulait tout dire, et cela voulait surtout dire qu’il avait répondu favorablement à la demande pour le moins incongrue de leur part qui lui était parvenue. Bien sûr, Marty remplissait sa propre déclaration d’impôts chaque année. Il l’avait même fait au Canada, en bon travailleur étranger autorisé à percevoir un bien rond salaire annuel. Mais il n’avait pas, de près ou de loin, été amené à se pencher sur des questions fiscales plus complexes. Le cauchemar de bien des citoyens avait longtemps été sa passion, à lui. Le spectre d’un passé révolu l’avait donc, en quelque sorte, accompagné sur sa route jusqu’à la ferme où un bien étrange accueil, amusant même, lui était réservé. Les Black auraient pu être les modèles d’un guide touristique mettant en valeur les vertus bucoliques de la région. En sortant de sa voiture, un fin sourire se glissait sur les lèvres du secrétaire, alors qu’il glissait ses lunettes de soleil jusqu’au sommet de son crâne. Quelque part, le jeune homme en venait à comprendre d’un seul coup d’œil le charme authentique que leur avait trouvé le maitre d’œuvre de l’empire DeWitt. On ne faisait pas portrait plus typique, si ce n'était du fils excentrique – Peter avait-il la mi, fin, trentaine ? – vêtu d’un kimono coloré pour jurer avec le reste du décor champêtre.

Martha l’accueillait comme un fils, d’ailleurs, quelque chose chez elle rappelait à Marty sa propre mère, qu’il n’avait pas vue en personne depuis des années à présent. Quant à John Black, le secrétaire lui adressait un sourire complice au moment de l’entendre protester à sa façon. « Vous n’êtes pas le seul à détester les impôts, Monsieur Black. » Commentait-il avec un fin humour. Et lui-même devait être un des rares à les aimer. « Bonjour Martha, merci de votre accueil. Peter. » D’un signe de tête cordial, il saluait le jeune homme, avec qui il n’avait jamais eu de véritable conversation à bien y penser. Juste avant de ne rappeler à son hôtesse : « Vous n’auriez pas dû en faire autant, ce n’est vraiment rien, je vous assure. » À vrai dire, cette requête inattendue avait même offert un parfait prétexte pour sortir de chez lui, un jour de congé. Le blond ne manquait pas d’occupations depuis qu’il était entré au service de Castiel, mais cela ne le privait pas complètement de jours de repos non plus. Ses conditions de travail étaient irréprochables, il n’aurait pas pu s’en plaindre. Castiel ne se montrait pas uniquement généreux avec les Black, décidément. « C’est d’accord pour le café, merci beaucoup, Martha. » Malgré ce qu’elle avait dit quelques instants plus tôt, le jeune homme ne s’était pas attendu à trouver ces offrandes sur la table de la cuisine. C’était adorable de sa part, absolument pas nécessaire, mais adorable. « Me ferez-vous le plaisir d’y goûter en premier, John ? » Il se permettait, Marty, puisqu’il semblait bien qu’il passerait au moins quelque temps dans leur demeure. Jusqu’ici, il ne les avait côtoyés que de loin. Sans doute parce que Marty était le genre d’homme à distinguer les sphères professionnelles et privées, autant que possible. Mais les choses ne pouvaient pas se passer de la sorte, ici ou aujourd’hui. Cela aurait même été grossier de ne pas leur rendre leur sollicitude.
Marty prenait alors place à table face à cette petite montagne de documents qu’ils avaient soigneusement préparés. Un coup d’œil lui permettait de se faire une idée de la situation. C’était au-delà des simples impôts pour particuliers, bien sûr. Il était même étonné que Castiel n’ait pas prévu le coup en leur offrant des services de comptabilité adaptés à la situation. « C’est toi qui les as commencés ? » Interrogeait-il Peter, tandis que ses parents continuaient de se chamailler de sorte de lui tirer un sourire. Le pauvre paraissait embarrassé, pourtant, il y avait quelque chose d’enviable à cette scène. Les familles unies ne pouvaient que se disputer de temps à autre. « Rassure-toi, c’est naturel de ne pas savoir s’y retrouver, si tu n’as pas l’habitude. » C’était sans aucun doute autre chose de s’y pencher, ainsi, avec des documents et des chiffres qu’il apprenait au fur et à mesure, mais Marty était comme un poisson dans l’eau. Les vieux réflexes s’éveillaient aisément. Quand il pensait qu’il aurait pu, à bien des égards, faire cela de sa vie… Son diplôme en finances avait pris la poussière, et que dire de celui qu’il avait obtenu, avec mention, de la New York Law School. « Vous devriez songer à incorporer la ferme. C’est un investissement au départ, mais les économies fiscales en valent la peine, vous faites quand même de bons bénéfices cette année. » Partageait-il à Peter, en découvrant au fur et à mesure les informations avec lesquelles il devait composer pour s’assurer qu’il n'y avait pas d’erreurs sur ce qui avait été fait jusqu’à présent. « C’est délicieux, Martha, je ne suis pas étonné que vos confitures aient autant de succès. » Admettait-il au bout d’un moment, après avoir finalement goûté les fameux macarons. Il n’y avait pas même besoin de se forcer pour lui offrir le compliment, il était agréablement surpris de découvrir la qualité de ce qu’elle avait préparé. De loin supérieure à ce que l’on trouvait sur le marché.

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MessageSujet: Re: Déclaration d'impôt et macarons [Marty] Déclaration d'impôt et macarons [Marty] EmptyDim 4 Juin - 11:09

Aussi chaotique que ça semblait être, les choses avançaient. Du moins l'arrivée de Marty à la ferme allait les faire avancer, pour le plus grand soulagement de tous. Bientôt cette déclaration de revenus allaient être bouclée et il pourraient tous souffler jusqu'à l'année prochaine. En attendant, Marty était reçu comme le Messie qu'il était débarquant sur Terre. Et comme tout bon Messie, celui-ci eut un petit mot gentil pour chacun, alors que son père piochait aussitôt dans le plat des macarons... Et si sa mère en leva les yeux au ciel, elle ne pouvait cependant pas cacher son sourire amusé alors qu'il les observait de façon attendrie. Il supposait que c'était cela ce qu'on appelait un "vieux couple"...

Mais il en revint bien vite au problème du moment alors que Marty cherchait à faire le point avec ce qu'il avait sous les yeux... Et Dieu, qu'il le comprenait ! "Oui, et même si on ne le dirait pas comme ça, j'y ait passé quelques soirées. Ne serait-ce que pour déterminer les investissements qui devaient être considérés comme N+1 de ceux de N+2..." Jargon administratif mais qui avait toute son importance dans la déclaration puisque tout n'était pas forcément déduit l'année de l'investissement. "Donc, vérifie ! Qu'on n'ait pas un redressement avec des pénalités. C'est un peu le cauchemar de papa qu'on puisse venir dire qu'il triche avec ses impôts." Ou avec quoi que ce soit d'autre d'ailleurs !

Et il n'en fallut pas davantage pour que celui-ci fasse entendre la devise familiale qu'il brandissait à chaque fois qu'il pouvait en avoir l'occasion. Ce qui revenait trop souvent autant à ses propres oreilles qu'à celle de sa mère au vu du soupir qu'elle laissa échapper. Mais cela, son père n'en eut même pas conscience alors qu'il expliquait ce qu'étaient les Black. De son point de vue. "Chez les Black, on n'est peut-être pas riche mais on est honnête ! Et moi vivant, je ne laisserais personne traîner notre nom dans la boue. La réputation est la richesse des pauvres, n'oublie jamais ça Peter et..." Un discours maintes et maintes fois entendu au point que sa femme y coupa rapidement court sachant à quel point celui-ci pouvait s'éterniser. "Bien sûr John que ça n'arrivera pas. Et pense un peu à ta tension, voyons ! Et tu n'avais pas des poireaux à repiquer ?" Il en fallut pas davantage pour qu'il en relève la tête vers son père, sidéré. "Encore des poireaux ?! Mais il en fait quoi !?" "Mais on les vend Peter, ça semble évident ! Oh Dieu, entre mon mari et mon fils, ils vont finir par me rendre chèvre..." Avant qu'elle n'en revienne au pauvre Marty... "En tout cas, c'est très gentil à vous et vous resterez bien manger avec nous ce soir, Marty ?" Avant qu'elle ne se rattrape aussitôt, alors que le compliment sur ses confitures la faisait rosir de plaisir. "Oh, mais je peux vous appeler Marty ?... Pour ce soir, ce sera la moindre des choses et ne vous inquiétez pas tout est déjà prêt ! Et je suis sûr que ça fera plaisir à Peter que vous restiez avec nous ce soir, n'est-ce pas Pete ?... A moins que vous n'ayez votre femme qui vous attende ?" Hein ?! Mais c'était quoi ça ? Et d'où ça sortait ? Enfin... Ce n'était pas que ça lui déplaisait que Marty partage leur repas familial mais il s'étonnait que ce ne soit plus Darren qui puisse avoir les faveurs de sa mère ! A moins que complètement désespérée, elle n'ait pas trouvé d'autres recours que de frapper à toutes les portes... Ce qui était encore bien possible. Oh Dieux !

Mais pour le moment, il se devait de rassurer Marty parce qu'il n'en restait pas moins très heureux de le voir coller aux divers documents posés en tas dur la table. "Oui, bien sûr qu'il peut rester manger !..." Alors que sous les yeux de son père qui en était toujours à déguster son macaron, sa mère en rajoutait une couche en lui glissant discrètement, ou peut-être pas si discrètement que cela. "C'est un homme avec de très belles manières, tu ne trouves pas Pete ?" "Oui, maman." Que pouvait-il répondre d'autre à cela ? D'autant qu'il était vrai que Marty était un homme distingué. Et qui plaisait visiblement beaucoup à sa mère... "Et on va peut-être se mettre au travail ?" "On vous laisse ! Allez viens Martha, les jeunes ont besoin d'air..." Voir enfin la porte se refermer sur ses parents et leur sourire un peu trop grand fut la meilleure chose de cette journée.

Et soudainement, la pièce fut calme. Même si en tendant l'oreille, il pouvait encore discerner le gloussement de sa mère... "Je suis désolé pour tout ça, c'est toujours un peu mouvementé ici et mes parents... Cherchent une nouvelle fois à me caser." Et sans même savoir si les hommes l'intéressaient ou pas... Il était suis sûr qu'elle dirait que ce n'était qu'un détail ! "Visiblement, tu sembles être très au goût de ma mère..." Et là, il lui dédia un petit sourire aussi désolé qu'encourageant à la façon qu'on annoncerait une maladie incurable à quelqu'un. Parce que sa mère n'était pas du genre à lâcher facilement... Il suffisait de voir comment elle avait retourné sa veste avec Darren...

Finalement, revenir à cette fichue déclaration était le mieux. Il n'aurait plus manqué que Marty prenne peur -parce qu'il aurait été le premier à avoir peur de se retrouver ficelé et amené de force devant l'autel !- avant qu'il ne termine de remplir ces papiers. Et vu le charabia dont il ne comprenait pas trois mots sur l'inclusion de la ferme dans il ne savait quoi, il admit bien volontiers. "Je te laisse faire au mieux ! Tu peux inclure tout ce que tu veux parce que je ne sais même pas de quoi tu parles... T'auras qu'à me dire les papiers que tu as besoin et je te les sortirais de... Tout ça ?" Vu que c'était lui qui les avaient regroupés, et vu les heures qu'il avait passé à les manipuler, ça restait quelque chose dans ses cordes.


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Marty A. McDonald
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MessageSujet: Re: Déclaration d'impôt et macarons [Marty] Déclaration d'impôt et macarons [Marty] EmptyVen 7 Juil - 21:37

Même si c’était bien la première fois que le blond entendait le patriarche s’exprimer au sujet de la réputation de sa famille, qu’il avait à cœur, les réactions simultanées de la mère et du fils le poussaient à comprendre qu’il s’agissait d’une vieille rengaine. Impossible, alors, de ne pas se laisser amuser par l’honnêteté un peu bourrue de John Black, qui s’exprimait sans gêne, aucune. Marty avait toujours apprécié la droiture, alors il acquiesçait à son tour sans pouvoir s’empêcher de laisser son regard se porter sur l’héritier de la famille, à qui l’on tentait d’inculquer de bonnes valeurs comme s’il n’était encore qu’un adolescent. Le portrait familial avait effectivement de quoi surprendre, alors que Marty s’interrogeait de nouveau sur l’âge de Peter, à le regarder de plus près. Il se dégageait de lui une certaine candeur adolescente, surtout à la façon dont il embrassait l’embarras de voir ses parents se chamailler. « Soyez sans crainte. » Annonçait-il tout d’abord, armé du même sourire bienveillant qu’il avait depuis son arrivée au domicile des Black. Puis, il ajoutait, afin de finir de les convaincre : « J’ai travaillé en fiscalité dans le passé, c’est dans mes cordes. » Ce l’était même davantage que ses nouvelles fonctions auprès de la De Witt, lesquelles faisaient encore l’objet d’un apprentissage constant, mais Marty n'éprouvait pas le besoin de pousser la confidence jusque-là. Sa motivation à bien faire les choses n’avait d’égal que sa capacité naturelle à soigner les apparences. Ce genre de choses s’apprenait tôt dans la vie et les McDonald lui avait au moins offert cela : de bonnes manières. Martha Black n’en manquait pas non plus, peut-être même se donnait-elle trop de mal, alors qu’elle invitait le jeune homme à se joindre à eux pour le diner. Le premier réflexe de Marty était de chercher à décliner, mais le tourbillon des conversations entre les membres de la famille l’empêchait d’en placer une à temps. « Oh, non. Il n’y a que moi. » Assurait-il tout d’abord. Pas de femme. Pas de petite amie, non plus, ni de petit ami. Il était libre, pleinement. Quoi que cela signifiait vraiment. Cela étant à présent admis, il était difficile de trouver un motif de refuser l’invitation. « Je vous en prie, bien sûr. Je ne me fais toujours pas aux ‘monsieur’. » Il se devait de le rappeler au personnel de Castiel, chaque fois que ceux-ci usaient de ces grands mots, alors qu’ils se côtoyaient désormais tous assez étroitement. « Et j’admets qu’ayant à présent goûté les macarons, je ne peux bouder mon plaisir. Merci pour l’invitation. » Ainsi donc, un diner à la table des Black, il y aurait. La bonne humeur de Martha était contagieuse, Marty se surprenait alors à apprécier tant de sollicitude pour quelque chose qui, en contrepartie, lui semblait si naturel qu’aider cette famille avec la paperasse parfois assez obscure. Le fait que cela devait apparemment faire plaisir a fils Black ne le questionnait pas plus que cela, sur le moment, à tout le moins.

Le jeune homme s’attardait à la lecture des nombreux documents, alors que la remarque discrète, mais pas si discrète, de la cuisinière le fait relever les yeux un instant. Il ne pouvait que se ranger derrière un sourire poli, quoi qu’intrigué tout au fond. La scène qui se déroulait échappait à sa pleine compréhension. Ce qui était ironique, puisqu’il était beaucoup plus à l’aise avec les chiffres à placer dans des cases. Peter offrait de se remettre au travail et ils étaient bien assez rapidement laissés à cela, tous les deux. Le fils des Black ne tardait pas à faire tomber l’explication. « Te caser ? » Oh, bien sûr qu’il avait compris ce que Peter voulait dire par là. Ce qui ne l’empêchait pas d’être surpris. Ce n’était pas tous les jours qu’on voyait des parents se mêler aussi ouvertement de la vie sentimentale de leur fils adulte, quel que soit son âge finalement. « Dois-je en comprendre que tu as besoin de leur aide pour cela ? » Derrière ses airs raffinés se cachait un sens de l’humour léger, qu’il n’hésitait pas à laisser s’exprimer lorsque les circonstances y étaient propices. Peter lui semblait suffisamment embarrassé pour qu’il se permette ce genre de familiarité. « Elle serait déçue, je ne suis pas un aussi bon parti que cela. » Il n’était pas riche ni l’héritier d’un empire comme Castiel. Il ne pouvait même pas se targuer d’avoir réussi dans son domaine et son bagage familial, tout comme personnel, n’avait pas grand-chose pour faire rêver. « J’espère que tu as tout de même ton mot à y dire. » Ajoutait-il enfin, avec un regard complice. Choisir un partenaire était quelque chose de très personnel, quelles que soient les raisons qui motivaient le choix, d’ailleurs – les bonnes, comme les mauvaises. Il en savait quelque chose, Marty.
Dans une optique plus rassurante, le nouveau secrétaire de la De Witt présentait une alternative intéressante, à son avis, au niveau du statut juridique de la ferme. Il s’étonnait d’ailleurs que Castiel n’ait pas déjà fait tout le nécessaire pour que ses hommes de loi n’y voient. La réaction de Peter le faisait sourire à coup sûr. « Tu travailles également pour la ferme Black ? » De primes abords, Marty ne voyait pas d’autres raisons pour lesquelles Peter vivait sous le même toit que ses parents. Encore fallait-il qu’il ait bien compris la dynamique familiale à l’œuvre. « J’en parlerai à Castiel. C’est trop tard pour l’année écoulée de toute façon. » Les démarches légales n’avaient pas été faites au cours de la période visée par cette déclaration d’impôts, mais il s’assurerait de faire le nécessaire pour qu’ils bénéficient au mieux des crédits d’impôts auxquels ils avaient droit. Tout en parlant, donc, le jeune homme contrevérifiait le travail qui avait déjà été accompli, notant quelques chiffres ici et là sur la calculatrice intégrée à son smartphone, un outil indispensable. La plupart des gens remplissaient leur déclaration d’impôt via Internet à présent, mais le faire sur papier ne le dérangeait pas du tout.

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MessageSujet: Re: Déclaration d'impôt et macarons [Marty] Déclaration d'impôt et macarons [Marty] EmptyLun 17 Juil - 18:24

Le moindre qu'on pouvait dire, c'est que ça passait plutôt bien entre Marty et ses parents. Son père appréciant visiblement de pouvoir se débarrasser enfin de cette déclaration d'impôts et sa mère y voyant un nouveau potentiel gendre. Le repas risquait d'être très long pour Marty puisqu'il accepta l'invitation après avoir assuré à sa mère qu'il était célibataire... Et elle n'aurait pas pu lui faire de sourire plus éclatant sans se décrocher la mâchoire ! "Oh, vous m'en voyez ravie. Je suis sûre que nous allons passer une excellente soirée ! N'est-ce pas, Pete ?" Bah tiens... Mais il ne chercha pas à la contrarier, d'autant qu'il y avait effectivement pire comme choix que Marty. Sans doute le côté bien éduqué, courtois et distingué qui semblait beaucoup plaire à sa mère ? Bon, peut-être pas qu'à sa mère... Parce qu'il y avait de ça chez Marty, choses qui n'étaient d'ailleurs pas sans lui faire penser à Castiel... Alors que lui simple fils de fermiers était bien loin de tout cela, même s'il savait être poli et respectueux ! Il se limita donc à un "Oui, maman." avant de soupirer de soulagement lorsqu'il la vit tourner les talons.

Et c'était là qu'il convenait d'expliquer la situation un peu particulière dans laquelle il se trouvait, parce qu'il y avait en effet de quoi se poser de nombreuses questions. Et il pouvait au moins répondre à Marty sur un point ! "Pas sûr qu'elle cherche spécialement un "bon" parti. Un parti tout court lui conviendrait ! Travailleur, honnête et pouvant prendre soin de la pauvre petite chose fragile que je suis censé être..." Le descriptif avait de quoi faire peur ! Et était fait pour que tout homme normalement constitué puisse sentir le danger à des kilomètres à la ronde... "Et non, je n'ai aucunement besoin de leur aide mais... Nous n'avons pas tout à fait la même vision de mon avenir. Mes parents voudraient me voir marié et heureux auprès de quelqu'un qui s'occuperait de moi alors que... Je ne veux pas les lâcher. Je m'en voudrais s'il devait leur arriver quelque chose et que je n'étais pas là." L'histoire était un peu plus complexe qu'un simple cordon à couper mais ça, il ne pouvait pas l'expliquer. "Du coup, c'est une sorte de "jeu" qui s'est instauré entre nous, ma mère qui tente de me caser et moi de déjouer ses plans..." Ce qui ne fonctionnait pas toujours. Parfois... Parfois, il se laissait embarquer par ses propres sentiments, avec cependant toujours une rupture calamiteuse à la fin. Comme avec Jayden... Parce qu'il ne pouvait pas s'engager, parce qu'il y avait ses parents, et parce qu'ils vivaient sous la crainte que le passé ne ressurgisse dans leur vie... Sauf qu'il s'agissait de revenir au présent ! "Tout en plaignant sincèrement ceux se trouvant pris dans ses filets. Désolé pour tout ça." Au moins, il pouvait s'excuser d'avance auprès de Marty, et surtout le prévenir de ce qui l'attendait !

Ce fut sur un sourire aussi gêné que compatissant qu'il se plongea dans les documents étalés sur la table. Revenir à du concret et à ce qui était, et non sur un hypothétique futur forcément sombre et synonyme de malheur... D'autant que Marty posait des questions sur le fonctionnement de la ferme et que ça, il pouvait y répondre ! "J'aide à la ferme, oui mais je ne suis pas déclaré. C'est comme du bénévolat, en volontaire d'office. On fait tous ça, cumuler son emploi avec les travaux à la ferme des parents. Je ne suis pas le seul à le faire." Et au moins lui n'avait pas tout à gérer comme Simon qui n'avait pas d'autre choix que de s'y coller. Et s'il était heureux que l'activité de leur ferme ait pu décoller grâce à Castiel -il fallait bien l'avouer- Simon devait lui n'avoir aucune difficulté à remplir les deux ou trois cases de sa déclaration d'impôts ! Et il le savait pour l'avoir lui aussi fait pendant des années, et en mode papier parce que son père n'avait qu'une confiance très limitée en la technologie.
Il releva cependant la tête à la mention de Castiel alors qu'il secouait la tête. "Tu sais, Castiel nous a déjà tellement aidé que je ne préfère pas l'ennuyer davantage avec la ferme. Si on doit payer un peu plus, c'est pas grave du moment qu'on ne gêne pas Castiel. Il a déjà bien assez à gérer..." D'autant que ça allait bien mieux au niveau des finances... Pour le coup, il avoua. "C'est pour ça que j'ai fait appel à toi pour cette déclaration. Je trouvais ça idiot de le déranger pour ça." Pas qu'il ne voudrais pas avoir de nouvelles de Castiel, bien au contraire même... Mais il ne voulait juste pas jouer à la groupie de service.


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MessageSujet: Re: Déclaration d'impôt et macarons [Marty] Déclaration d'impôt et macarons [Marty] EmptyMar 29 Aoû - 0:16

Il y avait bien de quoi attiser la curiosité, à être le témoin privilégié de ces rapports familiaux pour le moins uniques. Marty se gardait d’exprimer le moindre avis sur la question, mais se montrait malgré tout intéressé à connaître la perspective du principal concerné. Ce dernier s’ouvrait aisément, ce qui lui changeait. Depuis son arrivée dans la région, le blond avait été confronté à bien des secrets et des zones d’ombre, comme si tous les habitants de cette ville avaient un jardin secret où les étrangers ne devaient surtout pas mettre les pieds. La candeur des Black, et de leur fils surtout, n’était pas pour lui déplaire. Ce fait justifiait à lui seul que Marty laisse petit à petit tomber le masque du seul professionnalisme pour s’intéresser véritablement à la famille qui venait de l’inviter à dîner avec eux comme s’il avait toujours été l’un des leurs. Quant à ce que lui confiait Peter, sans savoir pourquoi, Marty songeait de nouveau qu’il n’avait aucun mal à imaginer son patron sympathiser avec Martha Black. « Ça semble fonctionner pour vous. » Commentait-il d’abord sobrement, le tout ponctué d’un sourire poli, mais amusé. « Et je ne m’inquiète pas, maintenant que je sais que l’intérêt provient de ta mère. » Et non de lui. Parce que Peter n’avait rien fait pour se mettre les pieds dans les plats en ce sens. Ils se connaissaient à peine, qui plus est. Marty l’avait souligné, il y avait fort à parier qu’il n’y ait rien de si captivant dans son profil pour l’intéresser. « Castiel en a-t-il déjà fait les frais ? » Cette image-là avait de quoi amuser. Martha Black tentant de marier l’inaccessible homme d’affaires à son fils. Le secrétaire n’avait aucun mal à visualiser la carte de son statut de veuf brandie à chaque occasion. Sidonie – ce personnage presque presque mythique à ses yeux, par la seule force des choses et de la vigueur que mettait Castiel à rappeler son importance dans sa vie.

Leur conversation prenait toutefois un tournant plus professionnel parce qu’il était question des chiffres, autrement dit des revenus et dépenses de la ferme. À en juger les réponses qu’il obtenait de la part de son interlocuteur, Marty comprenait qu’il avait affaire à un novice en la néophyte. Ce qui avait de quoi surprendre, car il se serait attendu à ce que Castiel ait mis son armée d’employés à leur entière disposition. Peut-être y avait-il là une forme de respect pour le travail des Black. John Black, en particulier, avait après tout donné l’impression de vouloir garder la main sur ses propres affaires. « Ton père n’a pas l’air enchanté à cette idée, mais un comptable serait effectivement un bon investissement. Pour les impôts, mais aussi pour la tenue des comptes. C’est un travail laborieux et vous avez tous bien autre chose à faire. Les artisans devraient se concentrer sur leur savoir-faire. » Il y avait une douceur particulière dans la façon dont Marty le disait, après tout, il venait de goûter les fameux macarons faits à base de la confiture de Madame Black. Quoi qu’il en soit, il ne pouvait que suggérer. Peut-être oserait-il ramener l’idée au centre des préoccupations lorsqu’ils seraient tous installés, un peu plus tard, et que John se montrerait réceptif. « Je devrai probablement faire quelques vérifications avant de soumettre, mais vous aurez le tout avant samedi après-midi. » Assurait-il. S’il n’avait pas ses responsabilités auprès de la DeWitt, bien sûr, les délais auraient été plus courts. Mais même si Marty avait eu à disposition quelques heures de libre en ce jour, il ne pouvait pas en garantir autant pour les prochains. Son agenda était déjà fort rempli.
De nouveau, le jeune homme souriait, sans savoir exactement pourquoi il le faisait. « Castiel vous a adopté, tous les trois. Il ne l’aurait pas fait si cela ne lui faisait pas plaisir. » Une bien étrange façon de le dire, quelque peu enjolivée lui semblait-il. Le peu d’expérience acquise ces dernières semaines le poussait plutôt à croire que l’homme d’affaires devait y voir un intérêt qui dépassait assurément le plan personnel, mais il n’était pas nécessaire d’exprimer cet avis très personnel tout haut. Être adulé et s’assurer que certaines personnes vous étaient redevables était une stratégie réputationnelle comme une autre, même quand l’on ne demandait rien en retour. « Eh bien, tu as de la chance, j’avais grand besoin d’autre chose que ces dîners très formels. » Ajoutait-il d’un air complice. « Mes parents étaient des amis de ceux de Castiel, il y a plusieurs années. » Au passé. Voilà bien une autre information qu’il se gardait de partager le reste du temps, de peur sans doute, qu’on lui prête une faveur particulière lorsqu’était venu le temps de son embauche. Marty lui-même le pensait : Castiel ne l’aurait probablement pas engagé s’ils n’avaient pas eu ce lien étroit dans leur passé. « Tous les quatre dans le milieux mondains new-yorkais. Les miens, dans le monde des galeries d’art et des vernissages très huppés. Je n’en garde qu’un souvenir un peu flou. » Bien assez tôt, Marty avait eu à tracer son propre chemin, bien que celui-ci l’avait conduit à la New York School of Law, qui n’était évidemment pas en reste de ce côté. « Qu’est-ce qui te passionne vraiment, alors ? » Quelque chose lui disait que ce n’était pas les confitures. La mode, peut-être. Ou la coiffure. Le design graphique, aurait-il pu tenter de deviner en troisième choix.

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MessageSujet: Re: Déclaration d'impôt et macarons [Marty] Déclaration d'impôt et macarons [Marty] EmptyJeu 28 Sep - 8:34

Leur famille était atypique, il le savait. Mais ça fonctionnait, oui. A leur façon, chacun dans son rôle et avec son propre objectif. Ses parents cherchant à le caser dans l'espoir de le savoir à l'abri de la Rose, et lui s'entêtant à vivre à leurs crochets par crainte qu'un malheur n'arrive. Mais il y avait des choses qui étaient bien difficiles, voire impossibles, à expliquer à quiconque n'étant pas natif de Redwood. C'est qu'ils avaient, malgré toute la ferveur paternelle à décrier les agissements de la secte locale, tout autant à cacher que certainement nombre d'autres familles "bien implantées" de la région. Il y avait des sauveurs qui pouvaient être aussi indésirables qu'absolument nécessaires mais tout cela, il ne pouvait se permettre de le dire. Il se limita donc à acquiescer aux propos de Marty puisque c'était vrai apprès tout, dans un certain sens ça fonctionnait pour eux. "Oui... Mais c'est juste que je ne peux rien offrir sur du long terme alors j'ai pris l'habitude de ne rien proposer. Parce que sinon, ça serait déjà fait !" Et il ne cachait pas son sourire clairement amusé, ne doutant pas qu'il devait mettre Marty dans un sacré embarras ! Et en vérité, il s'attendait à toutes les formes de rejet possibles et inimaginables allant du cri de stupeur horrifié à l'hyperventilation et au malaise vagal...

Mais ce fut la mention de Castiel aux prises avec les velléités de mariage de sa mère qui le fit rire, parce que Marty mettait le doigt sur quelque chose ! "Bien sûr qu'elle a essayé !" Avant de rajouter avec un certain fatalisme. "Moi, mais comme cette idée a été loin de rencontrer un succès fulgurant auprès de monsieur hétéro, toutes les jeunes femmes auxquelles elle pourrait penser. Mais Castiel est un gros poisson qui ne se laisse pas attraper si facilement... Sauf que ma mère a de la ressource. Du coup, je me passionne pour savoir lequel des deux l'emportera à la fin." Et si l'enjeu lui semblait si enthousiasmant, c'était qu'il lui était bien difficile de parier sur la victoire de l'un ou de l'autre. Quoique depuis la présentation d'Isobel à Paris, sa mère avait visiblement et sans le savoir, prit une longueur d'avance... Mais alors qu'il y réfléchissait un nom chassa bien vite celui d'Isobel. "Mais je ne suis pas sûr que quelqu'un parvienne un jour faire de l'ombre à Sidonie... En vérité, on ne peut pas gagner contre les fantômes. Ils prennent tellement de place..." Et ça, il l'avait dit plus pour lui-même que pour Marty. Parce que c'était une réflexion qu'il s'était déjà faite à plusieurs reprises, et pas qu'au sujet de Sidonie.

Il leur fallut cependant se remettre au travail, ou plus exactement Marty dut se remettre au travail puisque lui ne servait en vérité pas à grand-chose... Si ce n'est le soutenir moralement ! D'ailleurs, il le regardait faire avec intérêt tout en se félicitant d'avoir fait appel à lui vu la vitesse avec laquelle il remplissait les petites cases. Ce qui ne pouvait que l'amener à être d'accord avec ses dires, chacun son métier après tout ! "Les comptes, ça va, je sais gérer. Et tant que la ferme vivotait sans gagner d'argent et encore moins investir, je me débrouillais. Mais là, j'avoue que c'est trop complexe pour moi et c'est vrai que c'est pas mon métier." Souriant, il admit bien volontiers. "Je suis admiratif de la façon dont tu gères ça ! Et je te remercie, vraiment... Mais il va falloir que papa accepte de payer les services qu'on utilise. C'est... Le fait d'avoir manqué d'argent à une certaine époque. Il y a du vrai quand on dit qu'un pauvre le reste à vie dans sa tête." Son père en était le meilleur exemple. Et comment aurait-il pu lui en vouloir alors que celui-ci aurait perdu son outil de travail et son toit sans l'intervention de la Rose lunaire...

Et s'il sourit à l'idée que Castiel ait pu les adopter -chose dont il ne doutait pas tant celui-ci adorait sa mère- il préféra cependant se concentrer sur les quelques confidences de Marty. Et des confidences bien personnelles. En garder un souvenir un peu flou... Marty avait dû perdre ses parents très jeune, trop jeune... Se gardant du moindre commentaire sur ce petit bout de vie que celui-ci partageait avec lui, il préféra rebondir sur une autre confidence. "Je ne suis jamais allé à un vernissage... Mais quand tu vois ça dans les films, ça semble toujours très ennuyeux. Sans doute parce que je ne suis qu'un fils de fermiers."  Et qu'il n'avait de fait, pas reçu l'éducation qui vous formait à ce genre d'événement. Un peu comme le golf ou le polo alors que d'autres jouaient au foot... Et ce fut là qu'il tiqua. Il y avait comme une incohérence dans le parcours de Marty. "Je suis sans doute trop indiscret et n'hésite pas à me le dire, mais pourquoi tu travailles pour Castiel si vous êtes du même rang social ?... C'est par choix ?" Et c'était bien la première raison qui lui était venue à l'esprit. Une sorte de loyauté liée à une amitié datant de l'enfance, et se poursuivant à l'âge adulte à la façon de Sherlock Holmes et du Docteur Watson... Le genre d'histoire que sa mère adorait, et qui pour sa part l'intriguait.

Quant à ce qui était de ses passions, il ne pouvait qu'afficher un grand sourire ! "Le tatouage parce que c'est quelque chose de génial et de facile à faire, sans prise de tête. Tu reproduis juste sur la peau le dessin qu'on te demande. Du coup, il y a 20 ans, j'ai opté pour en faire mon métier. Et la musique... Là, c'est beaucoup plus personnel. C'est tes tripes que tu sors dans chacun des mots que tu écris et que tu chantes... J'avais lâché l'idée de me lancer mais... Quand la vie te propose de retenter ta chance, c'est difficile de dire non une seconde fois." Carrément impossible même. Surtout lorsque "la vie" se présentait sous les traits si avenants de Castiel DeWitt. "Ca marchera peut-être pas mais quand on se démène pour toi, la moindre des choses est de se donner à fond. Alors... On verra bien ?" Et c'était tellement bizarre de le dire à voix haute, parce que ça rendait les choses plus réelles à chaque fois qu'il le disait.


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LITTLE TALKS : 540
PSEUDO : Red (Audrey)
AVATAR : William Moseley
CREDITS : (ava) mrs chaplin (ban profil) ethereal (signa) alaska + CCR lyrics
ALTER-EGO : Archibald, David, Tom, Rafael, Charlene, Griffin, William, Reid
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QUARTIER : 86, Lilac road (#4)
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MessageSujet: Re: Déclaration d'impôt et macarons [Marty] Déclaration d'impôt et macarons [Marty] EmptyMar 31 Oct - 15:43

D’aucuns diraient que Marty McDonald profitait de la situation. Non pour se voir invité à la table des Black ni même pour obtenir la gratitude du couple de fermiers, mais bel et bien pour poser quelques questions adroitement réfléchies. Le secrétaire faisait toujours preuve de discrétion, c’était même son devoir. Il avait néanmoins appris à trouver de lui-même les informations qu’il souhaitait obtenir et qu’on ne consentait pas si aisément à lui partager. Cela entrait dans son processus d’apprivoisement de son nouvel environnement au moins autant que dans le cadre bien strict de ses fonctions, songeait-il. Personne d’autre que lui n’était de la sorte légitimé de s’appliquer à connaître Castiel DeWitt par cœur, que cela lui plaise ou non. Le blond faisait preuve d’une écoute attentive et ne sourcillait pas même à entendre Peter lui déclamer des certitudes. Du peu dont il avait été témoin jusqu’ici, il s’imaginait sans mal Martha Black mettre les bouchées doubles pour trouver chaussure au pied du magnat des affaires – et ce dernier esquiver avec la classe qu’on lui connaissait. Quelque chose lui disait que Castiel s’amusait probablement de la distraction, conscient que la chose ne pouvait véritablement l’atteindre que s’il en décidait lui-même. Peter évoquait alors la défunte épouse et, cette fois, Marty s’arrêtait dans ses vérifications fiscales pour lever les yeux vers lui. Combien de fois avait-il lui-même constaté la présence de Sidonie dans toutes choses, et surtout dans tous les discours ? « On est déjà très chanceux si l’on rencontre le grand amour une fois dans sa vie. » Commentait-il enfin, avec un sourire poli. Attentif, si l’on y portait attention, à la réaction de son interlocuteur. Il n’était pas aussi convaincu que le jeune homme des raisons pour lesquelles la défunte épouse jetait de l’ombre sur n’importe quel prétendant… ou prétendante. Prêter le vrai par le faux ne faisait pas partie de ses méthodes habituelles, surtout que le blond était connu pour sa franchise. Mais il commençait à se faire les dents, le secrétaire. La vérité ne se laissait pas découvrir sans efforts. « Sinon, on peut faire appel à Martha. » Il se permettait, Marty. Surtout pour s’assurer d’inscrire leur échange dans un sentiment de légèreté qui masquait, autant que possible, sa propre indiscrétion. Non, il n’était pas venu chez les Black pour en apprendre davantage sur son patron. Oui, il se plaisait à entendre la version de Peter, qui n’avait d’ailleurs aucun problème à la lui donner s’il en croyait l’aisance avec lequel ce dernier s’exprimait.

De la même façon, le jeune homme se livrait sur la situation de la ferme non sans en profiter pour le remercier de nouveau pour l’aide qu’il apportait. Marty se faisait de nouveau bienveillant, lui offrant un sourire humble, avant de rire avec légèreté de la dynamique familiale de nouveau rapportée. « J’ai l’impression que dans son esprit, la ferme est toujours une petite entreprise familiale qui se suffit à elle-même. La vérité, c’est que vous avez du succès. Beaucoup, même, à en croire ce que j’ai sous les yeux. » Il n’y mettrait pas sa main au feu, Marty, mais il était bien possible qu’il tente de convaincre le patriarche Black de sa nouvelle situation commerciale lors du diner qui les attendait. Avec douceur, mais les bons arguments, il avait peut-être une chance de lui faire entendre raison et, surtout, de modifier sa perception pour qu’il devienne logique pour lui de faire appel à des services externes. Nécessaire, même. Toujours était-il que la transparence de Peter appelait à s’ouvrir à son tour, même de façon mesurée. À l’entendre, Marty s’attendait à ce qu’il adule les événements mondains et voilà que son interlocuteur lui offrait tout l’inverse, de quoi le faire sourire bien franchement. « Mh, c’est vrai qu’il faut un certain temps pour apprécier l’art contemporain. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus excitant quand on est jeune. » Ce qui ne l’avait pas empêché, à cet âge, d’apprendre bien vite les rudiments de ce genre d’exercice. Voilà ce qui avait été réellement intéressant dans les vernissages auxquels il avait participé par obligation familiale. Le Marty adulte était le produit de ces expériences; il savait naviguer dans tous les milieux et s’y fondre. Sans cela, il aurait certainement éprouvé quelques difficultés à se faire à tous les évènements où il devait désormais se rendre dans le cadre de ses fonctions pour la DeWitt.
Alors qu’il s’apprêtait à lui assurer qu’il ne pouvait pas se montrer trop indiscret, Peter le prenait de court, véritablement. Le blond n’avait jamais réfléchi à sa situation sous cet angle très… marxiste. « Je te rassure, personne ne me contraint à quoi que ce soit. » Commençait-il par dire simplement. Difficile de dire ce sur quoi exactement Peter avait appuyé avec cette question, mais Marty était loin d’être indifférent. Quelques secondes en plus s’écoulaient, avec cette certitude qu’il devait une réponse à Peter et encore plus, qu’il se la devait à lui-même. « La DeWitt est une entreprise florissante. » C’était la réponse qu’il servait toujours – qui ne voulait pas appartenir à quelque chose de plus grand, qui plus est, une entreprise qui redonnait au suivant à chaque occasion – les Black en étant la preuve vivante. « C’est enrichissant de côtoyer le succès. » Le succès ou ceux qui l’orchestrent. « J’avais besoin de ça, à ce moment de ma vie. Peut-être d’inspiration, également. » En ferait-il quelque chose, un de ces jours ? Il détournait les yeux, Marty. Cela faisait de longues années qu’il se complaisait dans une certaine immobilité professionnelle… Personnellement, peut-être même. Si bien qu’il ne ratait pas l’occasion de renvoyer la balle pour s’intéresser aux ambitions du fils Black au lieu des siennes. « La musique dit parfois ce qu’on ne sait dire autrement. » Il paraissait songeur, Marty, un visage surgissant alors dans ses pensées, si tôt balayée par le moment présent. « Ma mère disait cela, surtout lorsqu’elle m’obligeait à apprendre le piano. » Cette fois, il avait un sourire amusé, sincère. « Quant aux tatouages… Peut-être qu’un jour, je me laisserai tenter. Je pourrai aller te voir à cette occasion ? » Il n’en avait pas l’air, mais il avait besoin de se laisser aller quelquefois à ce genre de folies, Marty. Besoin d’exister autrement, par autre chose, de se sentir vivant. Ce qui était probablement le plus grand défi de son quotidien, sans qu’il ne le réalise pleinement.

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MessageSujet: Re: Déclaration d'impôt et macarons [Marty] Déclaration d'impôt et macarons [Marty] EmptyJeu 2 Nov - 3:53

Bien involontairement, il avait amené un sujet épineux sur la table. Le grand amour... Que pouvait-il répondre à cela ? Il en grimaça avant d'admettre. "Visiblement, Castiel l'avait trouvé. Tout comme mes parents. Je suppose qu'on est chanceux tant qu'il est là, et que c'est quand l'autre n'est plus là que ça se complique... J'espère le plus tard possible pour mes parents." Parce que tout comme pour la maladie, ça arrivera bien un jour. Et il redoutait ce jour. Quant à ce qui le concernait lui, c'était un sujet effectivement épineux qu'il avait tenté d'esquiver au mieux. Et de façon certainement très grossière... Assez pour se sentir obligé à davantage d'honnêteté. "En vérité, je trouve ça aussi effrayant que fascinant que de tout remettre en question, tout ce qui a fait ta vie jusqu'à présent et toutes tes priorités, juste pour une personne..." En serait-il seulement capable ? Il n'en savait strictement rien. Et surtout, il n'était pas sûr de vouloir connaitre la réponse à cette question. "Maman voulait devenir vulcanologue et elle a abandonné ses rêves pour mon père, sans y réfléchir à deux fois. Juste parce qu'il lui ramenait tous les cailloux un peu bizarres qu'il trouvait lorsqu'il bêchait son jardin." Clairement aussi fascinant qu'effrayant, même si cette histoire familiale le faisait toujours sourire de façon un peu rêveuse. D'ailleurs, il en releva un regard curieux sur Marty alors qu'il lui demandait. "Et toi ? Tu as déjà connu ce grand amour ?" Avant de déclamer avec une certaine dose d'autodérision. "Mais j'ai tout de même soupiré pendant près de 20 ans sur le même homme, parfaitement hétéro et qui ne me parlait que pour ses tatouages..." Et quand on savait comment les choses s'étaient terminées avec Eliot, c'en était risible à en pleurer !

Et s'il s'amusa de la mention quant aux aptitudes de "marieuse" de sa mère, ce fut pour mieux soupirer à celles de gestionnaire de son père. Parce que rien n'était plus vrai... Et plus faux. "Alors oui, il y a de ça. Il est toujours dans l'idée que tout peut basculer d'un moment à l'autre suite à... Une hospitalisation ou n'importe quoi d'autre. Mais..." Et c'était là que les choses devenaient difficiles parce qu'il avait lui aussi sa part de responsabilité. "Il y a aussi le fait que je ne sois pas "casé". Marié avec quelqu'un à mes côtés pour le cas où il m'arriverait quelque chose. Ca les angoisse terriblement et la ferme représente par la vente des terres ou des bâtiments eux-mêmes une sorte de garantie, en plus de l'argent qu'ils peuvent mettre de côté... Et impossible de leur faire entendre raison sur le fait que le Black'Art me suffit pour vivre." Seulement, il ne se sentait pas prêt pour leur donner ce qu'ils attendaient avec tant d'impatience. Les risques étaient trop grands.

Mais tout cela lui avait permis de glisser en douceur sur la situation de Marty, ou du moins le peu que celui-ci laissait échapper, tout en retenue et en prudente réserve. Jusqu'à lui poser la question qui l'intriguait. C'est qu'il n'imaginait pas Darren se plier à travailler pour Castiel par exemple, et pourtant Marty le faisait. Ce qui était tout à son honneur ! Mais ça le questionnait. Et visiblement, sa question faisait réfléchir Marty. "En fait, je pensais plus à une situation qu'à une personne..." Et quel mal y aurait-il ? Chacun faisait ce qu'il pouvait face aux aléas de la vie, et visiblement Marty y avait eu plus que sa part lui aussi. D'autant qu'il ne pouvait pas lui donner vraiment tort. "Castiel a en effet un côté très attirant, peut-être parce qu'il semble si inaccessible ? Mais quand il entre dans ta vie, c'est comme une tornade et lorsqu'il repart, elle est transformée." La ferme ayant été plus d'une fois son terrain de jeu, et au plus grand profit de celle-ci. Restait à savoir s'il en serait de même pour ce qui concernait sa carrière musicale parce qu'il n'oubliait pas que s'il en était là, c'était bien grâce à Castiel. "C'est lui qui m'a présenté à Will pour que je puisse enregistrer ma maquette. En fait, il concrétise les rêves des gens." Le tracteur neuf pour son père, la laboratoire à confiture pour sa mère, leur "voyage de noces" qu'ils n'avaient jamais réalisé, et sa carrière  à laquelle il avait renoncée. "...Le tout est de savoir qui concrétise ses rêves à lui ? Ses rêves personnels, pas ceux de la société DeWitt !" Mais pouvait-on avoir encore des rêves personnels lorsqu'on avait perdu l'amour de sa vie ?... Sans doute pas.

Ce qui le ramenait à Marty et à son travail pour Castiel. Etre le secrétaire de Castiel, c'était se mettre au même niveau que Garensen, le chef de la sécurité de ce dernier. Le colosse avec qui il tentait toujours de faire ami-ami à chaque nouvelle rencontre... Sans grand succès pour le moment. Et sans doute parce que celui-ci n'avait pour seul objectif d'assurer sa tâche au mieux. Et qu'il ne pouvait en être que de même pour Marty. C'était donc avoir besoin d'un changement radical, et d'ailleurs assez radical pour envisager un tatouage ! Et cette idée lui fit pétiller son regard soudainement devenu très intéressé. "Quand tu veux ! Et je suis même très curieux du motif que tu choisiras. Et son emplacement." L'un étant aussi important que l'autre alors qu'il ne pouvait faire autrement que de balayer la silhouette de Marty tout en tentant d'imaginer l'incroyable. Parce que Marty, c'était comme Castiel. On ne s'attendait pas à voir leur peau tatouée. "Tu risques d'en surprendre plus d'un, lorsque tu enlèveras ton costume et que tu dévoileras ton tatouage..." L'effet aurait de quoi interpeller, au minimum !

Parce qu'il pouvait dire qu'il n'en avait pas souvent des clients de la tempe de Marty, élevé entre des vernissages et des cours de piano obligatoires... Et s'il trouvait l'obligation d'un tel apprentissage désolante, et cela quel que soit l'enfant, il n'en restait pas moins tout à fait d'accord sur la puissance universelle de la musique. "Ta mère avait raison. Pas pour les cours obligatoires et je suis désolé que tu aies dû en passer par là si tu n'aimais pas ça, mais sur la nature même de la musique... Tu continues à en jouer ou tu as totalement abandonné ?" Mais il n'était pas le seul à se montrer curieux alors qu'il attrapait du coin de l'œil, la porte de la salle à manger s'entrouvrir et se refermer sans un bruit. Apparemment sa mère s'intéressait à ce qui se passait dans la pièce, alors qu'il en secouait la tête tout en levant les yeux au ciel...


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MessageSujet: Re: Déclaration d'impôt et macarons [Marty] Déclaration d'impôt et macarons [Marty] EmptyLun 15 Jan - 6:02

Visiblement, ce mot aurait pu le faire rire, Marty. Peter Black faisait preuve d’une candeur qu’il n’avait pas encore trouvée chez d’autres lorsqu’il était question de Castiel DeWitt. La plupart d’entre eux préféraient évoquer la multitude de rumeurs qui entouraient la moindre facette de la vie de l’homme d’affaires. Ce qui était évident pour l’un ne l’était pas pour les autres, et le blond en nourrissait une curiosité certaine chaque fois qu’il se mettait à l’écoute d’un nouvel interlocuteur. Bien sûr, Marty n’oubliait pas tout ce que la famille Black devait au new-yorkais, il l’avait sous les yeux à cet instant même. Difficile de mordre la main nourricière. La conversation prenait néanmoins une trajectoire hautement personnelle. Le trentenaire exprimait ouvertement sa réticence à faire le grand saut. « C’est pour ça qu’on dit tomber amoureux. » Le souvenir qu’il partageait alors, celui-ci appartenant à ses parents, semblait vouloir le faire mentir. Le blond ne pouvait s’empêcher de sourire, qui n’aurait pas été charmé par les cailloux qui avaient changé le cours de deux existences. « Je suppose que oui. » La réponse lui était venue spontanément, sans qu’il n’y pense bien longtemps. Même s’il lui restait à présent un goût amer en bouche. L’ouverture de Peter à partager ses propres expériences suffisait à préserver une certaine légèreté à l’échange malgré tout. « Vingt ans ? Tu es tenace. » Il s’imaginait assez bien la scène, Marty. Peter Black et son studio de tatouages, un autre homme, l’intimité fantasmée à décorer la peau de ce dernier au fil des années. Quelque chose lui disait que tout s'accordait bien plus simplement que cela n’en avait l’air. Peter tenait à ses parents comme le faisaient la plupart des enfants, mais cela se traduisait chez lui par un engagement inconditionnel dans leur quotidien. Il ne lui donnait guère l’impression d’avoir la moindre envie de quitter le nid, ce qui correspondait parfaitement à la peur avouée de se laisser aller au vertige d’une véritable histoire. « J’ai eu quelqu’un dans ma vie pendant à peu près dix ans. Rien que la moitié de tes vingt années. » Faire preuve d’autodérision facilitait parfois les choses. « Il était marié, alors j’ai toujours eu une réserve à dire qu’il s’agissait du grand amour. » Le sourire qui ponctuait l'aveu n'était pas aussi triste qu'il l'avait déjà été. « N’en dis rien à ta mère, elle sera forcée de se rendre compte que je ne suis pas un aussi bon parti qu’elle le pense. » Il ne se cachait pas, Marty, ne cherchait jamais vraiment à se défiler des choix qu’il avait faits – pour peu que l’on choisissait de tomber amoureux d’une personne. Mais il n’était pas particulièrement fier, non plus, d’avoir été la personne en trop dans le couple d’une autre.

Aborder la situation financière ou fiscale de la ferme n’éloignait pas encore ces préoccupations maritales et, cette fois, Marty ne cachait plus le sourire qui s’était logé sur son visage. Martha Black lui semblait désormais être la femme la plus déterminée de cette terre, à tout le moins de leur bourgade, et il n’y avait bien que son fils pour lui tenir ainsi tête. « Alors, pourquoi y résister avec tant d’ardeur ? » Plaisantait-il de bon coeur. Loin de lui l’idée de s’y mettre à son tour et Peter pouvait bien faire ce qu’il entendait de sa vie sentimentale. Cette ouverture de part et d’autre permettait au jeune homme de lui relancer des questions, tout aussi légitimes. Dans d’autres circonstances, Marty aurait probablement choisi de ne pas y répondre et d’éviter de trop se dévoiler. Dans cette petite cuisine où flottait un agréable parfum de sucre, il n’avait pas l’impression de courir beaucoup de risques à le faire. « Mon père est en prison. » Les mots avaient franchi le cap de sa pensée avant qu’il ne pèse vraiment le pour et le contre. Peter semblait digne de confiance et il lui pesait, parfois, de se comporter comme s’il avait quelque chose à cacher. « Ça ne change pas grand-chose dans ma vie à moi. » Il le pensait, Marty, même si cela ne reflétait pas sa réalité chaque jour. « Disons simplement que ça complique le schéma familial et la possibilité de courir derrière ses rêves, quand on est jeune et qu’on pense à sa famille ou à bien d’autres choses que soi-même, en premier. » Peter était libre d’y entendre un conseil de ne pas suivre ses traces. S’il avait des rêves, ce qui semblait bien être le cas, Marty n’aurait volontiers encouragé à ne jamais les laisser filer.
À présent, l’image de la ruche qui opérait autour de Castiel lui venait à l’esprit. Peter, quant à lui, le décrivait comme une tornade. Le point commun était l’importance, voire la prestance et surtout l'impact que l’homme d’affaires avait inévitablement sur les autres. « Et comment les imagines-tu, les rêves de Castiel DeWitt ? » Il était sincèrement curieux d’entendre Peter se prononcer sur cette épineuse question. Marty avait parfois l’impression qu’il s’agissait précisément de ce qu’il y avait de plus difficile à tirer de Castiel. Ses véritables aspirations. Professionnellement, nulle question ne se posait sérieusement, mais sur le plan personnel, tout un mystère entourait l’autre new-yorkais. « Qu’est-ce qui m’irait, selon toi ? Bien des gens doivent venir te voir sans avoir d’idée précise. Je veux la recommandation de l’expert. » L’idée de se faire tatouer était incongrue, sans que le secrétaire ne sache s’il était bien sérieux en l’abordant. Ni certitude ni réelle réticence, cela l’amusait surtout. « Je n’en suis pas désolé, je suis heureux de savoir jouer. Je n’ai pas de piano, mais je ne rate jamais l’occasion lorsque je tombe sur un. Ça aussi, ça aide à surprendre. » Admettait-il avec un sourire mutin sur les lèvres. Surprendre ou séduire, un peu des deux ou peut-être les deux à la fois. « On peut l’entendre, d’ailleurs, cette maquette ? » S’il était venu pour s’occuper des impôts, il fallait bien admettre que Marty découvrait bien d’autres choses. Il ne s’était pas déplacé pour rien sur son jour de congé.

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