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Sarah Jaïs -- membre qu'on adore --
PERSONNAGE LITTLE TALKS : 2172
PSEUDO : Timon
AVATAR : Inbar Lavi
CREDITS : esperanza (avatar) et Zeppelin (Signature)
ALTER-EGO : Nicki la peste & Van des bois & Morgane la maman
ÂGE : 38
QUARTIER : Waterfall Avenue au #035, une maison devenue bien trop grande et presque trop vide pour elle seule.
MÉTIER : Jazzwoman pas peu fière de sa carrière qui redécolle après des années en pause. Elle retrouve les tournées, les enregistrements studio et les interviews
COEUR : Fraichement célibataire
INTERVENTIONS RL : Oui
| Sujet: Take care of your heart Jeu 28 Déc - 18:25 | |
| Take care of your heart Le klaxonne retenti devant la maison, mais Sarah l’entendit a peine. Parce que le bruit était couvert par les cris de Sidney. Les valises de la chanteuse attendait sagement a coté de la porte. Mais la petite brune leurs tournait le dos. Parce qu’elle devait faire face a autre chose. Elle devait faire face a sa compagne qui était plus en colère que jamais. Vraiment, jamais Sarah ne l’avait vue aussi remonter, et ca lui faisait presque peur. Sans doute parce qu’elle savait que c’était encore une fois a cause d’elle que Sidney était tellement en colère. Elle avait fini par conclure qu’elle n’était pas bonne pour sa petite amie. « Mais enfin je vais revenir ! » Que lui cria Sarah pour essayer de couvrir les cris de l’autre femme. Pour se faire entendre, lui faire comprendre. « Oui bien sur, physiquement tu seras là. Mais comme d’habitude tu sera encore ailleurs. Surement en penser avec quelqu’un d’autre. » Que rétorqua la pompier toujours en colère, mais elle avait arrêter de crier. « N’importe quoi. Arrête s’il te plait. » Que soupira la chanteuse. « Sarah. Es ce que tu m’aime au moins ? » Que Sidney lui demanda en posant un regard plus sérieux que jamais sur la petite brune. Sarah cligna des yeux, un peu prise au dépourvue, elle resta interdite un instant. Quelques secondes. Quelques secondes qui durent paraitre en réalité une éternité pour Sidney. « Euh…Oui bien sur. » Qu’elle répondit. Sans doute sans paraitre très convaincue. « J’en était sur. » Que grinça la brune. « Tu l’aime encore Lui. Et là t’es juste presser d’aller le rejoindre. » Sarah ferma les yeux et soupira doucement . « Arrête un peu avec Owen bordel Sidney ! » Qu’elle dit en s’agaçant légèrement. « Owen et moi c’est fini. Fini pour de bon, pour toujours. Pas de retour en arrière entre lui et moi ! » « Mais t’aimerais bien ! » Sarah soupira a nouveau, un nouveau coup de klaxonne déchira le bref silence qui s’était mis a plané entre elles. « Bon. On en reparlera plus tard, je suis déjà en retard. » Que Sarah dit en allant vers ses valise. « Non. Certainement pas ! » Que se remis presque a crier Sidney. « Sarah ! Je te préviens, si tu passe cette porte, c’est fini. Toi. Moi… C’est fini. Tu ne me reverras plus. » Qu’elle avait dit d’une voix tout de même tremblante. Sarah se figea en entendant ces mots alors qu’elle allait saisir la poignet de sa valise. Elle se tourna doucement a nouveau vers la brune, et la regarda, ses grand yeux noir commençant a briller doucement, se remplir un peu de larme. Elle observa un bref instant Sidney, se rejouant son histoire d’amour avec cette femme. Elle revit leurs rencontres, leurs premières soirée passer ensemble, d’abord en tant qu’amie, puis en tant que couple. Elle revis tout les bon moments, et les mauvais aussi. Elle fini par faire quelque pas vers Sidney, se mit sur la pointe des pieds doucement en glissant sa main sur la joue droite de la brune. Elle alla doucement déposer ses lèvres sur la joue gauche de Sidney avant de lui souffler « Alors, soit heureuse. » Doucement d’une voix tremblante mais tellement sincère. Puis elle tourna a nouveau les talons, attrapa sa valise et sortie de la maison pour rejoindre le taxi qui l’attendait et dont le chauffeurs commençait a s’impatienter. Elle était sincère. Elle lui souhaitait réellement d’être heureuse. Loin d’elle. Avec quelqu’un de bien pour elle. Arriver a l’aéroport, elle essuya ses yeux avant de descendre du taxi. Elle savait que tout le monde l’attendait déjà, heureusement qu’elle n’était pas en retard pour l’avion. Juste pour le rendez vous qu’ils s’étaient fixé a l’aéroport, mais tout le monde avait déjà l’habitude des retard de Sarah. Elle paya rapidement le chauffeurs après avoir attraper ses affaires et posa les yeux sur l’aéroport qui se dresser devant elle. Elle ravala les sanglots qui menacer d’exploser, elle ne devait pas craquer. Pas maintenant. Pas ici. Pas devant son équipe. Pas devant Lui. Pas encore une fois devant Lui. Il l’avait bien assez vue pleurer. Alors, elle mit ses lunettes de soleils et se redressa avant de se mettre a avancer. Toujours garder la tête haute, garder sa classe. Elle laissait Sarah la femme derrière elle et maintenant elle devenait pleinement Sarah la Diva. Et puis, après tout, elle n’avait jamais était aussi bien que quand elle se noyait dans la musique. Elle entra dans l’aéroport et rejoint son équipe qui était déjà là. « Bonjour tout le monde » Dit elle simplement, sans enlever ses lunettes de soleil. Elle avait pleurer, hors de question qu’on le voit. « On y va ? » Qu’elle demanda simplement en prenant les devants. Elle ferma la porte de sa chambre d’hôtel après s’être installer et avoir passer un peu d’eau sur sa figure. Elle avait passer le trajet en avions et même celui en voiture pour l’amener a l’hôtel, dans son coin, sans parler a personne. Elle les avait laisser discuter entre eux, elle n’avait pas la tête a ça. Elle se repassait en boucle la conversation avec Sidney. La dispute plutôt. La dernière de toute. Et elle essayer de se dire qu’elle avait bien fait de faire cela. Mettre un terme a leurs histoire pour de bon. Arrêter d’enchainer Sidney a elle, de lui faire du mal. C’était bien mieux comme cela, bien mieux pour Sidney. Et dans le miroir, quand Sarah avait regardé son reflet, elle avait eu le déclic. Elle ne devait pas être en couple. Elle n’était pas faite pour cela, alors elle allait rester seule et ce serait très bien comme cela. Au moins elle ne ferait de mal a personne, elle ne décevrait personne. Elle avait retoucher son maquillage. Et maintenant elle s’en alla doucement toquer a la porte de la chambre d’Owen. En face de la sienne. « Salut… » Dit elle simplement quand le pianiste ouvrit. « Tu es bien installer ? » Qu’elle demanda simplement. « Tu es prêt pour demain ? » Qu’elle demanda ensuite. Demain, leurs premiers concert. A la demande de Sarah ils étaient arriver la veuille, ainsi elle pourrait consacrée sa journée de demain a la répétition. Juste a ca. Rien qu’a ca. Dezbaa pour Redwood Hills_________________ — — — ✕ — — —All I know, all I know Loving you is a losing game
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Owen Burrows -- membre qu'on adore --
PERSONNAGE -- flirting with this disaster became me, it named me as the fool
who only aimed to be.
---- LITTLE TALKS : 3216
PSEUDO : Megg'
AVATAR : Oliver Jackson-Cohen
CREDITS : cheekeyfire (vava), gracgifs (gif), ANESIDORA (sign), Chet Baker & Bruce Springsteen (lyrics).
ALTER-EGO : oh-Jaja, Supernova & Saul pleureur.
ÂGE : 38
QUARTIER : chez sa soeur au #090 sur Willow Street avec sa fille.
MÉTIER : ancien militaire, pianote pour apaiser l'âme dans l'attente d'un nouveau sens à sa vie.
COEUR : Almost Blue ♪
INTERVENTIONS RL : oui
| Sujet: Re: Take care of your heart Mar 23 Jan - 4:22 | |
| { tendrement on y tient encore lentement on se tient encore, en otage } @Sarah Jaïs
Owen avait retrouvé le piano voilà un moment déjà. Ça avait été comme renouer avec un vieil ami. Cet ami lui rappelait que la musique faisait vivre, faisait taire, tout. Tout et lui-même. Au-delà d’une remise en forme physique, il soignait son âme de quelques mélodies, au point de faire des folies pour connaître l’apaisement : celle de jouer partout d’abord, jusque dans une chorale paroissiale pour l’accès au précieux sésame ; de suivre son ex-femme sur sa tournée ensuite, s’infligeant les répétitions dans le nid de son nouveau couple, le piano magnifique. Chaque fois la même hâte, poser ses doigts sur les touches, s’oublier dans la musique. Se mettre à son service, au service des musiciens comme sur le terrain, un qui ne détruisait pas mais réparait. C’était ce que faisait la musique : réparer les âmes. Dommage que le traitement soit éphémère, que, quand jouait la dernière note, ses mains retombant sur ses genoux, tout s’arrêtait. De quelques gammes pour les paroissiens du quartier, il se retrouvait propulsé au rang de professionnel. Pas encore, pas encore. Mais bientôt, bientôt. Le stress montait, comme avant d’entrer en scène sans doute. Il ne l’avait pas expérimenté suffisamment, le trac comme il disent, le bon stress. Ce concept le faisait rire amèrement.
Pour l’heure, c’était dans un avion qu’il s’apprêtait à monter. La troupe attendait Sarah. Son retard n’étonnait personne. O' avait perdu l’habitude. Il ne la connaissait pas, ou plus ; pas dans le cadre professionnel. Il admirait la chanteuse depuis leur rencontre et son rôle s’était arrêté là. Admirateur. ll se faisait discret, autant qu’il le pouvait avec sa tête de plus que les autres, se tenait légèrement à l’écart. La contrebassiste, des airs de tortue géante l'instrument sur le dos, s’assit près de lui. Naquit alors une entente silencieuse, convaincu qu’elle les sentait, elle aussi, les regards sur lui. « Tu crois que c’est lui son mari ? » - « ex-mari. » Ça promettait d’être drôle. Elle ne lui demanda rien, il appréciait sa compagnie. Deux trois banalités s’étaient échangées quand Sarah fit irruption dans la zone d’embarquement, lunettes noires sur les yeux. Elles n’étaient pas là pour cacher une cuite. À son passage -éclair, tous les regards se braquèrent sur lui. Oh, ouais. Parce qu'il savait forcément ce qu’elle avait. Il haussa les épaules. Nope. What the fuck would I know ? Mais bien sûr il savait, Owen, au fond de lui. Peut-être se plantait-il, mais il ne voyait pas trente-six raisons possibles aux pleurs sous les verres, à son empressement, à son isolement une fois dans l’avion. Il ne s’imposa pas. Drôle d’humeur de méditation, le nez collé contre le hublot, même quand il fermait les yeux, se remémorant d’autres vols, la sensation. Le vol, il avait oublié, oublié jusque la dernière fois qu’il était monté dans un avion. Ces choses-là ne s’oubliaient pas, toutes ces réminiscences provoquées d’un rien, un simple vol commercial dans cette grosse machine touristique, en première classe, où tout était fait pour qu’on ne sente rien. Il sentait, le pilote ; c’était à la fois trop et tellement peu, un fix à une addiction passée.
Une fois dans sa chambre d’hôtel, il prit un temps pour se poser, digérer. Il s’était sevré de New-York depuis deux ans qu’il se terrait à Redwood. Poisson dans un nouveau bocal, pas encore habitué à la nouvelle température. Il prenait son temps pour déballer ses affaires, hésitait. L’effort valait-il vraiment le coup ? Les costumes au moins. Sa valise à moitié défaite attendait sur le lit quand ça toqua à la porte. Il n’y eut aucun suspense. « Hey. » Derrière, le visage qu’il s’attendait à voir apparaitre, sans lunettes mais pas sans fard. Légèrement penché, une main sur la porte, il apercevait le couloir et la chambre derrière elle. « C’est en cours, toi ? » Dit-il, en référence à la valise qu’elle pouvait peut-être apercevoir. Ses yeux se posèrent dessus avant de se reporter sur Sarah, soucieux. S’il était prêt ? Il acquiesça, mouvement quasi imperceptible. Il doutait qu'elle soit venue pour ça. Il écarta un peu plus la porte, lui laissant l’opportunité de satisfaire sa curiosité. « Le mini-bar est là. » Il le pointa du doigt et, s’éloignant de la porte, il s’attendait à ce qu’elle entre, ne prenant pas la peine de formuler l'invitation. « Vodka ? » Déjà sa main tâtait le coffrage du meuble. Elle était là l’invitation, la véritable, la seule, l’(in)appropriée -dépendamment du point de vue. Pas à boire, à boire pour parler, parler pour boire, boire pour oublier. Il avait retenu son nouvel intérêt pour ses gênes polonais, comme si c’était une sorte de réflexe, d’habitude -on picole ?- faire couler l'alcool comme il lui aurait fait couler un bain.
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| Sujet: Re: Take care of your heart Jeu 11 Avr - 10:47 | |
| Take care of your heart Es ce qu’elle avait vraiment le droit d’être là, devant cette porte de chambre, de toquer a cette porte, de parler a la personne derrière cette porte ? Non, peut être pas. Pas après qu’elle est tout gâcher avec lui. Mais elle n’avait pas put s’en empêcher, elle y était venue par instant, par besoin de lui parler, de passer du temps avec lui. Peut être que finalement Sidney avait eu raison sur un point… Elle avait était un peu presser de le rejoindre. Passer a nouveau du temps avec lui. Elle avait penser tourner la page, elle l’avait fait. Pourtant, elle revenait toujours vers lui. Elle aimait sa présence, elle se sentait apaiser avec lui, comme s’il calmer toutes les tempêtes qui se déchainer sans cesse en elle. Il avait toujours sut faire cela. Comme s’il avait un dont pour cela. Peut être était ce pour cela qu’elle retourner irrémédiablement sans cesse vers lui. Mais surtout, ce soir elle avait besoin d’un ami. Elle aurait put aller voir un des musiciens de son groupe, après tout ils se connaissaient depuis longtemps, ils en avaient vécu des choses ensemble. Mais non, elle était aller juste en face. Voir Owen. Owen qui lui ouvrit rapidement et n’était surement pas très surpris de la voir. Après tout, c’était surement prévisible. Elle lui posa une question plutôt bateau, plusieurs même en réalité. Elle espérait qu’il lui répondent et continue la conversation. Surtout que maintenant qu’elle y était, elle n’était plus vraiment sur de vouloir en parler… Lui en parler. Ca lui donnait la fâcheuse impression de donner raison a Sidney. Elle haussa les épaules quand il lui retourna la question qu’elle lui avait poser. « Pareil. » Dit elle simplement. Elle n’avait jamais trop aimer défaire ses valises, parce qu’elle n’aimait pas devoir les refaire. En tournée, elle ne restait pas longtemps au même endroit. Et si elle aimait cela, elle détester cela tout autant. Elle n’aimait pas ne pas pouvoir s’installer quelque part, prendre ses aises. Et pourtant, elle aimait aussi n’être qu’un courant d’air quelque part. C’était très contradictoire, mais n’était ce pas un peu une habitude chez Sarah ? Elle soupira doucement, elle n’allait pas essayer de l’expliquer, elle ne saurait pas le faire et Owen ne comprendrait pas, car il n’aurait pas d’explication qui faisait sens. Et puis, il s’en fichait pas mal sans doute. Elle hésita un instant quand il l’invita sans réellement le faire a entrer. Une invitation sans mots mais avec des gestes, elle savait qu’il faisait ce genre de chose Owen. Elle comprenait. Elle hésita cependant. Il l’invitait a boire, était-ce raisonnable de boire la veille d’un concert ? Non sans doute pas. Es ce qu’elle avait envie d’être raisonnable ? Non, pas du tout. Alors elle s’avança et entra dans la chambre qui avait était allouée a son ex-mari. Elle alla s’installer doucement sur le bord du grand lit, comme pour essayer de ne pas prendre de place. Une chose qu’elle faisait rarement. Sarah n’était pas très grande, mais elle avait tendance a prendre beaucoup de place, toujours. Ca pouvait surement être parfaitement insupportable, mais elle n’y pouvait rien, c’était quelque chose qu’elle faisait inconsciemment. Elle adressa un maigre sourire a l’homme quand il lui proposa une vodka. Puis elle tendit la main et ferma doucement ses doigts sur la petite bouteille d’alcool transparent que lui tendait l’ancien pilote de l’armée, tout en prenant soin de ne pas effleurer ceux de l’homme. Elle ne l’ouvrit pas tout de suite cependant. « Je ne devrais pas boire ce soir… Alors qu’on débute a peine la tournée… Mon agent me tuerait s’il me voyait. » Dit elle en posant ses grand yeux noir sur la bouteille. Elle se perdit un instant dans sa contemplation. Son esprit partie un peu a la dérive, comme cela pouvait lui arriver souvent. Là, elle essayait d’imaginer ce que faisait Sidney. Elle était très certainement retourner chez ses parents, elle était certainement en train de se faire consoler par ses parents… Ou peut être pas…Es ce qu’elle était triste d’abord ? Es ce qu’elle n’était pas plutôt soulager ? Sarah n’était pas rester assez longtemps pour voir si cela lui avait fait un quelconque effet. Pour l’égo de la chanteuse, elle préférait se dire que cela rendait la pompier triste. Mais son empathie et son affection pour l’autre femme, voulait que cela ne lui est pas fait de mal, mais du bien. Encore une fois, tout était confus et bien contradictoire dans la tête et le cœur de Sarah. Enfin, elle fini par revenir sur terre, elle ne devait pas penser a Sidney. Elle s’était destitué de ce droit a s’inquiéter pour la femme. Elle releva les yeux sur l’homme qui fut lui aussi quelqu’un a qui elle avait surement briser le cœur. « Je crois que… » Elle soupira doucement « Je crois que je suis une catastrophe ambulante Owen. » Dit elle simplement avant d’ouvrir tranquillement la petite bouteille. « J’ai vue que tu avais l’air de t’entendre avec le reste de l’équipe. Ils t on bien accueillit ? » Qu’elle demanda, pour changer de sujet. Encore du grand Sarah. Lâcher une phrase, avant de changer subitement de sujet. Il avait surement encore l’habitude… Dezbaa pour Redwood Hills_________________ — — — ✕ — — —All I know, all I know Loving you is a losing game
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| Sujet: Re: Take care of your heart Mar 14 Mai - 18:32 | |
| { tendrement on y tient encore lentement on se tient encore, en otage } @Sarah Jaïs
Méticuleux avec ses affaires, les fringues surtout. Trop, peut-être : est-ce que ça valait le coup de tout déballer ? Répéter les mêmes gestes ? Pour quelques jours seulement, puis il faudrait repartir. Recommencer ailleurs. Il ne connaissait pas la vie de tournée, O’, mais la perspective lui rappelait l’armée. De ces années de service, il gardait quelques tocs. D’autres… Son rythme et son hygiène de vie mises sens dessus dessous depuis son retour au pays. Il peinait à retrouver une routine, à quoi bon ? Ça allait mieux et puis était venu le temps de s’envoler. Enfin, il aurait cru… Le départ s’était fait attendre et, bizarrement, quand était venu le temps d'atterrir, il n’avait pas senti la même impatiente, le soulagement tant attendu. Celui de vivre -quelque chose, enfin. Owen songeait à ce qu’il laissait derrière, ce qui se passerait sans lui. Sur l’instant, il pensait aussi à la manière dont Sarah l’étriperait, s’il ne suspendait pas ses costumes. Il y aurait des plis, et cette chemise se froisserait. Certains réflexes ne s’oubliaient pas ; c’était ancrée. Fou, les stigmates que laissaient quelques années d’un mariage que d’aucuns diraient raté. Réussi le temps que ça avait duré. Y penser le faisait encore sourire, sans regret ni remord, comme l'on repense à une époque révolue. Elle était ancrée, Sarah, dans sa vie et dans ses gestes ; dans sa disposition à dire oui, à lui ouvrir la porte. La laisser entrer. Elle devait avoir quelque chose en tête, Sarah. Elle avait toujours quelque chose en tête. Owen doutait fort qu’elle soit venue échanger des banalités sur son pallier. Il laissait la porte ouverte, au sens propre comme au figuré, des fois qu’elle aurait envie de parler. Des fois qu’elle ose le faire, cette fois, ouais. Après la dernière vraie conversation qu’ils avaient eue, il ne savait pas à quoi s’attendre. Pas sûr d’être prêt non plus. D’elle, il aurait pu tout entendre. Aujourd'hui, il ne le voulait plus. C’était pourtant pour elle que sa main se portait sur la vodka. Elle avait la tête de quelqu’un ayant besoin d’un remontant, la tête de quelqu’un qui allait se laisser tomber sur le lit, le visage entre ses mains et lâcher la réplique que tout le monde voyait venir : c’est fini. Et elle ne parlerait pas de lui. Owen n’avait pas eu droit à ces mots, pas de dernier regard -il aurait aimé pouvoir en graver un dans sa mémoire, savoir qu’il aurait été le dernier. Alors il l’aurait regardée différemment. Mais Sarah était simplement partie, et peut-être avait-il lui aussi noyé sa peine dans l’alcool ce jour-là. Elle attrapa la bouteille mais hésita à l’ouvrir. Owen haussa les épaules. « Je ne vois personne d’autre ici. » L’attitude qui se voulait comique, il tourna la tête de part et d’autre de la pièce pour vérifier. Non, pas d'agent en vue. S'il ne fallait pas compter sur lui pour incarner la voix de la sagesse, pas question non plus d'être de ceux qui incitent à boire. Il n’insisterait pas plus. En elle, le dilemme semblait grand. Planté là dans sa propre chambre -l’éléphant au milieu de la pièce, face à un suspense qu’il ne maîtrisait pas et n’était pas sûr de comprendre -que faisait-elle là ?- il se rabattit sur sa valise. Continuer son rangement lui donnait une contenance. Il attrapait la dernière veste quand elle se décida à parler. Je crois que… Suspendu à ses lèvres, il suspendit son activité. Une catastrophe, huh ? Ça n’aurait pas dû le faire sourire, le faire souffler, mais c’était tellement prévisible. Tellement Sarah. « Il parait que la première étape vers la guérison c’est d’admettre qu’on a un problème. » Quelque chose qu’il retenait des AA, son petit passe-temps macabre que la chanteuse ignorait. À défaut d’être alcoolique, Owen aurait au moins tiré quelque chose des (trop) nombreuses séances auxquelles il avait assisté. Pouvaient-ils trinquer à ça ? Elle retomba vite dans les banalités. Il jouait le jeu « hm hm » acquiesçait, rabattant le dessus de sa valise. « Je les soupçonne d’être intéressés. » Son regard la visait, elle, la diva aux lunettes noires débarquée à l’aéroport sans un mot. Rien d'étonnant, il n’était pas n’importe quel musicien. Derrière ses soupçons plus que fondés, le pianiste s’amusait de la situation. Son regard était entendu, il ne dirait rien. « Je suis désolé pour… » Il regretta sa phrase. Pour elle et Sydney. Pour leur rupture -il s’agissait bien de cela ? Mais il croisa son regard, la bouteille entre ses mains, vulnérable, et il ne put finir sa phrase. Qu’être désolé pour tout, pour elles, pour eux ; un peu pour lui aussi. Désolé de ne pouvoir plus rien y faire. « Je suis désolé. » Il s’était rapproché de la porte, l’invitation toujours silencieuse. Je suis désolé, j’peux pas. Il ne pouvait pas faire ça. L’écouter parler de sa rupture, ou mentir encore, la voir pleurer une autre ; la consoler. Pas cette fois, c’était au-dessus de ses forces. Elle n’est qu’un prétexte. C’est pour toi que je suis venue ici. Il se souvenait de ses mots, comme il les avait détestés. Commence par être honnête. Il se souvenait des siens. L’avait-elle été ? Etait-ce de sa faute ? Owen ne tenait pas à le savoir. Tous ces mots, il n’avait toujours pas trouvé quoi en faire. Rien. Il n’y avait plus rien à faire, qu’être désolé. Peut-être auraient-ils dû se dire adieu, pourtant, alors qu'il restait accroché à la poignée, aucun ne semblait s’y résoudre. Lui à la porte, elle sur le lit, c’était comme s’accrocher au vide, au vide entre eux. Et il lui dirait simplement à demain. Il arriverait encore à sourire. _________________ Now I just wanna see you smile Come on dream on dream baby dream |
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| Sujet: Re: Take care of your heart Jeu 25 Juil - 22:54 | |
| Take care of your heart Elle soupira doucement quand il lui dit qu’il était désolé avant d’aller jusqu’à la porte. Oui, elle l’était elle aussi. Elle hésita un instant. Elle était loin d’être idiote, elle avait bien compris tout ce que le « je suis désolé » sous entendait. Elle resta une poignée de seconde assise sur le lit a le fixer sans vraiment le faire. Puis elle se leva et après avoir poser la petite bouteille de vodka, qu’elle n’avait pas ouverte, sur le mini bar, elle se dirigea vers la porte. Elle s’arrêta face a lui et leva la tête pour le regarder dans les yeux. « Ouais… Moi aussi je le suis. » Qu’elle dit simplement avant de tourner les talons et traverser le couloir pour rejoindre sa chambre. Désolée, elle l’était pour une multitude de raison. Elle le serait surement même toujours. Encore et encore, inlassablement désolée. Elle finissait toujours par devoir l’être. Ses choix était visiblement ceux qui finissait par blesser quelqu’un. A commencer par elle, naturellement. Mais ca, on l’excluait souvent de l’équation, elle avait cette aisance pour passe pour l’égoïste lache des histoire. Elle se tournait presque naturellement elle-même en une sorte d’antagoniste de chaque relation. C’était juste sa manière de se protéger elle-même. Elle préférait finir désolée. Comme maintenant. Comme elle l’avait était pour Sydney un peu plus tôt. Désolée pour les autres et pour elle. Mais surtout tant pis pour elle. C’était comme cela. Voila tout. Elle avait fait comme souvent, pas une super nuit avant sa première représentation. Mais elle semblait incroyablement en forme pendant la répétition. Surement parce que la scène lui avait toujours donner de l’énergie, une envie de bouger partout. Ca avait toujours était sa source pour se recentrer. Peut être était-ce parce que quand elle était sur scène, elle n’était plus vraiment Sarah la femme, mais elle était Sarah la chanteuse. Comme si c’était une toute autre personne et donc elle ne pensait plus a elle, elle ne réfléchissait plus a sa vie. Elle laissait tout ces tracas, ses doutes, son stresse dans les loges. Elle les oubliait, le temps qu’elle était sur scène. Et cela lui avait toujours fait un bien incroyable. La preuve étant qu’a partir du moment où elle avait cesser de monter sur scène, elle avait débuté cette dépression sous-jacente qu’elle taisait, qu’elle niait. Elle faisait comme si ce n’était pas là, alors que c’était bel et bien là. La répétition s’était bien passer, la salle était superbe, l’équipe aussi a fond que la chanteuse. Tout était pour le mieux en somme. Ca annoncer quelque chose de bien. Elle descendait de scène, le sourire sur les lèvres, plus large que jamais. Elle avait brillée. Elle s’était éclatée et visiblement le publique avait aimer, vue qu’elle descendait pour de bon de scène après son rappel. Ca annoncer que du bon, elle en était vraiment contente. Et ce dont elle était heureuse aussi, c’était qu’elle n’avait pas perdu le truc. Et que l’équipe aussi semblait avoir passer un bon moment. Elle avait retrouvé cette complicité qu’elle avait toujours eu avec ses musiciens et ca c’était surement ce qui lui faisait le plus plaisir dans toute cette soirée. Elle attrapa la bouteille d’eau qu’on lui tendait et en but une gorgée alors qu’elle écoutait son agent lui faire des louanges. Comme il le faisait a chaque fin de prestation en soit, mais cela lui faisait toujours plaisir. A qui cela ne ferait-il pas plaisir après tout ? Elle discuta un peu avec lui et puis rejoint sa loge afin de se rafraichir un peu. Elle se regarda dans le miroir, remis un peu ses cheveux en place et sortie ensuite de sa loge. Parce que comme d’habitude après une représentation, même si elle était fatiguée, il était de coutume qu’elle rejoigne ses musiciens pour qu’ils passe un moment a fêter la prestation. Et puis aussi pour signer quelques autographe. Mais l’important c’était qu’ils passent un moment tous ensemble, a rire et partager tout cela. Parfois, ils parlaient de totalement autres choses que la musique et passait tous un bon moment, en équipe, entre amis. Elle sortie donc de sa loge et rejoint les autres. Elle fit des bises et des petites accolades, tous se félicitant, se remerciant. C’était une petite habitude entre eux. Et il n’y avait pas que les musicien, l’équipe était là aussi. Elle posa ses yeux noirs sur Owen et s’en approcha, un sourire doux poser sur les lèvres. « Es ce que ca va ? » Qu’elle demanda en premier lieu. « Tu as aimer ce moment ? En tout cas, tu as super bien géré. » Qu’elle lui dit, très sincèrement, et il saurait parfaitement qu’elle était sincère. Elle était contente qu’il ai accepter et qu’ils se soit si bien débrouiller. Elle espérait juste qu’il y avait prit du plaisir. Et de toute manière sinon, il était parfaitement libre de lui dire et de s’en aller. L’agent de la brune arriva avec les bouteilles de champagne. Elle sourit a nouveau a l’homme. « Voila le champagne, on trinque toujours après un concert. Tu veux venir ? Ou tu veux rentrer ? Je comprendrait y’a aucun soucis si tu es fatigué. » Qu’elle lui dit, toujours en souriant. Après avoir eu la réponse, elle rejoint l’agent pour prendre une flute et trinquer avec l’équipe. Dezbaa pour Redwood Hills_________________ — — — ✕ — — —All I know, all I know Loving you is a losing game
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INTERVENTIONS RL : oui
| Sujet: Re: Take care of your heart Sam 31 Aoû - 3:16 | |
| { tendrement on y tient encore lentement on se tient encore, en otage } @Sarah Jaïs
Tout est foutu d’avance, et dans la vie rien ne dure. Les maux du cœur pourtant, les siens, étaient éternels. Ils vivaient, chaque fois qu’Owen croisait le regard de Sarah, chaque fois qu’elle se montrait vulnérable. C'est ma faute, la question qu’il ne posait pas mourrait dans sa gorge, les mots étranglés. Aurait-elle nié ? Ça l’était, bien sûr que ça l’était, ou plutôt ça l’était devenu, à l’instant même où elle avait prononcé ces quelques mots : je suis revenue pour toi ; qu’il le veuille ou non. Il s’étaient quittés sans dernier adieu voilà longtemps, les années avaient passé et Owen perdu de sa superbe. Je ne me bats plus autant qu’avant. Ç’aurait été la seule vérité à dire. Il se laissait vivre. Longtemps, il s’était laissé mourir. Sarah n’avait pas été présente pour le voir et c’était tant mieux ; aujourd’hui, Owen était témoin de son agonie. Peine de cœur. Le bruit de la brisure était net, fort. Comme toujours Sarah restait digne, alors qu’il lui montrait la porte. Au dessus de ses forces. Désolée, elle aussi, il baissa la tête, regardant ailleurs, puis ferma la porte derrière elle. Il savait qu’il la retrouverait le lendemain, au sommet, battant la musique. Professionnelle. Habitée. Et lui ? Il n’avait pas trouvé la quiétude du sommeil. Par miracle, l’échantillon de vodka était resté intact. Il avait souri face à elle, O’, au souvenir de tous les fantômes croisés à toutes les réunions auxquelles il s'était incrusté, anonyme parmi les alcooliques. La blague n’était plus drôle, la soif tangible, la tentation de s'anesthésier le corps et l’esprit. Boire jusqu’à l’écœurement. Tout détruire, la tournée, sa vie... son mariage, détruit. Dans cette chambre trop vide et trop luxueuse pour lui, dans la ville qui ne dormait jamais qui lui rappelait tellement New-York, justement, il fermait les yeux.
C'était tout ce qu'il lui restait pour lui, le piano, comme le dernier espoir avant de totalement s'éteindre ; que faire ? qui suis-je ? Son seul talent hormis envoyer des hommes à la mort, ne pas être mort lui-même peut-être. Il n'avait pas péri à leurs côtés, par quelle injustice, par quel hasard ? Il savait la vie suffisamment absurde pour ne pas se poser la question, avait bien d’autres objets de torture pour s’occuper l’esprit. L’une d’elle chantait tout près. Elle était belle, rayonnante, dans ce mal qu’elle cachait aux autres et à elle-même et que lui seul voyait. Elle était digne. En répétant les morceaux, le pianiste commençait à comprendre, toucher du doigt. Au lever de rideau, il comprit pleinement : la vie, la scène, la scission entre les deux mondes, comme deux âmes hors du corps, deux soi qui jamais ne se rencontraient. C’était facile de se perdre, dans la musique et la ferveur, de s’oublier, tout oublier sauf comment jouer ; n’exister que pour ça : jouer, jouer jouer jouer, tous les jours, tous les soirs, toutes les nuits, encore et encore et recommencer. Ne jamais se reposer, vibrer, vibrer toujours, avant que tout reprenne sa place, la conscience d’être soi. Le temps n'était plus qu'une lente descente jusqu'à la prochaine date, le prochain fix.
Et la musique s’était arrêtée Et Sarah était toujours triste Et Owen ne savait toujours rien Juste que ça lui plaisait, jouer. Il aurait été fou de ne pas accepter. C'était drôle, encore, parce que dans l’équipe on le prenait pour un fou de l’avoir fait. Avoir été marié, à Sarah la diva, can you believe ? « Ça s’est plutôt bien passé. » Dit-il, dans son éternel optimisme, plus pour lui-même que les musiciens autour, et pour répondre à Sarah. Est-ce que ça va ? Une grande inspiration déformait son visage, ses mains tremblaient encore -rien à voir avec le syndrome, mais d’excitation. La pression retombait. Sa voix en lui répondant était celle d’un homme terminant un sprint, il reprenait son souffle sans avoir bougé de derrière son instrument. « J’essayais de rester modeste. » Merci. Quand il acquiesça avant ça, l’expression de son visage et ses silences l’étaient réellement, modestes. Ce moment, il en avait aimé chaque seconde, l'avait ressenti dans toutes les fibres de son corps -qui s’en remettait à peine, fragile sur ses appuis, le grand blond. Fragile face au regard de Sarah ; il appréciait qu’elle vienne le voir malgré les nombreuses sollicitations. Il en avait été témoin par le passé, quand il venait la voir sur scène, la surprendre parfois après une représentation. Son agent, un visage familier, s’était enfin décidé à retenir son prénom. « Ah, Owen, vous êtes là ! » Champagne ? Alors il pouvait être certain qu’il comptait sur lui pour interférer auprès de la brune. Il l’observait s’agiter dans tous les sens, sur-complimenter Sarah, chaque fois naissait ce petit sourire sur ses lèvres, celui qu’il retenait à peine et qu’elle connaissait bien. Les regardant faire, tous, équipe technique et musiciens -et elle, surtout, il pensait : déjà. La tournée commençait à peine. Il n’en rirait peut-être plus dans quelques semaines, pour l’heure il souriait à Sarah qui cherchait à l’inclure, prêt à trinquer avec la troupe. « Non non, je viens. » Pas fatigué, le pianiste, pas pressé de retrouver sa chambre d’hôtel. Il se trouvait pris dans la joie du moment, joyeusement sociable tout en restant légèrement en retrait. Il la suivit jusqu’au précieux sésame, se penchant pour lui murmurer à l’oreille -davantage par souci de taille que par discrétion : « Combien de pianistes il va devoir rappeler ce soir pour leur dire que, finalement, il n'y aura pas besoin de remplaçant, tu crois ? » Pas idiot, le blond, même si l’on ne refusait rien à Sarah et au risque de se faire égorger avec le sabre à champagne pour insinuer le contraire, il connaissait le rôle d’un agent. Autour de la bouteille, les musiciens s'amoncelèrent et les verres tintèrent, le brouhaha de la salle et leurs propres rires en échos. Owen leva sa flûte, le raclement de gorge caractéristique -elle avait bien dit trinquer ? « À Sarah, qui m’a fait confiance pour ne pas ruiner ses morceaux, et à vous, qui n'avez pas eu le choix que de faire confiance à Sarah. » Il posa un regard entendu sur l’ensemble des musiciens puis sur elle. Non, pas idiot, mais son sourire l’était. _________________ Now I just wanna see you smile Come on dream on dream baby dream |
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Sarah Jaïs -- membre qu'on adore --
PERSONNAGE LITTLE TALKS : 2172
PSEUDO : Timon
AVATAR : Inbar Lavi
CREDITS : esperanza (avatar) et Zeppelin (Signature)
ALTER-EGO : Nicki la peste & Van des bois & Morgane la maman
ÂGE : 38
QUARTIER : Waterfall Avenue au #035, une maison devenue bien trop grande et presque trop vide pour elle seule.
MÉTIER : Jazzwoman pas peu fière de sa carrière qui redécolle après des années en pause. Elle retrouve les tournées, les enregistrements studio et les interviews
COEUR : Fraichement célibataire
INTERVENTIONS RL : Oui
| Sujet: Re: Take care of your heart Ven 4 Oct - 14:50 | |
| Take care of your heart C’était un moment qu’elle apprécier, cet instant de repos festif après la scène. Elle adorait monter sur scène, elle adorait donner de la voix, se donner en spectacle, faire vibrer son public avec ses chansons. Mais elle aimait aussi beaucoup ce moment, où toute l’équipe se réunissait tous, absolument tous, pour trinquer, boire un verre, rire, discuter, passer juste un instant ensemble. Juste un bon moment tous ensemble sans hiérarchie, sans soucis. Quand elle le pouvait, elle cherchait souvent a y convier aussi les petites mains des salles où elle passait. Elle cherchait a inclure tout le monde. Elle se rendait accessible. Et pourtant, elle ne l’était pas, elle ne l’était jamais que physiquement. Ce soir peut être même encore plus que les autres soir. Elle avait chanter sur scène, elle avait était pétillante, solaire, mais intérieurement elle avait hurlé, pleurer, tout ravager. Mais comme toujours, elle avait la tête haute, le sourire large et l’allure d’une diva. Toute une image qu’il était parfois dure de tenir, dur de faire briller et a supporter, même pour elle qui avait travaillé si dur a construire ce personnage : Sarah la Diva, et a essayer d’en faire une grosse part de sa personnalité. En réalité, ca n’avait pas était si dur, mais elle se disait souvent qu’elle n’était partie de rien. Parfois, elle se tourner pour regarder le passé, le chemin qu’elle avait fait. Elle regarder tout les choix qu’elle avait fait. Les rares bon et la multitude de mauvais. Et pourtant, elle en était là, elle était entourée de gens douée. Elle montait sur scène et remplissait des salles de fan de Jazz qui se réunissait juste pour l’entendre faire vivre ses chansons. Elle n’avait peut être pas fait que n’importe quoi dans sa vie comme elle en avait souvent l’impression. Souriante, son verre a la main, elle était entourée, son équipe était là, Il était là. Alors pourquoi, dans le fond elle se sentait si seule ? Pourquoi elle avait l’impression que son cœur flotter dans un ocean de vide ? Owen la ramena sur terre. Comme il l’avait souvent fait durant leur vie commune, cette histoire qui s’était achevé sur un inachevé. Elle posa son regard noir sur l’homme bien plus grand qu’elle -ce qui dans le fond n’était pas franchement difficile- et sourit. « Je vais t’avouer que je ne sais pas. » Dit elle un peu amusée. A vrai dire, elle avait simplement appeler son agent pour lui dire qu’elle avait le pianiste pour la tournée. Elle lui avait donner nom et prénom ainsi que son adresse pour les papiers et elle avait raccrocher. Elle n’avait pas voulut entrée dans les négociations, elle n’avait pas eu envie d’avoir a argumenter. Elle avait fait son choix, elle l’avait imposer a son agent et l’histoire était réglé. Tout simplement. Elle savait bien sur qu’il avait prévu son coup. Son agent était quelqu’un de prévoyant et il connaissait Sarah et ses caprices. Il savait que parfois, il fallait un peu nettoyer derrière elle. Alors maintenant, avec l’habitude, il prévoyait de quoi rattraper le coup. Mais même si elle savait qu’il y avait surement des pianistes qui attendait un coup de fil pour leurs dire qu’elle avait besoin d’eux, elle ne voulait pas savoir le nombre, les noms et tout cela. Elle s’en fichait. Elle, elle avait voulut Owen comme pianiste et pas un autre. Et le mieux dans cette histoire, c’était qu’elle l’avait eu son pianiste. Il restait. Et rien ne pouvait lui faire plus plaisir ce soir. « Mais je sais que Gus avait ouvert des paris là-dessus. Tu devrais lui demander, il en sait très certainement bien plus que moi. » Gus était du genre a faire ça, il aimait créer des jeux entre eux, il aimait essayer de souvent tous les réunir. Il fallait dire que son travail était surement l’intégralité de sa vie. Il en était un peu au même point que la diva. Seul, avec comme point central de son monde : la musique. Il était peut être un peu normal qu’il soit le rigolo de la bande. Sarah l’avait toujours apprécié pour cela. Depuis qu’ils se connaissait, il avait toujours sur finir par la faire rire ou sourire. Quelquefois c’était un peu forcé, mais c’était quand même un fait acté. Quand Owen porta son toast, elle fut un peu surpris de ses propos. Elle ne savait pas vraiment si c’était ironique où si c’était sincère. Enfin, il n’avait pas l’air de rire là. Elle lui adressa un doux sourire. Ce sourire qui dit merci sans mot, qui témoigne de la gratitude, de la tendresse qu’elle pouvait avoir pour lui. Ils trinquèrent. Elle aussi aurait des choses a dire, mais par où commencer ? Elle but une gorgée de champagne, comme tout le monde, et senti tous les regards se poser sur elle. Okai, donc c’était a elle de parler là ? Elle sourit et leva son verre. « On devrait plutôt trinquer a vous, la super équipe. Sans vous, tout cela ne serait pas possible. » Bateau, peut être un peu cliché, mais sincère pourtant. Et puis, ils avaient regagner l’hôtel. La nuit était si avancer qu’elle se finissait presque. Dans le couloir, elle fini par s’arrêter et le regarder. « Owen… » Qu’elle commença, comme pour attirer son attention. « J’espère que tu t’es bien amusé. » Elle hésita un instant, es ce qu’il n’était pas déplacer de lui dire que ca lui faisait plaisir qu’il veuille rester, qu’il fasse toute la tournée avec eux. Avec elle ? Elle prit une grande inspiration et repris sa marche pour aller jusqu’à la porte de sa chambre. En face de celle-ci, elle se tourna pour regarder le blond. « Ca me fait plaisir que tu reste. » Voila, au moins c’était dit. « Bonne nuit. » Qu’elle conclut ne le laissant pas répondre avant de disparaitre dans sa chambre. Bonne nuit, ce n’était peut être pas le terme approprié, mais faute de mieux… Ils firent une nouvelle représentation dans cette salle. La journée d’après était une journée « pause » où ils étaient libre de tous faire ce que bon leurs semblait. Pour cette fois, la brune ne savait pas trop ce qu’elle allait faire. Sans doute flâné en ville, faire un peu les magasins. Elle ne savait pas trop. Normalement, elle continuait a travailler, mais cette fois, elle n’en avait pas tellement envie. Elle irait surement dans un magasin de disque voir s’ils avaient des vinyles sympas quelle pourrait acheter. « Qu’es ce que tu va faire de ton temps libre de demain ? » Qu’elle demanda a Owen, un peu curieuse alors qu’ils étaient en voiture pour rentrer a l’hotel. Elle se dit qu’il irait surement retrouver Hailee et Josephine pour leurs raconter ses premières expériences sur une scène en temps que professionnel. Mais ce n’était qu’une spéculation. Dezbaa pour Redwood Hills_________________ — — — ✕ — — —All I know, all I know Loving you is a losing game
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Owen Burrows -- membre qu'on adore --
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who only aimed to be.
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QUARTIER : chez sa soeur au #090 sur Willow Street avec sa fille.
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| Sujet: Re: Take care of your heart Sam 9 Nov - 22:31 | |
| { tendrement on y tient encore lentement on se tient encore, en otage } @Sarah Jaïs
Elle ne savait pas, Sarah, combien de pianistes là dehors attendaient qu’il se plante pour prendre sa place. Owen pensait dommage, il pensait je la garde. Il pensait merci en la regardant elle, prudent, O', dans ses yeux, dans ses mots. Il retenait ces deux petits mots-ci, méfiant encore d’autres motivations qu'elle lui aurait cachées et qu'il ne voulait pas découvrir. Méfiant, il l’était depuis qu’elle lui en avait balancé d’autres, de mots. Depuis qu’il savait qu’elle était venue s’enterrer dans ce trou perdu pour lui. Et aujourd’hui il savait que Sydney était partie, du moins, que les deux femmes s’étaient quittées. Il avait vu les larmes sur le visage de Sarah, même celles qu’elle ne montrait pas il en voyait les stigmates ; de celles qu’il faisait semblant de ne pas avoir vues, celles qu’elle avait cachées derrière de grandes lunettes noires, celles qu’elle avait noyées dans l’alcool et la vodka, et celles que chantait sa voix claire, celles qu'elle offrait au public. Owen savait qu’elle avait pleuré la nuit, la veille, ils s’étaient dit désolé, ils s’étaient dit bonsoir puis il avait refermé la porte derrière elle et alors elle avait pleuré ; combien de minutes, d’heures après, cela il l’ignorait, mais elle avait pleuré.
Le lendemain, sur scène, Sarah redevenait la meilleure version d’elle-même. Elle brillait. Owen assistait au spectacle d’un point de vue nouveau, inédit. Il n’aurait pas cédé sa place, non, pourquoi lui n'importait plus, tous les autres importaient peu. « Gus ? hm. Je verrai pour toucher la part qui me revient. » Pas fou, le blond. Il pigeait vite. Les prénoms de chacun, les rôles tout comme les personnalités, il allait les retenir. Il regardait Sarah d’un air entendu, du coin de l’œil cherchait déjà le gus responsable des paris. S’il y avait moyen d’en tirer parti, il n’allait pas laisser la troupe empocher tout le fric qu’ils s’étaient fait sur son dos. Il ignorait encore si le champagne et les discours seraient une habitude régulière, mais espérait que le champagne coule seul les prochains soirs. Entre deux discours, deux rondes, tous là leurs coupes à la main, il eut une vision. À la place, il serrait un gobelet de café froid. Il repensait aux groupes de paroles auxquels il se mêlait, avant, à la crainte qui avait fini par le cueillir de se trouver au centre de l’attention, devoir parler. Comme tout aurait été différent avec un peu de champagne ! Il sourit pour lui-même et se mêla aux discussions, évitant de trop taquiner son ex-femme dès la première soirée.
Ce soir, la vie était belle, l’avenir presque beau. Owen regagnait sa chambre en se sentant rassuré, il appellerait sa sœur, se rappellerait de l’heure tardive et opterait finalement pour un message. Avant qu’il ne pousse la poignée, Sarah l’interpella. Bizarre, étrange, son prénom dans ce couloir, l’hésitation dans sa voix, le regard qu’il lui jetait en tournant la tête, tout ressemblait à de nouveaux adieux. Pourtant il restait, il restait et elle en était heureuse. « Ça m’a plu. » Etait-ce suffisant ? Était-ce seulement proche de la vérité ? Tu n'aurais pas dû faire ça pour moi. Je ne devrais pas être là. Je ne devrais pas être là à te regarder souffrir. Il sourit, d'un air entendu qui n'était pas sûr de tout comprendre. Tant pis. Fallait-il rester là, entrer, sortir, rester ou partir ? Ils n’avaient plus l’air de le savoir. Se dire « Bonne- » nuit. Elle refermait déjà la porte, O' ne put s’empêcher de rire en claquant la sienne.
Les bulles lui avaient peut-être embrumé l’esprit. Le lendemain au réveil, il gardait un souvenir vague, qu’un effet étrange et vague. Étrange que cette deuxième journée, de réaliser qu’il était là, oui, il restait, de s’accommoder de ce qui allait devenir une habitude, une routine, une extravagante et si peu ordinaire routine. La scène était une sensation formidable, grisante une minute, apaisante une autre. Il comprenait un peu mieux Sarah, oubliait un peu plus l’armée, la seule véritable ex-femme qu’il avait eue, peut-être ; il la détestait aujourd’hui, détestait ce qu’elle lui faisait endurer, autant qu’il l’avait aimée. Il se retrouvait dans un taxi comme si quelqu’un l’avait poussé dedans sans qu’il ne sache trop comment ni pourquoi, pris le contrôle de son esprit, de son corps, voilà, ne te soucie plus d’où tu dois aller, de ce que tu dois faire. Il sautait d’un taxi à l’autre et, tout d’un coup, voilà que demain il n’aurait rien à faire, nulle part où aller, voilà qu'il devrait choisir. Quelqu’un lui demandait ce qu’il avait prévu, c’était Sarah, et Owen réalisa à ce moment précis qu’il n’en avait pas la moindre idée. Il l’observait, à croire qu’elle venait d’apparaître à son tour, que ce même quelqu’un avait ouvert la portière après la sienne et l’avait projetée là, elle aussi, et lui, le froid qui s’était engouffré par la portière ouverte le réveillait brusquement. À travers les vitres, il reconnut le chemin de l’hôtel, ah, oui, ça lui revenait. « J'en n'ai aucune idée -il réfléchissait à voix haute- j’aurai pas le temps de faire l’aller-retour à la maison, alors j’irai peut-être faire les magasins. » Il pensait à Josephine, à Hailee, quelles conneries il pourrait leur rapporter ; en fait, il n'avait pas vu beaucoup plus loin que ça, rentrer en coup de vent quand il lui serait possible de le faire ou se balader dans la ville. Parler de faire les boutiques lui rappela les paris de la veille et son regard s’alluma, le sourire malicieux. Il sortit une liasse de billets de la poche de sa veste. « Ça te dit de flamber ? » C'était l’argent des paris, et oui, tant que ça. Il était fier, le newbie. Le taxi continuait de rouler, ils ne devaient plus être très loin de l’hôtel et Owen dut le sentir pour qu’il ne puisse plus retenir ce qu'il retenait depuis la veille. Les billets n'étaient pas la seule chose qu'il avait récolté. « T’aurais pu me le dire, que toi et Gus étiez sortis ensemble. » L’homme, lui, ne s’en était pas caché. _________________ Now I just wanna see you smile Come on dream on dream baby dream |
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