L’été se terminait gentiment à Redwood Hills, mais les jours ensoleillés étaient pourtant toujours bien présents. Une belle journée pour faire sécher sa lessive, pensait-elle, en ayant pas grand chose de prévu aujourd’hui. L’été, période beaucoup plus calme étrangement. Il faisait peut-être trop beau pour faire une crise de décompensation. L’hiver, l’approche des fêtes était une période beaucoup plus chargée pour la pédopsychiatre. La fin d’année étant bien souvent une période qui faisait ressurgir certains triggers. Elle profite donc de ce moment d’accalmie, d’autant plus qu’elle revenait justement de vacances. Un petit séjour à Hawaï avec son date du moment. Autant se faire plaisir, right ? Moins dans le babysitting dernièrement, principalement parce que sa relation avec sa soeur s’était encore détériorée; son plus grand malheur, des séances pour accepter que l’on ne pouvait pas plaire à tout le monde, accepter que les liens familiaux n’étaient pas toujours synonymes de famille unie. C’est ainsi, certaines choses demeurent en dehors de son contrôle, et l’envie toujours bien présente d’avoir sa propre famille se concrétise petit à petit. Des mois qu’elle est en plein dedans, sans réellement en parler à sa famille, toujours pas. La confession qui avait raté le coche, pourtant c’était une étape qui allait probablement changer sa vie. Pas simple d’avoir un dossier solide, en tant que femme célibataire auprès d’une agence d’adoption. Elle réfléchit à ses options.
Sous la douche, elle est surprise par la sonnette. Merde ! Elle se souvenait qu’elle devait recevoir un recommandé important. Elle manque de se casser la figure en sortant de la salle de bain. Elle se sèche grossièrement, enfile une culotte, se sèche grossièrement, et prend le premier truc qui pourrait lui servir de vêtement : un paréo qu’elle enroule. Le camion d’UPS prêt à partir. Attendez !!! Heureusement, le livreur fait demi-tour. Merci, merci, merci. Vous êtes trop aimable, je suis désolée. Elle signe. Un coup de vent claque la porte. Elle ne s’en rend pas compte. Elle avait récemment fait changer les poignées pour les rendre plus sécurisées suite aux cambriolages; elle avait voulu se rassurer, elle qui vivait seule. Malheur, quand le livreur s’en va, et qu’elle réalise qu’elle est tout simplement coincée dehors. Nooooooooon... Que faire ? Elle tente de vérifier en faisant le tour mais sa baie vitrée est fermée. Une fenêtre peut-être ? Samantha essaie donc de grimper pour en atteindre une, à demi ouverte. Une voiture qui passe à toute vitesse, et donc le bruit du moteur déstabilise la blonde qui lâche et tombe dans ses buissons non sans crier. Fuuuuck me. Excédée, toujours dans son buisson. ça pique, certaine de s’être rappée quelque part.
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Le réveil matinal fut des plus difficiles. Comme si une pile d'oreillers avait atterri sur son front, les tympans de Leah était martelé d'une douleur aiguë. Le manque de sommeil accumulé ces derniers jours se faisait cruellement ressentir. Elle avait besoin de repos, pourtant elle ne parvenait pas à s'endormir sereinement. Ouvrant les yeux, la brune regarda le plafond de sa chambre, devinant qu'elle ne trouverait plus réconfort dans les bras de Morphée aujourd'hui. Profitant de son incapacité à dormir et de la bonne heure, Leah s'installa devant son ordinateur et termina un article sur lequel elle avait commencé à travailler la veille. Il ne restait plus qu'à l'envoyer au Burlington Free Press pour validation puis à le mettre en ligne. Les rayons du soleil estival ne tardèrent pas à baigner la maison de leur lumière et la température augmenta un peu. N'étant jamais plus sereine que dans la nature, Leah décida de partir se vider la tête au cours d'une randonnée matinale. Randonnée qui lui permettrait peut-être d'y voir plus clair. Elle éprouvait des difficultés à identifier les raisons de ses insomnies. Chaleur d'été ? Contrariétés diverses ? Sentiments confus ? Les moments passés ces dernières semaines remontèrent par vague, elle se mit à penser dans tous les sens. Le flou s'imposa et créa une angoisse qui ne lui était pas coutumière. Elle coupa finalement l'interrupteur de ses pensées. Il ne servait à rien de tergiverser, Leah finirait bien par comprendre ce qui se passait.
Dans la nature, elle retrouva la sérénité à laquelle elle aspirait tant. Un bon bol d'oxygène, qui dans une volonté d'oubli de ses difficultés nocturnes, restait le meilleur remède. Après deux heures de marche dans la forêt de Redwood, la reporter rentra par les quartiers résidentiels. S'arrêtant à côté d'une aubette pour lire une affiche d'un événement à venir dans Redwood, elle entendit soudain un « fuuuuck me » suivi d'un fracas et d'un cri non loin de là. Dans un tel contexte, il aurait été facile de penser à deux personnes prises dans un élan passionné et manquant de discrétion derrière les buissons, cependant le bruit dans les ronces et le cri de douleur ne correspondaient pas à cette description. Leah avait plutôt l'impression que quelqu'un venait de se faire mal. D'où elle était, elle n'avait rien vu alors elle se précipita vers les bosquets. « Il y a quelqu'un ? » Leah découvrit alors une silhouette blonde allongée dans les buissons. Tête par terre, popotin en l'air, paréo à découvert. Elle ne la reconnut pas tout de suite. « Ça va ? Vous n'êtes pas blessée ? » Voyant que la jeune femme avait du mal à s'extirper, elle écarta les buissons autour de la malheureuse, se piquant les mains au passage. « Ça doit faire mal... Un instant, je vais vous aider à vous redresser. » La reporter lui tendit ensuite le bras pour l'aider à se remettre sur pieds tandis qu'elle gardait les buissons piquants à distance à l'aide son autre bras. « Samantha ? » La 'pote' de son frère, d'après Seb.
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Samantha Orbison
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Sujet: Re: Care for me, one, two, three Dim 25 Aoû - 19:08
Samantha est tellement soulagée d’être parvenue à rattraper le livreur; elle sait que dans la région, ils ne sont pas les plus patients, et l’attente de relivraison est interminable ensuite. C’est une victoire pour la jolie blonde qui attendait un document important pour son dossier. La joie est cependant de très courte durée : réalisation cruelle qu’elle se retrouvait enfermée devant chez elle; Samantha se met à paniquer. C’est trop bête, elle est à moitié à poil, n’a pas son téléphone, et sait que tout est fermé. Aucun moyen de rentrer. Dans le doute, elle espère encore pourtant, et fait le tour de sa maison, espérant un oubli, comme la porte de sa baie vitrée qui aurait pu par miracle être déverrouillée. Ce n’est pas le cas. Trop prudente, Samantha. Trop psychorigide, ça lui apprendra. En même temps, on ne pouvait pas le lui en vouloir, elle habitait seule avec son chat, personne pour la protéger des éventuels cambrioleurs. Sauf, qu’il n’y ni intrusion, ni menace, et la jeune femme se retrouve devant chez elle, désespérée. Elle a un début d’illumination en constant qu’une de ses fenêtres était entrouverte. Peut être un moyen de l’atteindre, de parvenir à l’ouvrir complètement, un début de piste prometteur pour la pédopsychiatre qui grimpe. La fenêtre n’est pas si haute, mais un bruit de moteur la surprend et lui fait perdre l’équilibre. Digne d’une Susan Myer, la blonde tombe dans les buissons, se blessant par la même occasion, réveillant également tout le quartier sans doute. Il est encore tôt, heureusement pour elle, la rue lui semblait vide. Personne ne l’a vue, right… ?
Dans les buissons, elle essaie de se débattre, mais se fait griffer par les branches, C’est risible, son paréo lui aussi s'emmêle. Elle jure, elle qui est pourtant si polie d’habitude. Faut dire que ce n’est pas son meilleur jour. Allez, bouge-toi Sam. Qu’elle s’encourage, après s’être laissée une minute de répit. Stratégie pour éviter de se lacérer tout le corps. Ravie d’avoir tout de même mis une culotte. On se raccroche à ce qu’on a. D’autant plus qu’une voix la ramène dans sa torpeur. Fuck. Voilà qui était encore plus gênant. Les joues qui prennent évidemment aussitôt une teinte rosée. Elle ne dit rien. Peut être que la personne passera son chemin. Ridicule. Elle a besoin d’aide. Well, au moins t’as une sauveuse. Non, non ça va…. Trop polie pour se plaindre, et surtout parce qu’il y avait probablement un aspect psychologique : elle n’avait vu ni de sang, ni l’étendue des dégâts. Tout allait bien. Sa sauveuse l’aide à s’extirper du buisson, compatissante. Sam grimace. C’est terriblement gênant. Merci beaucoup… c’est.. S’apprête à lui raconter ce qu’il lui était arrivé, mais lorsqu’elle lui fait face, Leah l’interpelle. Reconnaissance mutuelle. Une main dans ses cheveux qui retire une ou deux feuilles. Léger rire gêné. C’est moi ! Elle se sent tellement gourde sur le moment, lève les deux mains, l'air de dire "tadam", tour de magie, ou acrobatie d'un clown. Salut Leah… comme tu peux le constater... j’adore vraiment la nature. Petite blague pour cope avec le malaise. Un regard qui se baisse, un autre petit cri qui s'échappe de sa bouche, retenant de justesse le paréo qui menaçait de se détacher. Elle fait bien vite de refaire un noeud, de se dépatouiller en espérant ne pas flasher la soeur de Seb. Une grimace en constatant ses bras, ses jambes, et certainement son dos, qui devait être dans le même état : griffé. Elle est mortifiée.
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Après avoir entendu un bruit fracassant, Leah se précipita près du buisson et aperçut une jeune femme allongée dedans, le corps à moitié dévêtu. Peut-être était-ce une personne qui avait trop bu et qui s'était écroulé dans la rue ? Directement, elle aida la malheureuse à se relever en écartant les ronces, puis s'enquit de son état. Plutôt lucide, la jeune femme lui affirma que ça allait mais Leah remarqua sa peau rougie. Ça ne devait pas faire du bien. Alors que leurs regards se croisèrent, elle reconnut finalement Samantha, l'amie de son frère. La dernière fois qu'elle l'avait croisée, c'était lors du voyage au ski, en compagnie d'autres habitants. Une légère gêne s'empara de la blonde, qui prit le parti d'en rire, rapidement imitée par la reporter. « Au moins, tu n'as pas perdu ton sens de l'humour. » A l'instar de Sam, Leah ne put que constater les griffes qui balafraient les jambes et les bras de la pédopsychiatre. L'amour ou plutôt le désamour de la nature... Il valait mieux désinfecter les plaies, cependant la Hargreaves n'avait pas emporté sa trousse de premiers soins lors de cette randonnée matinale. Par contre, Leah dénoua les manches du sweat qu'elle avait passé autour de sa taille et le tendit à Sam pour qu'elle puisse se couvrir davantage. Le quartier se réveillait et le voisinage ne tarderait pas à inonder la rue. « Tiens, tu peux le mettre, si tu veux. » Leah sortit ensuite une bouteille d'eau de son sac à dos ainsi qu'un paquet de mouchoirs en papier pour que Sam puisse les utiliser pour ses blessures au besoin. « A part les griffures, tu n'as rien de cassé ? Je t'ai entendu crier. » Auquel cas, elle pouvait l'emmener à l'hôpital. Comme Sam ne paraissait pas souffrir d'autres maux, Leah leva les yeux vers la façade. Ne voyant qu'une fenêtre sans balcon, elle se demanda ce qui avait pu se passer. « Que t'est-il arrivé ? »
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Sujet: Re: Care for me, one, two, three Mer 18 Sep - 17:08
Quel malaise, quelle maladresse. Elle n’arrive pas à croire toute cette situation… digne d’une comédie à la Desperate Housewives, elle qui s’était fendue la poire devant la scène de Susan Myers, voilà qu’elle rigolait moins. Un brin d’adrénaline, qui l’aide avec la douleur. Pas encore constaté l’étendue des dégâts sur sa jolie peau porcelaine. Coquette, Sam qui prend soin d’elle, et qui va être toute embêtée de réaliser que son corps laisse l’impression de s’être battue avec Wolverine. Buisson 1, Samantha 0. Pas une fille de la nature, la pédopsychiatre qui était tombée dans les buissons qui se trouvaient sous sa fenêtre. Il est si tôt, elle est la première étonnée de se retrouver nez à nez avec… Leah. Pas tout à fait nez à nez, la soeur de Sebastian qui avait eu l’opportunité de pouvoir apprécier un peu plus de sa personne qu’un bon nombre de personnes. Son pauvre peignoire qui ne gagne pas contre les branches du buisson et qui la dénude un peu. Dans cette affaire, elle peut se consoler en se disant qu’elle avait pensé à mettre une culotte. Gênée, le rire qui suit le mood. Leah constate qu’elle n’a pas perdu son sens de l’humour, la blonde en revanche qui s’accroche à ses mécanismes de défense, arbore toujours un sourire un peu crispé. Ouais on peut dire ça. Envie de mourir, en réalité, mais elle est bien trop passe partout pour faire subir le moindre geste d’humeur. Toujours agréable, toujours souriante, Sam, même si un train pouvait lui passer dessus.
Sur pied, stable, la jeune femme réajuste le peu de vêtement qu’elle porte. Il fait encore tôt mais heureusement l’été continue de prospérer et la blonde n’a pas froid. En revanche, Leah lui propose son sweat pour la couvrir. Pas certaine de savoir comment le mettre, mais accepte volontier. Oh merci, c’est gentil. La médecin improvisée lui ten également des mouchoirs et de l’eau. Un regard qui se baisse sur ses jambes, puis les bras qui avaient subi les mêmes griffures. Oh merci, t'es une bénédiction, on aime les personnes préparées. Relève Sam dans un sourire qui se voulait quand même reconnaissant. Elle grimace. Non je crois pas… Haussement d’épaules, tout semblait être en place de son côté. J’ai crié parce que hm… je suis tombée de ma fenêtre. Qu’elle explique en pointant le point de départ. A ce stade-là… hein ? On est plus à un embarra près. En fait… c’est une histoire bête. Je suis coincée dehors... j'habite juste là, et j’ai voulu essayer d’entrer par la fenêtre mais… bon j’ai glissé, et le reste… et bah tu connais la suite. Petite moue très embêtée. A ce stade, elle n’a aucune idée de comment elle réussira à rentrer chez elle. Peut-être en tentant à nouveau ? Pas envie d’avoir un rond 2 dans les buissons, d’autant plus que ses jambes lui piquent un peu.
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Leah sentit la gêne de Samantha, ce qu'elle pouvait comprendre. Ce n'était pas agréable de se retrouver dans cette situation, encore moins devant une connaissance. C'est pourquoi elle ne s'attarda pas trop sur la façon dont elle avait retrouvé la blonde, puis elle lui tendit le sweat qu'elle avait emmené en rando sans avoir besoin de le porter, au cas où Sam souhaiterait se couvrir davantage. Évidemment, la jeune femme n'avait pas prévu de sortir en peignoir. Constatant que son corps était couvert de différentes égratignures, Leah lui donna également des mouchoirs et de l'eau pour les blessures plus ouvertes. « C'est bien tombé, je rentre de rando. » Après avoir reçu la confirmation que Samantha n'avait rien de cassé, la reporter lui demanda ce qui s'était passé. Visiblement, la pédopsychiatre n'était pas tombée d'un balcon, alors comment s'était-elle retrouvée dans ces buissons ? Le résultat d'une chute de la fenêtre. Sam avait été coincée en dehors de chez elle, elle s'était ensuite improvisée alpiniste de façade pour essayer de rentrer et puis patratra. « Ah mince, la galère... Je ne savais pas que tu t'adonnais à l'escalade. En général, on a besoin d'un partenaire de sécurité. » Répondit-elle, sur le ton de l'humour et de la légèreté. « Enfin, ça nous est tous arrivé de claquer la porte ou d'oublier les clefs à l'intérieur. Je ne demande pas si tu as un double sous un cache-pot, sinon nous ne serions pas ici. Un de tes proches a le double pour te dépanner ? » S'enquit-elle auprès de Sam, comme piste de solution. Auquel cas, il serait facile de contacter la personne concernée et il ne resterait plus qu'à attendre. Depuis une mésaventure du même acabit lorsqu'elle était étudiante, Leah confiait toujours un double de ses clefs à un membre de son entourage en qui elle avait confiance. « Sinon, si tu le sens bien, je peux te faire la courte échelle pour réessayer par la fenêtre. » Et si aucune de ces deux propositions n'étaient envisageables pour Samantha, il resterait l'option coûteuse d'un serrurier ou d'une connaissance douée pour déverrouiller les portes... avec le risque de devoir patienter un moment. Á elle de voir.
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Sujet: Re: Care for me, one, two, three Dim 22 Sep - 18:35
Prévenante, Leah qui vient finalement lui tendre des mouchoirs et sa bouteille d’eau. La blonde qui remercie vivement son interlocutrice, ne peut que relever la bénédiction qu’elle était à ce moment, arrivée pile au bon moment. Reconnaissante, bien que toujours bien embarrassée par toute cette situation; blessée aussi. Pas prévu, il est certain de se retrouver dans une pareille situation ce matin, en courant après le livreur UPS, ça lui apprendra à être aussi pressée. Peut-être qu’elle saura vraiment en rire plus tard; là, il fallait dire que ce sont plus des rires nerveux qui s’arrachaient de sa gorge. Samantha qui constate l’étendue des dégâts, ce n’est pas très joli à voir, mais rien qui ne peut pas se soigner avec de la pommade, et ça, si elle arrive à rentrer chez elle un jour. C’est bien tombé, petite moue, c’est le cas de le dire, bien que la jeune femme n’a pas encore le contexte, à savoir de comment elle s’était retrouvée dans ses buissons. Tu es bien matinale, qu’elle constate, alors que certains se levaient à peine, et Leah qui rentrait d’une randonnée, signe qu’elle était réveillée depuis bien longtemps. La blonde qui en vient à s’expliquer. C’est une histoire si bête, précise qu’elle s’est mise à crier de surprise, en se sentant tomber en arrière, à partir de sa fenêtre. Leah qui plaisante, quant au fait qu’elle se soit adonnée à de l’escalade. Elle grimace. Ouais, c’était pas malin, mais… j’avais personne alors je me suis dit que ça passait. Petit sourire, en haussant les épaules. Si elle avait eu un partenaire, sans doute qu’elle n’en serait pas là.
Leah relativise. Cela arrive à tout le monde. Suggère ce qui est bien trop évident comme solution. Pas de double sous un cache-pot, devenu trop dangereux d’agir de la sorte depuis les cambriolages. Il y a bien ses parents qui ont un double, mais ces derniers ne sont pas là; en voyage quelques jours. Mes parents, qui sont en voyage… et puis ma soeur et moi avons le double de leurs clés mais… Elle hausse les épaules. Pas envie d’aller sonner chez sa sœur. Certaine qu’elle l’aiderait oui, mais probablement avec une remarque ou plusieurs, ce qui ne donne pas envie à la blonde de tenter. Il y a forcément une autre solution, non… ? La brune qui suggère de lui faire la courte échelle. Un regard un peu hésitant en direction de la fameuse fenêtre. Ouais ? Tu penses que c’est faisable ? Pas bien sereine la blonde qui n’a pas envie de finir à nouveau dans les buissons. Griffée, mais rien de bien cassé qui pourrait l’empêcher de se lancer dans un round 2. J’imagine qu’on peut essayer, et puis au pire… y a toujours le serrurier. Une solution plus longue, plus contraignante encore. Un soupir, pas bien motivée, pas bien vaillante. Si je meurs, j’ai un chat si jamais à l’intérieur. Une blague de vieille fille, évidemment.
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Samantha constata à quel point Leah était bien matinale. Forcément, elle revenait d'une longue balade alors que les deux tiers de Redwood étaient encore à profiter des bras de Morphée. « La joie des insomnies. » Et d'une migraine nocturne aussi. Après s'être assurée que la trentenaire n'était pas grièvement blessée, la brune apprit ensuite les détails de sa mésaventure, une chute douloureuse en guise de conclusion de l'incident. Plus de peur que de mal. Leah prit le parti de l'humour, non pour amoindrir les courbatures de Samantha mais pour dédramatiser un peu. Un regard vers la fameuse fenêtre lui avait malheureusement rappelé la propre chute dont elle avait été victime des années auparavant. L'accident qui avait changé sa vie, le jour où tout avait basculé. Un frisson lui parcourut l'échine. Elle chassa cette pensée, préférant se dérober au passé et se concentrer sur le présent.
Oublier ses clefs ou claquer la porte, ça pouvait arriver à tout le monde. Si des proches de Samantha disposaient des clefs, il leur suffirait de les contacter. Toutefois, ses parents étaient partis en voyage. La phrase en suspens de la blonde démontra son cruel manque d'enthousiasme à l'idée de joindre sa soeur. Leah lui proposa donc l'idée d'une courte échelle pour qu'elle retente par la fenêtre, sinon il ne resterait pas trente six solutions. La dernière option à envisager serait le serrurier, mais qui sait le prix qu'il prendrait pour ouvrir la porte et combien de temps il mettrait à venir. Malheureusement, en dépit de sa débrouillardise dans la nature, Leah n'avait pas appris à crocheter une porte. Et puis, elle ne disposait pas du matériel nécessaire pour aligner les ressorts de la serrure.
Face à la suggestion de la reporter, Samantha hésita. C'était compréhensible. Elle n'avait pas envie de se cartonner à nouveau. « Je ne sais pas, tu avais l'air de penser que tu pouvais ouvrir par la fenêtre. » Leah ne connaissait pas les mécanismes de la fameuse fenêtre, donc elle ignorait si elle s'ouvrirait complètement par l'extérieur. C'est pourquoi, elle ne proposait pas de tenter l'expérience à son tour. Mieux valait que Sam soit celle qui y retourne, à moins de ne pas le souhaiter car elle hésitait toujours à essayer. « C'est comme tu veux, pas d'obligation. Si ce n'est pas possible, tu pourras aviser pour le serrurier, oui. » D'humeur morose, Samantha l'informa ensuite de la présence de son chat à l'intérieur de la maison/ « C'est noté. Mais je ne ferai rien de cette information, parce que tu rentreras en un seul morceau. Un peu amochée mais en un seul morceau. Et si ça ne fonctionne pas, je t'aiderai à redescendre cette fois, ne t'inquiète pas. » Trêve de papote. Leah plaça les mains de façon adéquate pour permettre à la jeune femme de profiter de l'élan offert par une courte échelle, si elle se lançait toujours dans un deuxième round.
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Sujet: Re: Care for me, one, two, three Sam 28 Sep - 19:34
Un constat évident, celui qui pousse la blonde à relever qu’elle est quelqu’un de matinal, un peu comme Sam au final. Elle préfère se coucher tôt et se réveiller de bonne heure pour pouvoir profiter pleinement de ses journées. Elle n’a jamais été un oiseau de nuit. Apprend de ce fait que Leah est victime d’insomnies. Petite moue navrée; pas agréable de ne pas trouver le sommeil, et de ne pas faire ses heures. Ah oui ? Réfléchit à haute voix, la pédopsychiatre. C’est habituel ? Au moins t’arrives à occuper tes fins de nuits. Qu'elle souffle sans vouloir être intrusive. La jeune femme qui fait la conversation, les jambes toutes lacérées et toujours dans l’incapacité de rentrer chez elle. Samantha avait naturellement pensé au fait de récupérer le double des clés possédées par ses parents. Malheureusement, ces derniers en fin de carrière profitent justement pour voyager et vivre leur meilleure vie. Ils sont dynamiques, ont le temps et les moyens, Sam ne peut qu’être contente pour eux. La blonde sait également qu’elle aurait pu faire un numéro d’acrobaties de clés, en se rendant chez sa soeur. A pied, c’est loin… il est tôt, et n’a aucune envie de déranger, de subir des remarques. Tant pis si elle en est réduite à appeler un serrurier, c’est dire à quel point sa relation avec sa soeur est compliquée depuis plusieurs mois.
Leah lui propose de retenter sa première solution, à savoir de remonter jusqu’à sa fenêtre. Elle n’a pas trébuché en montant, en réalité c’est le bruit d’un moteur qui lui a fait peur. La jeune femme hésite cependant. Et si elle tombait à nouveau ? Cherche à se rassurer en demandant l’avis de son interlocutrice. Pas ce qu’elle trouve, mais on composera sans. Pas certaine qu’elle parvienne réellement à ouvrir sa fenêtre de l’extérieur mais… c’était une piste, sur un malentendu ça pouvait fonctionner. Oui c’est une autre possibilité. Toujours songeuse - on ne peut pas vraiment lui en vouloir de ne pas être super enthousiaste. Petite plaisanterie à l’humour noir, quand elle précise, en essayant de se motiver, qu’elle avait un chat à l’intérieur de sa petite maison; histoire que l’on oublie pas de défocner la porte si elle se tue dans l’exercice. Très sérieuse et sure d’elle, la soeur de Sebastian qui lui assure qu’elle l’aidera. D’ailleurs sur cette note, vient placer ses mains pour l’aider. Quand faut y aller… ! La pédopsychiatre qui se hisse donc jusqu’à la fenêtre grâce à l’aide de Leah. Elle tente, en s’accrochant, de manipuler la fenêtre. Quelle image, pour les passants. C’est sans compter la patrouille de police qui passe justement à ce moment-là. Pas les plus malins, d’enclencher leur sirène, ce qui fait sursauter la blonde, qui vacille et manque de faire un round 2. STOP POLICE. Qu’on peut entendre à travers la vitre ouverte du véhicule. Qu’est-ce que vous faites ? Redescendez ! Les joues de la blonde changent de couleur, tourne au rouge-vif. La honte.
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A propos des insomnies, le sommeil de Leah était devenu plus troublé après son accident. En outre, elle avait souvent dormi en décalage à cause de ses expéditions dans la nature, habituée à rester sur le qui vive et ne s'assoupir que d'un sommeil léger ou perturbé. « C'est par période, mais assez fréquent oui. » Comme le disait Sam, la reporter profitait de ce temps pour occuper ses fins de nuit, que ce soit pour travailler ou pratiquer du sport afin de maintenir sa condition physique. La conversation dévia ensuite sur les différentes possibilités qui s'offraient à Samantha. Apparemment, les doubles de clefs au sein de sa famille n'étaient pas une option à considérer. L'intervention d'un serrurier coûtait un bras alors pourquoi ne pas retenter d'escalader le mur et de rentrer par la fenêtre ? La pédopsychiatre parut hésitante, mais elle finit par approuver l'idée. Idée qui était la sienne avant qu'elle ne tombe dans les buissons. Le trait d'humour noir échappa à la reporter qui était concentrée dans sa bulle à vouloir aider Sam. Elle arborait une mine un peu trop sérieuse pour la mésaventure maladroite et pourtant comique de l'amie de son frère. C'est ainsi que Leah aida la blonde à garder l'équilibre pendant qu'elle chipotait à sa fenêtre. L'heure du réveil avait sonné dans le quartier et des passants les entraperçurent. Soudain, c'est une voiture de police qui s'arrêta à leur hauteur, sirène hurlante, la voix de policiers les hélant et leur intimant de redescendre. Et merde. Entre Leah, habillée en randonneuse décoiffée, et Sam, en paréo de plage et couverte de griffures... Génial. La scène détonait. Sous le coup de la surprise, la brune sursauta et faillit déséquilibrer la blonde. Elle réussit néanmoins à stabiliser sa position et à aider Sam à redescendre avec moins d'encombres que la dernière fois.
Face aux policiers, Leah ouvrit le bal pour expliquer la situation rocambolesque. Pour ne rien arranger, les éclats de voix avaient attiré des voisins non loin d'eux. « On sait de quoi ça peut avoir l'air, mais elle habite ici. » La jeune femme se tut ensuite, pour que Sam puisse raconter ce qui s'était passé. Toutefois, un des policiers n'était pas tout à fait convaincu. « Vos papiers d'identité. » Zut, il le faisait exprès ? La blonde n'avait pas ses documents, puisqu'elle était enfermée dehors. Était-ce si difficile à comprendre ? A nouveau, Leah laissa le soin à Sam de ré-expliquer l'histoire, puis elle présenta ses papiers. Un peu lourdeau, le flic non convaincu prit le temps de comparer la jeune femme à sa photo d'identité. En quelques années, Leah avait un peu changé. Comme tout le monde. Ensuite, il tiqua sur le nom de famille. « Hargreaves... » La brune ferma les yeux, priant pour que l'officier ne fasse pas le rapprochement. « Comme le sénateur ? » Loupé. Elle aurait pu mentir mais ça pouvait leur attirer des ennuis alors elle se résigna. « Oui, comme le sénateur. Je suis sa nièce. » Theodore Hargreaves, homme politique connu et reconnu de Burlington et de ses environs, depuis toutes ces années où il exerçait à ce poste. A ce stade, il y avait trois réactions possibles. Soit, cette information laisserait les policiers indifférents, et tant mieux. Ils pourraient tous avancer pour dénouer le problème de Sam. De toute façon, tout le monde se connaissait au moins de vue à Redwood, ça devrait donc leur suffire. Soit, ce nom les intimiderait respectueusement et ça énerverait Leah qui maudirait ces gens qui accordent le bénéfice du doute seulement en fonction d'un nom de famille. Ou bien, troisième option, ça les encouragerait à de l'excès de zèle pour rappeler à quelqu'un de la famille Hargreaves que tout n'était pas permis. Pour ne rien arranger, Leah était la tête brûlée de la famille, si on pouvait la qualifier ainsi. Elle, connue de la police plus jeune, pour militer à tout va, défendre ses idées et parfois emmerder son monde. Quelle gêne, vraiment. Et sûrement encore plus pour Sam, qui n'était pas très habillée et déjà pas à l'aise devant Leah. Là... Elle regretterait sûrement de ne pas avoir dérangé sa famille. « Pouvez-vous l'aider à rentrer chez elle ? » Demanda ensuite la reporter, pas encore sûre de la réaction qui suivrait. Une fois à l'intérieur, il serait facile pour les policiers de confirmer l'identité de Sam. Et s'ils ne pouvaient les aider, qu'ils les laissent au moins retourner à leur occupation.