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| i'd rather be flying ┆Ale-Alejandro | |
| Auteur | Message |
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Owen Burrows -- membre qu'on adore --
PERSONNAGE -- flirting with this disaster became me, it named me as the fool
who only aimed to be.
---- LITTLE TALKS : 3212
PSEUDO : Megg'
AVATAR : Oliver Jackson-Cohen
CREDITS : cheekeyfire (vava), gracgifs (gif), ANESIDORA (sign), Chet Baker & Bruce Springsteen (lyrics).
ALTER-EGO : oh-Jaja, Supernova & Saul pleureur.
ÂGE : 38
QUARTIER : chez sa soeur au #090 sur Willow Street avec sa fille.
MÉTIER : ancien militaire, pianote pour apaiser l'âme dans l'attente d'un nouveau sens à sa vie.
COEUR : Almost Blue ♪
INTERVENTIONS RL : oui
| Sujet: i'd rather be flying ┆Ale-Alejandro Lun 20 Mai - 17:07 | |
| { i'd rather be flying } @Alejandro Álvarez
Why the fuck not. Ce qu'Owen s'était dit, de retour en ville pour, peut-être, quelques jours. Rien n’était vraiment fixé, rien n’était prévu en dehors de l’atelier auquel il participerait le soir. En attendant, il avait du temps à tuer, son esprit à vider peut-être. Pour ça, le club de sensations fortes l’aidait. Il n’avait participé que quelques fois, rares, disparates, et toujours sur un malentendu, mais il avait aimé ça. Parmi les aficionados, il commençait à reconnaître deux ou trois visages et, sur le même malentendu, il se pouvait qu’on ne le trouve pas désagréable ; drôle, au mieux, si l’on aimait le sarcasme et l'humour pince-sans-rire. Il mettait souvent de la distance entre lui et les autres, les joyeux lurons, et dans ses propos, agissant contre lui-même. Réflexe défensif, protecteur. Puis il montait dans un engin, serrait un volant ou bourrinait l’accélérateur, alors ça allait mieux. Il sortait de là défoulé, avec son shoot d’adrénaline. Son fix. Le circuit de moto-cross lui avait laissé un bon souvenir, il ne s’attendait à rien de différent aujourd’hui, n'ayant même pas prêté attention à l'activité du jour, juste l'heure et le lieu de rendez-vous. En route, il avait envoyé un message commun à sa sœur et sa fille : à tout à l’heure, peut-être, si je ressors en un seul morceau. S’il ne survivait pas, elles ne sauraient même qu’il les aimait.
Débarqué comme une fleur, O', il se retrouva à rouler près d’un pont. Ça lui semblait étrange. Qu'allaient-ils faire là ? L'endroit lui semblait escarpé, impraticable. Et puis, personne ? L'univers essayait-il de lui passer un message ? Il voulait peut-être qu'il s'y jette. L'imagination limitée, il commençait à comprendre s'être planté quelque part, d’endroit, au minimum. Merde. Se garant sur le bas-côté, ce fut en claquant la portière que le cri lui parvint. Il tressaillit. Quelqu’un s’était vraiment jeté. Au bord du pont, restait ce type dont il reconnaissait le visage, le quinca avec la ribambelle de gamins. Toujours la banane, celui-là. Ale… alej… « hey » Il leva une main en sa direction, l'air hagard. Ça manquait sûrement d’enthousiasme -et sûrement qu’il se sentait un peu con ; aucune idée de ce qu’il foutait ici si ce n’est la conviction qu'il n'avait, précisément, rien à y foutre. À voir sa tête, son acolyte en face n’en menait pas large non plus. Rassurant. Alors qu’il attendait au bord et qu’il semblait seul -accentuant l’étrangeté du moment, Owen se pencha pour regarder en bas. Une femme suspendue au bout d’un fil rencontrait des difficultés à remonter, le visage rouge tomate. Il se fit la réflexion, qu'il n'aurait pu se faire autrement, de n'avoir jamais percuté qu'il faillait remonter, après un saut à l’élastique. Il regardait la malheureuse pendre la tête en bas comme au cochon pendu. Why the fuck n… no, hell no. Accoudé à la rambarde, il fut soudainement pris de vertige, pour la première fois de sa vie. Ses yeux passaient du vide à l'homme qui se tenait encore sur le plancher des vaches, à côté de lui -pour combien de temps ? « Tu… » Le vide attira une nouvelle fois son regard. Tu comptes faire ça ? La question ne fut pas posée. « Quand est-ce qu’on est passé des motos-cross à se jeter du haut d’un pont, exactement ? » Il pouvait peut-être l’éclairer. Largué, O, il aurait pu repartir sans se poser de questions, remonter dans sa voiture et faire demi-tour, simplement se rappeler de faire plus attention la prochaine fois ; il n’aurait jamais été là. Mais il était tombé sur Alej et autour, personne, comme une coalition entre eux et maintenant il ne pouvait plus reculer, si ? _________________ Now I just wanna see you smile Come on dream on dream baby dream |
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Alejandro Álvarez -- membre qu'on adore --
PERSONNAGE LITTLE TALKS : 742
PSEUDO : vala29
AVATAR : pedro pascal
CREDITS : rainbowstars (avatar) atlantis (code signature) florence and the machine (lyrics)
ALTER-EGO : june, tehaunui, juliet, edith, josephine & mila
ÂGE : 49
QUARTIER : (#182) farming area. Il vit dans une grande ferme avec sa mère, Margaret, ses enfants et son neveu
MÉTIER : Ingénieur de formation, il est devenu riche d'abord dans les télécommunications en Amérique Latine. Il a ensuite réinvestit dans différents secteurs (bâtiment, immobilier, tourisme...). Il ne travaille plus et vit de ses rentes.
COEUR : marié deux fois. divorcé deux fois. père de quatre enfants, il a recueilli son neveu. il est célibataire, quelque peu épris de son amour de jeunesse.
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| Sujet: Re: i'd rather be flying ┆Ale-Alejandro Dim 2 Juin - 15:51 | |
| Quand il était plus jeune, personne n’aurait parié sur Alejandro pour être un leader, pour diriger et mener des personnes. Adolescent plutôt timide, maladroit, étudiant trop sérieux, il s’est pourtant hissé jusqu’au plus haut de l’entreprise, en prenant la tête et en ayant tout un tas de gens à ses ordres. Il n’a jamais été à l’aise dans ce rôle, même s’il s’en est toujours très bien sorti. Il a sans doute un certain charisme, malgré sa tendance à se rabaisser et à se dévaloriser. Mais il y en a bien un qu’il suit sans trop se poser de question. Il a une confiance aveugle en son meilleur ami, l’accompagnant dans - pratiquement - toutes ses aventures. Il est comme un frère pour lui. Un frère qu’il maudit à cet instant bien précis, là, près de ce pont. Parce que, déjà, c’est à cause de lui qu’il s’est inscrit dans ce club de sensations fortes. Bon, c’était un peu son idée à lui aussi, mais son bff a quand même bien insisté, arguant que ça serait fun et marrant. En vrai, il n’a pas eu tort. Al’ aime bien toutes ces activités, faisant grimper son taux d’adrénaline. Ça l’occupe, ça le rend vivant (même si ses enfants ont bien souvent cet effet-là aussi !) Et puis, deuzio, où est-ce qu’il est passé ? Il est planté là, ne reconnaissant personne du club, à attendre, un peu perdu. Il a bien vu de quoi il s’agissait, observant une femme enfiler un harnais. No way.
Il est sur le point de sortir son téléphone quand une voiture se gare non loin de là. Son meilleur ami ? Non, mais une tête qu’il connaît. En tout cas, qu’il a déjà vu. Un grand brun, jamais le dernier pour se caler derrière un volant. Alejandro n’a pas vraiment eu l’occasion d’échanger avec lui, mais il a l’air sympa. Le voir lui donne un peu d’espoir. Peut-être qu’il est simplement en avance et que les autres vont finir par se pointer. Enfin, c’est peut-être pas forcément pour le mieux, se dit-il tandis qu’il tourne la tête en entendant un cri résonner dans le vide. La femme a disparu. Il se retourne vers le grand brun, avec un air peu sûr de lui, pour le saluer. « Hey… » Le ton est aussi enthousiaste que celui d’Owen - son prénom lui revient tout à coup. L’homme se penche pour regarder par-dessus la balustrade du pont. Alej n’a même pas le courage de le faire. Non non non. La question d’Owen ne s’achève pas, il a très bien compris. Lentement, il fait non de la tête. Il voit bien que son acolyte du moment est sur la même longueur d’ondes que lui. « J’sais pas… Il semble qu’on ait manqué un épisode. Ou deux. Voir toute une saison. » Ils semblent tomber des nues, tous les deux, pas au courant de ce dans quoi ils s’embarquaient. « Et, pourquoi y’a que nous deux ? » Ça aussi c’est bizarre.
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| Sujet: Re: i'd rather be flying ┆Ale-Alejandro Sam 15 Juin - 18:12 | |
| { i'd rather be flying } @Alejandro Álvarez
Il avait besoin de ça Owen, un peu d’adrénaline de temps en temps, comme un fix à celle du terrain qu'il avait perdue. Il se disait que ça irait mieux ensuite, ça allait mieux sur le moment. Ces derniers mois, il connaissait la routine, l’effervescence aussi, occupé par la scène ; les rideaux rouges et les salles noires. En sortir était comme s’extirper d’un énorme bocal, bulle protectrice. Il fallait réapprendre à respirer, se mouvoir, retrouver des émotions autre que le stress, le trac avant le lever de rideau ; le bonheur, appliqué, quand il jouait une heure, deux heures durant et la fierté à la fin du dernier morceau, la dernière note. Fêter ça, alors, sobrement somme toute, il s’étonnait lui-même. En chemin, il réfléchissait à ce qu’il pourrait bien raconter le soir venu, à Alana mais pas directement, pas que, sur les feuilles de papier qu’il lui faudrait griser, tâcher de peinture à l’atelier qu’elle lançait. Qu’aurait-il à y confier, sans mot, sans parole ; qu’avait-il dans les tripes, quand il n'endormait pas son âme avec des mélodies jazz, quand il n'enfonçait pas la pédale d’un engin à moteur ; qu’avait-il dans le cœur ? Et qu’avait-il à lui ? Ça aussi, ça le travaillait depuis. Il donnait quelques notes, il voyageait, dépendait d’elle, la chanteuse, du succès d’une autre. Il survivait sous sa coupe. Pas que ça le dérangeait, Owen y pensait, il y pensait juste. Il ne possédait rien, rien qui ne soit à lui. Quelque chose naissait, innommable, envie créatrice, début de flamme, elle n’existait pas encore. Aspiration. Avant qu’il ne se penche au dessus du vide dans lequel une femme se jetait, littéralement. Alors le vertige. Il reprit conscience d’où il se trouvait, qu’il y avait quelqu’un à côté de lui grâce aux paroles qu’ils échangeaient, surprise et stupeur communes. Bien, ça les faisait au moins rire, les deux paumés sur le quai de la gare ; un train ou une saison de retard, les deux trouillards. La fierté d'Owen ne souffrait pas pour si peu. Dernier coup d’œil au vide, un peu de travers ; non, il fallait être fou. « Ça me donne pas franchement envie de la rattraper. » La saison qu’ils avaient loupée, à voir le spectacle de la remontée à la corde. Convaincu, le blond, qu’il valait encore mieux rester pendu là. Aucun doute désormais qu’Alejandro partageait le même enthousiasme que lui : aucun, ce qui parvenait à le dérider. Ouais, ils devaient être drôles à voir. Pourquoi il n’y avait qu’eux ? C’est vrai ça. Bonne question. Réflexe idiot, O' regarda à gauche puis à droite, il ne comptait pourtant pas traverser la rue. Personne. Dans quel traquenard étaient-ils tombés ? « Tous les autres sont morts, je vois que ça. » En toute honnêteté l’explication la plus réjouissante qu’il trouva. Il pointa du doigt la route d’où il était apparu, quelques mètres plus loin attendait sa voiture. « Ou tout le monde s’est dégonflé. » Sûrement la plus logique, celle-là, elle le faisait autant marrer. Pas que ça se voyait beaucoup sur sa tronche, mais il souriait, une lueur dans les yeux. Il s’attarda sur Alej', mit un petit temps avant de formuler la pensée, évidente, qui se matérialisait dans ses yeux bleus : Qu'est-ce qu’on fout encore là ? « L’avantage, c'est que personne ne le saura si on se dégonfle aussi. » Vrai ? Qu’est-ce que t’en dis ? « Je sais pas toi, mais j’ai des projets pour la soirée. Ça m’arrangerait de rester en vie. » Au cas où il y ait besoin de le convaincre davantage de foutre le camp. Ne devait-il pas retrouver ses gosses, lui ? En attendant, ils restaient plantés sur ce pont comme deux grands idiots qu’ils étaient. _________________ Now I just wanna see you smile Come on dream on dream baby dream |
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Alejandro Álvarez -- membre qu'on adore --
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| Sujet: Re: i'd rather be flying ┆Ale-Alejandro Sam 10 Aoû - 16:16 | |
| Retrouver des sensations, occuper son esprit, lâcher prise. Alejandro, le gars plutôt calme, paisible, qui s’inscrit au club de sensations fortes. Il cherche à s’occuper, à ne pas replonger dans le boulot. Une autre drogue. Il avait enchaîné les heures, sans jamais les compter, bosser sur un projet jusqu’au bout de ses capacités pour ensuite le voir se concrétiser, ou pas. Souvent, il avait poussé son corps et son esprit à bout, jusqu’à ses limites. Il en avait payé le prix, Al’. En perdant de vue sa famille, il n’avait pas vu les signes chez sa petite sœur. Et puis, son coeur avait dit stop, lui aussi. Pas facile d’admettre qu’il ne pouvait pas tout concilier. Pas facile de passer d’une vie à cent à l’heure, toujours occupé à quelque chose, au quotidien d’un père de famille nombreuse. Une fois les gosses à l’école, il fallait qu’il s’occupe, sinon, il aurait rendu folle sa propre mère. Le club de sensations fortes avait été une idée en demi-teinte. Était-ce bien raisonnable ? N’était-ce pas trop extrême comme hobby ? Et puis, il avait été gagné par les sensations, par l’ambiance, par l’amusement. Le temps de quelques heures, il redevient un gosse. Il avait l’impression de rattraper quelques années. Faire des trucs qu’il n’avait jamais fait quand il avait vingt ans, bien trop plongé dans ses études. Courir après les années, tenter de remonter le temps…
Là, sur ce pont, il lui semble qu’il a loupé quelques épisodes. Il tente de se remémorer le moment où il a été décidé de faire du saut à l’élastique. Aucun souvenir. Il n’a pas signé pour ça. Il peut être partant pour beaucoup de choses, Al’, mais là, il ne se sent pas de taille. Surtout, il n’y a pas le groupe pour le motiver. Bien souvent, pris dans l’ambiance bon enfant, Alejandro se lance bien volontiers. Même si là, se jeter d’un pont, c’était probablement un peu trop. Owen ne semblait pas avoir remarqué qu’il manquait quelques membres du club. Les hypothèses qu’il avance pour expliquer leur absence fait légèrement sourire Al’. « Donc, soit on est les plus malins en ne sautant pas, soit on est les plus téméraires en étant venus ici… » Son raisonnement lui plaît bien, à Al’. Il regarde tout de même le bout de la route d’où ils sont arrivés. Il manquerait plus que les autres arrivent pile quand ils se dégonflent… Ils auraient l’air malin. Il reporte son regard sur Owen. « J’ai déjà mentionné mes problèmes cardiaques ? » demande-t-il, innocemment. Strict vérité. Pas sûr que son cardiologue approuve ce genre d’activité… « Pensons à nos enfants ! » qu’il lance à Owen, lui filant une petite tape sur le bras. « Et si on allait boire un verre quelque part ? Comme ça, si les autres débarquent, on pourra toujours leur dire qu’on les attendait ! » Un sourire satisfait se dessine sur le visage de l’homme, bien content d’être tombé sur quelqu’un avec le même état d’esprit que lui.
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| Sujet: Re: i'd rather be flying ┆Ale-Alejandro Jeu 10 Oct - 9:28 | |
| { i'd rather be flying } @Alejandro Álvarez
Retrouver des sensations. L'adrénaline. Sans le savoir ils avaient la même chose dans la tête, la même obsession peut-être. Reprendre le contrôle, à commencer par son corps. Ses foutues mains qui tremblent. C’était ça, l’enjeu, pour le blond. Il le gardait secret, comme bien des choses, les envies et les peines, entre le cœur et les tripes. Les tripes... secouées par la vision quelques mètres plus bas. Ça, même pour tout l’or du monde, le casse-cou ne s’y serait pas risqué. Il découvrait ses limites, et son comparse s’avérait être sur la même longueur d’ondes, jusqu’au bout. Ils en auraient eu à se dire, sur les limites, celles atteintes, celles dépassées allègrement ; sur le corps qui punit et la tête qu’il fallait sans cesse occuper. Ils le pouvaient encore, puisqu’ils n’allaient pas mourir jetés dans le vide. La voix cynique jamais loin, elle se faisait entendre, se trouvait drôle à lui murmurer quelques phrases de mauvais goût. Se jeter du pont. La voix n’avait plus tant d’emprise, cynique pour le simple plaisir de l’être, Owen. Avec Al’, il y avait un peu de ça, une forme de sarcasme cachait la honte, pas fier, mais c’était bon enfant. Il ne se prenait pas au sérieux, ce qu’Owen appréciait. C’était plus facile, alors, parler, simplement, échanger quelques mots, quelques rires aimables, spontanément. Comme l’on rencontre quelqu’un, parler, juste comme ça. Accompagner Sarah sur sa tournée l'y avait aidé. Il écoutait son hypothèse, sage, prenant plaisir à y porter attention. Les deux malins. Les deux téméraires. « Dans les deux cas on s’en sort brillamment. » C'était ce qu'il retenait. L’honneur était sauf. Owen ne comptait sur personne pour lui demander des comptes, de toute façon. Malin ou téméraire, il le vit guetter la route -la trouille ? Sans honte aucune, O' n’aurait su reconnaître un membre du club s'arrêtant à proximité. Robin, peut-être, ou son comparse girafe. Il avait été absent, voilà tout. D’éventuels problèmes cardiaques, il ne sut dire s’il s’agissait d’humour noir ou de la vérité brute, offrant pour toute réponse des yeux interloqués, quelques secondes, le temps qu’il n’y ait plus aucun doute. « Merde t’es sérieux. » Il ne regardait pas la route, mais derrière lui, sur ce pont, sur les absents, invisibles, tout signe de vie qui aurait dû se manifester et auquel Alejandro, le cardiaque, aurait dû se joindre. Auquel il s’était joint, pour moins extrême que ça mais tout de même. « Ce serait de la non assistance à personne en danger de ne pas t'éloigner de ce pont. » Pas moins que ça. Owen le sauvait d’une mort assurée. Il amorçait déjà une marche lente, quelques pas inconscients pour se tirer de là. Ils avaient abandonné l’idée voilà plusieurs répliques de cela. Et puis il y avait leurs enfants. Rien qu’à imaginer la tête de Birdie… « Ma fille ne doit jamais l’apprendre. » À la tape sur son bras, il répondit par un regard insistant. Ja-mais. Pas parce qu’elle risquait la crise cardiaque en l’apprenant, B, plutôt Owen qui risquait d’en entendre parler jusqu’à sa vraie mort. Il ne douta pas un seul instant que les enfants d’Alejandro l’aurait regretté. C’était la seule chose qu’il avait retenu de lui, avec certitude : bon père de famille. Bon vivant. Cardiaque. « Ouais ou qu’on a déjà sauté. » Si, dans son hypothèse, ils leur venaient à l’idée de les embarquer. Chouette vous êtes là. On y va. « J’ai vu un établissement en passant, un peu plus haut. » Son index pointa la direction. Il n'y avait pas prêté attention, c'était désormais son seul objectif. « Moi qui hésitais à proposer du saut en parachute… » Toute hésitation envolée. Dérisoire. Ça lui vint comme ça, une réflexion à lui-même. Comme une révélation, à quel point ça lui plairait, ça lui manquait ; une folie qu’il ne voulait pas garder pour lui-même, une folie qu’il ne faisait pas bon partager à un homme cardiaque, un homme qui avait tant d’orphelins potentiels à la maison. C’était comme un sursaut, quelque chose à dire autour d’un verre, celui de trop peut-être. Je ferais bien une folie.
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| Sujet: Re: i'd rather be flying ┆Ale-Alejandro Lun 11 Nov - 12:06 | |
| Ils s’en sortent brillamment. Ils sont quand même tous les deux là, à tenter de trouver des arguments pour ne pas se jeter… d’un pont ! Alejandro a fait son choix. Hors de question de participer à cette activité. Il tente de donner le change - et encore ! - mais au fond de lui, il est pétrifié ! Il entend encore cette fille crier en se jetant dans le vide. Heureusement, le seul à s’être montré est dans le même état d’esprit que lui. Il se demande bien ce qu’il aurait fait si c’était son meilleur ami qui se tenait à ses côtés. Probablement la même chose ! Il aurait invoqué son pauvre cœur ainsi que toute sa marmaille. Il n’aurait pas sauté ! Il hoche la tête, pas peu fier de son analyse de la situation, tout en jetant un coup d’œil à la route qui mène à ce pont de la mort. Camperait-il sur ses positions si tout le club était là ? Il commence déjà à penser à une excuse. Un texto d’un de ses enfants. De sa mère malade. De la nounou pas foutue de trouver une cuillère dans la cuisine. Il trouvera bien ! Pour l’instant, ses problèmes cardiaques semblent suffire, vu la tête d’Owen. « Ouais… J’suis trop vieux pour ces conneries ! » Il pointe du doigt ce qui continue de se dérouler derrière lui. Il imite même son camarade, s’éloignant de quelques pas, tout en riant. Non-assistance à personne en danger. Rien que ça ! Il rajoute une couche en parlant des enfants. Al’ ne se souvient plus si Owen a des gosses, quand il lance sa phrase. Il apprend donc qu’il a une fille. Il prend un air très sérieux pour répondre. « Personne ne saura jamais ce qui s’est vraiment passé sur ce pont. » Enfin, plutôt ce qui ne s’est pas passé. Seulement ça, il l’emmenera jusque dans sa tombe ! « Ça me plaît ça ! On a déjà sauté ! » Mais c’est qu’il est malin ce gars-là ! Il lui lance un regard entendu. Ils sont tous les deux d’accord, semble-t-il depuis un moment. « Je te suis ! » Il leur fallait désormais se remettre de leurs émotions. « Du saut en parachute ? Ça par contre, ça doit être pas mal ! » Il pense surtout à l’avion, Al’. Il en a passé, du temps, dans les avions. Des gros comme des petits. Quand il fallait se rendre rapidement dans une autre ville, pour un rendez-vous professionnel, mais aussi, pour découvrir les paysages vus d'en haut. Il se demande même s’il ne pourrait pas prendre des cours de vol… Il imagine alors sauter en parachute. Et puis il repense à son cœur… Pas sûr que ce soit indiqué dans son cas. Joder. « Si y’en a un qui a proposé du saut à l’élastique, tu pourrais proposer du saut en parachute ! En espérant qu’il y ait plus de monde qui adhère… »
Quelques minutes plus tard, les deux hommes se retrouvent autour d’une table dans un bar qui ne rameute pas les foules. En même temps, à cette heure-ci… « Tu bois quoi ? »
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