QUARTIER : willow street (#067, appt. 1);; partageant l'adresse de son cousin, s'amusant à redécorer de temps en temps jusqu'à ce qu'il le remarque.
MÉTIER : designer d'intérieur;; quelques premières missions menées à son compte et la voilà qui se dit qu'elle devra monter sa propre entreprise, au final.
COEUR : célibataire;; pas totalement prête à ce que ça change mais les yeux qui s'adoucissent devant le sourire d'une brune
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP
Sujet: josie // breaking free Ven 31 Mai - 15:20
( breaking free )
we're soaring, flyin'. there's not a star in heaven that we can't reach if we're trying. yeah, we're breaking free ‹ @josephine burrows
Temps mort. Le coup de sifflet comme pour venir marquer la fin de la partie, les autorités divisant le terrain en zones. Dans son dos, elle devine qu'il s'agit d'un véritable marathon, à celui qui ira le plus vite, qui saura fuir le plus loin ; elle est tentée de rejoindre la course, Jackie, de s'élancer à l'aveugle, les règles dans ce genre de situation lui étant parfaitement inconnues. Pas la première manifestation à laquelle elle participe, pourtant, mais la première qui dégénère ainsi et qui tend vers une victoire pour les flics qui l'encerclent. Elle et le petit groupe dans lequel elle s'est retrouvée. C'est peut-être le moment idéal pour développer son esprit d'équipe, pour élaborer une stratégie silencieuses avec ses équipiers, essayer de trouver une faiblesse dans le champ d'action opposé afin de prendre l'avantage mais entre les mains des CRS se trouvent des objets qui l'effraient plus qu'elle ne veut bien l'admettre. Et la fumée des bombes lacrimo lui ont fait monté les larmes, rendu les yeux rouges, empêchent sa concentration tant elle a l'impression d'avoir la tête dans le guidon. Ils jouent pas franc jeu, les flics. Ils trichent avec leur bel attirail payé par l'Etat et qui lui donne un semblant de pouvoir, preuve qu'ils sont mauvais perdants en plus d'être mauvais joueurs. Elle les voit, les matraques qui valsent et qui cognent. Elle-même évite de se faire assommée de justesse, en se décalant par un réflexe inouïe, bousculant une jeune (trop, d'ailleurs) fille au passage. Elle a la main qui se tend, Jackie, pour empêcher la brune de tomber au sol, de se faire mettre K.-O. par un bête accident de parcours. La performance mériterait une médaille (en toute modestie, obviously). Et si sa détermination est loin d'être entachée par l'air farouche des flics, elle se doit aussi de jeter l'éponge, Jackie. Cause perdue, balle de match. Fin du game. Elle admet sa défaite avec un air amer et le regard sombre ; ça lui est difficile d'être bonne joueuse. Pas sûr que ça puisse seulement arriver, en réalité. Alors, lentement, elle lève les mains et se laisse tomber à genoux. Ca n'empêche rien à la violence des autorités qui la plaquent contre le sol, lui attrapent les poignets pour lui coller contre son dos et Jackie, elle se demande un instant si c'est comme ça que son père et que Pauly procèdent, eux aussi. Ou s'ils sont plus délicats. Plus humains. Et puis, tandis que le flic tire sur les menottes qu'il vient de lui passer pour l'obliger à se relever, elle est tentée de lui partager un adage qui amorce un sourire sur ses lèvres. Jeux de mains, jeux de vilains. Et c'est bien de lui dont il serait question, qui roucoule presque d'avoir su arrêter un petit troupeau de manifestants. Il est vaniteux, le poulet, mais du point de vue de la blonde, il n'y a pas de quoi lancer la moindre célébration - pas de record pour monsieur au casque et à la tenue digne de l'armée quand ses adversaires sont en jean et veste élimée. Et puis, vaincre à un sport qui n'en est pas un, est-ce réellement un gain ? Pas de son point de vue à elle mais c'est pas comme s'il lui était demandé ce qu'elle pensait de ce prétendu nouveau record flic-esque. On est loin du coup de circuit, de sûr que le crâne chauve qui se dissimule sous son casque presque chevaleresque exagère un tantinet ses talents. Elle est projetée dans le fourgon en compagnie de ses compagnons d'armes avant d'avoir eu le temps de lui répliquer quoique ce soit. Et ils se retrouvent dans une obscurité relative et oppressante, collés les uns aux autres, à peine assis sur des bancs trop froids et trop durs pour son postérieur délicat. Elle trouvera le moment parfait pour lui renvoyer la balle, elle s'en fait la promesse, Jackie. On ne maltraite pas son postérieur ainsi. Le trajet dure une éternité et pas assez longtemps à la fois. Etrange ambivalence qui bloque ses réflexions philosophiques ou ses débuts de plans de vengeance. Déjà, les portes du fourgon s'ouvrent et ils sont tous tirés un à un de leur confort pour être traînés à travers le commissariat puis entassés. Cette fois-ci, c'est une petite cellule qui leur est réservée. Le grand luxe. Parmi ses camarades de manif, il y a les habitués qui prennent leurs aises à peine les menottes leur sont-elles retirées et les comme elle. Qui découvrent encore ce monde nouveau. Elle l'habitude de l'autre côté, Jackie. De juger d'un air condescendant tous ceux qui se retrouvent derrière les barreaux, de plaindre leur manque de discipline quand elle n'en fait, elle-même, pas preuve, d'apporter des gâteaux à son père et son cousin et puis l'ensemble de leurs collègues, pour se faire bien voir, se faire apprécier et avoir un joli sourire sur les lèvres (et, pourquoi pas, essayer d'en séduire un ou deux par simple ennui et envie de jouer). L'envers du décor ne lui fait pas envie et pourtant, elle sait qu'elle réitérera l'expérience, Jackie. Parce qu'il y a des causes bien plus importantes que sa peur de ce qui pourrait arriver dans cette cellule pendant ces heures de garde à vue. Et puis, elle le sait, que les flics n'ont rien après eux, qu'ils seront relaxés rapidement, faute de quoi pouvoir les retenir plus longtemps. Elle sait aussi qu'ils vont les ignorer. Autant à Redwood les manifestants sont parmi les gros criminels, autant ici, à New York, ils sont presque invisibles. Alors elle s'installe, Jackie, à côté de la presque gamine qu'elle a bousculé un peu plus tôt. Elle croise les bras sur sa poitrine, se ronge l'intérieur de la joue et se tourne vers la jeune. « Tu as le droit de demander à appeler un de tes parents si tu veux que quelqu'un vienne payer ta caution et ne pas rester ici plus longtemps, » qu'elle l'informe juste au cas où elle l'ignorerait. Les avantages d'avoir grandit dans le milieu, c'est qu'elle en connait les secrets - même si les lois du Vermont et celle de l'Etat de New York diffèrent un peu. Elle-même préfère ne pas (encore) appeler ses parents pour demander une avance financière, elle a déjà trop abusé ce mois-ci, elle attendra la prochaine garde à vue. Et puis, pas sûre que son père apprécie de savoir qu'elle nargue des collègues si loin de chez eux. Quant à Pauly, il a déjà bien assez à faire, elle ne va pas le déranger aujourd'hui, pas tout de suite. Elle craint sans doute encore davantage son jugement à lui que celui de son père, finalement. « Et désolée, pour tout à l'heure. J'essayais d'éviter l'un de ses singes armés et j'avais pas vu que tu étais si proche. Tu ne t'es pas blessée, au moins ? » La grimace qui étire ses lèvres pendant que ses yeux l'inspectent rapidement. Y a pas l'air d'y avoir le moindre dégâts, c'est déjà ça.
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Josephine Burrows
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PERSONNAGE
I’ll keep a light on my soul. Keep a bluebird in my heart. Keep a bluebird in my heart. And the bluebird sings. Ooh.
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LITTLE TALKS : 1661
PSEUDO : vala29
AVATAR : Jenna Ortega
CREDITS : fassylovergallery (avatar) ; atlantis (code signature) ; linkin park - lost (lyrics) ; apara-dise-penguin tumblr (gifs)
QUARTIER : #090 Willow Street (avec sa tante et son vieux)
MÉTIER : guichetière au Stowe Cinema. En double cursus psychologie et travail social à l'université de Burlington.
COEUR : célibataire
INTERVENTIONS RL : oui
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Sujet: Re: josie // breaking free Dim 16 Juin - 19:28
Breaking free
@Jackie Gordon & Josephine Burrows ♔ we're soaring, flyin'. there's not a star in heaven that we can't reach if we're trying. yeah, we're breaking free
☾ ⋆ ☾ ⋆ ☾ ☼ ☽ ⋆ ☽ ⋆ ☽
Voilà plus d’un an que Josephine avait quitté New-York. Abandonnée la prestigieuse université, abandonné le tumulte de la ville, abandonnés ses amis new-yorkais. Elle avait tout laissé derrière elle, sans regret ou presque. Elle assume son choix, B’. Si elle avait craint se reprocher cette décision, ses doutes se sont envolés. De retour au bercail, le petit oiseau. Trop loin de sa famille, Josephine dépérissait. Le nid retrouvé, elle est de nouveau prête à prendre son envol. Mais pas trop loin. Pas trop vite. Ça ne l’empêche pas de retourner à New-York Une parenthèse dans sa vie d’étudiante, entre deux séances de révision et les services au cinéma. Mais elle n’est pas là que pour faire la fête, ou faire du shopping. Son âme rebelle, révoltée, se réveille. Elle bat le goudron de ses pas décidés, scandant des slogans qui défendent leur cause. Elle les retient, B’, et les note plus tard dans un carnet. Traces de ses différents engagements. Parfois, elle tente elle-même de dénicher la bonne phrase, le bon jeu de mot pour faire passer ses idées, ses convictions. Elle n’est pas de tous les rassemblements, mais elle tente de participer à ceux qui se passent non loin de chez elle. Burlington, St-Albans, notamment. La Grosse Pomme, c’est plus rare, désormais.
Les mots résonnent, portés par de nombreuses voix. Combien sont-ils ? Elle ne sait pas et elle ne se posera bientôt plus la question. A quel moment ça a dégénéré ? Et pourquoi ? La plupart du temps, ça se passe bien. Parfois, quelques-uns font les malins et narguent les policiers qui sont là. Gardiens de la paix et de la sécurité. Ils les regardent passer, prêts à l’action si besoin. Aujourd’hui, Josephine se retrouve au milieu du chaos. Sans qu’elle n’y comprenne grand-chose, les esprits s’échauffent rapidement. Les voix se font moins pacifiques, plus violentes. Les corps se tendent, prêts à en découdre, ou à se protéger. La réponse ne se fait pas attendre. Les lacrymogènes sont de sorties. La fumée envahit le périmètre. Sa gorge brûle, les larmes ruissellent sur son visage. Elle tousse, le visage enfoui dans son coude pour tenter d’avaler le moins de fumée possible. Elle tente de s’éloigner, notant que certains sont bien mieux équipés qu’elle. Foulard et masque de plongée, ils semblent bien moins souffrir du gaz qu’elle. La prochaine fois… Pas le temps de penser plus, l’agitation monte d’un cran. Elle se fait bousculer, à deux doigts de s’étaler par terre. Heureusement, quelqu’un la rattrape. Une femme. Elle l’aurait bien remercié, mais sa gorge lui fait encore atrocement mal. Et les événements s'enchaînent. Les flics se rapprochent, les encerclent, les mettent à terre. Elle se retrouve bien vite à genoux, les mains dans le dos, les menottes au poignet. Et merde... Première fois qu’elle se fait embarquer au poste.
Josephine ne montre aucun signe de panique. Elle garde un visage impassible, mais dans son esprit, c’est l’angoisse ! Qu’est-ce qui va lui arriver ? Elle tente de se calmer. Pas grand-chose, certainement. Après tout, elle n’a rien fait de mal. Pourtant, combien sont enfermés injustement ? Pour une manif... Non, dans quelques heures, elle sera dehors. Une fois en cellule, elle voit bien ses camarades de galère - enfin quelques-uns - qui ne semblent pas trop paniqués par ce qui se passe. Ils s’installent, tranquilles, sur les bancs inconfortables, comme si tout ça, c’était la routine pour eux. Elle décide de suivre leur exemple. Elle n’a rien d’autre à faire que de patienter pour voir à quelle sauce elle allait être mangée. Elle reconnaît la femme qui l’a rattrapée un peu plus tôt, et qui s’installe désormais à côté d’elle. Femme qui lui indique qu’elle peut appeler un de ses parents. Elle fait si jeune que ça ? Elle est presque majeure pourtant… “Soit j'appelle mon père pour qu'il vienne me sortir de cet endroit qui pue la pisse, et là... Il n'en finira pas de me tanner avec ça ou alors…” Elle laisse passer un silence, comme si elle réfléchissait alors que sa décision est déjà prise. “Je suis patiente. Ils finiront bien par nous relâcher.” Pas question de donner la satisfaction à O’ de l’avoir sortie du trou. Surtout, elle n’ose pas l’appeler pour lui dire qu’elle est derrière les barreaux, même si c’est pour une bonne cause. “Ça va, pas besoin de t’excuser, c’était pas ta faute.” Plutôt celle de ses imbéciles de flics. “Pas de bobo, non.” Elle aura quand même certainement quelques bleus, mais rien de grave. Sa gorge commence à lui faire moins mal. Elle a certainement les yeux un peu gonflés, un peu rouges. Raison de plus de ne pas appeler son vieux. Il serait capable de la prendre en photo et de foutre ça sur Insta… “T’as déjà été en cellule ?” qu’elle demande à sa camarade de galère. A lui donner des conseils un peu juridiques, elle se dit que c’est pas la première fois que ça lui arrive.
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Il faut un début à tout et elle, si avide de nouvelles expériences, ne peut qu'envisager celle-ci comme une nouvelle croix dans sa liste de Things to try before I die. Même si elle ne l'y avait jamais inscrite, en réalité. Passer une nuit en cellule. Visiter une prison, si, en revanche, mais elle pensait davantage à celle de San Francisco, en tant que visite guidée et touristique bien plus que celle de délinquante - si tant est que le terme convient réellement pour la décrire. Les dégâts matériels causés ne pourront leur être mis sur le dos, pas de preuve pour venir appuyer les possibles affirmations des policiers et puis, ils étaient le groupe calme, eux. Pas ceux qui ont attaqué les autres à coup de matraques et de bombes lacrymo, les tasers un peu trop à portée de mains. Elle a le réflexe de jeter un oeil à son poignet où sa montre se faite absente. Confisquée avec le reste de ses effets personnels pour connaître l'heure, il lui faut s'approcher de l'ouverture de la cellule et se contorsionner pour essayer d'apercevoir l'horloge du couloir. Elle connaît le délai initial, Jackie, mais elle aurait pas été compte pouvoir suivre le décompte mentalement histoire de s'occuper, de patienter et, pourquoi pas, de calmer le petit affolement qui s'est emparé de son coeur en sentant les menottes se refermer autour de ses piognets. Elle connaît la tactique, aussi, alors elle tourne sur elle-même avant de s'installer le plus confortablement possible - donc pas confortablement du tout. Assise aux côtés de la jeune femme, fille peut-être même impossible de lui donner un âge avec cette chevelure de jais et ce regard si sombre et fermé mais les traits du visage si fins et avec un quelque chose proche de l'adolescence, encore. Elle ne sait pas comment elle doit comprendre la réponse, Jackie. Le père serait-il strict et le genre à rappeler la case prison de sa fille comme un reproche ou plutôt à s'en amuser parce qu'il ne s'agit pas d'un crime et qu'il comprendrait le droit de manifestation ? Dans le doute, elle évite un sourire, opine plutôt du chef tranquillement, pince les lèvres. « Oui, d'ici vingt-quatre heures, environ. Moins s'ils sont débordés, qu'ils ont besoin de place. Pour une manifestation, ils peuvent pas vraiment grand chose, au pire on aura une date de passage en examen devant un juge qui déterminera le montant de l'amende à payer pour trouble à l'ordre public. S'ils ont zélés, ce sera notre sort... Sinon, on sortira parce que ça fait trop de paperasse pour pas grande valeur aux yeux de l'Etat et que les juges ont autre chose à faire que perdre du temps avec ça. Et puis, c'est comme s'ils pouvaient prouver que nous, précisément, étions les personnes ayant causé des dégâts matériels publics. » La tirade prend fin et elle se rend compte, Jackie, qu'elle ne sait pas si elle a détaillé pour rassurer la jeune fille ou se rassurer elle. Sans doute un peu les deux. Parce que recracher le discours de son père, presque mot pour mot, lui permet de se répéter qu'elle n'a rien fait de mal, qu'elle n'encourt rien. Et que même si les empreintes digitales ont été relevées et qu'il existe maintenant un casier judiciaire au nom de Jacqueline Gordon, ce n'est pas ce genre d'arrestation sans infraction qui va l'empêcher d'avoir une carrière - du moins, pas dans sa carrière. Elle aurait choisit du droit comme son père le lui avait suggéré durant un temps... De nouveau, elle hoche la tête, Jackie, avec, cette fois-ci, le début d'un sourire sur le coin des lèvres. « Non, mais si tu l'avais été, je m'en serai quand même voulu. Ou alors, tu aurais pu l'être quand ils t'ont mis les menottes et là tu aurais pu t'en plaindre. » Surtout maintenant avec le body cam obligatoires qui enregistrent automatiquement le moindre mouvement des officiers. « En cellule, non. Première fois. » Le sourire qui se fait un peu plus franc, cette fois, alors qu'elle croise les mains. « Mais mon père est policier et mon cousin aussi. Du coup j'ai pas mal squatté la station de là où on vit et eu droit à tous les discours possibles et imaginables sur ce qu'il faut faire et ne pas faire en cas d'arrestation, peu importe la raison, et comment procéder. » Elle lève les yeux au ciel, Jackie, mais impossible pour elle de masquer la tendresse sur ses traits néanmoins à l'évocation des deux liens familiaux. Le père avait fait le discours moralisateur censé la convaincre de ne pas se mettre dans une telle situation avec un regard entendu ; Pauly avait prodigué les conseils plus avenants et répondu aux questions qu'elle avait pu avoir quand elle avait commencé à traîner avec des esprits encore plus libres et amateurs de sensations qu'elle. Et puis, au final, elle n'en avait jamais eu besoin, avait appris à accepter le fait qu'elle n'était pas aussi rebelle qu'elle se l'aurait prétendu, Jackie, encore trop droite dans ses baskets et disciplinée par l'éducation parentale et surtout religieuse du grand-père. C'est que si elle est à peu près certaine que ses propres parents lui pardonneraient cet écart de conduite, pas sûr qu'il en soit de même pour le Pasteur - d'ailleurs, elle oubliera sans doute de glisser cet événement lors de sa prochaine confession, tant pis pour les portes du Paradis. Pas comme si elle espérait encore y avoir une place, là-haut, depuis quelques années de toute façon. « C'était ta première manifestation ? » Autant engager la conversation encore davantage, pour passer le temps : pas comme si elles pouvaient réclamer un peu de lecture ou un jeu de carte pour s'occuper. Et puisqu'elles ont été arrêté au même endroit, autant parler de la raison qui les a conduit ici.
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Première fois qu’elle se fait arrêter, Josephine. Elle n’a jamais vu une cellule avant. Elle se demande ce que son père dirait, s’il apprenait cette histoire. Si. Elle a pas l’intention de l’appeler, ni de lui en parler. Elle hésite pourtant, l’espace d’un instant. Peut-être que ça serait le genre de truc qui le foutrait un peu en rogne, qui le ferait sortir de ses gonds… Mais elle n’est plus dans cette optique de faire chier Owen, de trouver n’importe quelle excuse pour qu’il ne reparte plus au front. Non, elle a grandi, B’. Elle va assumer ses actes, comme une grande. Bien sûr qu’elle aimerait sortir de là rapidement. L’endroit pue, elle est mal installée sur ce banc et y’a pas franchement de quoi passer le temps… Non, elle n'appellera pas Owen. Elle pense à sa tante, Hailee. Elle viendrait la chercher, certainement, mais Josie ne veut pas l’inquiéter. Elle va prendre son mal en patience. Elle tourne la tête vers la jeune femme qui lui fournit quelques explications sur ce qui les attend. Vingt-quatre heures ? Passage en examen ? Devant un juge ? Et merde… Elle digère les infos, Josie. Elle espère vraiment que ça ne va pas aller jusque là. Elle se demande si elle pourrait cacher tout ça à son père et à sa tante… “T’as l’air de t’y connaître…” qu’elle souffle. Ça lui arrive, parfois, de se demander ce qu’elle risque si elle se fait choper, notamment quand elle participe à des actions bien plus poussées qu’une simple manifestation. Quand elle frôle le danger, qu’elle touche du bout des doigts l’illégalité. Elle sait, Josephine, qu’elle dépasse les limites, qu’elle pourrait se faire arrêter, mais ça la grise. Et, poussée par ses convictions, elle pense faire ce qui est juste, ce qui est nécessaire. Mais maintenant qu’elle se trouve derrière les barreaux… juste pour une manif. Elle n’a rien fait, en plus. Les conséquences pourraient être bien plus grandes que ce qu’elle imagine… “Ça va être inscrit dans mon casier ?” qu’elle demande, presque pour elle-même. Peut-elle sacrifier son avenir pour une cause bien plus grande ? Peut-être bien… Elle ne réfléchit pas trop loin, la jeune femme. A son âge, on est invincible ! D’ailleurs, elle s’en tire sans bobo. Enfin… “Je peux me plaindre des yeux rougis et de la gorge en feu ?” Pas la première fois qu’elle goûte à la lacrymo, mais d’habitude, elle est bien plus loin, c’est moins gênant. Elle pense à ceux qui s’en prennent en pleine face. La femme lui indique qu’elle n’a jamais été en cellule, mais grâce à son père et son cousin, elle connaît quelques trucs. “Pratique.” Elle pourrait aussi poser la question à Owen… Juste pour voir ce qu’il lui dirait. Elle est pas préparée à tout ça, malgré qu’elle se retrouve souvent dans ce genre d’événement. “Non, c’est pas ma première manif… ça m’arrive souvent de participer. Pour pleins de choses. Et toi ?” Revendicative, elle est de celle qui défend, qui n’a pas peur de crier haut et fort ses opinions. Elle bat le pavé pour une société plus juste, un monde meilleur. Elle est comme ça, B’, animée par une envie de réparer certaines choses. Certaines dont elle a été victime…
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Quelque chose, dans la façon dont les traits de la jeune femme se modulent, lui indique qu'elle en a peut-être trop dit, Jackie. Donné trop de détails. Employé un vocabulaire qui, s'il est juste, effraie ceux qui ne sont pas habitués à entendre ces mots quotidiennement — parfois, elle oublie que tout le monde n'a pas de policiers dans sa famille et que ce qu'elle considère comme évident ou normal peut ne pas l'être pour les autres. Les lèvres de la blonde se tordent, ses dents mordillent l'intérieur de sa joue. Un peu trop tard pour essayer d'atténuer ses propos, sans doute. Rassurer d'un Mais t'inquiète, ils vont sûrement pas nous mettre en examen parce que la vérité, c'est qu'elle n'en a aucune idée, Jackie. Elle se base uniquement sur ce qu'elle connaît du système, et si c'est sans doute mieux que rien, elle ne peut pas assurer quoique ce soit. Les variables sont nombreuses — Pauly aurait sans doute calculer les statistiques et autres probabilités ; est-ce que l'officier présent est zélé ? Est-ce qu'ils ont besoin de place dans la cellule ? Il y a-t-il quelqu'un, au sein du commissariat, qui passe une mauvaise journée et a besoin de s'en prendre à quelqu'un pour asseoir son autorité ? Des facteurs sur lesquels elle n'a aucune prise, Jackie, alors elle ne peut pas rassurer plus que ce qu'elle a déjà fait. Si tant est qu'elle ait rassuré et pas empirer les choses, au final, ce dont elle commence à douter sérieusement. Elle opine du chef à la place, ne précise pas tout de suite comment peut-elle être autant renseignée — elle y songe, pourtant, mais une part d'elle a envie de conserver le mystère, se donner l'image de celle qui outre passe la loi suffisamment de fois pour en connaître les rouages — et puis, surtout, il y a une question qui la prend de vitesse. La grimace se peint sur son visage. « Ouais, à partir du moment où tes empreintes ont été relevées, c'est ajouté à ton casier. Désolée, » qu'elle ajoute plus bas ; à en voir l'expression sur le visage de la brune, c'est pas tout à fait la réponse qu'elle aurait voulu entendre. « Comme je le disais, c'est une infraction mineure, ça aura autant de poids que si tu as une amende pour stationnement gênant. Normalement, ça ne devrait jamais être un problème. » A moins qu'elle veuille rejoindre les forces de l'ordre, ce qui lui paraît peu probable, à Jackie. Sinon elle en saurait sûrement davantage qu'elle sur le sujet. Aurait peut-être même déjà intégrée l'école de police. Alors elle dévie le sujet, Jackie. Ne pas plomber l'ambiance par un avenir qui serait peut-être atrophié par cette tâche dans un casier — la faute aux flics, aussi, c'est eux qui ont commencé. Jackie, ça lui convient bien de les accuser. Eux, aussi, qui ont jeté les bombes lacrymo, ce dont il est maintenant question. Elle hoche la tête, laisse échapper un rire. « Ouais, tu peux. Je peux même pas te dire qu'on s'y habitue, à force parce que c'est pas vrai. » Le mieux c'est de prévoir le coup. « Mais ça devrait passer assez vite. Sinon, je peux voir s'ils acceptent de nous filer une bouteille d'eau ou de nous accompagner aux toilettes pour que tu puisses au moins te rincer les yeux et la bouche. » Le plus efficace, des dires de Stacey, celle qui l'a initiée aux manifestations à l'époque de l'université. Grande activiste, Stacey, de ceux qui sont plus souvent dans la rue qu'en amphithéâtre, finalement — pas de doute sur le fait qu'elle ferait une plus belle carrière dans un autre domaine que celui de l'architecture. « Oui, ça permet de pas se faire avoir quand on a affaire à un con en uniforme. » Du menton, elle désigne ceux de l'autre côté, les responsables de leur situation. « Pareil. J'en fais un peu moins depuis que je vis plus à New York. Dans mon coin, y en a pas des masses, c'est un peu perdu. Je suis même pas sûre que la ville d'à côté en organise... Du coup je me limite à quand je suis de passage à New York. Mais à l'époque de l'université, j'étais dans la rue tous les week-ends. Et comme toi, les sujets sont variés. » Bien qu'elle ait ses préférences, les causes auxquelles elle se reconnaît un peu davantage qu'à d'autres — où elle se sent donc plus légitime de participer. Les autres, elle s'y rend parfois en soutien pour ses anciens camarades de promo, s'ils n'ont pas, eux aussi, quitté la grosse pomme. « Si jamais, prévoir une écharpe ou quelque chose pour se couvrir le nez et la bouche aide en cas de lacrymo. D'ordinaire, je m'arrange pour en avoir dans mon sac et la sortir à temps quand les flics commencent à arriver. Une bouteille d'eau aussi. Même sans finir arrêter, si tu te prends la fumée et que t'arrives à leur échapper, c'est toujours bon de se rincer les yeux le plus vite possible. » Pas d'effets néfastes sur le long terme dans la version officielle et si Jackie est loin de connaître quoique ce soit en médecine, elle a pris le réflexe de toujours rincer ce qui pouvait toucher ses yeux par précaution. Ses yeux sont probablement son plus grand atout quand il s'agit de séduire, hors de question de les abîmer d'une quelconque façon. « Je te proposerai une partie de cartes mais j'ai peur qu'il m'ait confisqué mon sac. » Tentative d'humour pour continuer d'alléger l'atmosphère, elle étend ses jambes pour les désengourdir un peu. « Au fait, moi c'est Jackie, » qu'elle se présente avec un sourire au coin des lèvres.
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Sujet: Re: josie // breaking free Dim 3 Nov - 10:55
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@Jackie Gordon & Josephine Burrows ♔ we're soaring, flyin'. there's not a star in heaven that we can't reach if we're trying. yeah, we're breaking free
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Ça y est, la voilà devenue une délinquante. Les flics avaient pris ses empreintes, elle allait être fichée. Comme quoi exactement ? Aucune idée. Une infraction mineure. Pas pire qu’un stationnement gênant. Elle tente de se rassurer avec ça, Josephine. Au fond, elle s’en fout, la brune. Elle sait pourquoi elle est là. Elle ne se sent pas en tort, même si elle est derrière les barreaux. Elle n’a agressé personne. Tuer personne. Elle a simplement défendu une cause qui est juste. Pas la première fois, pas la dernière. Cette mésaventure n’entame en rien sa motivation, son engagement. Elle réfléchit pourtant car, Josephine ne se contente pas de manifester parfois. Elle s’est déjà laissée entraîner à éteindre les devantures de magasins restées allumées la nuit. Elle a déjà retiré les petits bouchons de valves de pneus de SUV. Elle a déjà tagué des slogans sur les murs. Jamais elle n’avait été inquiétée. Mais aujourd’hui, pour une simple manifestation, elle allait avoir un casier. Soit, ça la calme par peur d’avoir des plus gros problèmes dans l’avenir, soit, elle se dit qu’elle n’est plus à ça près… Elle a pas encore choisi, B’. Elle va d’abord passer ce mauvais moment et après, elle avisera. Si elle se montre parfois impulsive, elle peut aussi être réfléchie et ne pas se précipiter. Pour l’instant, ce qu’elle essaie surtout de digérer, ce sont les brûlures aux yeux et à la gorge. Foutu lacrymo ! Elle a déjà vu certains, bien équipés avec l’écharpe, la bouteille d’eau, parfois même les lunettes de ski ! Prêts à en découdre. Mais Josie s’est toujours tenue à l’écart de la fumée. Elle préfère les actions plus discrètes, moins violentes. Mais cette fois, elle s’est retrouvée en plein dedans ! Dans le feu de l’action. Elle ne se souvient pas bien des détails. Ça aurait pu être excitant s’il n’y avait pas eu les effets secondaires. Se retrouver au trou avec la gorge en feu. La proposition de sa compatriote de galère est sympa, mais la brune préfère décliner. “Ça va, j’pense que je devrais m’en sortir.” Elle a pas envie de se faire mal voir par les cons en uniforme, comme elle dit. Elle lui jette un regard en coin, se demandant si elle a la même opinion de tous les flics, incluant donc son père et son cousin, ou juste de ceux qui les ont mis là. “Pareil. J’vis dans un trou paumé.” Trou paumé qu’elle a fini par apprécier, B’. Y’a pas grand-chose qui se passe à Redwood Hills, en dehors de cette histoire de secte, alors, pour trouver de l’animation, faut bouger. Il est clair que quand Josephine vivait, elle aussi, à New-York, il était bien plus facile de participer à ce genre de réunion. Elle n’y allait pas tous les week-ends, mais assez souvent tout de même. Le rythme avait drastiquement diminué depuis qu’elle était de retour à Redwood. “Je me suis toujours dit que j’en aurais pas besoin… Maintenant, j’aurais toujours le nécessaire dans mon sac !” Elle apprend de ses erreurs, la brune. La désagréable sensation commençait à légèrement s’atténuer, et sans passe-temps, Josie n’avait que ça à penser. “Sinon, on peut faire un chi-fou-mi…” qu’elle réplique, sérieuse, tout en tournant son regard perçant - et probablement rougi - vers… Jackie. “Comme la Kennedy ?” Elle se présente à son tour. “Josephine.”
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