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The world's a little blurry

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Leo Jensen
-- membre qu'on adore --
Leo Jensen

PERSONNAGE
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LITTLE TALKS : 1409
PSEUDO : sasa
AVATAR : Aaron Taylor Johnson
CREDITS : (c) littlewildling-rpg
ALTER-EGO : Sam, Chase.
ÂGE : 34
QUARTIER : Willow street — dans une maison.
MÉTIER : avocat en droit civil — (Shelby & Associés)
COEUR : love so bittersweet
INTERVENTIONS RL : oui
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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  - Page 2 EmptyDim 13 Oct - 2:06

The world's a little blurry
Betty & Leo

 Parce qu’il a bien une idée en tête, Leo ne s’attarde pas sur le sujet fashion-week manquée, persuadé toujours, l’homme plein de ressources qu’il y a tout de même possibilité de tenter quelque chose. Napoléon des temps modernes qui y croit à sa loi de l’attraction, peut-être devrait-il mettre beaucoup plus d’énergie pour sauver éventuellement ses miches de l’obstination du procureur - mais Leo préfère puiser dans ses réserves pour lui faire plaisir. C’est plus sympa comme programme. Rebondit alors sur le fait que son père est un adepte du baseball. Sourire amusé. N’imagine pas Allister être le genre à passer son temps devant la TV, pas la vibe qu’il avait eu du père de famille, mais n’en fait pas le commentaire; ce n’est pas vraiment de ses habitudes télévisées qu’il a envie de parler de toute manière.  Transition un peu maladroite qui se fait par la suite, mais encore une fois, un sujet qu’aucun des deux n’avait réellement envie d’aborder de base. Pas à l’aise avec toute cette situation pour commencer. Tout est nul, et l’est encore plus parce qu’il en ressort avec plus de doutes qu’autre chose. L’avocat qui aurait terriblement aimé vouloir savoir ce que le dossier contenait, se retient d’insister avec des questions du type est ce qu’il avait l’air lourd , le genre de détails qui n’apportent rien de toute manière; moving on sans savoir réellement ce qu’il allait faire. Le next move sera un problème pour un Leo du futur qui préfère consacrer le moment présent à tenter de rectifier le tir, en commençant par essayer de rassurer sa copine qui culpabilise de ne pas avoir pu l’aider. Merdique de l’avoir mise dans cette position, merdique la manière dont il avait agi. Merdique le résultat. Je sais mais c’est okay, vraiment. Qu’il insiste, okay qu’elle ne sache pas. Peut-être que c’était une bénédiction au fond. Ne sait pas quoi penser, refuse de se laisser porter par des pensées dans lesquelles il se noierait. To be continued.

La conversation s’écourte, faute d’avoir grand chose à dire sur le sujet. Leo qui continue de minimiser, car au fond Betty n’y pouvait rien. Pas grave qu’elle ait préféré lire ce qui concernait celui qui l’intéressait probablement plus qu’un cabinet d’avocat. Tant mieux qu’elle y ait rien trouvé d’affolant. Rien de nouveau, mais ça ne peut que la conforter dans l’idée qu’elle avait bien fait de le croire sans avoir besoin de preuves. Avant de partir, Leo cherche alors à remettre de la légèreté dans leur échange, pas la peine de s’en aller le cœur lourd. Si elle est obsédée par son mec, nulle doute que ce soit réciproque du côté de celui qui se heurtait à des choix qu’il n’avait pas envie de prendre. La situation qui lui échappe et faire l’autruche semble être la solution temporaire la plus agréable pour l’avocat. Ambiance qui se réchauffe presque dans la chambre, pas besoin de grand chose pour qu’il s’enflamme sous ses baisers. Le programme à venir est plaisant, mais malgré tout, Leo profite encore quelques minutes des élans d’affection de la joie rouquine; impossible de se tenir. Petit écart qui ne bouscule pas l’horaire. Après tout, efficaces l’un comme l’autre, la valise est rapidement faite, le trajet à cette heure-là vers Burlington ne pose aucun problème et les deux amoureux peuvent donc se féliciter de ne pas avoir raté l’avion pour quelques baisers insatiables et des mains baladeuses.

Pause café sans doute méritée. Pas certain qu’ils aient envie d’aller se coucher en arrivant, après tout, l’escapade n’est pas longue. Pas vraiment organisé, l’homme qui admet ne pas avoir réservé de logement mais suggère qu’ils le fassent ensemble, histoire qu’elle ait finalement son mot à dire. Le café dans une main, le téléphone dans une autre; il plaisante sur le fait qu’avec cette fashion week, peut-être qu’ils galèreront à trouver un logement décent, et devront opter pour des solutions plus… alternatives. Sa remarque le fait rire, la notification qui s’affiche peu de temps après, le fait palpiter. Il observe aussitôt la jeune femme qui s’était mise à fouiller dans son sac. Avait-elle vu la réponse de Castiel ? Il fronce les sourcils. Impossible de lui cacher quoi que ce soit. Réalise qu’il n’a rien répondu. Reste normal, dude. Exact, avec le lit rond, avec des draps en velours rouge.  Pas ton truc ? Moue amusée, il en rajoute une couche, le roi de l’improvisation. Comme elle ne relève pas, en conclut définitivement qu’il avait eu un pic de stress pour rien. (Pour changer). La jeune femme se replace, en se collant à nouveau à lui (si chou), et les deux amoureux se mettent finalement d’accord sur une chambre d’hôtel.

Vol pris : check. Hébergement : check. Une bonne chose de faite, tandis qu’il se trompe, et met son téléphone sur le mode silencieux au lieu du monde avion. Il enclenche Spotify, et décide d’être dans le partage d’écouteurs - autant dire que c’est inédit, mais à ce stade d’attachement, Leo ne s’est pas vraiment posé de question. Ils ont les mêmes goûts musicaux, enclenche sa playlist sans se poser un million de questions; encore quelque chose qui match bien entre eux. Pas un mot de plus, la main qui caresse sa jambe, tandis qu’il ferme les yeux, plus pour les reposer qu’un réel sentiment de fatigue qui est sans doute plus émotionnelle que physique de toute manière après ce café dégueulasse qu’ils avaient bu quelques instants plus tôt. Rouvre finalement les yeux pour consulter son téléphone, - plus par réflexe qu’autre chose - réalise qu’il a manqué le dernier message de Castiel. Envie de trépigner - s’il avait été si expressif - se contente de sourire; un regard vers la jeune femme concentrée. Later. Sagement, le brun referme son téléphone puis se met à lire un de ces magazines de bord pour passer le temps. Plus tard, l’entend chantonner, un autre sourire mignon tandis que sa main venant trouver celle de Leo qui tourne la tête pour la regarder. La couturière qui vient se blottir contre lui. Yes et toi, miss comptable ? C’est hot, manquait juste les lunettes. Petite moue malicieuse, hochement de tête quant au fait qu’il ait fermé les yeux. Un de ses bras vient l’entourer, frictionnant avec douceur son bras. J’ai eu un flashback, ça m’a donné chaud. Petit rappel d’un moment dans la cuisine. Quand son menton se repose sur son épaule, sa main vient replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Tellement cute, fond une nouvelle fois. Heureusement sa question lui remet les deux neurones en place, et Leo a évidemment une bonne nouvelle à lui annoncer.   Hm… Il fait durer le suspens. On peut prendre le ferry, aller à Staten Island ? Prendre un brunch à West village, et évidemment dans le programme, nécessaire le petit verre ou 50 de prosecco quelque part ? Qu’il suggère calmement, bon plan en perspective mais termine sur la meilleure partie, ou du moins celle qu'il espère lui faire le plus plaisir : Ah oui et puis… y a ce big event fashion là qui a l’air pas mal, j’ai réussi à avoir un accès via une guests list, ça te dit d’y aller ? Petit sourire en coin du mec qui est quand même fier. Il se marre, et ajoute tout de même rapidement : Je connais pas Anna Wintour, je précise. Comme quoi, pas toutes ses connaissances de New York le détestent à ce jour.



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Elizabeth Brennan
-- membre qu'on adore --
Elizabeth Brennan

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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  - Page 2 EmptyDim 13 Oct - 8:46

The world's a little blurry
Leo&Betty

Dossiers du père Brennan laissés de côtés, valise rapidement préparée : la rouquine est prête à profiter de son week-end en arrivant à l’aéroport, sans aucune autre envie que celle de se vider la tête aux côtés de sa personne préférée. Dernière vérification d’usage pour s’assurer de n’avoir rien oublié et elle reprend sa position siamoise, lovée tout contre son mec alors qu’il commence à faire défiler les propositions de réservation. Amusée en les imaginant terminer dans un hôtel davantage creepy que love, elle fronce le nez. « Alors déjà j’aimerais qu’on m’explique ce que ça change que le lit soit rond et ensuite : whyyy du velours ça se nettoie maaaal. » Elle laisse échapper un rire, plus amusée qu’offusquée par l’idée qu’ils puissent n’avoir aucun autre choix que celui-là. Ce serait horrible pour princesse Betty, mais possible qu’en compagnie de Leo, même les trucs les plus terribles sembleraient adoucis. Elle boit une gorgée de son café dégueux, glisse sa main libre dans la poche arrière du pantalon de son mec. Yes le p’tit cul musclé, work. « C’est ton truc, à toi ? » Un sourcil narquois se hausse alors qu’elle reporte son regard sur lui, ne l’imaginant pas vraiment dans cette vibe mais qui sait, hein ? Elle ne jugera pas : chacun ses kink, comme le brun le lui avait dit dès leur premier café partagé.

Une chambre sans lit rond et probablement sans cordes dans les tiroirs de la table de chevet est finalement choisie : parfaite, si ce n’est son prix qui fait souffrir intérieurement la rouquine. Pas vraiment dans l’optique ni d’être chiante ni de se laisser inviter, elle se réconforte en se promettant de compenser par autant d’heures de babysitting que possible et termine son café sans protester. Le début du vol se passe d’ailleurs en compagnie de son livre de comptes de la boutique, chaque mois des données à envoyer au comptable qui lui retourne ses fiches de paie avec un post-it embarrassé : c’est presque un salaire miss Brennan, courage ! Il est vrai que ses affaires ne fonctionnent pas à merveille, tout comme il est vrai qu’elle ne fait pas grand-chose pour que cela change. Vendre des fringues, est-ce que c’était son rêve ? Non. Heureusement, à côté d’elle quelque chose qui se rapproche bien plus d’un rêve l’attend, et elle n’hésite pas à se lover contre lui dès qu’elle en a terminé avec ses obligations. « Ouais ? Peut-être qu’on en trouvera dans la table de nuit de l’hôtel, à côté du reste. » Si l’envie de rejouer le scénario de la sexy comptable leur venait probable qu'il ne serait pas difficile de trouver une paire de lunettes, idée pas très sérieuse mais qui fait sourire en coin la rouquine. Enfin disponible, elle noue ses doigts à ceux de son mec et sourit lorsqu’il lui confirme en avoir profité pour se reposer – good, puisque le principe de ce week-end est tout de même de lui permettre de décompresser. Il la prend sous son bras et la frictionne doucement, ce qui ne peut que raviver encore le petit sourire déjà bien présent. Tout va bien now. Comme quoi, il suffisait réellement de s’éloigner de Redwood pour pouvoir de nouveau respirer.

« Lequel ? Dans les grandes lignes. » Un air complice sur les traits, Betty s’imagine en effet que tous les flashbacks de leurs moments ensemble ne sont pas bons à raconter dans un avion. En y pensant, son pouce qui caressait doucement le dos de la main de l'avocat glisse dans le creux de sa paume et la gratte lentement du bout de l’ongle : paraît que c’est un signe discret pour dire à son partenaire qu’on a envie de lui quand on est en public. Plus sûre de savoir d’où elle tient cette information -probablement d’un magazine féminin à la con- ni sûre que Leo en ait connaissance, mais dans son esprit le code secret est legit. Elle cale un peu plus son menton contre lui tout en regardant par le hublot, supposant qu’ils ne tarderaient plus à atterrir à New-York et se demandant finalement s’ils avaient un programme. Peut-être pas, ceci dit ? Leo semble hésiter, ce qui n’ennuie pas tellement Beth : l’impro c’est cool, le projet n’étant pas de se mettre une pression dingue pour rentabiliser le temps passé sur place. « Yesss, voire du prosecco à toutes les étapes, ça me va très bien. » C’est le week-end après tout ? En tout cas, cette proposition tranquille convient parfaitement à la rouquine. « Est-ce que t’aurais envie d’aller danser demain soir ? »  Ce qui en soi n’est pas beaucoup plus contraignant niveau programme et qui pour le coup leur ferait probablement du bien aussi : juste eux, dans n’importe quelle soirée random, à rire comme des idiots parce qu’ils en sont très bien capables. Sounds good, right ?

« Ah oui et puis… y a ce big event fashion là qui a l’air pas mal. » Petit froncement de sourcils, la nana naïve qui cherche intérieurement de quel autre event fashion il pourrait parler puisqu’ils avaient déjà évacué la piste de la fashion week, faute d’avoir réservé des places neuf mois à l’avance. « J’ai réussi à avoir un accès via une guests list, ça te dit d’y aller ? » Paumée, Betty se redresse, observe Leo, constate avec stupéfaction son petit sourire en coin qui laisse supposer qu’il a vraiment réussi à trouver des places pour la fashion week. « Mais non ? » Les prunelles vertes font l’aller retour entre son regard et sa bouche, à la recherche du moment où il craquera et avouera qu’il se moque d’elle. C’est impossible, n’est-ce pas ? Presque un peu tremblante, la main qui file jusqu'à son oreille pour en retirer l'écouteur gentiment prêté un peu plus tôt histoire d'être sûre d'avoir bien entendu ce que Leo dit. « MAIS NON ?! » L’excitation qui commence à monter alors qu’elle constate qu’il est sérieux, quelques « shhhhh » agacés qui montent des allées voisines à la leur mais Beth n’y prête pas attention : « T’ES SUR UNE GUEST LIST POUR LA FASHION WEEK ?! » qu’elle demande en hurlant à voix basse, sa main broyant désormais celle de l’avocat dans la sienne. Comment c’est possible ? Comment c’est possible ? Comment c’est possible ? Bien envie de lui demander qui il a sucé pour obtenir un tel privilège, s’en abstient pour des raisons évidentes de discours tous publics dans un avion. « MAIS BABE, HOW ?????! » Chuchotement toujours, mais chuchotement tellement excité qu'il n'en est guère discret : la rouquine commence à ne plus tenir en place sur son siège et déclenche une nouvelle vague de protestations dans son entourage immédiat. Les derniers vols de la journée, pas ceux où il y a le plus de bruit. Beth essaie de se contenir, se laisse glisser au fond de son siège pour se faire petite sans toutefois ni cesser de dévisager Leo ni lâcher sa main – sorry pour elle. « Dismoiquetumefaispasuneblague, dismoiquetumefaispasuneblague, dismoiquetumefaispasuneblague, j’vaisêtretellementdéçuesic’estpasvrai, pleasepleasepleasedisquec’estpasuneblague. »


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Leo Jensen
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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  - Page 2 EmptyDim 13 Oct - 12:26

The world's a little blurry
Betty & Leo

 Petit coup de stress avant le départ, une petite surprise improvisée au fil de la conversation chez elle, réalisation qu’il pouvait gagner un million de points auprès de la couturière passionnée s’il parvenait à trouver un moyen de les faire entrer dans cet événement qui se terminait ce week-end. Têtu, Leo qui ne lâche jamais vraiment l’affaire, silences qui sont souvent plus parlant sur ses intentions que ses paroles par moment. L’homme qui trouve dans sa liste de contacts, à défaut d’une baronne de la mode, un autre homme qui saura peut-être avoir le bras long. La conversation se poursuit, sans qu’il ne sache si elle avait réellement aperçu sa dernière notification, il semblerait que non; tant mieux pour celui qui cherchait à impressionner la rouquine. La conversation, avant de se concentrer sur les hôtels qui ne seraient pas creepy, dérive, il s’amuse de la réaction de Betty, acquiesce vivement. J’ai malheureusement pas d’éléments de réponse à te donner. Il rit, petit haussement d’épaules; pas vraiment son truc non plus, il faut de tout pour faire un monde mais il n’a jamais été attiré par le bondage, - et s’il aime s’observer dans un miroir, pas durant toutes les occasions. La petite princesse qui n’a pas besoin d’un reflet au plafond pour passer un bon moment. Regards qui se croisent, une nouvelle moue amusée quand elle lui retourne la question, en glissant sa main dans sa poche arrière. Promis, je vais jamais sortir des menottes avec de la fourrure rose dessus, à moins que t’en aies envie. Pas fermé au fond, pas sa préférence non plus, lèvres qui s’attardent sur sa joue qu’il embrasse.

Dans l’avion, un bref moment de silence entre eux, le temps de laisser la jeune femme s’occuper de ses affaires; pas vraiment gêné Leo qui sait s’occuper, qui plus est, il préfère qu’elle s’en occupe maintenant que plus tard, certain qu’ils auront bien mieux à faire à New York. Quand le grand livre des comptes est rangé, l’homme bouillotte reprend son rôle au sérieux, cherche à la réchauffer, bien que sa confession lui rappelle un moment délicieux qui en lui-même, lui donnerait également un coup de chaud. Leo qui n’a aucun mal à se perdre dans les souvenirs de leurs moments d’intimité, arbore une moue malicieuse lorsqu’elle lui demande une description de son souvenir dans les grandes lignes. Le regard qui dérive à côté d’eux, ça pionce un peu autour, besoin de parler plus bas, entrouvre la bouche pour commencer, tandis qu’il sent son ongle gratter l’intérieur de sa paume. Gasp. ça veut dire ce que je pense que ça veut dire ?? Sourire amusé, un peu enfantin, ne se souvient pas d’où il tient cette information, lui semble être une anecdote du lycée, quelque chose qui remonte très loin; du même style de recracher sa fumée de cigarette dans la direction d’une personne. S’approche de son oreille, pour lui parler de son flashback. Tu sais… quand on était dans la cuisine, que j’ai glissé ma main sous ta culotte pour voir si je te manquais tant que ça, et de mémoire, tu te cambrais pour que je te caresse. A défaut de pouvoir lui refaire le même coup, sa main de libre vient caresser l’intérieur de sa cuisse. Allumeur, qui se demande si seule sa voix pouvait lui faire de l’effet. Tu te rappelles ? T’étais presque nue, et t’avais un peu froid.   Faux air angélique.

Okay, focus. Puisqu’ils étaient presque arrivés, ils feraient peut être mieux de parler du programme du week-end, ou du moins d’envies particulières à assouvir. L’homme propose quelques idées, un peu basiques mais ils étaient à New York, lui qui se plaignait du manque de variété dans le Vermont, sait qu’ils pourront se faire plaisir. Il hoche vivement la tête, enthousiaste à sa proposition d’aller danser. Oh bah ouais, ça pourrait être cool ! Certain que dans son plan, il y avait forcément une after party à laquelle ils parviendront à s’incruster. ça fait longtemps que je ne suis pas sorti, qu’il constate, songeur. Est-ce qu’il avait passé un cap, sans s’en rendre compte ? Probablement que oui; faut dire que la plupart de ses week-end, Leo les passe avec la jolie rouquine et d’aller en boîte n’était pas forcément leur priorité.

Et puis Leo garde évidemment le meilleur pour la fin, en suggérant avec une fausse nonchalance une autre proposition, celle de se rendre à un événement, comme ça, l’air de rien. Il fait évidemment mention de la fashion week, l’obstiné. Betty lui demande confirmation, Leo qui n’est pas cruel au point de la faire marcher, acquiesce. Yes ! Qu’il souffle dans un sourire plus grand. Prête non plus pas attention aux railleries d’autres voyageurs quant au bruit - de toute manière ils allaient bientôt arriver, time to wake up, c’est plus l’heure de pioncer. Plus silencieuse, bien qu’elle hurle à voix basse, Leo laisse un léger rire s’échapper de sa bouche. oui ????? tu m’as dit que c’était compliqué et mais j’ai quand même voulu tenter en essayant de gratter quelque chose. Petite moue, traduction : je lâche jamais l’affaire. Au fond, il avait bien fait. Ce n’est pas sa passion, mais tout ce qui intéresse Betty l'intéresse lui, et ça lui ferait vraiment plaisir de partager ce moment avec elle. Heureux de lui faire plaisir de la sorte, un peu peiné de sentir sa main perdre la vie dans la sienne, une petite grimace. Damn t’as de la force. Qu’il souffle au passage. Quand Betty lui demande comment il avait fait, Leo mime de s’essuyer le coin de sa bouche, évidemment pour plaisanter - quoi que peut-être qu’il en aurait été capable - (bof, pas sûr qu’elle apprécie). Se tourne finalement vers un des voisins de siège. Oh ça va c’est bon, on va atterrir dans 2 minutes ! Repose ensuite son attention sur Betty, qui cherche toujours à se rassurer quant à la véracité des propos qui sortaient de la bouche de son mec. Elle est tellement choue. Nan je te fais pas marcher, je te promets, vraiment. Ce serait vraiment moche, sait à quel point elle a envie d’y aller. Je t’en ai pas parlé tant qu’on m’avait pas confirmé que c’était bon. Qu’il explique dans un sourire tendre. Leo qui n’a pas encore répondu au dernier message de Castiel, décide de lui tendre son téléphone pour lui montrer l'échange, histoire de la rassurer.



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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  - Page 2 EmptyDim 13 Oct - 17:54

The world's a little blurry
Leo&Betty

Une vie intime finalement bien rangée pour les deux princesses pas spécialement adeptes des délires draps rouges, menottes et fouet – c’est une vibe, simplement pas la leur. Betty ne peut s’empêcher de rire avec Leo en imaginant que le tout dernier choix d’hôtel disponible en dernière minute soit celui-ci ; Ils s’en accommoderaient mais ce ne serait probablement un trip placé sous le signe du malaise tout de même. Heureusement, la rouquine ne se trompait pas en supposant que son mec ne soit pas plus fan qu’elle de l’ambiance. « A choisir, je préfère sentir tes mains qu’une vieille paire de menottes pour serrer mes poignets. » Sourire en coin, la main qui en profite pour peloter gentiment ses fesses à travers la poche du pantalon tandis que le brun dépose un baiser sur sa joue. Probablement pas encore au stade de ces expériences-là, pas vraiment besoin il faut dire : Betty trouve son mec déjà incroyablement sexy sans le moindre accessoire, tout ajout serait franchement gâcher. Est-ce qu’elle lui avouera un jour qu’elle ne s’est jamais sentie aussi bien avec qu’aucun autre homme auparavant ? Probablement pas, entre la pudeur et la peur que ce ne soit pas réciproque, les lèvres de Betty savent rester obstinément fermées parfois. Quelques heures plus tard, elle n’hésite cependant pas à demander à Leo ce qu’il a en tête en évoquant ce flash-back, souriant d’avance d’avoir probablement saisi la référence.

« Absolument » qu’elle confirme dans le même sourire amusé lorsqu’il l’interroge sur la signification du code secret pas si secret. Bien utile pour communiquer certaines choses qui sautent de toute façon aux yeux de n’importe qui les observant un peu plus de dix secondes, à savoir qu’ils sont très certainement aussi raides dingues l’un que l’autre. Le brun approche son visage déposer au creux de l’oreille de sa copine un murmure qui fait aussitôt monter le rose à ses joues – pas une habitude sur ce visage le plus souvent de glace mais Leo sait définitivement comment la faire fondre. Les hanches qui se cambrent un peu en sentant sa main à l’intérieur de sa cuisse, comme l’écho d’un souvenir que l’on voudrait revivre. « Nan, ça me dit rien… » Les prunelles qui s’attachent au sourire angélique alors qu’il se recule un peu, très envie de l’embrasser mais se retient. « Tu me montreras à l’hôtel ? Ça me reviendra peut-être. » Jamais contre le fait de se faire gentiment teaser, la rouquine qui se mord l’intérieur de la lèvre avec envie tout en reposant son regard sur cette main baladeuse qu’elle prend entre les siennes. Grattegrattegratte l’intérieur de la paume, toujours plus nice que ce pauvre coude qui n’a rien demandé à personne.

Outre s’envoyer en l’air, quels sont les plans de ce week-end ? Assez séduite par l’idée de ne pas se fixer d’objectifs trop ambitieux et de simplement profiter de la grande ville, Betty se réjouit d’avance et en particulier lorsque Leo accepte la proposition de trouver une soirée où s’incruster. Danser, elle aime ça : surtout avec lui. Il faudra cependant bien reconnaître que les opportunités ne sont pas légion à Redwood Hills. « Orf, tu t’es rangé, ça y est ? » Fausse moue désolée pour lui, comme si c’était grave de se concentrer sur son nid plutôt que d’enchaîner les soirées alors qu'au fond la rouquine est bien contente d’avoir eu le droit de bénéficier autant du temps libre de l’avocat. Pas qu’elle n’apprécie pas sortir, mais elle n’est clairement pas la fille la plus sociable du groupe et à moins qu’Aspen n’organise la soirée… Probable qu’on ne l’y verra pas. « Time de se dépoussiérer » qu’elle plaisante finalement, autant pour lui que pour elle : ça leur fera du bien de sortir, de faire les cons, de boire un verre et de se vider la tête. A ce propos, elle n’imagine pas que son mec ait réussi à arranger LA SORTIE qui éclipsera pour tout le week-end toute pensée négative -ou presque- de son esprit. Perplexe, au départ. Ne comprend pas trop où il veut en venir, avant que l’information percute enfin et que la nana si peu connue pour son expressivité doive faire monstre d’efforts pour la contenir, cette expressivité. L’effet Leo, again. Cela fait désormais un moment qu’elle fait plus semblant devant lui, incapable de toute façon de lui cacher quoi que ce soit de ses sentiments.

« COMPLIQUÉ ???? NOOOOOO, IMPOSSIBLE J’AI DIT ! » Les chuchotements hurlés qui se poursuivent tandis qu’elle broie sa main sans même s’en apercevoir, surexcitée à l’idée d’avoir réellement la possibilité d’assister aux derniers défilés de la fashion week. Depuis combien d’années n’y avait-elle plus mis les pieds ? Il y a bien une raison à cette absence, mais sur le moment Betty n’y songe même pas, trop occupée à essayer de comprendre comment Leo avait pu accomplir l’exploit de les faire entrer in extremis sur une guest list. Petite grimace lorsqu’il lui signale qu’elle s’acharne sans raison sur sa main et elle desserre son étreinte, attrapant cette fois sa cuisse pour un effet assez similaire : sorry babe, besoin de m’accrocher à quelque chose pour ne pas sauter dans tous les sens. Intenable, au point qu’elle éclate de rire sans tenter le moins du monde de se canaliser lorsqu’il mime un geste qu’elle reconnaît aussitôt pour expliquer comment il s’y est pris. Vraiment deux gosses débiles. Pas le temps de lui demander de dire la vérité -puisque cette version semble assez peu probable, hein- qu’un type random a déjà lâché un « bon, on peut avoir du calme ? » excédé et rattrapé de volée par l’avocat hyper hot lorsqu’il s’énerve. « Mais en vrai ???? » S’il la fait marcher, elle meurt. Il promet cependant que ce n’est pas le cas, preuves d’un échange de SMS à l’appui qu’elle lit tout en écarquillant les yeux. « T’as demandé à Castiel DeWitt de nous avoir des places ? » Scotchée, forcément : elle ne connait l’homme d’affaires que de nom et parce qu’il est le boss de sa meilleure amie, ignorait néanmoins que Leo aussi le connaissait. « ON VA VRAIMENT A LA FASHION WEEK ALORS ???? » Douze « SHHHHHHHHHHHHHH » qui répondent à son exclamation finale, et heureusement la voix du commandant de bord qui annonce l’arrivée imminente de l’avion à New-York City.

Surexcitée en sortant de l’avion, surexcitée dans le taxi, surexcitée en montant dans leur chambre, surexcitée en arrachant les vêtements de Leo dès la porte refermée derrière eux : la surprise qui touche entièrement juste rend Betty tout à fait intenable. Combiné aux effets du café auxquels elle n’est finalement pas habituée, les deux tourtereaux ont largement le temps de voir le soleil pointer le bout de son nez avant que miss crazy girl ne se soit lassée de couvrir d’un demi-million de baiser son mister crazy boy. « Cette fois tu te débarrasseras pas de moi » avait-elle soufflé dans un murmure sans pour autant mettre fin aux ondulations de ses hanches contre Leo, trouvant que le temps des excuses type « sorry j’vais prendre une douche » était largement passé. Même après s’être endormi l’un contre l’autre d’un sommeil exténué, le pic d’énergie -et d’excitationexcitationexcitation- n’avait que repris de plus belle dès le réveil du lendemain, Beth ne pouvant ravaler le grand sourire qui ne quitte plus son visage depuis qu’elle sait que Leo a réussi à les faire inscrire sur guest list pour la fashion week. Mais quel mec fait ça, sérieusement ? Le sien. Le cœur qui déborde de gratitude, d’amour, de reconnaissance, d’affection, d’admiration, fuck c’est trooooooooop comme elle l’aime ce type, presque dangereux sincèrement, au point qu’en se brossant les dents tout en le regardant avec des cœurs dans les yeux la pensée d’une certaine crique pourrait éventuellement s’être glissée, l’espace d’une demi-seconde, dans l’esprit divagueur de la rouquine complètement in love.

Surexcitée en ressortant de la chambre, surexcitée en sortant en ville, surexcitée en s’installant à la terrasse d’un restaurant : tellement fucking heureuse d’être là avec l’homme qu’elle aime qu’elle en oublie de ne rien bouffer si elle veut avoir l’air parfaite dans la robe qu’elle mettra le soir même, le plus beau des ventres plats étant toujours le ventre vide. « Travailler pour une maison de haute couture c’est vraiment trop trop trop trop trop trop bien, je te jure : TOUTE L’ANNÉE on prépare les défilés, entre les croquis, le choix des matériaux, les premiers prototypes, les premiers essayages et touuuuuuuuuuutes les retouches qu’il faut faire ensuite jusqu’au dernier moment avec la peur qu’un truc n’aille pas et EN FAIT TOUT VA BIEN et le modèle marche, tout le monde est ébahi et aaaaaaaaaaaaaaah SI TU SAVAIS comme toutes les couturières retiennent leur souffle en coulisse jusqu’à la toute dernière seconde où le modèle revient, c’est juste dingue toute cette adrénaline et tout l'aspect créatif, technique, précis qu'il y a derrière. » Qui est cette personne qui parle, parle, parle, parle tout en dévorant un plat de spaghettis -elle est crevée en vrai, elle a faim et besoin de tenir jusqu’au soir- ses lunettes de soleil sur le nez et le cœur battant tout en évoquant ce qui est finalement sa véritable passion ? Haute couture, ça fait bien longtemps qu’elle n’a plus prononcé ces mots, la vendeuse de prêt à porter dans une boutique que personne ne connaît d’un bled que personne ne connaît. « Enfin bref, sorryyyyyyyyy babe, j’me calme et j'arrête de parler de ça, promis. » Pour environ cinq minutes, avant de se souvenir qu’ELLE VA A LA FASHION WEEK.

Surexcitée en reprenant la balade main dans la main avec Leo, surexcitée en s’arrêtant pour faire quelques selfies niais à en mourir, surexcitée pour rentrer à la suite et se préparer avant le défilé. Presque pas fâchée qu’on puisse constater qu’elle a mangé ce midi tandis qu’elle s’observe dans le miroir, trop ravie d’absolument tout dans ce week-end pour songer à se sentir mal maintenant. Elle avait bien prévu qu’ils sortiraient de toute façon, pris en conséquence la petite robe noire passe partout tout en suivant la tendance de la saison – transparence et drapés, donc. N’empêche que maintenant qu’il est quasiment l’heure d’y aller, la rouquine regrette presque un peu d’avoir pris une robe qu’elle a cousue elle-même plutôt qu’une grande marque quelconque. « Babe ? » Fuis, saint homme. « Qu’est-ce que t’en penses ? Tu crois que je vais avoir l'air pouilleuse ou ça passe ? » Pas envisagé de devoir s'habiller de cette façon pour aller assister à un défilé évidemment, et même si l'inspiration Chanel saute au yeux et que le travail de drapé est franchement minutieux, le résultat reste le même : une petite robe noire passe partout, selon les critères new-yorkais.



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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  - Page 2 EmptyDim 13 Oct - 20:24

The world's a little blurry
Betty & Leo

  J’en prends note. Sourire malicieux, pas qu’il soit spécialement axé sur la contrainte d’une quelque façon que ce soit, mais la conversation, plutôt drôle a le mérite d’être aussi informative - probablement aussi rassurante sur le fait qu’il n’y ait en effet pas de décalage entre ce qu’ils vivent sexuellement et les différents kinks qu’ils n’auraient peut être pas encore abordés l’un avec l’autre. Il ne s’attarde pas sur le sujet pour autant, sait qu’ils peuvent le faire à un autre moment qu’au milieu d’un aéroport, d’autant plus qu’ils doivent se charger de réserver une chambre d’hôtel pour le week-end, détail important et plus onéreux que d’habitude, la faute de cette fameuse fashion week qui devait sans doute amener son lot de visiteurs. Et pourtant, bien plus tard, dans l’avion, les deux amoureux visiblement pas rassasiés, semblent discuter d’un code secret, pas si secret mais qui arrache un grand sourire à l’avocat, qui vient imiter son geste en guise de réponse. Always envie d’elle. Le prouve probablement, par la suite, quand il cherche à provoquer un réaction chez la jeune femme qui lui avait demandé de lui évoquer son flashback dans les grandes lignes. Plus discret, il lui souffle le récit d’un début d’ébat dans sa cuisine. Dangereuse, sa main qui glisse sur sa cuisse. Se mord la lèvre inférieure un peu plus franchement en l’observant se mouvoir. Okay, détends toi Leo. La réponse de la couturière qui lui donne un autre coup de chaud, en prime, ça lui apprendra à faire le teaser. Air angélique pas crédible, satisfait en voyant la couleur de ses joues, qu’il n’est pas le seul à s’émouvoir de l’échange. Avec plaisir, dès qu’on passe la porte. Un sourire, qui s’amuse de la voir reprendre sa main pour à nouveau lui gratter l’intérieur de sa paume.

A deux doigts de se frustrer dans l’avion, la conversation évolue, l’homme qui outre l’envie de lui sauter dessus, a évidemment envie de profiter de la ville, de ses restaurants et bars plus intéressants et variés que dans le Vermont. L’idée de sortir danser est aussi évoquée, lui-même ne peut que constater que cela faisait bien longtemps. J’ai rencontré quelqu’un, can you believe ?? Qu’il s’adresse à elle dans une moue amusée, comme s’il parlait d’une autre personne. Hausse les épaules. Bon, après au mariage là on était en feu. Petite référence qui le fait sourire, et puis histoire de se rassurer aussi, ça ne remontait pas à si loin et il n’était probablement pas aussi rouillé qu’il semblait le penser. Réjouis par cette perspective de sortir, d’être juste eux même sans autre préoccupation, Leo est certain que ce séjour est définitivement ce dont ils avaient besoin. Ne connaît pas réellement le déroulé des fashion week mais ose imaginer qu’il y aura certainement une after party, de quoi s’amuser en somme. Venu donc le moment de lui annoncer l’excellente nouvelle. Tout le monde pionce dans l’avion qui s’apprêtait à atterrir mais Leo s’en fiche, s’il essaie d’être discret, il est tout de même super, super, super content de la savoir si enthousiaste. Ah oui voilà, j’ai arrêté d’écouter quand t’as dit que c’était impossible, je suis borné. Petit sourire mignon, elle saura maintenant qu'il préfère essayer plutôt que d’avoir des regrets. Sa main, en revanche, il ne peut plus en faire grand chose, broyée dans la sienne, Leo ne peut que constater l’étendue de la force de la jolie rouquine. Damn les épinards; récupère finalement sa pauvre main, tandis qu’il commence à expliquer comment il s’en était sorti pour obtenir son nom dans la fameuse guest-list.

Reconnaissant, il fallait l’avouer d’avoir un homme aussi influent dans sa liste de contacts. La main de la couturière qui se crispe cette fois-ci sur sa cuisse, tandis qu’il fait le gamin en prétendant avoir procuré des faveurs en nature pour en arriver là. Il rit d’ailleurs avec elle, en réaction, avant que son attention ne se porte sur un type qui était à la recherche d’un calme qu’il n’obtiendra visiblement pas. Leo l’envoie bouler avant de reporter son entière attention sur Betty qui ne semble toujours pas y croire. La seule manière est donc de lui apporter des preuves, sort donc son téléphone pour lui montrer ses derniers échanges avec le businessman. Betty qui le resitue aussitôt. Ne fait pas de suite le lien avec le fait qu’il soit le patron d’Aspen, s’interroge soudainement le temps de quelques secondes tandis qu’il acquiesce. Yes, c’est l’associé de Soso, au cabaret alors… j’me suis dit, au pire il m’envoie péter. Petit sourire amusé, petite explication quant à son lien avec Castiel DeWitt au passage - pourtant pas demandée, mais en même temps pouvait s’imaginer qu’elle s’interroge, l’homme qui avait un empire à gérer et qui avait probablement autre chose à faire que de céder à ses petites requêtes. Un autre rire quand l’information semble enfin atterrir définitivement dans sa tête, accompagnée par des shhhh, mais Leo lève la main l’air de dire, encore une fois : shut the fuck up. YES BABY ! Qu’il souffle dans un beau sourire, le couple insupportable du vol de 21:50 qui arrive enfin à destination, pour le plus grand bonheur des autres passagers qui n’auront plus à les entendre.

Sur le trajet, il prend évidemment la peine de répondre à Castiel, et délaisse rapidement son téléphone une fois arrivé dans la suite. Promesse faite dans l’avion qu’il avait bien décidé de respecter. On respectera les performances cardio de l’avocat, qui ne voit pas les heures défilées, évidemment ses pensées n’ont aucun autre endroit où divaguer, durant cet instant, il n’a pas besoin de grand chose, juste d’elle, son corps, ses caresses, ses baisers, son enthousiasme qui le touche autant qui l’amuse. Fucking cute.  Les deux amoureux s'enlacent en assistant au lever du soleil; c’est plutôt romantique quand on y pense, le cadre est magnifique, Betty est extraordinaire, et l’avocat avait senti son coeur fondre en entendant sa confidence sur le fait qu’il ne se débarrassera pas d’elle. good, qu’il avait répondu en se redressant pour resserrer son étreinte autour de sa silhouette. Peu dormi, mais bien dormi, il s’était réveillé de la meilleure manière possible, avec elle. Pas de quoi être grinche, surpris au fond, d’être parvenu à dormir d’une traite sans que d’autres névroses liées à cette ville viennent le réveiller. Malgré le contexte actuel, le pouvoir de la super Betty est infaillible, toutes ses pensées constamment tournées vers elle, et c’est presque sereinement qu’il avait entamé la journée du samedi.

Sous la douche, un mini drama, celui de constater pour quelle raison il se grattait depuis la veille; des plaques qu’il n’arrive pas à expliquer sur ses coudes et qu’il trouve absolument immondes. Se demande si la rouquine l’avait remarqué - mais n’en dit rien, se contente de mettre un t-shirt et un pull par dessus pour cacher cette atrocité visuelle. La princesse qui n’ose rien dire, et qui passe rapidement à autre chose, facile d’oublier en voyant la manière dont elle avait de l’observer. Il fond, parce qu’il a enfin l’impression de faire quelque chose de juste, ces derniers jours, et ça lui fait mine de rien, du bien à lui aussi. Besoin de se rappeler qu’il est une bonne personne, quand les doutes le mettent dans une catégorie qui d’habitude ne lui parle pourtant pas : les vilains. Programme chargé, mais c’est sans doute ce qu’il faut aux deux piles électriques. Leo qui n’a aucun mal à suivre le rythme de paroles de la couturière assise à cette terrasse. Betty, un verre de prosecco, des amuse-bouches italiens. Que demande le peuple ? La main qui soutient son menton tandis qu’il l’écoute avec une attention particulière. Complètement in love, le Leo. Il écoute activement, hoche la tête, ne réprime cependant pas des sourires amusés en la voyant s’exprimer avec autant de ferveur. Il aime l’entendre de cette manière, rappel évident que c’est un domaine qui la fait vibrer. Rappel qu’il ne l’avait jamais entendue parler de la sorte de sa boutique, ou encore de babysitting. La question se pose de savoir ce qu’elle fait de sa vie, et s’il n’a pas envie d’être aussi frontal que Voldemort, force est de constater qu’il est obligé de s’interroger, intérieurement, du moins. Pas envie d’évoquer le sujet pourtant, n’a clairement pas envie d’être celui qui pourrit l’ambiance, mais ne peut que repenser aux raisons qu’elle lui avait données concernant l’arrêt de ses études qui le font tiquer à présent. Proche de sa famille, oui, mais au point de renoncer à quelque chose qui la passionne autant, après avoir étudié le domaine aussi longtemps ? Impossible. S’apprête d’ailleurs à répondre mais Betty semblait avoir peur de le saouler. Leo laisse sa main courir jusqu’à la sienne. Ouais, au début - oui parce que je suis un expert en fait meuf depuis que j’ai dégommé la dernière saison des Kardashian - je comprenais pas trop tous les enjeux et la pression derrière un moment qui dure quoi ? 45 min, alors que c’est une année entière de taff. J’imagine que ça doit être super gratifiant quand tout roule. Qu’il lui répond dans un sourire, l’homme qui essaie de s’intéresser en tous cas, et qui n’a aucunement envie de lui demander de se calmer. Hey, à quoi bon faire plaisir à quelqu’un et lui demander de se contenir ? Pas son genre de cultiver une médiocrité d’esprit, préfère voir la passion dans le regard de la jolie rouquine. Bref, il l’aime quoi.

Après l’arrêt au restaurant, la journée se poursuit, balades, souvenirs immortalisés, Leo qui se prête au jeu avec la même énergie. Certainement moins expressif, mais le coeur y était clairement. Complètement dans l’instant présent, à l’exception des petits moments de flottement durant lesquels il l’observe, rêveur. Journée parfaite. Le coeur léger, il en a oublié ses coudes problématiques qui ne semblent pas vraiment lui gratter de toute manière; c’est bon signe, c’est surtout une réponse à un besoin urgent, celui de se détendre et laisser son cerveau se reposer deux minutes. Les princesses Betto qui rentrent alors dans la suite pour se préparer pour la suite du programme, la fameuse fashion-week. L’avocat enfile une tenue qui lui semble la moins boring du peu qu’il ait apporté, mais ne prend pas vraiment la tête à ce sujet. Il attend patiemment que Betty en fasse de même. Sur son téléphone, il relève la tête quand il entend la couturière l’interroger, découvre la robe qu’elle porte, la bouche légère entrouverte. HOT,  mais en même temps, c’est ce qu’il lui dit tout le temps. A la place, l’homme se lève, décide de faire le pitre, comme souvent. Il s’approche de sa copine, commence à mimer de parler dans un micro avec son téléphone. Oh mon dieu mais qui est cette sublime créature ? Je crois que les mannequins sont arrivées. Allons l’interviewer, Jackson, suis moi !  - s’adresse à une caméra invisible évidemment tandis qu’il poursuit, en faisant le tour de la rouquine pour effectivement l’observer : Stacy pour  CBW New York, bonjoooour, mademoiselle vous êtes sublime, c’est classe, c’est sexy, le monde entier ne peut que s’interroger : qui portez aujourd’hui ??? Et aussi, est-ce que vous êtes célibataire ?? Petit clin d'oeil, improvise complètement, l’inspiration qui vient en imitant le peu d’interview red-carpet qu’il a pu entendre dans sa vie. Tend son téléphone en guise de micro en attendant sa réponse, un petit sourire en coin.



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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  - Page 2 EmptyDim 13 Oct - 22:32

The world's a little blurry
Leo&Betty


Dès qu’on passe la porte. Beth se mord la lèvre inférieure tout en posant un regard explicite sur son mec, envie partagée de laisser tous leurs problèmes derrière eux et de profiter de ce week-end pour se concentrer sur ce qu’ils font de mieux : dire des bêtises, rigoler comme des idiots, s’envoyer en l’air, boire du prosecco. Pourquoi est-ce que tous les jours de leur vie ne pourrait pas ressembler à ça ? Il n’y a vraiment rien qui cloche entre eux lorsqu’ils ne sont pas pollués par le monde extérieur, ce qui explique probablement leur tendance à s’enfermer dans leur petite bulle y compris à Redwood. « Pas possible ??? » Air faussement surpris mais en revanche réellement amusé, puis enfin légèrement nostalgique. « C’était vraiment trop bien. » Le mariage, même s’ils n’y sont pas allés en tant que couple – c’était tout comme et tous les souvenirs qui y sont associés suscitent un sourire doux sur les lèvres de la rouquine. Les chaussures sauvées, le photomaton, les blagues chuchotées, les confessions sur le canapé d’extérieur, les shooters, le démaquillage, le premier « je t’aime » et le reste. Freaking cute, ces deux amoureux. Bien décidés à revivre de tels moments de complicité pure encore et encore et à commencer par dès maintenant.

Le week-end qui s’annonçait déjà super se transforme en absolument génial dès que Leo annonce sa surprise, incroyable compte tenu des circonstances. PERSONNE NE PEUT FAIRE ÇA, et pourtant son mec affiche la plus grande des décontractions lorsqu’il explique avoir tout simplement fait jouer ses contacts pour obtenir une place sur une liste d’invités. Émerveillée, la nana qui constate que le côté borné de l’avocat n’est jamais un défaut lorsqu’il la concerne – il faut être borné avec Betty, c’est une fucking tête de mule cette fille. Elle ne cesse d’ailleurs de broyer sa main que pour broyer sa cuisse, se laissant entièrement submerger par le bonheur que déclenche cette surprise : la fashion week avec lui, combinaison parfaite de tout ce qu’elle aime au monde. Étonnée d’apprendre que c’est par l’intermédiaire de Castiel DeWitt qu’ils bénéficieront de cet immense privilège, ne songe même pas à poser de question mais reçoit tout de même une réponse. « Søren et Castiel DeWitt sont associés ? Au cabaret ? Genre… Le cabaret Valhalla ? » C’est chelou, non ? Beth ne voit pas trop pourquoi le voisin de Leo – avocat aux dernières news ?- possèderait un cabaret à Redwood Hills ni pourquoi un homme déjà aussi riche que DeWitt en ferait de même mais… Okay, on s’en branle, ILS VONT A LA FASHION WEEK. Et si le voisinage immédiat du couple est probablement excédé en débarquant enfin à New-York, nul doute que la rouquine, elle, exulte de joie.

La première nuit sur place n’a rien de particulièrement reposant pour les corps ; Les cerveaux, en revanche, semblent enfin s’accorder une pause et accepter de tout simplement profiter du moment. A califourchon sur Leo lorsqu’elle prend conscience de la lumière qui change progressivement dans la pièce, Betty n’avait pu s’empêcher de faire le lien avec un précédent levé de soleil vécu dans ses bras, dans cette ville, pas dans cet hôtel mais quelque chose du même genre ; Une première fois qui gardera la saveur qu’elle mérite, soit : plutôt cool mais pas la best, tout est clairement meilleur lorsqu’on est enfin amoureux et prêt à vivre l’histoire à fond. Pas question de s’enfuir dans une autre pièce donc, ce qui semble leur convenir à l’un comme à l’autre, et ce n’est pas autrement qu’enlacés qu’ils s’endorment et se réveillent quelques heures plus tard. Reposés ? Non. Impatients de vivre cette journée quand même ? Très clairement. Beth ne laisse aucune pensée négative l’atteindre aujourd’hui, pas même lorsqu’il s’agit de s’asseoir à table et de manger un vrai repas. New-York, la ville de tous leurs traumas qui semble pourtant ne plus avoir de prise tout à coup. Occultant toutes les raisons pour lesquelles elle n’a pas poursuivi sur cette voie, la couturière se laisse aller à un flot de paroles impressionnant pour évoquer sa véritable passion. Super chiante, n’est-ce pas ? Peut-être, mais s’il le pense Leo ne le laisse cependant pas voir : au contraire, il affiche un air attentif qui encourage Betty à se confier encore davantage, les yeux qui pétillent derrière sa paire de lunettes de soleil. Meilleur partenaire de bavardages, songe-t-elle tout en récupérant son verre de prosecco lorsqu’il rebondit sur son monologue supra relou.

« Sans moi ??? » Fausse indignation, la saison mentionnée était sortie avant qu’ils ne soient ensemble ? Brève coupure qui n’empêche pas Beth d’écouter le reste du propos sans parvenir à retenir son sourire, trouvant son mec tellement adorable en cet instant – comme en tous les autres. « C’est exactement ça ! Les gens ne comprennent pas que ça ne se fait pas en un claquement de doigts. Et puis, j’pense qu’on perçoit pas nécessairement l’aspect artistique, derrière ? Genre… Oui, c’est une industrie et un business énorme, évidemment que l’objectif c’est de faire de l’argent mais pas que. Les fringues qu’on voit en défilé sont super chères mais elles sont surtout uniques : ce sont des œuvres, comme des tableaux, et quand c’est toi les petites mains de l’artiste le feeling est vraiment dingue. » Yes, allez, tais-toi et mange tes pâtes. La main de Betty serre un peu celle de Leo avant de la relâcher, l’air de dire « okay précédemment j’ai menti mais maintenant je me tais vraiment » et elle essaie de s’y tenir, même si au fond elle rayonne toujours autant parce que tout est là : le mec qu’elle aime, une ville qu’elle aime, une vie qu’elle aime – presque envie de se demander à quoi ressemblerait leur quotidien s’ils décidaient de recommencer tous les deux ici mais une sonnette d’alarme se réveille et elle termine son verre après un clin d’œil à l’avocat. Pas trop vite, les projections dingues. Difficile de calmer son esprit maintenant que l’instinct crique silencieux pour les trente premières années de sa vie s’est réveillé le matin même en regardant Leo dans le reflet du miroir de la salle de bain.

Moments simples mais extrêmement agréables de ceux qui poursuivent leur journée le cœur léger et plein d’excitation pour la suite, rentrant finalement se préparer pour le grand moment. Dans sa petite robe noire, Beth ne descend pas tout à fait de son nuage mais s’interroge tout de même : est-ce assez ? Son regard dévie de sa silhouette à celle de Leo, ayant confiance en ses goûts. Il l’observe, ouvre la bouche, ne dit rien. Merde, c’est si mauvais que ça ? Légère pointe d’anxiété enfin, la rouquine se tourne de nouveau vers la glace et place par réflexe une main sur son ventre – okay, elle n’aurait pas dû manger ces foutus spaghettis. Heureusement l’avocat ne lui laisse guère le temps de s’enfoncer plus loin dans l’auto culpabilisation, réagit enfin à la question posée ; Certes pas de la manière à laquelle Betty s’attendait mais finalement d’une façon bien plus cute encore. Elle rit et la main qui scrutait à la recherche d’un quelconque ballonnement retombe mollement le long de son corps, dépossédée de son pouvoir de la rendre malheureuse sitôt que Leo est dans les parages. « Stacy, est-ce que vous êtes en train de me draguer ??? » Nouveau rire, les prunelles vertes pétillent tout en observant l’avocat faire le pitre. Elle l’adore tellement, comment a-t-elle pu un jour essayer de faire croire à qui que ce soit qu’elle se foutait de le revoir ou non ? « Eh bien, ehm, je porte une de mes propres créations chère Stacy. » Joue bien volontiers le jeu tout en se penchant pour parler dans le micro-téléphone, ses doigts ne parvenant cependant pas à résister à la tentation de se poser sur la main qui le tient. « Et non, désolée, je ne suis pas célibataire. Il se trouve que j’attends mon mec qui est vraiment vraiment vraiment génial et que j’aime plus que tout et, oh… » Sa main fait tourner Leo sur lui-même, sans même s’arrêter sur l’aveu qu’elle vient de lâcher sans réfléchir – parce que si elle réalise, c’est sûr qu’elle panique. « Mais t'étais là, en fait ? » Comme si la pirouette sur lui-même avait suffit à faire disparaître Stacy la reporteuse intrusive pour faire reparaître Leo l’avocat charmant. « Tant mieux parce que tu m’as manqué et toi aussi t'es classe et sexy. » Sourire mignon tandis que les lèvres maquillées se rapprochent des siennes, on continue sur la pente glissante des mots d’amour qui viennent trop spontanément pour ne pas être criant de vérité. Betty n'y fait pas attention, se contente d’embrasser le brun avec tendresse : ilyilyilyilyily, again and again. Une sonnerie de notification quelque part dans la chambre, la rouquine se recule en essuyant du pouce la trace de gloss qu'elle a laissé sur son mec. « Ça doit être le taxi. Est-ce que t'es prêt à y aller ? » Please, allez prendre l'air avant qu'elle ne lui fasse une demande en mariage sous le coup de l'émotion.



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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  - Page 2 EmptyLun 14 Oct - 0:31

The world's a little blurry
Betty & Leo

Leo qui arbore une moue amusée, Leo qui raconte des bêtises, qui renchérit même en acquiesçant vivement. I know! Qui l’eut cru ? Qu’il conclut, tout sourire. Pas lui, enfin pas une autre version de lui qui s’était fait à cette vie, un peu vide émotionnellement, c’est protecteur, ça évite les montagnes russes qu’il vit actuellement et pourtant… une part de lui, un peu maso, se dit qu’il y a aucun scénario dans lequel il aurait envie de faire marche arrière. Ouais, sa vie est hyper compliquée mais en même temps, il est tellement bien avec Betty, ce qu’ils vivent à du sens pour le brun qui ne s’est pas senti comme ça depuis une éternité, si ce n’est peut-être pas la première fois, en fait. Rappel du mariage, durant lequel ils ont dansé, se sont aimés aussi, beaucoup, sans pouvoir réellement le vivre. Souvenir doux dans sa mémoire, encore plus maintenant qu’ils l’ont eu cette happy ending qui n’est qu’un commencement, certes très complexe. C’est vrai. Quand au fait que c’était vraiment trop bien, Leo qui se penche sur cette note pour l’embrasser. Le couple raides dingue l’un de l’autre, qui commencent à saouler les autres passagers du vol, mais rien à foutre. Trop heureux dans leur petit monde. Betto les princesses contre le reste. L’homme qui s’entend tout de même expliquer son lien avec Castiel DeWitt - si Redwood Hills était un petit village, l’homme d’affaires n’est pourtant pas si accessible que ça. Mens, évidemment quant à l’origine de leur lien, mais ses propos en eux-mêmes sont véridiques. Betty s’en étonne, Leo n’est pas certain de comprendre pourquoi exactement. Ouais ? Il hausse les épaules, balance ce qui lui vient à l’esprit : Perso, à choisir si j’avais autant de thunes, je serais plus dans l’investissement immobilier mais chacun son truc. Pas vraiment envie d’être responsable d’un établissement, ce qui peut être chronophage, d’autant plus qu’il préfère profiter de ceux des autres que d’en avoir l’entière gestion, pas vraiment le temps pour ce genre de business là.

Dans la chambre, ils font ce qu’ils savent le mieux faire ensemble : lâcher prise et profiter l’un de l’autre sans voir les heures défilées. C’est plus fort qu’eux, et s’il ne s’en plaint absolument pas, sans doute que la fatigue se fera ressentir dans quelques heures. En attendant, dans cette pièce, il n’y a que leurs souffles qui résonnent, et Leo s’endort comme un bébé sur cette douce pensée relative au fait qu’ils ne se lâcheront plus. Autant le coucher que le réveil n’a probablement rien de similaire à leur premier voyage. S’il n’y avait aucune gêne de base, là c’est complètement familier et habitué au fait de retrouver sur l’oreiller d'à côté la chevelure rousse de Betty. Déjà acté ce constat selon lequel ses nuits étaient beaucoup moins agitées mentalement lorsqu’elle était présente; incarne une sorte de veilleuse sans qu’elle en ait vraiment conscience; effrayante cette dépendance, ces petites habitudes qui rendent ses journées sans elle bien vides. L’impression qu’ils sont ensemble depuis si longtemps, et pourtant ce n’est pas le cas. Jamais vécu ça. Aucune idée de comment analyser l’intensité des sentiments qu’il éprouve à son égard, et à défaut, se dit que c’est peut-être normal, et dans ce genre de moments, décide d’appliquer le conseil qu’il avait lu à de nombreuses reprises : lâcher prise.

Sur cette terrasse, Leo qui l’écoute, l’admiration dans ses yeux, cachés par des lunettes de soleil. Absolument intéressé par tout ce qu’elle avait bien à dire. Pas un connaisseur, mais en même temps, ne s’arrête pas sur ce fait, qui plus est, ce qu’elle lui décrit est complètement compréhensible, de quoi lui permettre d’engager à son tour avec enthousiasme. Comme quoi, même une télé réalité lui aura permis d’apprendre des choses, pas une entière perte de temps. Ouais, mais ça fait un bail, faut catch-up, babe, cela dit je les ai pas tous vus, je crois.   En effet, les premiers épisodes étaient sortis tandis qu’elle l’avait ghosté. Pas de grands regrets quant au fait de ne pas l’avoir attendue, sorry babe.  L’écoute à nouveau activement sur le sujet. Si la jeune femme lui avait promis de ne plus en parler, il ne cherche toujours pas à mettre fin à une conversation sur ce qui la passionne.   J’imagine en effet qu’il y a une sacré fierté derrière le fait d’avoir passé autant de temps sur un projet, de son idée à le voir exister sur quelqu'un; et puis comme ce sont des événements récurrents j’imagine qu’une fois terminé, on pense déjà au prochain ? Comme tout, la culture, la mode, la vie est en constante évolution, ne laisse pas une grande marge pour s’arrêter. Leo sourit, a terriblement envie de la hyper sur le sujet, lui qui vraisemblablement a déjà eu l’occasion de voir ses créations, principalement portées par l’artiste, de se lancer justement, mais de peur de la crisper, décide de se retenir pour ne pas entacher le moment. Good vibes, on a dit. Le reste du repas est sur cette même énergie, et l’avocat qui retrouve de l’énergie, dégomme son plat de pâtes sans se faire prier.

De retour dans la suite, Leo laisse sa bouche s’entrouvrir en l’observant, après qu’elle lui ait demandé son avis; pas parce qu’il hésite, c’est une réaction plutôt positive : sans voix, sur le moment en détaillant cette robe qui lui va parfaitement. Leo qui ne voit aucun défaut à sa copine, même habillée avec un sac poubelle, n’est pas objectif, mais sur le moment, décide de faire preuve d’originalité pour lui donner une réponse. Son téléphone devient un micro, l’homme qui rentre dans le rôle d’une journaliste, Stacy. Faut le suivre, mais toute cette mise en scène est faite avec amour, et dans l’intention de la faire sourire plutôt que la laisser se noyer dans ses insécurités. Heureux d’entendre son rire résonner dans la pièce, improvise un début d’interview. Main qui se pose sur sa bouche, avant de mimer de replacer une mèche derrière son oreille. Oh je ne sais pas si c’est vous, la robe, ou les deux mais je suis toute troublée. La journaliste qui veut surtout savoir ce qu’il en est de sa robe.   Vraiment ? Wow mais c’est d’une beauté, si elle était en magasin, je l'achèterais. Qu’il souffle, l’air de rien. Voilà, finalement avec un petit dédoublement de personnalité, il arrive à caser quelque chose quant au fait qu’elle devrait continuer à créer de belles pièces. Leo qui sourit en voyant sa main proche de la sienne, l’écoute refouler Stacy, sans grande tristesse, au contraire… toujours ravi de l’entendre le complimenter et lui dire qu’elle l’aime… oh. Plus que tout. Betty qui le fait tourner sur lui-même, en même temps qu’il lui retourne le cœur dans tous les sens. Se demande s’il a réellement bien entendu, mais force est de constater qu’en croisant à nouveau son regard, les pupilles du brun pétillent intensément d’amour. Pas le temps de se demander s’il devait relever ou non, puisqu’il se laisse porter par le moment, et Betty qui le couve d’affection, ça le fait fondre comme de la neige au soleil. Encore une fois, il ne peut s’empêcher de la reluquer avec envie.

T’es à tomber par terre, Betty je t’assure, et tu peux être fière de ta robe. Qu’il en rajoute une couche, l’air beaucoup plus sérieux, bien qu’il ne réprime pas un sourire par la suite quand elle le complimente à son tour. Mains qui se posent sur sa taille, lèvres qui se retrouvent avec tendresse. On est à fond sur l’autoroute du love. Tu trouves ? Bon, si l’experte valide… Hochement de tête entendu. Les deux sont hot, loin d’être deux pouilleux, pas de quoi complexer. La jolie rouquine qui essuie son visage d’une trace de gloss, et hoche la tête quant au fait qu’il était prêt à y aller. Je suis prêt ! Quelques instants plus tard, ils quittent la chambre, rejoignent le taxi en direction du moment tant attendu par la couturière. Sur place, à l’entrée VIP, comme l’avait indiqué Castiel, les deux amoureux n’ont aucun mal à entrer; légère attente due à l’affluence mais rien de bien embêtant, pendant l’attente, il demande, en reconnaissant certains visages que l’on peut retrouver sur des magazines People : Si t’avais l’occasion d’avoir un one shot avec quelqu’un de connu, ce serait qui ?



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Elizabeth Brennan
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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  - Page 2 EmptyLun 14 Oct - 7:38

The world's a little blurry
Leo&Betty

Comme prévu, l’air est doux en ce début d’automne new-yorkais : pas besoin de parapluie ni d’écharpe, c’est bien sur une terrasse ensoleillée que les deux amoureux finissent par prendre un verre, puis des amuse bouches, puis enfin un bon repas aussi calorique que consistant pour leur assurer un peu d’énergie. A la regarder agiter les mains et enchaîner les mots avec autant de ferveur, on ne se douterait probablement pas du fait que Betty est fatiguée ; Elle rayonne au contraire d’un sourire qui ne se fane pas, qui se fane encore moins en trouvant chez son mec une oreille attentive à ses confidences, qui ne se fanera probablement jamais de l’entendre s’intéresser avec toute la bonne volonté du monde à elle, ses goûts et ses passions. C’est cute, il aurait aussi pu se contenter d’un petit « hm » désintéressé avant de checker son portable - toutes les occasions pour souligner que Leo n’est franchement pas nul comme copain étant bonnes. « Il faut l’ajouter à notre liste pour les longues semaines d’hiver, j’ai décroché à la saison précédente. » Elle acquiesce de la tête avec conviction, hausse un peu les sourcils tout en récupérant son verre. « Complètement, c’est un renouveau permanent. Sans parler des trucs qu’on prépare plus d’un an à l’avance. » Qui est ce « on », Beth ? Est-il avec nous dans la pièce ? Simple formule de généralité sans doute, mais il y a quelque chose comme le fond d’un souvenir d’avoir appartenu à ce monde qui s’éveille progressivement en elle, forcément titillé par l’ambiance de cette semaine si importante. Pas de quoi se rouler en boule pour déprimer, pour une fois : avec la main de l’avocat dans la sienne, Betty se surprend plutôt à rêver de ce que pourrait être leur vie ici ; Drôle de move pour une fille qui se trouve déjà ambitieuse de parler de leur premier anniversaire avec autant de décontraction, probable qu’il faille ralentir un peu.

Et en même temps, comment lui en vouloir de se projeter avec lui ? Il fait tout à merveille et tout sonne juste à ses côtés, chaque moment en sa compagnie est ponctué autant de rires que de tendresse – apaisé, réconfortant, serein. Après avoir passé autant de temps à se dire qu’il allait la larguer, Beth accueille avec toute la chaleur du monde l’amour dont il voudra bien la gratifier ; Et il se trouve qu’il en a beaucoup, l’avocat qui est très loin de se la jouer mec distant ou indifférent. Les princesses siamoises. Il la fait rire, comme souvent lorsqu’il fait le pitre, tellement cute dans l’énergie qu’il donne pour hyper sa copine dans toutes les situations. « Stacy… Pas devant la caméra ! » Un air faussement outré sur les traits de Betty qui marche dans le jeu, qui court même, tellement à l’aise en la compagnie du brun qu’elle en oublie extrêmement souvent d’être une pimbêche. Elle désigne le Jackson imaginaire, finit par hausser tranquillement des épaules. « Merci beaucoup. » Pas vraiment compris le hint, ne suppose pas non plus que sa situation professionnelle constitue réellement une source d’interrogations chez l’avocat : sans doute qu’elle a accepté que sa carrière était foutue et qu’en dehors de son père, plus personne n’essayerait jamais de sortir les pelles pour la déterrer. C’est fine, le moment est complice, le cœur de la rouquine entièrement tourné vers ce mec qui la fait purement rêver à ce stade, à tel point que ses lèvres laissent échapper quelques aveux probablement prématurés. Sans s’en apercevoir, la couturière se contente de dévorer des yeux son homme tout en le faisant tourner sur lui-même, ravie de le retrouver dès le tour fini avec un regard similaire au sien. Du love, du love, du love. Probable qu’elle aurait pris conscience d’avoir dépassé les limites si Leo avait posé un regard gêné sur elle, mais comme ce n’est pas le cas, Beth continue de le couvrir d’amour dans la paix du Christ.

« Ouais ? » Enfin un léger froncement de sourcils, en même temps qu’une petite moue. S’il commence à donner du « Betty », c’est qu’il y a un problème qu’elle n’a pas capté plus tôt. Depuis le choix non officiel mais visiblement consenti de leur courte palette de surnom, Beth est en effet soit le babe, soit le love, soit rien, mais plus tellement Betty qui sonne presque un peu froid tout à coup, comme pour la rappeler à l’ordre sur un truc qu’elle aurait zappé. Mais quoi ? Cet air sérieux sur les traits de l'avocat n’inspire pas grand-chose à la rouquine qui suppose qu’il ne veut tout simplement pas la voir se dénigrer, rien de bien profond à aller chercher, on passe à la suite. Un baiser, les compliments retournés. « Yes » : l’experte confirme dans un sourire séduit avant de de retirer des lèvres de son copain les traces de gloss transférées. Dans le taxi, ses doigts retrouvent les siens tandis qu’elle sent l’excitation se nouer à un autre sentiment qui grandit progressivement : l’appréhension. Et si ce n’était pas une bonne idée, finalement ? Et si ça ravivait des souvenirs qu’elle a voulu fuir ? Et s’il elle le revoyait, lui ? Très peu probable, la simple supposition suffisant malgré tout à instiller le doute. Ses doigts serrent plus fort ceux de Leo en même temps que leurs regards se croisent et elle lui adresse un léger sourire – se raccrochant une fois de plus à lui pour ne pas se laisser engloutir par ses propres pensées.

« Cate Blanchett. » Lèvre inférieure qui se mord, l’air de dire « elle est HAF » même si on ne connaît à Betty aucune expérience lesbienne. Pas vraiment besoin pour ce qui restera de toute façon un pur fantasme, right ? « Et toi ? » La main autour du bras de Leo, la rouquine tente de maîtriser les battements frénétiques de son cœur tout en reportant son entière attention sur lui. Première fois qu’elle passe par une entrée VIP pour ce genre d’évènement, première fois qu’elle se retrouve dans une foule aussi prestigieuse, première fois qu’elle revient à la fashion week depuis des années : hésitation entre sautiller de joie et chouiner intérieurement, le petit jeu improvisé n’est définitivement pas de trop pour combler le vide en dessous de son crâne. Elle déglutit tout en effectuant quelques pas supplémentaires. « Jamais vraiment eu l’occasion de me faire draguer par qui que ce soit de connu tho. Toi ? » Pourquoi pas, s’il est proche de Castiel DeWitt, Leo a probablement un mode de vie un peu plus mondain qu’elle. Encore quelques pas, la fébrilité qui s’accentue. Lorsqu’ils entrent enfin dans la salle, un serveur leur offre rapidement à boire – merci pour les nerfs de Betty- et un autre leur indique leur place ; Pas au premier rang mais presque, la couturière n’a définitivement jamais été traitée de la sorte. « Qu’est-ce qu’on offre à un homme qui a déjà tout pour le remercier d’un tel cadeau ? » souffle-t-elle à l’oreille de Leo avant d’approcher sa coupe de la sienne pour trinquer. « Penny m’avait déjà dit qu’il était sympa, tu penses que j’peux trouver une carte « merci d’être riche et généreux » au supermarché ? » Sourire à peine embarrassé avant qu’elle ne boive une gorgée de champagne (évidemment) et n’inspire profondément tout en se redressant pour ne pas laisser apparaître le moindre bourrelet sur son ventre.


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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  - Page 2 EmptyLun 14 Oct - 13:19

The world's a little blurry
Betty & Leo

A la table, il n'est aucunement question de changer de sujet, ou de rapporter son attention sur son portable; ce serait moche. Autant dire qu'il est plus à l'aise, même avec un sujet qu'il ne maîtrise pas que dans un silence plombant. La bonne humeur est présente, malgré la fatigue. Le soleil est même sorti pour l'occasion, autant dire qu'il n'y a aucun autre endroit où il souhaiterait être à cet instant; des projections dans un futur compliqué, mais le programme annoncé semble être faisable. Ouais ? Moi j'ai bien aimé, on voit Kim qui fait un million de trucs différents, même moi ça m'a fatigué son rythme. Plaisanterie, comme quoi, même quand ça ne l'intéresse qu'à moitié, il a une bonne mémoire, pas tant une bimbo qui ne sert à rien. Et c'est pas que parce qu'elle passe le Barreau ! Qu'il argumente dans un sourire amusé, la saison précédente, il avait particulièrement apprécié le drama entre Kim et Kourtney au sujet d'une collaboration Dolce & Gabana et du thème du mariage en Italie. De quoi sortir du popcorn. Devenu plus casanier, l'idée de passer des longues soirées sous un plaid, à se marrer avec Betty devant la série ne lui semble pas si pire, au contraire. Leo sourit en l'entendant s'inclure dans le process, maniérisme vocal, quand on parle de quelque chose que l'on a fait et que l'on aime toujours. Ne relève pas évidemment mais hoche la tête, ne pouvait que juger : C'est intéressant; pas le temps de se lasser. Sur cette note, apporte son verre à ses lèvres. Pas conseillé d'orientation, personne pour dicter ce qu'elle devait faire de sa vie, pourtant, Leo ne peut que constater qu'elle n'a pas l'air épanouie professionnellement et ça l'ennuie pour elle. D'autant plus qu'il a souvenir cette histoire d'études mentionnées pendant le fameux repas de mise à mort. Doigts qui caressent les siens, définitivement convaincu que ce week end était définitivement ce qu'ils avaient besoin.

Toujours pas désintéressé, l'avocat qui en fait des tonnes, sans doute à l'image d'une culpabilité jamais bien lointaine, présente en fond, tandis qu'il se lève d'un coup pour jouer au journaliste qui viennent interviewer des stars sur les tapis rouges. Pas seul, Jackson, le cameraman imaginaire est également de la partie tandis qu'il continue de faire le pitre, en renchérissant de plus belles. Il se pince la lèvre inférieure. Jackson, tourne la caméra !! Il pouffe, bien difficile de garder son sérieux devant l'absurdité du moment, profite pour faire passer un message subliminal, pas sûr qu'il soit compris, mais qui ne tente rien n'a rien ? Mentionne qu'elle puisse mettre en vente certaines de ses créations, qui sont, bien qu'il n'ait pas un regard de connaisseur, belles. Une appréciation personnelle, évidemment. Leo qui bave à moitié en la regardant, et qui bug un peu, sur ce qui suit; pas parce que ça lui déplait – ni lui donne envie de prendre ses jambes à son cou. Peut-être qu'au fond, ça le rassure, d'avoir en face une Betty tout aussi intense dans ses ressentis; moins crazy boy alone du coup. Quand il redevient "lui-même" et quitte le personnage de Stacy, le brun reprend d'un air sérieux, sans qu'il n'y ait de problème, l'intention étant probablement d'être pris au sérieux, et qui en effet n'a pas envie de la voir se dénigrer. Acquiesce vivement à nouveau. Yesssssss babe. Sourire tendre, à l'image du baiser qui suit, qui lui laisse une trace de gloss. Quand même content de ne pas avoir l'air d'un clochard à côté d'elle, l'avocat prend le compliment avec plaisir.

Direction le taxi, les siamois qui ne se quittent pas vraiment, doigts enlacés, petits sourires complices; et puis loin de se douter des appréhensions naissantes chez Betty. N'a pas encore toutes les pièces d'un puzzle assez confus pour pouvoir réellement comprendre ce qu'elle pouvait ressentir à ce moment présent. Comme ses doigts se resserrent davantage contre les siens, Leo dépose un baiser sur sa main; geste affectif, un peu rassurant, de quoi ? Aucune idée. Ravi de ne pas être passé pour une grosse dinde devant l'entrée, la promesse et les indications du business-man avait été respectées. Le regard évidemment curieux, mais la langue toujours bien pendue; camarade de bavardage avec qui il arrive toujours à avoir quelque chose à dire. Nouveau jeu hypothétique, à savoir de connaître avec quelle célébrité Betty aurait envie de coucher. Un peu surpris par la réponse – bien qu'il la valide totalement, il hausse un sourcil. J'suis étonné, je pensais que t'allais donner le nom d'un acteur. Hausse les épaules. C'est vrai qu'elle est hot. Songeur quand elle lui retourne la question. Dur, mais je reste dans la même tranche d'âge, je dirai Lenny Kravitz. Il se pince la lèvre à son tour, et quitte à abuser (pourquoi choisir?) souffle, en riant : Pis Zoe Kravitz du coup, sur un malentendu. Bon, pas en même temps évidemment, c'est dégueulasse. Et puis c'est un fantasme alors il choisit bien ce qu'il veut au fond.

Betty qui ajoute qu'elle n'a jamais eu l'occasion de se faire draguer par qui que ce soit de connu. Ils nous méritent pas, c'est pour ça. Qu'il souffle en laissant échapper un léger rire; pas son cas non plus, donc.  Haussement d'épaules. J'ai pas de fun anecdotes sur le sujet. J'ai une pote cela dit qui a eu ces 15 minutes de gloire mais c'est tout. Regrette, se dit soudainement que la chute semblait peut-être un peu triste, n'en sait rien non plus sur la manière dont elle vivait sa vie, peut-être qu'il s'imagine qu'elle n'est en effet pas si heureuse que ça, la Reagan entre trois sms envoyés au milieu de la nuit pour lui poser des questions existentielles. Petite moue, songe à faire une photo pour la lui envoyer plus tard. Une coupe tendue par un serveur, l'attention qui se reporte vers la jolie rouquine en quête d'idées, rictus amusé à la mention de la carte. L'avocat trinque avec elle. Hm. Plutôt crédible dans son rôle de connaissance distante, car l'avocat réalise qu'il n'a aucune idée de ce qu'il aime – en dehors de lui-même et de l'argent. Bon, il sait qu'il n'est pas un fan d'alcool et préfère l'eau gazeuse ou le jus de raisin fancy; ça n'aide pas des masses en soi. J'devrais demander à Soso, il saura mieux, mais je pense que les petites attentions sont les meilleures quand on a déjà tout. Sourire alors qu'il apporte son verre à ses lèvres pour en extraire une gorgée. Déteste se sentir redevable, mais autant dire que dans ce cas précis, il ne regrette pas. Continue alors d'avancer à la place qui avait été indiquée. Loin d'être à plaindre niveau visibilité; vraiment, tandis qu'il s'installe lâche un : Au pire je le remercierais très chaleureusement. Sourire amusé, il plaisante évidemment, et en regardant autour de lui, réalise : Avec tout ça j'ai même pas regardé le programme, tu sais c'est quoi qu'on va voir ? Touuuuuriste qui sans s'en rendre compte, se remet à se gratter le coude.



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MessageSujet: Re: The world's a little blurry The world's a little blurry  - Page 2 EmptyLun 14 Oct - 20:11

The world's a little blurry
Leo&Betty

« Hmm, moi j’pense que tu t’es probablement un peu identifié quand même. » Leo qui se reconnait dans Kim K, pourquoi pas après tout. La rouquine sourit en tout cas de sa plaisanterie, discussion sans énorme enjeu mais pour le simple plaisir de profiter de ces moments ensemble : ceux où Allister Brennan ne menace pas son mec, ceux où ils ne risquent pas d’imploser à tout moment, ceux où les projets liés au futur existent toujours, même s’ils se résument au fait de regarder une série à deux. Des airs de routine qu’ils aimeraient trouver sans tout à fait y parvenir, mais ce week-end n’est de toute façon pas de ceux qui entrent dans la catégorie du train-train quotidien. Betty ne tient pas en place à l’idée de se rendre à la fashion week le soir même, véritable moulin à paroles et à énergie positive qui ne commence à douter légèrement qu’au moment de se regarder une dernière fois dans le miroir. Est-ce que sa robe fait cheap ? Est-ce qu’elle est trop grosse ? La comédie de Leo a le don de l’éloigner aussitôt de ces questionnements stériles, pure torture mentale qui n’a franchement pas sa place dans un moment aussi joyeux. L’avocat la fait rire, comme souvent. Attrape totalement son attention, comme souvent. La sort complètement de sa tête, comme souvent. Tellement parfait pour elle, ça saute aux yeux et ce n’est finalement pas si surprenant qu’elle finisse par le penser également – puis par le dire. Plus que tout. Des mots sincères, échappés plus que prononcés avec la moindre intention particulière. Elle en crèverait de tristesse s’il finissait vraiment par la larguer – mais ça n’a pas l’air au programme immédiat.

Dans la voiture, un autre type d’anxiété qui s’invite progressivement et incite de nouveau à se raccrocher à sa bouée de sauvetage. Betty a envie de retrouver ce monde qui est synonyme de passion pour elle, mais en est-elle capable ? Des visages qui ne lui sont pas inconnus lorsqu’ils arrivent sur place avec Leo, heureusement pas celui qu’elle redoute tant de revoir. Quelles seraient les probabilités ? Sans doute pas élevées, mais pas nulles non plus – pas dans un tel contexte. Le jeu improvisé par l’avocat a le mérité de ramener son regard à lui plutôt que de chercher nerveusement dans la foule. « Quitte à ce que ce soit un fantasme, autant ne rien se refuser, right ? » Une moue amusée se dessine sur ses lèvres, difficile de toute façon de remettre en question le fait que Cate Blanchett ne soit pas une hottie pure même pour les hétéo curieuses. Au tour de Leo de se prêter au jeu, arrachant un rire à sa copine. « Carrément, les deux ? Tu vois ! Toi non plus tu te refuses rien. » Complicité dans la voix, Beth se demande si elle a déjà eu envie de coucher avec un père et son fils. Réponse facile : nope, mais elle connait assez peu de pères et fils aussi hot que peuvent l’être Lenny et Zoe Kravitz.  

Quelques pas pour avancer dans la petite file VIP, la rouquine en profite pour relancer la conversation en confiant n’avoir jamais été abordée par qui que ce soit de connu. « C’est forcément ça. » A son tour de rire, essayant toujours de focaliser son attention sur autre chose que ses pensées intrusives. « Ouais ? J’imagine que ça doit être un peu difficile de faire des rencontres qui peuvent vraiment donner quelque chose quand on vient de deux mondes aussi différents. Mais bon, si on sait d'emblée que ce sera juste un one shot… Pourquoi pas. » Pas vraiment de jugement dans la voix, simplement le constat renouvelé qu’elle ne serait probablement pas du genre à courir après un mec connu juste pour pouvoir dire qu’elle aurait couché avec quelqu’un de connu – rouquine plus difficile à saisir qu’en agitant simplement un statut social, et toujours pas intéressée par ce genre de relations. Et encore, elle n’est clairement pas aussi romantique que peuvent l’être certaines de ses amies, à commencer par Aspen à laquelle elle pense forcément en cet instant. Cela la ramène d’ailleurs à DeWitt, leur place lorsqu’ils pénètrent enfin dans la salle du défilé, le fait qu’elle va devoir se creuser la tête pour trouver une forme de remerciement qui tienne la route. « Hm, j’imagine. J’espère juste que Søren ne va pas me recommander de lui offrir un bouquin de poèmes. » Elle s’autorise un léger rire avant de boire deux gorgées de champagne, se rendant de plus en plus compte de la tension qui monte même si elle essaie de donner le change. Est-ce que c’est elle ou simplement l’ambiance de ce défilé qui va bientôt commencer ? Difficile à dire, mais finalement la dernière plaisanterie de Leo ne récolte pas un franc succès auprès de sa copine. « Je crois que je préfère mon idée de carte. » Une légère moue, pas qu’elle le prenne vraiment au sérieux au fond.

« Yesss, alors… Babe, qu’est-ce qu’il t’a fait ce coude ? » Le regard qui dévie, impossible de ne pas le remarquer compte tenu de leur proximité. Betty esquisse un petit sourire interrogateur, fronce doucement les sourcils avant de poser sa main dans l’intérieur de son coude pour dissuader l’avocat de continuer à s’acharner. « Détends-toi » qu’elle souffle doucement avant de se pencher vers lui pour l’embrasser une dernière fois, pas vraiment le temps d’expliquer grand-chose que les lumières baissent – indiquant le début imminent du show. C’est un peu culotté de la part de la fille stressée d’intimer à son mec de se détendre, mais passons : la coupe de champagne est finalement vidée d’un trait avant que Beth ne laisse de nouveau son regard se promener parmi la foule. Arrête ou toi aussi tu vas finir par te gratter le coude. Heureusement, c’est enfin le grand moment et les prunelles vertes se font bien vite avaler par la déferlante de couleurs, textures, coupes qui inondent le catwalk ; Magnifique feu d’artifices qu’elle observe avec ses grands yeux de petite fille passionnée par la mode depuis toujours. Sa main serre un peu le bras de Leo, lorsqu’elle voit une silhouette qui lui plait particulièrement. « C’est incroyable sur le plan technique » qu’elle lui souffle, des étoiles dans les yeux, alors qu’un mannequin passe devant eux vêtue d’un truc particulièrement hideux sur le plan esthétique. Pas toujours ça, la priorité d’un créateur : tout comme tous les tableaux ne visent pas à être beaux.

« Aloooooooooors, cette première fois ? » Le retour de l'excitation et du grand sourire alors qu’ils rejoignent la salle de réception prévue pour les VIP après le défilé, sa main toujours accrochée au bras de Leo qu’elle essaie de ne pas broyer une nouvelle fois. Brûlant d'impatience de récolter ses impressions, même si pour sa part elle a évidemment adoré de bout en bout, et oubliant temporairement que dans cette salle elle serait encore plus susceptible qu'auparavant de croiser un visage inamical. Secondaire, tant qu'elle se concentre sur le brun qui l'accompagne.



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