(tc) Banquet du printemps

BANQUET DU PRINTEMPS

topic commun, ouvert sur inscriptions.

Leur plan semble être perturbé, mais pas modifié. Même le Christ a rencontré des obstacles. Les Sadducéens et les Pharisiens se sont unis pour lui faire prononcer un Blasphème. Mais même après la trahison, cela ne l'a pas dissuadé. Cela ne les dissuadent pas non plus. Ils vont aller jusqu'au bout de leur entreprise. Les agneaux égarés vont payer le prix fort. « Qu'on aille chercher le médecin... Tout de suite » demande l'homme le plus trapu au gringalet. Sans demander son reste, il se précipite auprès du gardien du temple, celui qui fait toujours le pied de grue devant la porte de la chambre froide. Il le pousse sans ménagement, déverrouille la porte et désigne en silence le médecin (Duncan), avant de l'extirper sans ménagement de là. La porte se referme de quelques centimètres et le gardien repère un objet qu'il n'a pas vu jusque là. « Vous pensez être plus malins ? », demande-t-il, lorsqu'il s'engouffre dans la chambre froide et arrache le téléphone des mains d'une brune (Bee). Il lui assène une claque assez forte, pour laisser immédiatement la marque de sa main sur sa joue. La morsure de la Rose. La porte reste ouverte dans le dos du gardien du temple.

Dans la grande salle on surveille les faits et gestes du médecin et on demande l'extraction du gamin et de son accompagnatrice. Il doit absolument être pris en charge par les urgences. Tout comme l'homme (Fynn) qui a gouté à la folie du plus maigre. Le troisième homme dégaine son téléphone et compose le numéro du négociateur. Il s'emmêle les pinceaux, implore que quelqu'un fasse quelque chose. On ordonne à la blonde (Casey), de sortir avec l'enfant, par l'arrière du restaurant. La cohésion au sein du groupe n'est plus. Chacun agit de sa propre initiative et le chef d'orchestre peine à relancer la symphonie. Dans cet instant sombre, quelqu'un doit payer de sa vie pour cet affront. Le chef d'orchestre met en joue le gringalet et l'abat sans cérémonie, l'un des siens. Il faut éliminer les brebis galeuses, même quand elles font parties de son propre camp. Le maitre de cérémonie resté dans son coin jusqu'alors, s'approche d'un homme blond (Judson), qui est toujours auprès du gamin. « Il a un téléphone ! », crie-t-il à l'assemblée. Il sort le couteau caché dans sa chaussure et menace le blond avec en l'agitant devant lui. Le négociateur est toujours en ligne, il donne des indications aux policiers d'Etat et Généraux. L'assaut est imminent.
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Voila, maintenant ils se connaissait un peu plus, ils s’étaient présenter tous. Et tous étaient d’accord pour dire qu’ils auraient préféré se rencontrer ailleurs qu’a une prise d’otage et surtout enfermer dans une chambre froide. Et puis Nicki avait demander a celle qui avait le téléphone (Bee) et celui qui s’était prit un sale coup a la tête (Clint) s’ils étaient en couple, après tout ils avaient l’air si proche, et il faut dire qu’ils iraient bien ensemble, physiquement ils étaient beau a voir tout les deux. Mais non, elle lui répondit qu’ils étaient meilleurs amis. Bah voyons. Elle avait presque envie de leurs répondre ça mais, autant pas provoquer les gens « Oh je vois, d’accord » dit elle simplement, bien qu’elle ne serait pas surprise de bientôt les voir en couple. Puis il y eu comme un bruit de coup de feu, étouffer par la porte bien sur. Elle pensa tout de suite a Henrik et aussi a Elijah, elle était inquiète pour eux. Elle ferma un instant les yeux, il fallait qu’elle arrête de s’inquiéter, enfin surtout pour Henrik, pourquoi elle s’inquiéter pour lui d’abord ? Merde, pourquoi elle avait envie de courir voir s’il allait bien ? Elle chassa cela de sa tête, elle ne voulait pas l’imaginer allonger au sol dans une marre de sang, blesser par balle. Elle ne put s’empêcher de rire un peu quand Bee appela les preneur d’otage « les zinzins de l’espace » il faut dire que ca leurs allait plutôt bien. Elle allait parler quand tout a coup la porte s’ouvrit. Elle se mit en retrait, pas loin de la porte un peu dans un coin, qu’on oublie sa présence. Elle avait déjà fait quelque vagues dans la grande salle, elle ne tenait pas a ce qu’ils lui en collent encore une. Alors elle allait se la jouer discrète. Elle obseva avec attention la scène se dérouler sous ses yeux. Le médecin allait être amener, quelqu’un était blesser « Henrik… » Pensa t elle immédiatement avant de se ressaisir. Elle vit Bee se prendre une claque a son tour alors que l’homme avait remarquer le téléphone. Mince, là ça sentait mauvais. Et c’est là qu’elle vit leurs erreur. La porte était ouverte. Ils ne faisaient pas attention a elle. Et même si sa raison lui hurler de ne pas bouger, ses pieds se mirent a bouger seule. Doucement et discrètement elle se glissa hors de la chambre froide. Et maintenant qu’es ce qu’elle faisait ? Courir vers la sortie de secours. Courir aussi vite qu’elle pouvait, sortir, et laisser entrer la police par cette même porte. Oui, le plan parfait… Parfaitement suicidaire ! Mais pourtant, même si elle le savait, la voila en train de sortir de la chambre froide… En priant pour ne pas être arrêter avant d’être sortie et pouvoir aller vers la sortie de secours.

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banquet du printemps

Topic Commun

« I'm on a seefood diet. I see food, then I eat it. »

La frontière entre le courage et la stupidité est bien fine et généralement, on ne sait qu’on l’a franchie qu’une fois six pieds sous terre. Bee avait lu ça quelque part, un jour. Où ? Bonne question. Un bouquin, un journal… une boite de céréales. Mais le où importait peu. L’important, c’est que cette petite phrase lui correspondait plutôt bien. Elle-même n’aurait su dire si elle était brave ou stupide… un mélange des deux, certainement. Mais rester assise là à attendre qu’une stalactite lui pousse au bout du nez, ce n’était pas son genre. Pour ça, il faudrait déjà qu’elle sache tenir en place et sachant que rester assise droite sur un canapé plus de vingt secondes lui était parfaitement impossible, il ne fallait pas trop lui en demander. Entre ça et son incapacité la plus totale à la fermer, même quand elle le devrait, rien d’étonnant à ce qu’elle en ait déjà assez de rester là à attendre qu’on vienne les tuer un par un.

Bien vite, son vœu fut exaucé. Mais les génies sont de sales petites bêtes farceuses, et quand ils exaucent un vœu, il faut généralement s’attendre au retour de bâton. Comme par magie, la porte s’ouvrit. L’un des zinzins venait d’entrer et repartis aussi sec après avoir attrapé le médecin qui avait passé Clint au contrôle technique. Ca aurait pu s’arrêter là… mais non ! Alors que son petit copain venait de ressortir et qu’il allait refermer la porte, leur geôlier la rouvrit brusquement, s’engouffrant à l’intérieur, se dirigeant droit sur elle alors qu’elle s’occupait de cacher le téléphone de Clint. Vous pensez être plus malins ? qu’il demande, lui arrachant le téléphone des mains. Evidemment ! Tu t’es regardé ? rétorqua-t-elle du tac au tac. Courage et stupidité, vous me suivez ? Mais eh, c’était elle qui avait « omis » de donner le téléphone de Clint, et elle ne voulait pas qu’on prenne encore une fois à sa place. Et elle fut servie. Une violente claque au visage en guise de punition lui fit voir quelques étoiles, mais elle ne prit pas le temps de les compter, ou de réfléchir au fait qu’elle allait finir avec un magnifique hématome. Déséquilibrée par la violence du coup, elle se redressa, ses yeux lançant des éclairs. Frapper une femme. La grande classe. Le goût du sang qui s’écoulait de sa lèvre à présent ouverte envahi sa bouche. Elle aurait pu encaisser le coup. Ne rien dire et laisser la tension retomber, mais ça aurait été mal la connaître. Au lieu de ça, elle lui cracha au visage, le sang rouge carmin venant tâcher sa cagoule d’un blanc jusque là immaculé. Derrière lui, Nicki tentait de profiter de cette distraction pour s’échapper. Et si elle voulait une diversion, elle allait être servie.

Bee était loin d’être une ninja, mais jamais un homme n’avait levé la main sur elle sans s’en prendre une en retour et avec le temps, elle était passée maître dans l’art du casse-noisettes, et son crochet du droit était d’une efficacité redoutable. C’était à peu près tout ce qu’elle savait faire dans le domaine, mais ça l’avait sortie du pétrin plus d’une fois. Alors qu’il avançait vers elle elle recula d’un pas, puis deux, jusqu’à sentir dans son dos une étagère remplie de produits frais. Et juste à portée de main, un bac en métal rempli de légumes.

DING DING DING. Jackpot.

Refermant la main sur le rebord du bac, elle le tira vivement, laissant le contenu tomber sur le sol, et frappa de toutes ses forces l’autre cinglé en pleine tête. C’était pas la poêle de Raiponce, mais le résultat était à peu près le même. L’homme tangua, puis s’écroula sur le sol, du sang commençant à tâcher sa cagoule là où elle avait frappé. Ce n’est qu’à ce moment qu’elle réalisa qu’elle tremblait. Elle était certes une tête de lard doublée d’une inconsciente, mais elle n’avait rien d’un soldat, d’une flic ou quoi que ce soit du genre. Assommer des gens à coup d’ustensiles de cuisine, c’était loin d’être son quotidien. Mais entre lui ou elle, entre lui ou Clint, le choix était vite fait. Alors oui, ils auraient du bouger. Faire quelque chose. Mais elle n'avait franchement pas vu plus loin que cette petite prouesse et n'avait pas la moindre idée de quoi faire maintenant que l'autre cinglé gisait à ses pieds, et son cerveau semblait avoir arrêté de tourner...

(c) DΛNDELION

Spoiler:

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Henrik était officiellement dépassé par les événements. Il aurait voulu se prendre la tête dans les mains, mais même cela il n’en avait pas l’autorisation ; il fallait que ses deux mains restent bien à plat sur la table devant lui. Il se contenta donc d’observer, absent, tout ce qui se déroulait. Comme s’il était dans un mauvais rêve dont il n’était même pas le héros. Il y avait eu des coups de poings, des lèvres ensanglantées, un coup de feu, la jambe du gamin transpercée. Et tout le monde qui s’affolait, des hommes qui s’opposaient aux ravisseurs, qui aidaient le petit garçon, le médecin que l’on récupérait de je-ne-sais-où. Henrik n’avait aucune idée de ce qui se tramait de l’autre côté, de là où était partie Nicki et les autres, du sort qu’on leur réservait. Il ne savait rien, ne pouvait rien faire, se sentait plus impuissant que jamais. Il avait envie que tout cela se termine, il avait envie de rentrer. Chez Edwin… chez lui. Un des preneurs d’otage était au téléphone avec ce qui semblait être le négociateur, et Henrik pria pour que ce dernier arrive à un accord, afin de libérer tout le monde le plus vite possible. Un autre agresseur menaçait un homme de son couteau… et Henrik pria pour qu’il ne l’utilise pas. Il avait un téléphone, oui, et alors ? Si les négociateurs étaient au courant de la prise d’otages, si leurs revendications étaient énoncées sur toutes les chaînes de télévision locales, les secours étaient forcément eux aussi au courant. Que les otages possèdent un téléphone ou non ne changeaient plus rien, désormais.

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Ouuuf ! Jud l'avait rejoint, et prenait le relais avec Elijah; dernière mission pour l'ex-militaire : maintenir le petit garçon éveillé aussi longtemps que possible. "Ta maman va venir. Ou c'est toi qui vas la rejoindre, je ne sais pas encore. Mais pour ça, il faut que tu restes éveillé. Encore un peu de courage, allez !" Mais le petit n'était déjà pour ainsi dire plus là quand un médecin les rejoignit finalement. Heureusement, les preneurs d'otages avaient fini par comprendre où se trouvait leur intérêt. Tandis que Jud et lui s'occupaient rapidement des autres blessés, Elijah et son accompagnatrice furent évacués par l'arrière de la salle. L'occasion était là, toute proche, Sean le sentait; c'était maintenant qu'il fallait se concentrer, pour choisir le bon moment. Trop tôt, trop tard, et ça ne fonctionnerait pas.
Là ! Le fait qu'un des malfrats s'en soit pris à un autre des leurs, c'était ça le signal. Et il était d'autant plus urgent d'agir que Jud venait de se faire griller, pour le téléphone. Hors de question de laisser son frère se faire blesser ! Ni une ni deux, il se releva brusquement, et se précipita sur le dernier preneur d'otages, à quelques pas, tout en hurlant à l'attention de Jud : "MAINTENANT !".
L'homme sur qui Sean s'était jeté tomba au sol, entraînant le patron de la scierie. L'arme lui échappa des mains, mais impossible de dire où elle avait filé. Tout ce que Sean avait en tête, c'était de l'assommer rapidement. Leurs geôliers n'avaient beau être plus que trois, le danger ne serait pas éloigné tant qu'ils ne seraient pas tous maîtrisés. Des coups s'échangèrent. Sean frappa le premier, une droite dans laquelle il mit toute la force possible. L'autre esquiva, et lui rendit la pareille. Merde ! lui qui avait espéré tomber sur un type pas trop entraîné ...

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Paniquée, c'était tout à fait le mot. C'était l'horreur. Elle, qui s'était promise de protéger Elijah coûte que coûte… et bien, elle avait failli à sa mission. Il était là, allongé sur le sol, vacillant sous la douleur. Faisant fi de sa panique grandissante, elle s'agenouilla vers lui et prit tout de suite les choses en main, faisant pression sur la plaie tout en tentant de rassurer le garçon. Elle resterait à ses côtés quoi qu'il arrive et que les preneurs d'otage tentent de faire les choses autrement, elle risquait fortement de se transformer en harpie. Elle demanda aux gens de faire quelque chose et un homme se leva pour les rejoindre. Elle ne vit pas vraiment les difficultés qu'il rencontra et s'en fichait finalement, du moment qu'on s'occupait du petit. Elle sourit à Eli et hocha la tête. "On va vite aller retrouver ta maman, t'en fais pas. Tiens le coup encore un peu, okay ?" Un autre gars, un deuxième Howell d'ailleurs vint prendre le relais pour les premiers gestes d'urgence. Elle, elle ne voyait que le petit garçon, même si elle suivait les indications données et qu'elle leur avait offert un pâle sourire de remerciement. Ensuite, tout alla très vite. Le médecin arriva et puis on les évacua par la porte arrière. Casey, portant Elijah dans ses bras se précipita aussi vite que possible vers les forces de l'ordre. "Il est blessé, il est blessé, de l'aide."

@elijah fordham

Peu à peu, la certitude qu’ils devaient agir émergea dans l’esprit de Judson. Ils avaient blessé un môme, ils ne méritaient aucune pitié – et même avant, ils n’en méritaient pas de toute manière – et maintenant, l’idée de vengeance grandissait en lui, il avait besoin de faire quelque chose, il mourrait de rester à l’arrière. Néanmoins, il n’était pas certain de savoir quoi faire, ni même quand, il devait attendre un signal, mais lequel ? Le signal, ce fut le type en face qui le lui donna, en découvrant que Judd avait un téléphone, celui de son grand frère. Sans doute n’avait-il pas été assez discret, peut-être que l’un des gars l’avait vu le glisser dans sa poche, toujours est-il qu’il n’y avait plus une minute à perdre. Il risquait d’être blessé voire pire, mais il ne le serait pas sans s’être battu. Ce fut Sean qui lui offrit la possibilité de se révolter puisque l’ancien militaire hurla maintenant et Judson, sur le qui-vive, lui obéit presque aussitôt. L’imitant, il se jeta dans la bataille avec toute l’énergie du désespoir, ralliant Sean qui n’allait pas décemment pouvoir se battre seul contre les preneurs d’otage. Judson était bien moins entraîné qu’eux, il n’avait pas les mêmes réflexes, mais c’était un sportif et sa taille et son poids jouaient en sa faveur. « Attention ! » hurla-t-il à l’adresse de son frère, comme si c’était vraiment utile. Judd reçut quelques coups et en donna en retour, sans réussir à savoir qui il frappait réellement, sans parvenir à discerner les traits de ses adversaires tant tout se passait terriblement vite. Et pire que tout, Judd craignait d’entendre un coup de feu, des hurlements. Faites que les renforts arrivent vite, putain.

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--- Une famille

est un champ de bataille où alliés et ennemis changent sans cesse de camp.

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Bang ! C'était plus sourd, moins net qu'elle ne se le figurait. C'était l'écho de certains souvenirs, qui était beaucoup plus précis. La porte de la chambre froide estompait le monde extérieur. La réalité ? Non. Elle était glaciale. La vérité qui venait de tomber aussi. Ils avaient tous pensé à la même chose : coup de feu. On se pétrifiait, on s'agitait ; Lou rejoignit Juliet près du hublot, mais se retrouva face à la même constatation qu'elle : on ne voyait rien, hormis celui qui montait la garde. Néanmoins, la détonation semblait avoir produit un déclic chez la blonde. Elle se redressa, la peur toujours présente mais l'immobilité subie passée. Elle voulait agir. Il le fallait. Les mots loufoques de Bee traduisirent parfaitement sa pensée. Elle se tourna vers elle, un mince sourire aux lèvres, prête à passer à l'action.
Cependant, la porte s'ouvrit et une silhouette mince se découpa dans l'embrasure, interrompant leurs nouvelles velléités rebelles. Que voulait-il ? Ils n'eurent le temps de rien : l'homme vit le téléphone de la brune survoltée, se rua sur elle pour le lui arracher, et la gifla avec violence. Le sang de Lou ne fit qu'un tour. Elle voulut se jeter sur lui et essayer de le mettre au sol, de le faire sortir, de l'encastrer dans un mur, n'importe quoi. Cependant, la brune fut la plus rapide, et en quelques secondes, elle avait assommé le malfaiteur avec un grand bac de métal. La jeune femme croisa le regard de Bee. « Ça va ? » Elle s'était approchée et avait posé la main sur son bras. Elle risqua un coup d'œil vers la porte, angoissée à l'idée que du renfort arrivât. « Elle... elle est ouverte. » lâcha-t-elle. Visiblement, Nicki avait déjà repéré la faille. « Vite, sortons tous. » Elle se pencha pour regarder Clint, l'air indécise. « Tu peux marcher ? » La porte grinça. Le vigile qui gardait la chambre froide venait d'apparaître. Il tenait Nicki contre lui, son revolver contre sa tempe. Lou se figea, et sa main se crispa autour du poignet de Bee. Et maintenant ? Tic tac.

Banquet du printemps.

Duncan tourna sa tête vers la porte lorsqu'il entendit le coup de feu de l'autre coté. Il y avait beau avoir cette énorme porte, il savait reconnaître ce bruit. Il avait déjà pris une balle, au Mali, dans une zone un peu trop dangereuse. Heureusement, ce jour là, il portait un gilet par balle. Toucher dans le dos, Duncan était tombé la tête la première sous le choc, son front rencontrant le sable brûlant. Il s'en était sorti avec quelques points de sutures et une vilaine frayeur, mais ce bruit, sans nul doute, il le connaissait.

La porte de la chambre froide s'ouvrit à peine quelques minutes plus tard. Un homme désigna Duncan du doigt pour finalement venir le chercher et le sortir ainsi de l'endroit où il était confiné avec les autres. Il échangea un dernier regard avec les autres otages puis il se rendit dans la grande salle où il observa les dégâts. Pressant le pas et sans se poser de questions, il se rendit près du petit garçon couchait au sol, plusieurs personnes se tenaient à ses cotés dont Sean qui semblait savoir ce qu'il faisait. La balle était restée dans la jambe du petit garçon et Duncan se mit au boulot. Il attrapa des serviettes et un pichet d'eau. Il fit un garrot à hauteur de la cuisse tout en parlant au petit garçon.

- Tu vas t'en sortir. Garde bien ça serrer et surtout n'appuies pas sur ta jambe. Tu es un héro aujourd'hui.

Duncan humidifia une serviette avec de l'eau avant de la posée sur la plaie du petit garçon. Ce n'était pas forcément le mieux question hygiène, mais il avait déjà travaillé avec bien pire. Un homme ordonna qu'il soit évacué et Duncan eu un profond soulagement, le petit avait donc une chance de garder sa jambe. Le reste s’enchaîna très vite et les frères Howell se jetèrent sur leurs assaillants alors que Duncan observa l'arme à feu glissait lentement sur le sol. Alors que tout le monde semblaient être occuper ailleurs, il se précipita pour récupérer l'arme et la braqua sur celui qui était le chef à ses yeux. Il se mit à hurler de toutes ses forces.

- STOP OU JE TIRE !

Il retira la sécurité de l'arme à feu, il était prêt à tirer s'il le fallait vraiment.

(c) Miss Pie

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⋄ Mama said : burn your biographies, rewrite your history. Light up your wildest dreams, museum victories. Everyday, we wanted everything. ♪ • Panic ! At the disco.

BANQUET DU PRINTEMPS

topic commun, ouvert sur inscriptions.

Ils sont entrés. Les policiers sont là. Pistolets à la main, ils visent les coupables. « Mains en l'air ! Face au mur ! » s'exclament-ils. Le négociateur lâche le téléphone, pétrifié. Le patron, aux prises avec un des hommes présents (Sean), qui s'était redressé sous la menace de l'arme de Duncan, est brutalement relevé par un agent, qui le plaque contre un mur pour lui passer les menottes. « Il y en a dans la chambre froide ! » clame une voix au milieu du chaos. Riche de cette nouvelle information, le reste des forces de l'ordre avance avec méthode. Dans le même temps, les premiers secouristes commencent à investir la place et à s'enquérir des blessures de chacun. Le négociateur et le chef d'orchestre échangent un regard. Et tout s'écroule, et leur monde s'arrête, et leurs espoirs meurent.

Le vigile, posté devant la chambre froide, a entendu du bruit. Des éclats de voix, un son sourd ; il s'est retourné pour voir de quoi il s'agissait, et il a alors vu cette tête blonde (Nicki). Il n'a pas réfléchi, il n'en a pas besoin puisqu'il a d'excellents réflexes : il a fondu sur elle, l'a immobilisée et, le canon de son arme pointé sur sa tempe, l'a poussée sans ménagement jusqu'à la porte de sa prison. « Qu'est-ce qu'il s'passe ici ? » a-t-il crié. Son regard n'a croisé que des iris tétanisés ou butés. Le silence lui a répondu. Il a défait le cran de sûreté de son revolver et s'apprêtait à hausser le ton, lorsqu'il a aperçu la silhouette effondrée de son collègue. Un filet de sang encerclait son crâne. Il s'est raidi. Il était crispé, sur les nerfs, au bord de la crise. Il s'est senti vaciller, tandis qu'il s'insurgeait : « Qui a f- » Une porte a claqué.
Il entend des ordres, des injonctions, des « les mains en l'air ! ». Et il prend peur. Et les hommes apeurés sont comme les bêtes terrifiées ; la raison leur échappe et la panique les enlace. La police est entrée. Elle a pénétré leur forteresse improvisée. Elle ravage leur plan. Elle tue le grand dessein. Elle assassine tous les espoirs de rédemption. NON ! Il pousse Nicki, la jette au milieu de ces autres ordures condamnées. Son cœur frappe, frappe, frappe, et il ne pense plus qu'à une chose : tenir son rôle, accomplir son destin, achever la mission, marquer les esprits... marquer les corps. Il se met à tirer. Il tire, il tire, il tire, sans jamais viser, sans même regarder les victimes, simplement, comme s'il lançait les pétales d'une fleur dans le vent caressant. Les balles fusent, sifflent, s'écrasent contre les chairs et les déchirent. Des cris, des larmes, une musique agonisante pour accompagner la gloire de la souffrance. Les corps se bousculent dans une danse macabre, c'est l'anarchie des mouvements dont on ne répond plus : chacun veut pouvoir se faufiler entre les balles, échapper au carnage. L'assaut est fait. « LÂCHEZ VOTRE ARME ! MAINS EN L'AIR ! » Il entend un clic. Le flic est derrière lui. Il tremble de haut en bas, mais il refuse de se démonter. Il accomplira sa mission jusqu'au bout. Marquer les esprits. Marquer les corps. Alors, il se retourne, prêt à frapper, encore, inlassé, inlassable ; cependant, le membre des forces de l'ordre est plus rapide. Il tire un coup net et précis, et l'homme tombe, inerte. Ses collègues sur les talons, il se précipite dans la chambre froide. Ses yeux s'écarquillent face au carnage qu'a laissé le cadavre dans son sillage. Il s'égosille : « VITE ! DES SECOURS ! » Des pas rapides se font entendre : les soignants jaillissent dans la pièce. Et tout s'éclaire, et leur monde tourne, et leurs espoirs revivent.
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(☆) Les policiers sont entrés. Vous êtes sauvés. Les secours commencent à entrer à leur tour. Youpiii !
(☆) Le vigile de la chambre froide, dans un élan de panique, a tiré dans tous les sens. Les personnes présentes dans la chambre froide peuvent avoir été plus ou moins grièvement blessées. On laisse ça à votre ~~discrétion~~ sadisme. Dans tous les cas, votre personnage est pris en charge par les secours.
(☆) Vous l'aurez compris, ce message dirige l'intrigue vers sa conclusion. On vous laisse le loisir de réagir, d'écrire ce qu'il est arrivé à votre personnage, puis on fera un petit message de clôture. Merci à toutes et à tous pour votre participation, c'était vraiment chouette

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