(tc) le bal masqué

Invité -- Invité -- PERSONNAGE INFOS RP

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Topic Commun

L'espoir est une mémoire qui désire.

Spoiler:

Ce n’était clairement pas de cette façon qu’Amaryllis avait imaginé présenter Seth à sa cousine et inversement, mais en venant à ce gala accompagné du palefrenier, c’était pourtant un risque qu’elle avait encouru. Elle espérait juste que les présentations se passeraient bien, connaissant aussi bien le caractère protecteur de Julia que les tendances méfiante et solitaire de Seth. Cependant, comme les deux ne souhaitaient que son bien-être, la quarantenaire ne se faisait pas trop de souci là-dessus, même si la situation risquait d’être quelque peu gênante. Il faut dire que les deux cousines ne se voyaient pas beaucoup ces temps-ci, trop occupées qu’elles étaient dans leur vie respective. Inconsciemment, Amaryllis avait peut-être évité cette rencontre. Pas par honte ou par peur, simplement elle savait que le nom de Wilander restait mal vu malgré les efforts de Seth pour changer de vie, et parce qu’il y avait une différence de statut sociale dont elle ignorait à quel point ça pourrait peser dans la balance de l’acceptation. Car si le palefrenier venait des bas-quartiers, Amaryllis avait encore de bons restes financiers de ses années mannequin. Elle ne doutait pas une seconde que tout le monde devait les trouver mal assorti. Et bien qu’elle prétende s’en moquer, l’avis de sa cousine, de ses cousins et de son frère comptaient à ses yeux. « Merci à toi aussi. » la complimenta Julia. Ce fut ensuite le moment d’observer ses deux mondes se confronter l’un à l’autre. Seth commença, voyant qu’il était pris au piège. « Enchanté Julia. » « De même Seth. » Amaryllis les observait avec attention, mi-amusée mi-interrogative sur ce qu’ils pouvaient penser à cet instant-précis. « Tout va bien pour vous ? » s’enquit ensuite sa cousine. « Très bien, merci. Et de ton côté ? Qui a le privilège de te compter comme sa cavalière ? » l’interrogea-t-elle à son tour, se demandant à quoi pouvait bien ressembler celui qui lui servait de cavalier dans cette foule masquée.

Puis un incident eut lieu sur scène. Le discours traditionnel que tout le monde attendait laissa place à une inconnue qui finit par se dévoiler. Cette personne n’était autre que Selene, la fille de Joy. Tout comme son père en son temps, cette dernière déclama sa tirade, prenant le gala pour son théâtre de jeu. Une vague de colère monta en Amaryllis. Mais alors qu’elle se sentait poussée à aller vers cette hypocrite pour lui faire ravaler son venin, Seth l’attrapa par la main. Surprise, elle se tourna vers lui. Ne voulait-il pas vengeance lui-aussi ? Dommage que la blonde n’ait pas emmené son arme, sinon elle lui aurait réglé sa carence en plomb à cette vipère. Elle osait parler de paix ? Qu’elle commence par dissoudre son « organisation » de tarés qui étaient sous son emprise et qui n’hésitaient pas à tuer et à blesser en son nom. Alors peut-être, et seulement peut-être, pourra-t-elle employer ce mot. En attendant, la police avait intérêt à vite réagir sinon ça ne lui poserait aucun problème de s’en charger. Certainement qu’il y avait « ses disciples » prêts à intervenir, ce qui prouvait bien la duplicité de son message. Mais Amaryllis ne pourrait résister indéfiniment à la tentation d’écraser la tête de ce serpent qui rongeait cette ville depuis trop longtemps. « C’est quoi ce bordel ? Je comprends rien à ce qu’il vient de se passer. » Les yeux rivés sur la rousse, la quarantenaire se tenait prête à bondir. Seth, par son geste, était la seule barrière qui la retenait de sauter à la gorge de Selene. « C’est ce que j’appelle une déclaration de guerre. » se contenta-t-elle de répondre, l’adrénaline pulsant dans ses veines, son corps entier en alerte et prêt à agir.

@Seth J. Wilander @Julia Davies @Selene

(c) fiche:WILD BIRD & gifs:gifs hunt c l o s e d

Spoiler:

Leur échange ne restait plus à la simple taquinerie. Dans leurs paroles, on pouvait y trouver aussi de la séduction. Si Tehaunui avait douté de ses capacités à se montrer charmeur avec Moira, il s’était vite rendu compte que c’était bien plus facile qu’il ne l’imaginait. Il avait retrouvé les codes des relations amoureuses et il les mettait en pratique avec la coréenne. Il fallait préciser que c’était plus aisé pour lui du fait de l’amitié qui le liait à Moira. Malgré son air bourru, elle avait réussi à percer son armure et à se faufiler jusque son cœur. Pour autant, l’hawaïen gardait encore quelques secrets et quelques réserves pour lui. Ainsi, se présenter en public avec Moira à son bras était une sacrée étape de franchie. Ses proches pouvaient les voir ensemble et même, venir à eux se présenter. Si Tehaunui ne les avait pas encore officiellement rencontrés, il savait de source sûre que Moira avait vendu la mèche, au moins à sa sœur aînée, concernant leur relation. Il imaginait que les voir ensemble à ce bal pourrait être une bonne occasion pour en savoir plus sur leur couple. Enfin, pour l’instant, ce moment n’était pas encore venu et l’homme profitait de sa cavalière. Apparemment, Moira était prête à tout pour avoir l’occasion de danser avec Tehau. Un sourire heureux s’affichait sur son visage tandis qu’elle déposait un baiser sur ses lèvres. Tout ce que je veux ? C’est pas déjà le cas ? Il souriait de plus belle. L’instant fut de courte durée tandis qu’une femme sur la scène prit la parole. Rapidement, tout le monde compris qui elle était, et surtout ce qu’elle représentait. La Rose Lunaire. Tehaunui affichait désormais une mine sérieuse, grave. Il écoutait attentivement les mots de Selene. Elle les avait choisit avec soin, les maniant avec habileté. L’hawaïen était tout de même surprit de la voir s’afficher devant tout le monde, malgré cette volonté de dédiaboliser la secte. Mais prenait-elle vraiment des risques ce soir ? Son regard balaya l’assemblée, tentant de voir quelque chose sans savoir quoi. Il se tourna vers Moira quand celle-ci s’adressa à lui. Je ne pense pas. Ce n’est pas une plaisanterie, mais certainement un coup préparé de longue date. Par un instinct de protection, Tehaunui prit la main de Moira dans la sienne, et fit s’entrelacer leurs doigts. Il ne voulait pas se voir séparer d’elle par un quelconque mouvement de foule. D’un côté, il voulait protéger sa cavalière, l’éloigner d’ici comme elle le souhaitait, mais d’un autre, il était curieux d’entendre la suite du discours de la rousse, et voir ce qui allait se passer par la suite. Tu veux rentrer ? Il n’était pas là pour jouer avec le feu. Si Moira voulait quitter l’endroit, il accéderait à sa volonté.

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-- the past is a place of reference, not a place of residence

Spoiler:

« Je ne savais pas qu’elle oserait. » Murmurait-il, d’un ton qui ne laissait rien trahir de son émotion – en éprouvait-il seulement une ? Le regard gris-clair de Rafael était bien ancré sur la silhouette aux cheveux roux, dont le discours faisait encore planer un vent d’incertitude dans l’assemblée. Il n’avait pas besoin de le préciser, mais il en avait tout de même ressenti le besoin. La confiance, même lorsqu’elle était le plus soigneusement du monde préservée, ne pouvait qu’être fragile lorsque le quotidien était aussi complexe que le leur. « Je l’ai confiée à Victoria. » Qu’importaient leurs différences, la marraine de leur fille avait semblé être le meilleur – le seul – choix sensé dans les circonstances. Hope était plus en sécurité avec quelqu’un qui pouvait s’éclipser avant que les choses se corsent. À ce propos, impossible de nier que le hacker était tendu. Selene avait beau prêcher une paix certaine, partout où passait la Rose, la colère grondait. Que ce soit celle des membres de l’organisation secrète ou celle des citoyens et des citoyennes ayant gouté sa médecine de près ou de loin. Tandis qu’une torpeur générale semblait avoir conquis les convives, Rafael lui-même se voyait paralysé par l’effroi. Ou la colère – douloureuse, sournoise. Il n’y échappait pas. « Pas sans toi. » Rétorquait-il fermement. Sans compter que leur fille était déjà en sécurité auprès de la meilleure amie de la jeune femme, qui l’emmènerait bien assez rapidement loin d’ici. Ils pourraient la récupérer un peu plus tard. « Pas de geste héroïque. » Répétait-il comme un automate. « Ça s’applique aussi pour toi. » Surtout pour toi, aurait-il osé ajouter s’il n’était pas parfaitement conscient que cela relevait d’un pur égoïsme. Il ne pouvait laisser quoi que ce soit arrivé à sa moitié. Pas quand il aurait pu – dû – être en mesure de l’éviter. « Éloigne-toi au moins de la scène. » Bien sûr, ce qu’il voulait vraiment dire, c’était : éloigne-toi d’elle ? Se pouvait-il qu’il soit en train de l’implorer. Ne pas réfléchir davantage, ne penser qu’à leur famille.

@Faith Buchanan (@Victoria Atterton @Selene)

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just hang on, suffer well, sometimes it's hard, it's hard to tell - (dm)

Spoiler:

L’avocat ne paraissait toujours pas passer la meilleure soirée de sa vie, mais il était là, à mes côtés, pour ce moment important qui avait tant occupé mon temps ces derniers mois. Ça comptait plus que tout. Si je trainais un peu à rejoindre mon associée, ce n’était pas par appréhension du discours, mais tout simplement parce que je ne voulais pas le laisser seul trop longtemps. « Après ça, tu peux me demander de t’accompagner à n’importe laquelle de ces soirées entre avocats vaniteux. » Plaisantais-je avec légèreté. Je reprenais ses mots de quelques fois, parce qu’il y avait aussi des soirées qu’il appréciait, mais certaines où il devait se rendre uniquement par obligation. J’étais surprise d’entendre une voix dans le micro, surpris surtout parce qu’il ne s’agissait pas de celle de Faith. Au moment de porter les yeux vers la scène, une sensation étrange me traversait. Porter un aussi grand masque était une chose étrange pour faire une allocution et, comme si le corps réalisait avant l’esprit, je sentais mon sang se glacer. Le souvenir de cette balle perdue à la mairie avait mis tant de temps à ne plus hanter mes nuits. Je jetais un coup d’œil en biais à mon compagnon, qui avait les yeux rivés dans la même direction et dont le corps s’était, sans le moindre doute, tendu. Il était aussi blanc qu’un drap. Il ne savait pas – aurait-ce vraiment pu en être autrement ? « Gwenn, je… » Je ne savais pas quoi dire ni quoi penser. Pendant une seconde ou deux, alors qu’il disparaissait déjà dans la foule et que j’avais deux verres entre les mains, je restais immobile. Deux secondes, pas plus, car je croisais le regard de mon associée et glissais instantanément une main dans la poche de mon veston pour composer le numéro d’urgence. Je n’étais peut-être pas le premier à le faire, sans compter qu’il y avait des agents dans la salle en tenue de civile, mais on ne pouvait pas être trop prudent. En un rien de temps, je signalais la situation à l’opérateur au bout du fil, fonçant aussitôt rejoindre l’ex-journaliste, elle-même accompagnée du fameux Rafael. « Non, on ne peut pas fuir. » Étais-je téméraire au point de ne pas éprouver de peur ? Bien sûr que non. Alors que je croisais le regard gris de l’homme, je préférais tourner la tête vers celui de la jeune femme. « Il en va de la crédibilité de la Fondation. Si on donne l’impression d’avoir peur, ou de cautionner ce qu’elle vient de dire, tout ce qu’on a fait sera réduit à néant. » Je levais furtivement les yeux vers la scène. Il fallait s’adresser à la foule, même sans micro, au moins pour montrer que leur sécurité primait sur tout le reste. « Il faut montrer dans quel camp on se trouve. » Je savais très bien ce que cela pouvait vouloir dire. Rafael Sullivan le savait aussi. Faith le savait. Et Gwenn-Aël l’aurait compris également, s’il avait été à nos côtés. Ce serait toujours une contradiction que nous devrions porter.

@Faith Buchanan (@Gwenn-Aël Shelby @Rafael Sullivan @Selene)

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God only knows

i may not always love you, but long as there are stars above you, you never need to doubt it, I'll make you so sure about it, God only knows what I'd be without you ✹

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Spoiler:

« C’est la Rose ! Mme Buchanan a demandé de couper tout et d’organiser l’évacuation de la salle. » Fronçant les sourcils, l’homme lève les yeux sur la jeune femme, une employée, qui vient d’entrer en trombe dans la régie. La confusion avait déjà gagné la petite salle à entendre un discours qui n’était pas celui qui leur avait été annoncé. « Est-ce qu’elle est seule, avez-vous vu quelque chose ? » Il ne faut qu’un haussement des épaules mal assuré pour que s’enclenchent les gestes appris par cœur. Le walkie-talkie à sa ceinture se retrouve bien vite dans la main de l’homme. « Appelez des renforts au plus vite et trouvez le sergent Hodges et l’officier Brennan immédiatement. Ils doivent interpeler la suspecte. » Ce n’est pas la première fois qu’il a affaire à la secte. Celle-ci a hanté ses nombreuses années de service. « Je veux des yeux et des oreilles dans tous les coins de la salle, on ne peut pas se permettre un autre carnage. » C’est vrai. C’est en train de se produire. En acceptant ce contrat, il savait qu’il y avait des risques, mais les choses avaient si bien commencé qu’il avait bien cru y échapper, cette fois.

@Finn Hodges @Hannah Brennan (@Selene @Faith Buchanan)

Spoiler:

Les mots semblaient encore résonner dans la salle, parce qu’un silence plus pensant encore les avaient accueillis. Le plus étrange était sans aucun doute que personne ne s’était encore rué vers la sortie. Peut-être appréhendaient-ils tous un nouveau coup d’éclat, quelque chose qui restait à venir ? Pour ma part, il y avait bien sûr le choc lié à la surprise, une crainte de ce dont ils étaient capables… Mais aussi, beaucoup de curiosité. On m’avait un jour appris ce qu’il fallait savoir, et être en mesure de faire pour se tenir sur un champ de bataille. La sensation était similaire. Mon regard s’était posé sur la femme rousse sur cette scène et je… Une violente curiosité s’était aussi, bien sournoisement, emparé de moi. C’était la voix de Julian qui me ramenait à la réalité, ainsi que la main d’Alize qui se glissait dans la mienne. Heureusement qu’ils étaient là, tous les deux. Et heureusement que Benny n’y était pas, je ne voulais même pas savoir comment il aurait réagi si tel était le cas. Comment il réagirait s’il entendait parler de ce qui se passait sans avoir de mes nouvelles. « Je dois appeler mon frère. » Soufflais-je, en un murmure, alors que mon compagnon en faisait de même avec sa sœur. Oui, je me souvenais qu’il avait parlé de sa présence ce soir, d’une possibilité que nous tombions sur Eilin. « Merci. » Cette fois, c’était Alizee que je gratifiais de ces paroles. Mon discours était décousu parce que je sentais scindée en deux. Si pas en trois. La peur la plus primitive au creux du ventre me dictait de partir, d’éviter la secousse qui risquait de suivre. Mon entrainement me dictait de rester, au cas où. Et le deuil de ma part, toutes ces questions sans réponse, rappelaient sans cesse mon regard vers l’oratrice que personne n’attendait vraiment. « D’accord, je… » J’étais la première à avoir évoquer l’idée de partir, mais mes pieds semblaient figés dans le sol. Je croisais le regard inquiet d’Alize et y trouvais un peu de courage. Je n’étais pas seule et, eux aussi, je devais veiller à les mettre en sureté. « Par ici. » J’avais repéré la sortie la moins achalandée et j’entrainais la jeune femme avec moi, m’assurant au passage d’avoir Julian sur les talons. Une fois à l’extérieur, il serait toujours temps de tenter de contacter sa sœur. Elle ne pouvait pas être bien loin, peut-être était-elle même déjà partie.

@Alize L. St James @Julian Chapman

(Charlene quitte le tc)

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(tc) le bal masqué - Page 22 DAsUvpUP_o

the best right
in a million wrongs

©crack in time

Bal masqué

Aspen est ravie de n'avoir loupé que quelques secondes de l'intervention de Selene, mais en même temps, elle se dit que si elle avait été prévenue, elle aurait pu tout avoir. Elle n'aurait pas su dire si Castiel le savait, lui, ne le connaissait pas assez pour arriver à quantifier la dose de surprise dans son regard. En tout cas, lorsqu'il la félicite, elle rosit de bonheur alors qu'un large sourire prend place sur son visage. Enfin une personne qui sait apprécier ses qualités. Alors certes elle est frivole, extravertie et immature, mais lorsqu'elle travaille, elle fait preuve d'un sérieux qu'on ne lui connait que dans ce domaine. Alors qu'ils observent les réactions des gens aux alentours, ils sont tous les deux assez surpris par le nombre de personnes qui semblent partir. Penny est tellement d'accord avec chaque parole qui sort de la bouche de son cavalier. Tout comme le fait qu'avec le discours posté en ligne, il ne pourrait pas y avoir de diffamations cette fois. « Je suis vraiment ravie d'être là ce soir, parce que je ne compte pas laisser raconter n'importe quoi sur les réseaux sociaux. Pour le coup la Rose n'a vraiment rien fait de mal et je suis contente de ne pas avoir cru toutes ces balivernes à mon arrivée. » Car elle avait trouvé l'inverse de ce qu'elle imaginait être une secte. Une vraie famille, oui oui, même avec la tante casse-pieds.

Franchement, Aspen n'en revient pas. Une bonne nouvelle vient d'être annoncée et les gens réagissent comme si une grenade venait d'être dégoupillée. Castiel lui propose d'aller faire une photo et franchement cela pourrait lui changer les idées, à condition que le photographe, lui, ne se soit pas fait la malle ! « T'as raison, allons-y. Merci et à ce discours incroyable» Dit-elle en réceptionnant la coupe puis en trinquant avec lui. Après ce qui venait d'arriver, on oublie les mocktails. Elle était à la fois excitée et médusée, un mélange de sensations vraiment très différentes l'habitait. Elle but une gorgée puis sentit une main se poser sur son bras, surprise, elle leva les yeux vers cette personne et découvrit Gwenn-Aël. Elle écouta ses paroles autoritaires et hocha la tête avec solennellement. « Pas de problème. » Elle imaginait qu'il voulait débriefer des événements et peut-être vérifier si elle avait fait du bon travail ce soir. « Il est là. » Dit-elle en posant son regard sur le photographe de la soirée et en glissant sa main dans celle de Castiel pour l'entrainer vers ce qui était quelques instants le milieu de la foule qui commençait tout doucement à se clairsemer. « Salut, tu voudrais bien nous prendre un photo qu'on ait un beau souvenir avant que la soirée ne soit terminée ? » Elle faisait évidemment référence aux départs précipités des peureux de Redwood Hills. « J'ai déjà vu ton travail sur Instagram, j'adore ce que tu fais. » Il est vrai que depuis son arrivée, elle est souvent tombée sur le compte de ce garçon, Oliquelquechose et qu'elle lui reconnaissait un grand sens artistique.

Dezbaa pour Redwood Hills

@Castiel DeWitt @Gwenn-Aël Shelby @Oliver Hale (et avec un petit clin d'oeil plus ou moins subtil à la charmante @Calypso Marquez) :

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TOPIC COMMUN

Spoiler:

Il y avait bien longtemps que la cheffe d’entreprise n’avait pas porté un jogging. Sa vie professionnelle lui laissait peu de temps pour d’éventuelles passions, et elle était de toute façon trop abattue depuis le départ de Liam pour avoir envie de faire quoi que ce soit. Ces derniers temps, elle n’était qu’une ombre qui n’avait qu’un rare courage : celui de faire semblant que tout allait bien lorsqu’elle se rendait au travail. Mais le fait est que ce n’était pas le cas, et si Serena n’aurait pas eu autant de fierté malgré sa dépression, elle aurait sans doute demandé à son père de venir tenir les rênes de l’entreprise pendant un temps. Il lui arrivait pourtant, à de rares moments, de sortir de chez elle, le soir, pour courir jusqu’à en perdre haleine, lorsque la souffrance émotionnelle devenait trop forte et qu’elle avait l’impression qu’elle allait imploser. Alors qui sait, maintenant qu’elle avait une personne charmante à qui rendre visite, si elle ne ferait pas un crochet par chez Milo dans un jogging rose fuchsia ou jaune fluo un jour elle aurait besoin de se changer les idées ? Car sans connaître les problèmes qu’elle rencontrait en ce moment ni même les soupçonner, l’ex-reporter lui redonnait le sourire par sa simple gentillesse et son authenticité. Elle appréciait aussi énormément son côté taquin, se rappelant qu’elle-même avait un côté malicieux. Milo la faisait revivre, et c’était aussi inattendu qu’étrange, vu qu’elle devrait être se morfondre. Mais délaissant ses idées noires, la brune préférait tomber dans la douceur de cette illusion qui ne durerait pas, plutôt que de sentir la douleur de son cœur. « Si tu viens en jogging flashy, je t’offre le petit déjeuner ! » Lui renvoyant la balle dans ce jeu au parfum de flirt, Serena afficha un grand sourire. « Pari tenu ! » Jamais, au début de ce gala, elle n’aurait pensé se sentir d’humeur si heureuse. Et pourtant, voilà qu’elle s’enhardissait au contact de son cavalier.

Elle le remercia ensuite d’avoir accepté son invitation et de se montrer si serviable. Pour lui c’était peut-être naturel, mais la trentenaire avait croisé suffisamment de crapauds pour savoir que ça ne l’était pas. Non, Milo était la personne idéale et Serena avait eu beaucoup de chance qu’il dise oui, car elle n’ignorait pas que sa démarche était des plus surprenantes. « Je devrais te remercier toi aussi. De m’avoir invité. Si je ne suis pas vraiment adepte de ce genre de soirée, j’avoue que ça me fait du bien de me mêler un peu à la foule. » La brune pencha légèrement la tête de côté. Elle ne savait si cette révélation devait l’étonner ou non. Parce qu’en tant que reporter, il devait être habitué à aller vers les autres, à chercher comment fonctionnait le monde inconnu dans lequel il venait d’arriver. D’un autre côté, c’était peut-être justement cette habitude de la découverte de terres étrangères qui rendaient cet évènement moins attractif à ses yeux. Après avoir parcouru autant de pays et vu tant de choses et de personnes différentes, Redwood Hills devait lui paraître bien fade en comparaison. Heureusement, il avait sa fille, ce qui devait rendre cette nouvelle vie moins étouffante. « Mais j’ai quand même été un peu surpris que tu m’invites, moi… » Ah ! Finalement Milo avait tout de même noté l’étrangeté de sa demande. Mais que lui répondre ? Croisant son regard et affichant une mine gênée comme l’aurait fait une enfant prise la main dans le sac, les iris de Serena descendirent ensuite sur son alliance. Cette bague n’avait plus de sens, elle le savait. Une partie d’elle continuait cependant d’espérer. Peut-être que Liam lui reviendrait ? Elle en doutait autant qu’elle priait pour que ça arrive. Néanmoins, à agir de la sorte, ne se faisait-elle pas du mal pour rien ? Ne vaudrait-il pas mieux qu’elle accepte la sentence ? Relevant son visage vers Milo, elle tenta une explication. « Disons que je ne me sentais pas le courage de venir seule et que cet évènement est trop important pour que je n’y assiste pas. Quant à mon mari… il est là, quelque part. » fit-elle en haussant les épaules et en jetant un coup d’œil circulaire à l’endroit. « Je sais que maintenant que je dis ça, tu peux avoir l’impression que mon invitation n’était pas sincère, mais ce n’est pas le cas. Si je devais venir ce soir, je voulais que ce soit avec quelqu’un avec qui je me sens bien et que j’apprécie. Et de toutes les personnes que je connaisse, tu es le seul nom qui s’est imposé à mon esprit. » Le gala ayant bien commencé, il était hors de question que les non-dits ou, justement, la vérité gâchent tout. Son étonnement était légitime et elle n’avait (presque) rien à cacher. Non, ça n’allait pas dans son couple puisqu’ils étaient en instance de divorce, mais ça ne voulait pas dire pour autant qu’elle recherchait à combler les vides que l’absence de Liam avait créés. Il fallait simplement qu’elle se souvienne qu’elle n’était pas qu’une épouse ou une cheffe d’entreprise, et qu’elle-aussi avait le droit de s’amuser avec ses amis, même si c’était des hommes et qu’elle souffrait affectivement.

Et comme si parler de Liam ne suffisait pas, la secte décida de jouer les trouble-fêtes. Bon, c’est vrai que comme cet évènement voyait le jour pour la commémoration des victimes de la Rose Lunaire, il aurait fallu être incroyablement optimiste ou stupide pour penser qu’ils ne s’inviteraient pas. Il n’empêche que le discours prononcé par Selene visa littéralement Serena de toute force. Elle n’en trouva que pour se précipiter dehors, alors qu’elle sentait poindre un malaise. Parvenue devant le lac, la brune tenta de se concentrer sur sa respiration. Mais c’était peine perdue. Toutes ses pensées allaient vers la rouquine et ses paroles. Ce qui s’était passé il y a plus de trente-cinq ans allaient recommencer, elle en était certaine. Une voix s’éleva alors dans son dos. « Est-ce que tu crois qu’on pourrait apercevoir Champy ? » Milo… A ce stade, il n’était pas juste son cavalier mais son chevalier servant. Patient et bienveillant, il venait tout en douceur pour savoir comment elle allait. Première étape : détourner l’attention en abordant un sujet léger et amusant. Sa tentative fonctionna, à moins que ce ne soit ce rapprochement physique qui la troubla, lui faisait oublier la présence de la secte l’espace de quelques secondes. « Je ne sais pas. Mais si tu l’aperçois, surtout dis-le moi. Je crois que je lui demanderais de m’emmener le plus loin possible d’ici. » Une première pour Serena, qui avait toujours vécu dans cette ville et n’avait jamais songé à la quitter. Même ses études elle les avait faits à l’université la plus proche pour ne jamais être trop loin de son père ni de sa défunte mère. Mais là, entre son divorce et la secte, c’était trop pour elle. La seule chose dont elle avait envie, c’était de prendre le premier train ou le premier avion et de s’enfuir de cette ville de souffrances. « Tu n’as qu’un mot à dire et je te ramène chez toi. » lui murmura alors Milo, sa main toujours posée sur le bras de Serena dans un geste rassurant. La brune se contenta d’abord de rester immobile, son regard perdu sur le lac. Maintenant que son cavalier en parlait, peut-être qu’il y avait bel et bien une chance qu’un monstre vive là ? En tout cas, il ne pourrait jamais être plus effrayant que ceux qui appartenaient à la secte. L’affolement laissant peu à peu place à une certaine quiétude, Serena se retourna contre Milo dans une timide étreinte. S’il n’avait pas été là, elle ne sait ce qu’il serait advenu de sa raison au moment où Selene avait pris la parole. Elle se détacha ensuite de lui, se remémorant d’un coup du déroulement des évènements la dernière fois que la secte s’était montrée. « Mes parents ! June et Charlie ! Éléa ! Ils sont en danger ! » Liam aussi, mais elle ne pouvait pas penser à lui en plus de tout ce qu’elle portait déjà, sans quoi son cœur allait imploser. « Il faut qu’ils sortent et qu’on se mette à l’abri. On ne sait pas ce qu’à prévu Selene et sa bande de cinglés ! » paniqua à nouveau la cheffe d’entreprise. Sauf qu’elle n’avait pas encore repris suffisamment de force pour se confronter une nouvelle fois à la rousse qui devait se pavaner – mais où était donc la police ? – et qu'elle n'avait aucune envie de mettre la vie de Milo en danger. Même si, maintenant qu’elle avait évoqué le nom de sa fille et le danger que représentait la secte, il y avait peu de chance que le papa qu’il était ne réagisse pas.

@Milo Berry

(c) ANAPHORE

Invité -- Invité -- PERSONNAGE INFOS RP

Bal masqué

Spoiler:

Les mots de Selene font impression sur tous les invités, y compris Oliver qui ne manque pas une occasion d'immortaliser l’instant. Il n’a d’yeux que pour Selene, mais entend et voit, autour de lui, les convives sous le choc ou complètement effrayés, certains figés, d’autres prêts à mettre les voiles. Et à vrai dire, il a bien envie de se joindre aux fuyards. Il n’était pas là pour voir la Rose renaître de ses cendres ces dernières années, mais il connaît suffisamment ces histoires pour craindre ce qui peut arriver maintenant. Seulement, c’est sa chance, une opportunité qu’il ne peut pas laisser filer. Alors, même quand la voix de Selene s'éteint, Oliver reste là, planté juste aux abords de la scène, empoignant fermement son appareil photo. Il lance un regard nerveux autour de lui, à la foule moins compacte qui l’entoure. Par réflexe, un sourire étire ses lèvres quand tout à coup, un couple entre dans son champ de vision et que son regard tombe sur le visage familier d’une jeune femme qui ne semble pas du tout inquiète de ce qui se passe. Il faut une petite seconde à Oliver pour comprendre ce qu’elle dit. Il la voit parler, entend les mots, mais la requête lui semble tellement incongrue qu’il ne parvient pas à l’enregistrer de suite. “Vous voulez une photo… Maintenant ?” demande-t-il, cachant mal son incrédulité, alors que son regard passe de l’influenceuse à son cavalier. Et si cette demande le prend de court, ce n’est rien comparé à ce qu’il ressent à un nouveau commentaire de la rousse. Un compliment sur son travail, les quelques photos qu’il poste sur Instagram si loin de faire honneur à ce qu’il sait réellement faire qu’il croit automatiquement à une simple flatterie. Elle a au moins le mérite de le réveiller un peu, ramenant un air amical quoi qu’un peu forcé sur ses traits. “Oh, vraiment ? Merci beaucoup. Si tu veux poser pour moi, un de ces jours, tu sais où me trouver.” offre-t-il dans un clin d'œil. “En attendant…” D’un geste de la main, il leur fait signe de prendre la pose et lève l’appareil sur eux. S’ils veulent un souvenir de ce qui vient de se passer, qui est-il pour le leur refuser ? Il trouve leur flegme assez étrange, mais il est là pour travailler et, surtout, se faire enfin remarquer et quoi de mieux que de nouveaux clients pour ça ? L’heureux couple a droit à plusieurs clichés avant qu’Oliver n’éloigne l’appareil photo de son visage et relève les yeux sur eux. “Et voilà. Vous pourrez les récupérer d’ici un jour ou deux.” annonce-t-il. Il devrait les laisser retourner tranquillement à leurs affaires, mais sa curiosité l’emporte sur le bon sens, comme bien souvent. “Je dois dire que vous semblez bien détendus, tous les deux… Après ce qui vient de se passer. Vous n’avez pas peur que la Rose nous réserve encore quelques surprises ?” La question semble innocente, alors que par miracle, Oliver parvient à conserver un ton léger, presque amusé. Ils ne doivent pas être du coin, ces deux-là, ne pas avoir grandi avec la menace constante de la Rose au-dessus de leurs têtes. Il y a bien une autre explication au calme olympien dont ils font preuve, mais Oli ne se permettrait jamais de faire de telles conclusions alors qu’il ne sait rien de ses interlocuteurs.

(@Aspen Vaughn, @Castiel DeWitt)

Dezbaa pour Redwood Hills

Et dire qu'il s'en sortait si bien jusqu'à présent ! Non ? En tout cas, ça aurait pu être pire. Et c'est finalement pire, lorsque sa partenaire de danse évoque l'éventualité que sa mère puisse vouloir parler de leur mariage avec sa grand-mère. Pas pire, comme si cette drôle d'idée avait pu le faire trébucher dans sa surprise, et les conduire à s'étaler de tout leur long par terre... mais quand même, l'idiot se tend, et il manque tout juste de marcher sur le pied de sa camarade. Ses mains contre Sloane deviennent moites, et c'est le cercle vicieux : il est d'autant plus embarrassé, qu'il lui impose les conséquences désagréables de sa gêne.
Le couard ne s'est pas encore résolu à prendre la fuite pour autant. Toujours, il s'efforce de s'accrocher à son effort, de faire bonne figure. Et si l'intervention de Sloane sur l'improbabilité de leur union aurait pu le rassurer, l'idiot finit surtout par déglutir en l'entendant affirmer qu'elle ferait de lui qu'une seule bouchée... Peut-être est-ce même la famille Fraser face à qui il ne ferait pas le poids ? Alors que s'il ne se ferait pas bouffer par sa camarade, il risquerait de perdre l'usage de ses jambes grâce à papa Fraser. Cette fois-ci, il est incapable d'épargner son regard paniqué à la jeune femme ! Et si c'est en s'approchant trop d'elle qu'il risque ces ennuis, il est prêt à reprendre ses distances dans la foulée : déjà, il a un pas de recul tandis que ses mains lâchent prise – et sans les mots de Sloane qui cherchent à le rassurer dans un même temps, il aurait probablement fini à l'autre bout de la piste (voire à rentrer chez lui).
- T-T'es sûr ? Oui, parce que lui préférerait être sûr, tant qu'à faire. Il attarde d'ailleurs un nouveau coup d'œil sur les parents Fraser en même temps que cette dernière, et puisqu'ils ne semblent momentanément plus s'intéresser à eux, Tristan retarde la possibilité de prendre ses jambes à son cou. Il s'efforce alors de reprendre leur danse tant bien que mal, mais le cœur n'y est plus tout à fait. Par contre, il reste curieux de la relation que peut avoir Sloane avec sa mère, et il a bien du mal à imaginer en quoi elle peut être pire qu'elle. Il faut dire que l'ingénu n'a jamais pu associer Sloane Fraser et pire – ou tout autre adjectif péjoratif. Alors à défaut de savoir de quoi elle parle, il préfère se taire. Enfin, il se laisse tout de même surprendre.
- Elle ne ferait pas ça ? La mettre à la porte ? Voilà qui le choque, lui qui a pu rester (choyé) sous le toit familial aussi longtemps qu'il le souhaitait.
- Tu... je- tu sais, si jamais elle... la fiche bel et bien à la porte, elle pourrait toujours se réfugier chez lui ou dans sa famille ? Oui, c'est bien ce qu'il cherche à lui dire, mais un doute de dernière minute le prend encore.
- Attends, tu plaisantais ? Un jour, Tristan Earnshaw aurait assez de clairvoyance pour trouver ses repères, tout seul, dans les méandres d'une conversation... mais pas ce soir. Non, plus ce soir, dès lors que leur attention, comme celle des autres, est dérobée par une invitée surprise. L'heure n'est plus à la danse, et pourtant le jeune homme n'a pas coupé tout contact avec sa partenaire, puisque sa main vient serrer la sienne.
- On... on peut s'en aller tout court, non ? Ça ne serait pas trop exagéré que de vouloir prendre la tangente cette fois-ci ? C'est en tout cas ce qu'il lui propose (en chuchotant, quand il ne voudrait surtout pas se faire remarquer de la dame en noir).
- Tes parents, ma grand-mère... partons d'ici. Sa grand-mère qu'il cherche des yeux, et qu'il aperçoit justement en train de lui faire signe pour déguerpir d'ici. Sa main serre alors un peu plus fort celle de son amie, avec l'espoir qu'elle le suive : il n'a pas envie de choisir entre partir avec sa grand-mère ou rester avec Sloane. Il veut qu'ils soient tous saufs, loin d'ici.

@Sloane Fraser

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