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Lui montrer l’endroit… Ca serait une bonne chose, pour sûr que cela soit utile cela dit. Ou pas sûr d’avoir envie et puis surtout ,il y avait un truc, j’étais pas le plus à l’aise avec cette robe qu’elle portait et il y avait un truc aussi de son côté. Les SMS n’avaient pas aidé, il y avait une gêne. Une vraie. « En toute franchise... », soufflais-je en baissant les yeux vers elle, je détournais rapidement le regard pour observer n’importe quoi qui pourrait m’aider. « Je m’attendais surtout pas à être mal à l’aise en vous voyant habillé comme ça. » avec des arguments bien plus présents qu’avant, avec un bon moyen de me rappeler ce qu’on avait fait dernièrement.

« J’aime pas l’idée d’être aussi basique, mais vous avez des charmes et cette robe est exactement ce qu’il faut pour les mettre en avant. », gêne primaire, stupide. « Et bien avant ça, vous n’étiez plus la collègue chiante qu’on m’avait imposée. », malhabile, comme bien des choses que je ne savais pas gérer. Les interactions humaines me dérangeaient depuis la mort de Sarah, aujourd’hui en était la preuve. « Je vous apprécie Brennan, c’est peut-être pour ça. », pas de déclaration d’amour, soyons honnête, c’était vraiment loin d’être ça. Je crois que j’avais simplement oublié ce que ça faisait de coucher avec une personne qui n’était pas une inconnue. Quelqu’un qu’on connaissait.

Il y avait quelque chose de gênant entre nous, l'autruche ne servait à rien.

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Cela se produisait de plus en plus souvent, un fin sourire - toujours, cette impression d'une réflexion lointaine - s'était glissé sur le visage du jeune papa. Au moment de poser les yeux sur sa compagne, celui-ci répondait : « Non, on a été sages. » Lui et Hope. Père et fille. « Mais j'ai oublié le masque. Désolé. » S'il portait attention aux plus petits détails, celui-ci lui avait complètement échappé. S'occuper d'une enfant si jeune venait avec de nouvelles failles. « C'est une histoire que je dois absolument entendre. » Pourrait-il même y tirer quelques enseignements ? Les nouveaux parents allaient devoir se réserver cette discussion pour plus tard, car il était presque impossible de se poser bien longtemps dans cet environnement. Cela était sans compter sur la curiosité de leur fille, qui déjà, s'affairait à découvrir ce que sa mère avait de différent ce soir. Rafael était toujours soucieux de la façon dont sa compagne malmenait son propre corps, précisément en ne s'alimentant pas autant qu'elle le devrait. Mais au moment de se rapprocher des provisions, une silhouette familière attirait l'oeil du hacker. Olympia Evans. Occupée à se servir un verre, juste devant eux. « Est-ce que tu la connais ? » Son attention était restée ainsi volatile, au point même qu'il ne souciait pas de l'intrusion que pouvait poser un tel regard insistant. « Olympia Evans. Est-ce qu'elle t'a approchée pour la fondation ? » La question lui avait tant brulé les lèvres qu'il n'avait pas su la garder pour plus tard, ces réflexions suffisaient à le mettre en alerte. Néanmoins, Hope n'entendait pas être nourrie par sa mère, pas avec ces saveurs nouvelles, et Rafael reportait enfin son attention tout entière vers sa petite famille. Le jeune homme ne résistait pas bien longtemps pour reprendre le bambin dans ses bras, chuchotant à son oreille pour tenter de la calmer. « C'est un peu bruyant pour elle, mais nous ne pouvions pas manqué ça. » Lui, surtout. Je serai toujours là. En balayant la salle du regard, Rafael remarquait la présence de Victoria, laquelle échangeait des regards avec l'ex-journaliste. « Je vais l'emmener faire un tour dehors et je vous rejoins dans quelques minutes, ça te va ? » S'il n'avait pas noué une amitié hors du commun avec la meilleure amie de Faith, il ne comptait pas faire faux bond, loin de ça. Quel que soit l'avis de la jeune maman, les pleurs de Hope appelaient une réaction, avant qu'ils n'en viennent à couvrir complètement la musique.

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Bal masqué

Tout le monde

Quittant le cet adorable duo, Alize retourne sur scène avec deux missions bien précises. La première est de faire la dédicace de Joel pour sa fille et la seconde, la dédicace de Victoria pour son amie Faith. Rien de bien sorcier en somme. Si après les deux chansons personne n’est venu lui réclamer de nouvelles dédicaces, il va falloir qu’elle pense à la suite. Puis aussi à interroger le staff qui s'occupe de la scène, c’est elle qui chante depuis tout à l’heure où sont donc passés les autres artistes. Enfin, chaque chose en son temps cependant, d’abord la chanson de Vanina, ensuite elle ira se désaltérer puis elle enchaînera avec Faith.

S’emparant du micro, la brunette commence donc a entonner les premières paroles de Wonder, de Shawn Mendes. La jeune femme croise les doigts pour ne pas s’être trompé avec ce titre et que la petite Vanina appréciera la délicatesse de son cher paterne. De toute façon, plus de possibilité de repartir en arrière, la chanteuse va donc jusqu’au bout. Au moins les danseurs sur la piste semblent apprécier.  Chanson terminée, le public applaudit, Alize remercie.

— Je prends une pause et je reviens avec une autre dédicace. N’hésitez pas si vous souhaitez en faire une à un proche.

Un sourire puis elle rejoint rapidement les coulisses, on lui précise alors que les autres groupes ont disparu vers le bar pendant qu'elle chantait et ils ne sont toujours pas revenus. Ouille. Reste juste à espérer que d’autres vont arriver, elle se voit mal faire l’animation toute la nuit. C’est alors qu’en se dirigeant vers le bar, pour prendre un verre sans alcool bien sûr, qu’elle aperçoit son amie Charlene dans la foule. Bonne surprise. Les deux jeunes femmes avaient parlé du gala, mais la brunette n’était pas sûre de la présence de sa blonde favorite.

— Hey Ch’a ! Contente de te voir, s'exclame- t-elle joyeusement.

Elle se rapproche et poursuit.

— Tu est resplendissante.

Comme toujours en vérité.

@Charlene Cartwright @Julian Chapman @Oliver Hale  (@Victoria Atterton & @Joel Anderson)

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Bal masqué

Tout le monde

Alors que Hannah s'attend à ce que Finn prenne la fuite en ne répondant pas et en poursuivant sa route, son supérieur l’étonne en ouvrant la bouche et en voulant se montrer franc avec elle. Peut-être vont-ils réussir à apaiser un peu cette gêne qu’il y a entre eux ? Il la regarde, détourne les yeux, avant de reprendre et de… La rouquine cligne des yeux. Est-ce qu’elle est sûre de bien avoir entendu ? C’est quoi le problème avec cette robe, Oliver et William lui ont pourtant assurés qu’elle était jolie. Puis d’ailleurs, c’est quoi le rapport entre sa tenue de soirée et leur souci.

— Je vous avoue que je ne comprends pas trop le lien entre ma robe et nos soucis.

Elle aurait dû venir habillée en sac à patate ou quoi ? Mais la jeune femme finit par elle même faire le lien entre sa robe et leur situation et au lieu d’être moins gênée, en comprenant le pourquoi du comment. La voilà qui devient rouge comme une pivoine, la rouquine s’attendait à beaucoup de choses mais pas à ce genre de propos. La voilà muette comme une carpe et Hodges en profite pour en rajouter pas une, mais deux couches. Elle n’est plus sa collègue chiante et il l’apprécie. Comment elle est censée faire maintenant qu’il lui a sorti ça.

— Vous n'arrangez pas nos affaires Finn, finit-elle par répondre en fixant la foule.

Bon dieu, son visage n’arrive même pas à retrouver une coloration normale et si son cœur pouvait arrêter de battre aussi vite. Mais en attendant…

— Prêtez-moi votre veste, j’arrêterais de vous de vous mettre mal à l’aise comme ça.

@Finn Hodges

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TC bal masqué

Sloane était beaucoup plus à attentive qu’elle ne le laissait croire. Elle n’était certes pas la plus sociable des personnes mais elle était très observatrice et avait une bonne mémoire alors oui, elle se rappelait bel et bien de la grand-mère de Tristan, aussi surprenant que cela puisse paraître aux yeux du jeune homme. Elle hocha la tête, lui confirmant sans rien ajouter et laissa échapper un sourire amusé quand il lui dit qu’effectivement sa grand-mère avait toujours une pêche d’enfer vu qu’elle dansait toujours. Et cette bribe d’information rappela un autre souvenir à Sloane, elle avait déjà vu Tristan danser avec sa grand-mère quand ils étaient plus jeunes et une nouvelle fois, elle hocha la tête.
— C’est vrai qu’elle danse… Et en parlant de danse, elle venait tout juste de lui annoncer qu’elle avait reprit et que tout était sur le point de rentrer dans l’ordre. Tristan semblait heureux pour elle malgré un ton légèrement hésitant, mais Tristan était toujours hésitant. On aurait pu lui demander sa date de naissance qu’il l’aurait sorti avec incertitude. Sloane lui sourit et décida sur un coup de tête de l’embarquer vers la piste de danse. Elle savait qu’il dansait, il était juste trop timide pour se lancer, comme à son habitude. Il baragouina pour essayer de se sortir de ce mauvais pas, clamant qu’il pensait qu’elle voulait rester en retrait, ou du moins il n’alla pas jusqu’à prononcer ces mots là, mais son ton était suffisamment affolé pour comprendre qu’il ne s’attendait pas à ça. Sloane aurait pu lui dire qu’elle ne voulait pas être à l’écart, qu’elle voulait juste éviter une certaine personne et qu’un partenaire de danse lui offrait le meilleur des barrages contre la personne en question.
— Je croyais t’avoir déjà dit qu’on se foutait du monde et des autres? rétorqua t’elle en le trainant pas la main, réalisant combien elle était hypocrite à cet instant là, elle qui se foutait de tout le monde sauf d’Edwin Stanhope. La main de Tristan se pose doucement sur sa taille, comme s’il craignait que ce contact ne soit considéré comme trop entreprenant et Sloane posa la sienne sur son épaule, bien plus détendue que lui malgré le regard scrutateur d’Edwin. Cette fois-ci, elle ne l’ignora pas et elle plongea son regard dans le sien, haussant un sourcil avec un air de défiance. Bien vite, il se détourna d’elle, lui offrant son dos pour se re-concentrer sur sa bimbo blonde et Sloane ne put empêcher la déception et la jalousie de l’envahir. Elle ne capta que les dernières paroles de Tristan, trop distraite par la vision d’Edwin souriant et de cette grande blonde qui gloussait comme une pintade.
— De quoi fait peur? Elle arracha son regard de ce couple, malheureusement pour elle, merveilleusement bien assortis et reporta son attention sur Tristan. Désolée, j’étais distraite.
Puis en tournoyant lentement au rythme de la musique, elle perçut le regard de sa mère qui les observait, pile au même moment que Tristan. Elle hocha la tête en envoyant un regard radieux à sa mère.
— C’est elle…Tu devrais t’attendre à ce qu’elle aille voir ta grand-mère pour planifier notre mariage… Grimaça t’elle. Elle ne pense qu’à me caser en ce moment. Qu’en serait-il si elle connaissait l’existence d’Edwin? Il était le gendre idéal, Evelyn Fraser serait absolument folle de lui, elle le savait. Et pour cela elle ne devait jamais le rencontrer.

Codage par Emi Burton

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gala de Bienfaisance

 

Topic Commun

  En gentleman, Judson partit en quête de rafraichissements. Le gala devenait prétexte aux rencontres imprévues. N’était-ce pas là l’un des enjeux sous-jacents ? Joyeuses ou non, les compagnies se mêlaient, puis se séparaient. Liam, quant à lui, faisait la connaissance de Julia, dulcinée de son meilleur ami. Judson avait dit grand bien de sa personne. Comment l’avait-il dépeinte… « Elle est impressionnante. » Les mots lui revinrent en tête. En d’autres termes, Liam ne pouvait qu’être bien disposé à son égard, tant elle avait semblé éblouir son ami. S’il avait un a priori, chose incertaine, il lui était nécessairement favorable. « Une ambiance masculine. » aurait-il pu répondre. Devant l’évidence, Liam s’en tint au sourire entendu.  Être la seule femme de la caserne ne devait pas être de tout repos. Judson reparut et ce-dernier émit quelques menaces à son endroit, prêt à riposter si jamais Liam déliait ses lèvres. « Excuse-moi, c’est vrai. Tu étais un véritable enfant de chœur, l’incarnation de la sagesse. » Liam se fendit d’un sourire rieur. « Ceci dit, si tu es si irréprochable, alors pourquoi tu me menaces ? » Après tout, s’il n’avait rien à craindre, pour quelle raison se vengerait-il ? Julia n’était pas opposée à l’idée d’entendre quelques anecdotes au sujet de Judson.  Cependant, Liam n’entendait pas réellement aborder le passé. Il aurait pourtant été curieux de découvrir la vengeance de son meilleur ami. Toutefois, il n’y avait rien de sérieux dans cet échange. Tout en sirotant son verre, il suivait la conversation. Il se sentait reconnaissant envers Judson, lequel n’avait pas cherché à s’enquérir de son divorce prochain. On le questionnait bien assez comme cela. Liam en avait assez de tous ces regards appuyés. La situation s’avérait suffisamment compliquée, sans que l’on en rajoute. C’était donc volontiers qu’il se laissait emporter par les aventures de la fratrie de Judson, de quoi lui changer les idées. Aux dires de Julia, Juliet avait manifestement proféré quelques menaces – une tendance visiblement récurrente chez les Howell – au cas où la compagne de son frère serait amenée à lui briser le cœur. Judson sembla gagné par un sentiment de fierté. Liam ne pouvait tout à fait comprendre, en enfant unique. Aurait-il été un frère protecteur ? Il aimait à le croire. C’était un sentiment qu’il leur enviait, sans oser le dire. « C’est tout à fait Juliet. » Il sourit à Julia. « Les Howell semblent avoir un goût prononcé pour la menace. » renchérit-il, espiègle, en référence à la mise en garde que venait de lui adresser Judson. « Vraiment ? » demanda-t-il sur un ton badin, alors que Judson niait être enclin aux interrogatoires.  Voilà pourtant qu’il disait être prêt à interroger sa jumelle à la première occasion. Julia chercha à savoir s’il serait capable de se rendre auprès de sa sœur pour l’interroger. Judson répondit par la négative. Effectivement, le couple n’en était pas encore à se pourlécher.  Liam reporta toute son attention sur son cocktail. Judson proposa à Julia de se rapprocher du lac. Le bal n’en était jamais qu’à ses débuts et réservait probablement de nombreuses surprises.

  Dezbaa pour Redwood Hills

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Nino avait bien remarqué qu’Eilin était venue seule, puisqu’elle n’avait personne à son bras. Sans doute n’aurait-elle pas prêté autant d’attention au jeune homme si elle avait déjà un cavalier, mais heureusement, ce n’était pas le cas. Il était certainement très occupé s’il devait prendre des photos durant toute la soirée, mais rien ne l’empêchait d’échanger quelques mots, de prendre des nouvelles. « Oh, oui. Je préfère être seule que mal accompagnée » était-ce vrai ? Eilin ne mourait-elle pas d’envie d’être accompagnée par n’importe qui, pourvu qu’elle ne soit pas seule et abandonnée ? N’avait-elle pas désespérément envie d’être vue, aimée ? Tout cela, Nino n’avait pas besoin de le savoir. « Vous avez raison, il faut commencer quelque part avant de devenir un photographe célèbre. Vos photographies se trouveront partout, même dans les manuels scolaires. Ce serait formidable ! » Eilin ignorait pourquoi elle associait consécration et bouquins scolaires, mais son esprit était rarement très clair. Puis, elle prit la pose sous différents angles, dont certaines étaient carrément grotesques, et rajouta « Prenez-moi en photo, alors, je figurerai peut-être sur la une moi aussi. Et si ce n’est pas le cas, au moins vous aurez un souvenir de moi ! » elle adorait être prise en photo, Eilin, non pas parce qu’elle se trouvait particulièrement photogénique, mais bien parce qu’elle aimait être vue quand bien même elle ne se mettait pas en valeur. Quand le jeune homme lui demanda si elle aimait les bals masqués, elle approuva d’un hochement frénétique de la tête. « Et puis, je n’aurais raté cette soirée pour rien au monde, vous avez vu cette popularité ? J’ai l’impression que la plupart des habitants se sont déplacés. Pas question d’être tenue à l’écart, je l’aurais regretté » elle aurait peut-être raté des moments importants, des chutes, des potins, et Eilin n’aimait guère être éloignée du centre névralgique de la fête. Son regard balaya les autres invités, mais avec tous ces masques, elle ne reconnaissait personne. « Je me disais que ce serait agréable d’aller au bord du lac Champlain. Vous voulez m’accompagner ? Je suis sûre qu’il y a de belles photos à prendre là-bas aussi » dit-elle en désignant un coin à l’écart, près de la berge. Nino n’aurait peut-être pas le temps, il était très affairé, mais qu’importe, Eilin lui proposait quand même, plutôt que de se retrouver de nouveau toute seule.

@Nino Martinez