QUARTIER : The place to be! #004 - Midtown, dans la maison qu'elle loue à Gwennychou
MÉTIER : Fait la pluie et le beau temps, enfin au moins dans les informations matinales de l'antenne locale de la Fox # Consultante pour le groupe DeWitt # Influenceuse # Drama Queen (c'est vous qui le dites!), ça compte aussi?
COEUR : attend impatiemment un courageux bricoleur capable de recoller les morceaux
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP
Sujet: Re: (tc) le bal masqué Ven 2 Juil - 15:09
Bal masqué
Castiel, en homme d'affaires habitué à ce genre d'accords propose à Penny d'établir un contrat, histoire que les termes de leur arrangement soient clairs. Beaucoup trop novice dans le domaine, la jeune femme aurait très bien pu se contenter d'un accord verbal mais pour elle comme pour lui, il serait en effet plus facile que les termes de sa mission soient clairement définis. Cela éviterait des problèmes futurs. Elle était presque déçue qu'il propose qu'elle soit accompagnée par la personne de son choix, elle aurait préféré qu'il veuille la garde pour lui tout seul, mais sait que ce genre de choses ne se passeront que dans ses fantasmes de très jeune adulte. Lorsqu'il est question de la Californie, elle ne cache pas que sa vie d'avant lui manque énormément. Pourtant, elle a trouvé ici la famille qu'elle n'avait pas là-bas. Elle a aussi l'impression que ses amis actuels sont moins faux ou en tout cas moins intéressés. En quelques mois, elle a noué de solides amitiés, amis qu'elle croise d'ailleurs depuis tout à l'heure et à qui elle fait des petits signes de temps en temps. Ca lui fait du bien de faire partie d'un groupe. De se sentir acceptée. Elle hoche la tête lorsque Castiel arrive à mettre des mots sur ce qu'elle ressent. Elle a trouvé un équilibre. « Tout à fait. » Conclut-elle dans un sourire, avant de remettre en place une mèche de ses cheveux.
Sa boisson en mains, la rousse était à présent curieuse de savoir ce que son beau partenaire du soir pensait de Redwood Hills et elle fut presque surprise d'apprendre qu'il aimait l'endroit. « Ca n'est pas une trop grosse source de stress ? Je veux dire la reprise de l'hôtel ? J'imagine qu'il y a un tas de choses à régler. » Elle est ensuite ravie qu'il se livre un peu, expliquant que ses parents lui ont beaucoup parlé de Redwood Hills lorsqu'il était enfant. Elle hoche simplement la tête, ne voulant pas interrompre son récit. Elle boit une nouvelle gorgée de bulles qui lui chatouillent le palais avant que son cavalier, en parfait gentleman, lui propose de danser. « Mais avec grand plaisir. J'aime vivre dangereusement et les regards assassins que me lancent les femmes célibataires nous voyant ensemble ne me font pas vraiment peur. » Elle exagérait à peine. Il est évident que Castiel est un homme convoité. Il est riche. Il est beau. Il semble intelligent de ce qu'elle le connait jusqu'ici, bref leur duo ce soir semble tout droit sorti d'un cliché. La jeune écervelée qui se serait entichée du meilleur parti du coin. Une fois arrivée sur la piste, Penny constate que sa cousine danse avec un garçon et se demande s'il s'agit du fameux garçon. Etonnement, il ne ressemble pas à ce qu'elle s'était imaginé...
Un sourire poli, et un léger mouvement de tête en direction du couple. Je l'ai regardé s'éloigner avant de reporter mon attention sur Oliver. La scène avait du lui paraître un peu étrange. Surtout avec le comportement de Julian, plutôt tendu. Mais ce n'était pas vraiment ma place que de parler des affaires de couple, d'une autre personne. Je n'éprouvais pas forcément beaucoup de plaisir à répandre des rumeurs quelconques. Honnêtement, je doutais que Julian ait vraiment envie de me revoir après son attitude. Je ne lui en voulais pas, même si je trouvais dommage. Peut-être parce que grâce au photographe, je retrouvais un peu plus l'envie de m'ouvrir de nouveau un peu plus au monde. Et que pour tout ce qui s'était passé, entre lui et Lucy, il fut une époque où on s'entendait relativement bien, même si nous n'avions pas le même genre de caractère. - Mon travail d'assistant est à la hauteur pour le moment ? Je me contentais de demander, avec un court sourire. Il y avait également encore une certaine tension entre nous deux. Même si nous avions décidé de remettre la conversation de quelques heures.
- Je ... Mais c'était le moment que choisissait pour que mon téléphone vibre dans ma poche. J'offrais une petite grimace d'excuse à l'encontre du jeune homme, avant de décrocher. - Bonsoir, Mr Ellis. À l'autre bout du fil, j'entendais la voix du vieil homme rempli d'une certaine inquiétude. Une de ses génisses devait mettre bas sous peu, et a première vue, il n'y avait rien eu indiquant une naissance compliqué. Cependant lors de ma dernière visite, j'avais constaté que le veau avait légèrement tourné sa position, rien de bien inquiétant sur le moment. Mais nous avions convenu que j'assisterais au vêlage pour m'assurer que tout se passe correctement, car c'était une première naissance. Je lui avais donné mon numéro personnel, l'invitant à me contacter au premier signe que je lui avais donné au préalable. - D'accord, Mr Ellis, je fais aussi vite que possible. Je raccrochais mon téléphone, et une grimace s'affichait sur mon visage à l'attention d'Oliver. - Ne crois pas que je me défile, mais je dois y aller, une urgence avec une mise à bas. Je passais une main sur ma nuque avant de rajouter. - Je ne sais pas pour combien d'heures, je vais en avoir, mais je t'appelle, demain d'accord ? Histoire de le rassurer que je ne me défilais pas, et que je n'allais pas non plus jouer les filles de l'air. Un dernier signe de tête, et je prenais la direction de la sortie du gala.
Victoria se trouve près de l'entrée et de la piste de danse
Après avoir salué la chanteuse, et que cette dernière soit retournée sur scène. Victoria reportait son attention sur son ami qui n'avait pas vraiment l'air très rassuré. Et peut-être qu'il avait raison, au vu du message qu'il venait de recevoir de sa fille. Elle passait une main sur le haut de son dos dans un geste de confort. - Ne t'inquiète pas, je suis sûr qu'elle ne t'en voudra pas si longtemps. Je ne suis même pas sûr qu'elle t'en veuille vraiment ... Mais comme je t'ai dit, elle a un rôle à tenir. Elle tentait de le rassurer, mais elle restait persuadée qu'il y avait un fond de vérité dans ce qu'elle disait. Vanina avait probablement quelques sautes d'humeur que son père subissait, mais l'infirmière était persuadé que sous ses mots durs, la gamine avait été touché, d'avoir une preuve tangible que son père l'aimait. - Non, je ne pense pas, il est venu avec vous ? L'interrogea-t-elle, en tentant quand même de fouiller dans ses souvenirs, mais rien ne lui venait sur l'instant pour être honnête. En même temps, Nora avait reçu pas mal de visites pendant ses séjours. Elle était très appréciée dans la communauté. Même le personnel soignant avait succombé à sa personnalité, et faisait des détours dans sa chambre pendant les pauses.
- Hummm ... On prend un remontant, et pour me dédouaner, je te propose qu'on aille dire bonjour à Faith et sa famille. Comme ça, si je me fais taper sur les doigts, tu auras une place en première ligne. Elle rigolait, faisant un rapide détour au bar en compagnie avec Joel, commandant chacun un verre. Avant de revenir sur leurs pas, leurs verres en main. Elle fronçait légèrement les sourcils, constatant que Rafael et Hope avait disparu momentanément. Cela ne l'empêchait pas de s'approcher de sa meilleure amie. - Tu t'es débrouillé comme une reine, Faith. Cette soirée est magnifique. Et tu es superbe. Elle déposait une bise sur sa joue, avant de faire les présentations. - Faith, je te présente Joel, un ami. Joel, je te présente la femme la plus dévouée de Redwood Hills, Faith Buchanan. Taquinant un peu au passage, sa meilleure amie, mais elle savait que cette dernière mettait beaucoup de temps et d'énergie dans de nombreux projets. - Faith était journaliste aussi, mais pas dans le même domaine que toi. Sinon, on aurait pu assister à quelques matchs gratuits à l'occasion, je suppose. Avant de reposer son regard sur la jeune femme. - Pas trop nerveuse ? Ou est passé Rafael, et ma filleule préférée ? L'expression était plus empathique, et un peu inquiète. Comme toujours. Victoria jouait les mamans même quand on ne lui réclamait pas. Mais pouvait-on l'en blâmer après ce qu'elle avait appris récemment.
Trouve un endroit à l'intérieur de toi où il y a de la joie et utilise cette joie afin de brûler ta douleur. Joseph Campbell
Ce soir je n'avais pas envi de me prendre la tête, j'avais besoin de vivre, puis je ne pouvais rêver mieux côté compagnie. J'avais rencontré Balthazar, grâce à notre passion commune pour la musique. Comme pour beaucoup de personne dans notre cas, ont avaient souvent le droit à "DJ ce n'est pas un métier", mais si c'était bien un métier, on apprenait pas à mixer du jour au lendemain, il fallait vraiment avoir une oreille musicale, si ce n'était pas le cas, bien je pouvais dire qu'il y avait de la m*rde. Puis pourquoi lorsque l'on travaille par passion, ce n'est pas vue comme un métier ? Il était tout de même temps que le monde évolue, on pouvait travailler avec plaisir, s'amuser même, et c'était mon cas, ainsi que Balthazar. J'eu un sourire aux paroles de "Zorro", coup de coeur pour son costume. "Oui je vais revenir, et j'ai même eu le temps de réfléchir, j'ai plein d'idée ! j'ai hâte de te montrer tout ça" . Quand on se retrouve enfermée seule dans une chambre d'hôpital, en pleine dépression, disons qu'on a le temps de réfléchir. Puis il y avait eu ce terrible événement ... J'avais encore plus réfléchi, et j'avais choisi de plonger dans ma passion, de plonger comme je n'avais jamais encore plongé auparavant, cette fois-ci, je voulais me donner au maximum. Me tournant vers le buffet, j'étais à la limite de sautiller sur place "Oh oui un cocktail exotique, sans oublier les petits fous ça va de soit". Je cherché du regard les petits fours en question, et lorsque j'eu repéré les cibles, je conduis Balty avec moi, lui donnant une assiette, pour qu'on puisse se régaler ensemble "Tu veux aller sur la piste ou au lac ensuite ?" . Côté paysage, cette ville était toujours aussi magnifique, je n'avais rien à redire la dessus.
Katey avait le don de se mettre dans de drôles de situations. S'il y avait un caillou au milieu de la route, juste un seul il semblait lui être destiné. Cette maladresse a toujours attendri sa meilleure amie, qui prend soin de lui épargner quelques désagréments. Peut-être que ses oreilles ne fonctionnent pas, mais sa capacité d'observation était très aiguisé en règle générale, compensation quand on perd un de ses sens. Sauf que ce soir, dans la pénombre du chemin, Eleonore n'avait pas vu l'obstacle et voilà que sa camarade se retrouve trempée de cidre, sans plus rien à manger. L'inquiétude est de mise, mais bien vite dissipée par l'embarras et une question muette de la part de Katey. Sans son apparent, les autres ne pouvaient pas entendre et pourtant, la barista lisait à la perfection sur les lèvres de son amie. Cela fit sourire la jeune femme tendrement avant de jeter un coup d’œil à ladite robe. « J'en ai pas l'impression. Mais on va arranger ça au maximum. » affirma-t-elle en s'empressant d'aller récupérer des serviettes supplémentaires pour limiter les dégâts.
Katey ne s'était pas fait mal heureusement, son ego seulement en avait pris un coup et elle se fustigeait d'être aussi maladroite. « Hey ! Ce n'est rien t'inquiète pas. » souffla sa camarade, ses longs doigts fins dessinant dans l'air les signes à mesure qu'elle parlait. Elle procédait toujours ainsi, c'était la meilleure façon de familiariser le monde à cette langue fantastique et de rappeler à la blonde ce qu'elle avait déjà pu apprendre comme signes. « Au moins, très peu de gens ont vu, tu n'as pas à t'inquiéter. Tiens, prends dans mon assiette. » lança joyeusement la jeune femme en tendant les canapés. Prenant à son tour un petit roulé au jambon, Eleonore le recracha presque aussitôt dans sa serviette. « Aaah ! C'est quoi ce truc ? » grogna-t-elle de dégoût, alors que jusque-là, elle n'avait jamais eu aucun mal avec le jambon.
Milo avait été surpris de l’invitation de Serena. Déjà, car ils n’étaient pas particulièrement proches. Et puis, c’était rare qu’une femme prenne les devants pour ce genre de chose. Dans un deuxième temps, l’homme s’était souvenu que la jeune femme était mariée. Quand il pensait à Serena, ce n’était pas la première chose qu’il voyait en elle. Il ne se disait pas Serena, la femme mariée. Il pensait d’abord à la force qu’elle dégageait, à son assurance et à ce petit quelque chose de fragile qu’elle semblait dégager. Il pensait aussi à cette femme accomplie au niveau professionnel. Une des rares femmes qu’il connaissait comme cheffe d’entreprise. Mais il est vrai que Serena était aussi une épouse. Elle avait donc décidé de ne pas se rendre à ce gala de charité avec son mari. Milo, n’étant pas du genre à se mêler de ce qui ne le regardait pas, n’avait pas posé de questions. Il avait accepté l’invitation. Serena avait certainement une bonne raison de partager ce moment avec lui plutôt qu’avec son époux. Le sourire de Serena sur son visage quand elle vit Milo lui fit grand plaisir. Il était content de pouvoir passer un peu de temps avec elle. Son approche n’était pas ce qu’il y a de plus fin, mais cela ne semblait pas déplaire à la brune. Elle avait du répondant, ce qui amusait le cinquantenaire. « Je parlais de toi, bien sur ! » répondit-il avec un petit sourire. Serena était une femme mariée, mais ça n’empêchait pas Milo d’user de compliments à son égard. Il n’avait pas forcément d’arrières pensées. Serena ne lui tenait pas rigueur de son retard. Milo avait un peu perdu le sens des horaires, même si il ne l’avait jamais vraiment eu. Il avait toujours plus ou moins vécu à un rythme différent. Il hocha la tête, content de ne pas avoir froisser, dès le début de la soirée, sa cavalière.
Il fit entendre son rire au milieu des œuvres d’art. « Je ne suis pas du tout adepte des costumes. Je préfère largement un t-shirt ou une chemise toute simple. Mais je te remercie. » Homme simple au possible, Milo ne s’attardait pas beaucoup sur les apparences. Il privilégiait avant tout le confort au reste. Alors si il se sentait mieux en jogging qu’en costume trois pièces, son choix était vite fait. Enfin, pour l’occasion, il avait fait un effort. Milo jeta un œil sur les quelques œuvres qui les entouraient. « Il me semble qu’elles sont à vendre. Ça rapportera un peu plus d’argent pour la bonne cause ! En effet, on m’a demandé de participer à l’exposition. Du coup, j’ai quelques œuvres qui traînent dans le coin. » Milo ne se vantait pas d’être un grand artiste peintre. Il considérait ça comme un passe-temps, une manière de laisser son esprit s’évader, lui qui avait l’habitude de voyager aux quatre coins du monde. Depuis quelques années, il était coincé dans cette ville, dans une maison, à cause de son cancer. La peinture était donc son moyen de s’échapper. Il proposa son bras à Serena. « On fait un tour ? A moins que tu veuilles aller chercher un verre avant ? »
Charlie était en train de tripoter son nœud papillon. Il n’avait pas cessé depuis que June l’avait aidé à l’attacher convenablement. Ce truc était une vraie torture ! A côté de lui, élégante dans une robe qui soulignait ses courbes parfaites, June semblait poser un regard parfaitement calme sur les lieux.
« C’est facile pour toi. Tu n’as ni nœud, ni pomme d’Adam. »
Charlie grimace en passant une dernière fois son index entre le nœud et son cou, tirant un peu dessus dans l’espoir de le détendre un peu… Mais c’est vain.
« Rappel-moi pourquoi ma présence était si indispensable ? »
Il était le vilain petit canard de la famille. Clairement, l’argent offert par les Austen dans cette offre caritative n’était pas sortit de sa poche. De son héritage, à la limite… Mais il aurait été prématuré de l’évoquer sous cette forme ou de s’en soucier. Charlie était trop bohème pour ce genre de soirée un peu guindée !
Et si Charlie n’est pas du genre à boire, il se met à espérer que ça l’aide à se détendre, dans ce cas précis ! Il réajuste le loup en feutre noir sur son visage. Quelque chose de très simple, un peu comme lui.
« Pour une fois j’en viens à espérer un brin d’ivresse. »
Enfin tant que leurs parents ne pouvaient pas les voir quoi ! Mais parce que Charlie n’est pas aveugle :
« Tu cherches quelqu’un ? »
Avec ce petit air complice du frère cadet sur le point de chantonner « June est amoureuse-euh, June est amoureuse-euh ! ».
Oli prend des photos près du bar N'hésitez pas à lui demander une photo
Des adieux brefs, presque froids, viennent conclure cet étrange échange. Un instant, Oliver se contente de regarder le couple disparaître dans la foule, perplexe. Il y a définitivement une histoire là-dessous. Trop de tension pour que ce soit innocent. Forcément, le jeune homme est curieux, prompt à l’interrogatoire même. Quand il se tourne vers Noam, cependant, un sourire remplace les questions qu’il veut poser. Il ne s’habitue pas à le voir comme ça, semble-t-il. Et ça lui plaît assez, autant la vision que le battement de cœur qu’elle lui vole. Il se racle la gorge discrètement dans l’espoir de se reprendre, puis approche pour récupérer son verre alors qu’une question tombe. “T’es parfait.” assure-t-il, sans trop réfléchir au poids de ses mots. Ça ne contredit pas tellement la façon dont il les distribue habituellement, après tout. Il se cache quand même dans son verre et déplore une seconde son incapacité à faire la conversation, ce soir. Au point que c’est même Noam qui brise le silence, deux fois de suite. Ou du moins, essaye de le briser. Il ne va pas plus loin qu’un seul mot avant d’être interrompu. La vision du téléphone, elle, laisse un mauvais pressentiment à Oliver, mais il se contente d’un hochement de tête à l’adresse du vétérinaire et pose le regard sur la foule pour lui laisser un peu d’intimité. Il ne veut pas écouter la conversation, seulement il ne peut s’empêcher d’entendre les rares mots que Noam laisse échapper de son côté, les derniers lui arrachant une grimace. Ils ne discuteront pas ce soir, finalement. Ça le rassure un peu de voir une expression semblable à la sienne sur le visage de Noam, quand il s’autorise à lever les yeux sur lui. Il parvient même à conjurer un sourire, malgré la déception indéniable quand ses craintes sont confirmées. “Bien sûr, pas de problème.” offre-t-il de bon cœur. Que peut-il faire d’autre ? L’animal qui s’apprête à donner la vie a plus besoin de Noam que lui, et la promesse d’avoir de ses nouvelles dès le lendemain lui suffit. “J’attends ton appel, alors. Bon courage.” Les adieux lui semblent tout de même assez gênants, le signe de tête, le départ précipité et ensuite, ses pensées pour seule compagnie. Elles manquent trop de joie de vivre pour qu’il veuille s’en satisfaire, alors il sort son téléphone à son tour et tape vite un message pour @Hannah Brennan, lui annonçant que sa Cendrillon a quitté le bal sans lui faire l’honneur de laisser un soulier de verre sur son passage (Oliver, mélodramatique ?) et réclamant un câlin dès que possible. Elle est censée travailler, tout comme lui, alors il n’attend pas de réponse et fait disparaître le téléphone pour se remettre au sien.
(Libre)
Dezbaa pour Redwood Hills
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Sujet: Re: (tc) le bal masqué Dim 4 Juil - 10:46
« Une autre fois, peut-être. » La jeune maman était rarement prolixe lorsqu’il s’agissait d’évoquer son père, et les relations pour le moins tendues qui les unissaient l’un à l’autre – envers et contre tout. D’ailleurs, son compagnon n’insistait pas, tandis qu’elle consentait à gagner le buffet pour initier leur fille à une autre alimentation que celle à laquelle elle avait été habituée jusqu’ici. La principale intéressée ne manquait pas de témoigner de son mécontentement, à l’instant même où Rafael désignait une femme dont le visage – masqué – lui était a priori inconnu. « Non… » murmura Faith, dans un imperceptible froncement de sourcils. « Non, ça ne me dit rien. Pourquoi ? » Aurait-elle dû y accorder plus d’importance ? Déjà, elle reportait son attention sur la fillette qui menaçait à tout instant d’éclater en sanglots. « Mais… » s’entendit-elle protester, à l’instant même où son enfant lui était arrachée. « D’accord. » Difficile de maquiller sa déception tandis qu’elle les regardait tous les deux disparaître parmi la foule. La préparation de cet événement avait été pour le moins éprouvante, et la pression était loin d’être tout-à-fait redescendue. Par chance, c’est ce moment précis que choisit Victoria pour surgir de nulle part, au moment le plus opportun – comme il lui semblait quelques fois qu’elle en avait pris l’habitude. « Hey ! Tu n’es pas mal non plus. » lui souffla-t-elle, d’un ton léger, le temps de lui rendre la bise. Bien malgré elle, il lui sembla sentir ses joues s’empourprer légèrement en réaction au commentaire de son amie – qu’elle s’efforça de minimiser en roulant des yeux. « Il faut toujours qu’elle exagère. » observa-t-elle alors, au moment de se tourner, cette fois-ci, vers le cavalier de Victoria. Cette dernière ne lui laissa pas même le temps de le saluer à son tour. « Sortis prendre l’air. » soupira-t-elle, comme elle peinait à maquiller sa déception et tandis qu’elle posait ses grands yeux clairs sur l’endroit même où son compagnon et sa fille venaient à l’instant de disparaître. « Difficile de savoir lequel des deux est le plus importuné par le bruit et la foule. » s’exclama-t-elle encore, dans un petit rire un brin forcé. Il n’y avait que Victoria pour comprendre ce qu’elle entendait par là. « Même si tout le monde s’accorde à dire que cette soirée a trouvé son succès, ce dont je suis franchement soulagée. Du moins, je le serai quand ce maudit discours sera derrière moi. » Là-dessus, elle vint agiter le morceau de papier soigneusement plié en quatre qu’elle tenait toujours entre ses mains. « Enchantée, Joel. » s’exclama-t-elle enfin, en se tournant vers lui. « Journaliste… sportif ? » Simple supposition – elle ne connaissait pas d’autre spécialité ouvrant droit à des billets gratuits pour des compétitions sportives. « J’ai souvenir de t’avoir croisé dans les bureaux du Burlington Free Press – je me trompe… ? » souffla-t-elle enfin, au terme d’un instant d’hésitation. Le tutoiement s’était instauré naturellement, sans doute parce que son interlocuteur lui semblait être du même âge, à quelques années près. « Je n’y ai travaillé que quelques mois, à l’automne 2019, et ma mémoire me fait peut-être défaut. » Après tout, le quotidien employait plusieurs dizaines de salariés, si bien qu’il était impossible de connaître tout le monde.
CREDITS : oolympia (av) old money (sign) five or four (gif sign)
ALTER-EGO : Judson la girafe, Robin l'ex-militaire, Grace l'avocate, Danny le poète torturé, Eilin la fantasque et Levi le bb
ÂGE : 38
QUARTIER : Waterfall Avenue
MÉTIER : ancien pianiste professionnel reconverti en professeur de piano à l'université de Burlington
COEUR : brisé, encore
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP
Sujet: Re: (tc) le bal masqué Dim 4 Juil - 11:25
Spoiler:
Edwin se trouve près de la piste de danse, en compagnie de Juliet.
Edwin ne s’attendait pas à discuter de danse avec Juliet, mais la conversation était agréable même si elle lui rappelait douloureusement un dialogue qu’il avait eu quelque temps plus tôt avec Sloane. Il chassa cette idée de son esprit, préféra se concentrer sur le moment présent et répondit « Oui. Je n’ai pas tenté la danse classique » plaisanta-t-il. Il n’y connaissait d’ailleurs pas grand-chose, même si plus jeune, sa mère l’avait traîné à des ballets de danse classique pour parfaire ses connaissances, disait-elle. La preuve que ça n’avait pas vraiment marché. Ils furent interrompus par le regard menaçant du frère de la jolie blonde qui lui assura qu’il ne viendrait pas le frapper sans une bonne raison. Bon. « Faut pas que je te brise le cœur, si je résume » il sourit, même s’il n’en menait pas large en réalité. Pourquoi disait-il ça ? Ce n’était pas comme s’il avait vraiment l’intention de lui proposer de sortir ensemble, ou quoi que ce soit d’autre… Ce n’était que le temps d’une soirée, le temps de se trouver une cavalière et de repartir. Et si Juliet découvrait qu’il faisait ça pour agacer une autre femme, enverrait-elle son frère lui casser la figure ? Gloups. Il ne voulait pas l’imaginer, parce que dans ces cas-là, il serait bien obligé de répliquer et il tenait bien trop à son visage et à ses mains de pianiste pour ça.
« Aucun boulot n’est facile tous les jours, je crois » lui ne pouvait se plaindre, il n’était pas mal loti en tant que pianiste et ancien professionnel, mais cela avait demandé un sacré paquet de sacrifices. Des heures entières à s’entraîner, en renonçant à toute forme de vie sociale en dehors de celle imposée par ses parents, parce qu’il n’avait tout simplement pas le temps pour ça. S’il voulait être le meilleur, il devait s’en donner les moyens – et Edwin n’était pas du genre à se contenter de la place de second, au contraire. « Oui, assez. J’ai donné un certain nombre de concerts au niveau national, mais aussi international. J’ai joué en Europe, par exemple. Au sein d’un orchestre et en tant que soliste. Tu devrais trouver ça facilement sur internet » expliqua-t-il en s’animant soudain, toujours heureux de parler musique. Il sourit avant de secouer la tête. Le visage d’Hannah s’imposa dans son esprit, son beau visage qu’il n’oubliait pas, mais il répondit plutôt « La fatigue de la scène, je crois, rien de plus. De courir partout sans pouvoir me poser… Les entraînements qui prenaient le pas sur tout le reste. J’ai préféré m’éloigner un peu, mais ça m’arrive encore de donner quelques petits concerts locaux » ce n’était pas sa principale activité, mais cela lui permettait de garder un pied dedans.
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Milo avait été surpris de l’invitation de Serena. Déjà, car ils n’étaient pas particulièrement proches. Et puis, c’était rare qu’une femme prenne les devants pour ce genre de chose. Dans un deuxième temps, l’homme s’était souvenu que la jeune femme était mariée. Quand il pensait à Serena, ce n’était pas la première chose qu’il voyait en elle. Il ne se disait pas Serena, la femme mariée. Il pensait d’abord à la force qu’elle dégageait, à son assurance et à ce petit quelque chose de fragile qu’elle semblait dégager. Il pensait aussi à cette femme accomplie au niveau professionnel. Une des rares femmes qu’il connaissait comme cheffe d’entreprise. Mais il est vrai que Serena était aussi une épouse. Elle avait donc décidé de ne pas se rendre à ce gala de charité avec son mari. Milo, n’étant pas du genre à se mêler de ce qui ne le regardait pas, n’avait pas posé de questions. Il avait accepté l’invitation. Serena avait certainement une bonne raison de partager ce moment avec lui plutôt qu’avec son époux. 
Edwin ne s’attendait pas à discuter de danse avec Juliet, mais la conversation était agréable même si elle lui rappelait douloureusement un dialogue qu’il avait eu quelque temps plus tôt avec Sloane. Il chassa cette idée de son esprit, préféra se concentrer sur le moment présent et répondit « Oui. Je n’ai pas tenté la danse classique » plaisanta-t-il. Il n’y connaissait d’ailleurs pas grand-chose, même si plus jeune, sa mère l’avait traîné à des ballets de danse classique pour parfaire ses connaissances, disait-elle. La preuve que ça n’avait pas vraiment marché. Ils furent interrompus par le regard menaçant du frère de la jolie blonde qui lui assura qu’il ne viendrait pas le frapper sans une bonne raison. Bon. « Faut pas que je te brise le cœur, si je résume » il sourit, même s’il n’en menait pas large en réalité. Pourquoi disait-il ça ? Ce n’était pas comme s’il avait vraiment l’intention de lui proposer de sortir ensemble, ou quoi que ce soit d’autre… Ce n’était que le temps d’une soirée, le temps de se trouver une cavalière et de repartir. Et si Juliet découvrait qu’il faisait ça pour agacer une autre femme, enverrait-elle son frère lui casser la figure ? Gloups. Il ne voulait pas l’imaginer, parce que dans ces cas-là, il serait bien obligé de répliquer et il tenait bien trop à son visage et à ses mains de pianiste pour ça. 
