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gala de Bienfaisance

 

Topic Commun

  Un instant, son regard dérivait et avec lui son esprit. La contemplation absurde se perdit dans l’agitation. On entendait un bruissement de robes froissées. Quelques couples se mouvaient. L’élégance du pas fluctuait d’un duo à l’autre. D’aucuns s’abandonnaient à l’ivresse du moment, alliaient déhanchés immodérés et larges moulinets du bras, peu soucieux qu’ils étaient du ridicule. Il ne tue pas, à ce que l’on dit. D’autres encore se déplaçaient avec grâce et délicatesse. Le sourire semblait contagieux, fleurissant sur toutes les lèvres. Les convives s’amusaient et continuaient d’abonder. Judson paraissait aussi peu à l’aise qu’il pouvait l’être. Liam abhorrait les foules. Pour la circonstance, il s’efforçait de donner le change avec plus ou moins de brio. Cependant, l’apparition de son meilleur ami et de sa cavalière venaient de lui décrocher un sourire pleinement sincère. Mû par la volonté de répondre à ses propres interrogations, Liam prit sur lui de procéder aux présentations. La présumée Julia ne manqua pas de taquiner Judson pour avoir omis de s’en acquitter. Après quoi, son identité lui fut confirmée. Il attrapa également le regard entendu de son meilleur ami, auquel il répondit par un subtil hochement de tête. Liam n’avait donc pas supposé à tort. « Il n’est pas trop pénible au boulot, j’espère ? » demanda-t-il, un brin facétieux. « Non, je ne pense pas. » répondit-il à l’attention de Judson. Son père étant absent, il lui faudrait sûrement déposer un chèque en son nom. Le patriarche le rembourserait plus tard. « Tu es vraiment sûr de vouloir que je reste ? Tu n’as pas peur que je ressorte de vieux dossiers devant Julia ? » Judson le connaissait bien assez pour savoir que Liam n’en ferait rien. Père et fils auraient passé le gala à dialoguer par monosyllabes. Aussi, la compagnie du couple surpassait de loin celle de son paternel. Le fils Howell s’absenta un court instant, puis revint avec deux verres de vin. Le gala affichait effectivement un certain standing. De larges moyens avaient été déployés. Liam rit à l’échange, avant de voir sa question lui être retournée. « Un peu par curiosité, ce n’est pas tous les jours que la ville accueille un événement de ce genre. Et comme vous dites, autant faire d’une pierre deux coups. » Là-dessus, il porta son verre à ses lèvres. Le cocktail était frais, mais corsé. Deux lampées suffirent à lui brûler la gorge. Liam en toussota presque. Muscade, Porto et Whisky, savant mélange, quoique traître.  La seconde suivante, Julia discernait la sœur de Judson au sein de l’assemblée. Le brun reporta donc son attention sur le fameux couple. Juliet Howell se tenait près d’un illustre inconnu, un homme à la tournure élégante. Une vieille connaissance du lycée, elle aussi, il arrivait que Liam lui fasse sa comptabilité. « Tu as un œil de lynx. » lança-t-il à la jeune femme. Reconnaître du monde au milieu d'une nuée masquée n'était pas une mince affaire. Si Julia semblait amusée, Judson paraissait plus mitigé. « Ce n'était pas comme ça que tu imaginais ton futur beau-frère ? Plus sérieusement, les choses ont pu se décider à la dernière minute... » Il marqua une pause. « ... ou elle craignait peut-être de faire l’objet d’un interrogatoire en t’en parlant. » taquina-t-il. Après tout, Judson y allait déjà de ses questions. « En tout cas, je ne le connais pas. » L’intéressé les avait manifestement remarqués, s'il se fiait au bref regard qui s'était posé sur eux. « Lui, il nous a repérés par contre. »

  Dezbaa pour Redwood Hills

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Cette soirée avait de quoi me courir d’avance sur le système, je ne connaissais personne, toute cette histoire autour de la Rose m’était en grande partie étrangère et j’avais aucune envie de passer des heures dans un costume se devant d’être convaincant pour faire bonne figure sans inquiéter les convives et donateurs. Passant donc le début de cette soirée à faire des tours en gardant le sourire et un air aimable, j’avais fini par rejoindre l’entrée où Brennan se tenait à présent.

C’était bien une difficulté dont je me serais passé, non pas qu’on avait pas su régler les choses, mais… Objectivement cette robe mettait certains avantage que je connaissais à présent très bien en valeur et ce n’était pas sans raviver quelques souvenirs. Quoi que dans un sens, le fait que cela fut été assez chaotique aidait quand même pas mal à garder les pieds sur terre. « Je crois qu’il faudrait qu’on aille calmer les quelques excités qui cassent tout sur leurs passage, mais sinon rien à signaler. », soufflais-je en croisant les bras pour regarder autour de moi. Je fuyais malgré ce que j’avais pu dire, mais là, on sortait du cadre malheureusement trop rassurant dans lequel j’avais repris le contrôle, « Et vous ? Tous ce passe bien ? », pas de noyé, d’excité ou je ne sais quel autre comportement déplacé qu’on aurait pu avoir ici. On avait beau faire un métier qui devait imposer le respect, on ne l’avait que très peu.

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Eilin était en train de faire le plein de petits fours, l’un de ses aspects préférés d’une soirée réussie, quand une voix familière retentit dans ses oreilles. Elle l’aurait reconnu entre mille, bien sûr, depuis qu’elle avait fait sa connaissance à l’auberge quelque temps plus tôt. « Nino ! » s’exclama-t-elle, abasourdie. Elle adorait prononcer son nom, nino, il possédait quelque chose d’exotique, elle le trouvait magnifique. Mais sans doute n’était-elle absolument pas objective, elle trouvait le prénom beau parce qu’il collait à perfection à l’homme qui le possédait. « Vous pouvez me photographier en train de manger l’une de ces merveilles, j’assume totalement ! » elle aimait manger, la plupart du temps du moins. Quand elle était trop stressée, elle était incapable d’avaler quoi que ce soit et pouvait donc sauter un ou plusieurs repas sans hésitation, mais quand elle était d’excellente humeur, comme c’était le cas ce soir-là, elle se ruait bien volontiers sur le buffet. « Vous n’avez pas de cavalière ? » elle pouvait bien parler, Eilin, puisqu’elle était venue toute seule elle aussi, mais elle ne paraissait pas s’en rendre compte. Eilin savait qu’elle trouverait forcément quelqu’un avec qui s’entendre à la soirée, elle n’avait pas besoin de cavalier, pas tout de suite du moins. Et puis elle fit le lien entre ce qu’il venait de lui dire et l’appareil photo qui pendait autour de son cou et la lumière sembla enfin atteindre son cerveau. « Oh ! Vous avez été embauché comme photographe pour immortaliser la soirée ? » elle ne voyait pas d’autre raison pour laquelle il se trimballerait avec ce gros et encombrant appareil, sinon. Elle lui sourit et glissa « En tout cas, vous êtes très élégant » comme tous les convives, en fait, puisque chacun avait fait un effort vestimentaire pour ne pas jurer avec le décor. Eilin venait d’arriver, elle n’avait pas encore eu le temps de découvrir les différents lieux et elle était impatiente de se rapprocher du lac Champlain pour profiter de ce décor digne d’une carte postale, mais elle n’allait pas faire faux-bond à Nino maintenant, pas question.  

@Nino Martinez

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Bal masqué

Tout le monde

Après avoir enflammé la scène… Bon, peut-être pas à ce point là, mais disons que Alize est contente que plusieurs personnes aient rejoint la piste de danse, pour venir se trémousser. La jeune femme achéve la premiere chanson et elle encore qu’elle compte embrayer sur une nouvelle, elle voit deux personnes arriver vers la scéne, un homme et une femme aux airs aimables. C’est l’homme qui s’exprime le premier.

— Bonjour Joel, répond-elle avec un sourire mais non sans une pointe de timidité.

En dehors de la scène, Alize reste Alize, c’est à dire une jeune femme manquant d’assurance.

— Votre charmante amie a vu juste, je fais en effet des dédicaces et je pense avoir une chouette chanson pour une jeune fille de treize ans. Comment se nomme votre fille, que je puisse lui adresser la dédicace ?

La brunette se tourne ensuite vers la cavalière de Joel, autant faire d'une pierre deux coups comme on dit.

— Vous souhaitez également faire une dédicace charmante amie de Joel ?

Ouh ! Un trait d’humour, tout n’est peut-être pas perdu au sujet de sa timidité.


@Victoria Atterton & @Joel Anderson

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Bal masqué

Tout le monde

Fort heureusement pour elle, Finn ne remarque pas son sourire raté, non. Il est plus occupé à regarder sa robe et sans doute la façon dont elle accentue ses courbes, pour faire attention à ce détail. Hannah fronce brièvement les sourcils, se demandant si elle doit être flattée de la façon appréciatrice dont il l’observe, ou plutôt contrarier qu’il soit plus accaparé par ça que par son visage. Hum… Mais enfin tout ça est rapidement mis de côté quand il ouvre la bouche et lui explique que certains invités sont un peu trop on fire.

— Quels excités ? Questionne la miss en se tordant le cou pour tenter de voir. On ne devrait pas trop attendre pour régler le problème, ils risquent d’être encore plus excités après.

En attendant, le sergent n’a pas l’air ravi d’être ici, en témoigne son soupir et ses bras croisés. Pourtant, elle n’est pas si terrible que ça cette mission, le cadre est même plutôt sympa et elle doute qu’il se passe grand chose en dehors de quelques invités ivres.

— Oui, oui rien à signaler, pas de fauteurs de troubles pour le moment.

Puis le silence retombe entre les deux flics et va savoir pourquoi, si avant Hannah s’en fiche pas mal de ne pas échanger avec lui, maintenant ça la stress. Comme si combler le silence pouvait faire disparaître la gêne palpable qu’il y a entre eux. Ils sont tellement polis et rigides que ça a un côté ridicule.

— Est-ce que....

La question retombe comme un soufflé. Peu importe, ils ont un boulot à faire, ce n’est pas le moment de parler de ça maintenant, ni sans doute jamais. La concentration avant tout !

@Finn Hodges

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TC Le bal masqué

Tu ne sais jamais à quel point tu es fort jusqu'au jour où être fort reste la seule option. Bob Marley

Lys avait le coeur sur la main, elle n'était pas la pour juger qui que se soit, c'était une femme fabuleuse, et même si j'avais été malheureux de la voir partir, je savais qu'elle réussirai dans la vie. A côté de la blonde, je n'étais qu'un voyou avec un père alcoolique, j'habitais dans une caravane, qu'on pouvait trouver dans le jardin, j'accumulais les petits boulots concernant la mécanique, puis à côté j'avais les combats illégaux et le trafic. Amaryllis aurait été très malheureuse avec moi, je l'aurais fait sombrer avec moi, voila à quoi je pensé, pendant que je regardais les tableaux, Lys me rejoignant, je repris rapidement la parole, pour ne pas laisser un long silence s'installer. Alors qu'elle répondait à ma question, je ne pouvais que la bercer du regard, elle était si belle, puis je me repris, hochant la tête et emmenant mon étoile au bar à cocktail, ou je pourrais lui offrir quelque chose à boire. Je ne pouvais vraiment marché d'un pas sur, je voulais éviter des regards, enfin du moment que le nom "Wilander" n'était pas prononcé, puis de toute façon, on avait d'yeux que pour Lys ... La par contre je ne savais pas si c'était une bonne nouvelle. De la jalousie ? Oui c'était possible, qu'importe, j'étais son cavalier ce soir. Tout en étant accueilli par la musique de groupe locaux, nous arrivions au bar, des petits fours prêts à être déguster. "Sans vouloir me vanter, je dirais que je suis accompagnée de la plus belle des étoiles" , je ne me lassais pas d'admirer Amaryllis, son regard, son sourire, sa bouche, sa silhouette, elle était rayonnante. "Je t'offre un verre ? Avant que je ne t'écrive un poème" Dis-je avec un petit sourire en coin, voulant taquiner ma cavalière.

CODE  ϟ VOCIVUS  -  IMAGE ϟ KANE..

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S'il avait pour habitude de passer inaperçu, voilà que l'exception confirmait la règle ce soir. Dans la précipitation qui l'avait forcé à préparer un carrosse et de quoi recouvrir l'enfant pour une soirée improvisée, laquelle aurait dû être passé dans le calme de leur logis avec la gardienne, s'il n'en avait pas été d'un imprévu de dernière minute pour cette dernière, notre jeune papa avait complètement oublié de prendre son masque. Heureusement, il n'avait pas oublié la chemise et même la cravate, mais Rafael Sullivan évoluait à découvert parmi les convives festifs - et bruyants. Ce n'était pas l'endroit rêvé pour un enfant de l'âge de Hope, mais y avait-il seulement eu une autre option à sa portée ? Pour rien au monde, il n'aurait raté l'évènement très spécial de sa compagne. Cela faisait partie de ces promesses silencieuses et le hacker avait fait à la sienne à l'organisatrice de la soirée de bienfaisance : il serait toujours là. Cela devait aussi valoir ces soirs où personne ne pouvait garder leur fille. D'un geste aérien, il avait caressé le bras de la jeune femme dans une salutation qui se passait de mots - sa spécialité. « On pensait avoir du mal à te trouver, il y a beaucoup de monde. » Rafael avait pris cette étrange habitude ; celle d'attribuer des pensées plus développées qu'elles ne l'étaient vraiment - qu'elles ne pouvaient l'être - au bambin. Bien sûr, il savait que Hope n'avait pas eu le moindre avis sur la difficulté qu'ils auraient peut-être à trouver la femme de l'heure. Mais cela, d'une certaine façon, facilitait l'expression de certaines choses. Et pour l'heure, il convenait d'appeler ce rassemblant un succès. Il s'apprêtait à tenter de lui apporter quelques paroles réconfortantes sur le soutien qui lui était déjà tout acquis de la part des invités, discours ou non, lorsque la constatation de la présence - pour le moins surprenante - du doudou lui tirait un froncement des sourcils amusé. « Tu devrais l'emmener avec toi, pour le discours, c'est un doudou magique. » C'était le cas lorsqu'il était temps de convaincre Hope de s'endormir. Sans ce doudou, c'était souvent peine perdue. « Mais au cas où, j'ai ça. » De la poche de son pantalon, il sortait un bout de papier plié : le fameux discours, qu'elle avait oublié sur la table de la cuisine en partant plus tôt aujourd'hui. À côté de leurs discussions, Hope semblait impatiente de porter un regard curieux sur ce qui se passait autour. Du moins, c'était le cas avant que son attention ne soit captée par ce qu'il y avait d'encore plus près, les boucles d'oreille de sa mère. « On devrait peut-être lui faire percer les oreilles tandis qu'elle est jeune. » Remarquait-il avec légèreté, avant que son attention ne soit inéluctablement captée par les mouvements autour d'eux. Le jeune homme n'était pas à son meilleur dans une foule et, même s'il n'en disait pas mot, voir tous ces gens masqués provoquait une sorte d'angoisse chez lui. N'importe qui pouvait se cacher sous n'importe quelle apparence. « Tu as eu le temps de manger quelque chose ? » Demandait-il enfin, remarquant au passage le buffet bien garni. Connaissant sa compagne, il savait qu'elle oubliait souvent de prendre soin d'elle-même. N'était-ce pas devenu son rôle de l'épauler, aussi et surtout, dans ces moments ?

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Parce que Redwood Hills - même si nous étions techniquement hors de la ville - ne pouvait pas s’enorgueillir tous les jours d'être l'hôte d'un évènement de ce genre... Ça, c'était l'excuse officielle. La véritable raison derrière la volonté d'y mettre les pieds, ou devrais-je dire l'une des véritables raisons, en tenait plutôt à ce pourquoi des fonds étaient amassés. La Rose lunaire. Aux yeux de tous, la responsable plus que probable de ce qui était arrivé à Maureen Cartwright. Ma mère. Je n'avais pas osé en parler avec l'un ou l'autre de mes frères, pas même Benny. Peut-être parce que ce dernier n'avait pas manifesté la moindre envie de se rendre à l'évènement. Benny adorait pourtant se costumer, je n'avais pu qu'en conclure qu'il avait eu le même raisonnement que moi - nous n'étions pas jumeaux pour rien -, la curiosité en moins, et aucune envie d'en parler. Et à Julian, je n'avais pas eu besoin d'en parler. Il était la deuxième raison de notre présence ici ce soir. Nous avions cruellement besoin de ces moments à deux, où le reste du monde semblait ne plus exister. « Aie ! » Enfin, tout était relatif, car on venait de me marcher sur les pieds. Avec ces chaussures, je n'avais pas droit à beaucoup de protection pour les orteils. « Ça va, t'inquiète. » Lançais-je à mon cavalier du soir, toujours prêt à jouer les chevaliers. « Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de monde. » De loin, j'avais un oeil sur ma meilleure amie, laquelle était montée sur scène un peu plus tôt, et laquelle faisait un malheur, comme chaque fois qu'elle chantait. Alize était la troisième raison officielle. « Elle est faite pour ça, non ? » Je parlais de la chanteuse, bien évidemment, laquelle j'avais promis de présenter à Julian lorsqu'elle aurait droit à une petite pause. Je tournais la tête vers mon compagnon, dans un de ces moments de flottement où tout semblait bien aller et la douce euphorie du moment me poussait à surenchérir : « On prend une photo ? » En fait, je n'attendais pas tellement son avis, j'attrapais son bras et l'entrainais quelques mètres plus loin auprès d'un photographe qui semblait tout désigné pour l'occasion. « Bonsoir. On peut ? Je vous réserve un pourboire très, très généreux s'il a les yeux ouverts sur la photo. » Sourire malicieux au coin des lèvres, j'avais l'impression de reconnaitre l'homme qui se tenait à côté de lui. Si je ne me trompais pas, il s'agissait d'un ancien vétéran que j'avais croisé quelques fois à l'association des vétérans de la ville.