QUARTIER : The place to be! #004 - Midtown, dans la maison qu'elle loue à Gwennychou
MÉTIER : Fait la pluie et le beau temps, enfin au moins dans les informations matinales de l'antenne locale de la Fox # Consultante pour le groupe DeWitt # Influenceuse # Drama Queen (c'est vous qui le dites!), ça compte aussi?
COEUR : attend impatiemment un courageux bricoleur capable de recoller les morceaux
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Sujet: Re: (tc) le bal masqué Mer 16 Juin - 6:26
Bal masqué
Penny était aux anges. Elle ne savait pas encore comment s'expliquer que Castiel se soit intéressé à elle et lui ai proposé d'être sa cavalière lors du gala de charité organisé par une fondation de la ville, mais une chose est sure, elle n'avait pas réfléchi à deux fois avant d'accepter sa proposition. Il faut dire que le beau brun entre totalement dans ses critères d'homme parfait. Physiquement, il faudrait être très difficile pour ne pas s'en satisfaire et au niveau de son caractère, elle ne sait pas encore très bien dire, car elle ne le connait pas assez pour ça. Ce qu'elle a repéré, c'est qu'il peut avoir un côté un peu insolent et sur de lui, comme sa tenue le crie à tout qui veut bien le voir. Anticonformiste peut-être ? Ca ne la gêne pas le moins du monde, elle a toujours malheureusement préféré les mecs borderlines aux garçons lisses. Son coeur est sur le point de s'arrêter de battre lorsqu'elle sort et se rend compte qu'il est non seulement venu la chercher – ce qui est particulièrement galant, d'autant que le reste de sa famille se rendait au gala, donc aurait pu s'y rendre avec eux – mais en plus en limousine. Pour le coup, elle avait l'impression d'être une princesse de conte de fées et d'avoir la chance de passer une soirée (au moins) avec le prince charmant. Elle gloussa de plaisir lorsqu'il la salua d'un baise-main et la complimenta. « Merci. » Pour le coup, elle était presque intimidée. Il faut dire que c'est facile de faire la belle devant des gamins, mais Castiel, c'est un homme, elle ne veut pas se louper. « Ta tenue est parfaite, j'espère que t'as tous les accessoires. » Demanda-t-elle en lui lançant un clin d'oeil. Les hommes en costume c'est magnifique, mais les policiers font aussi partie de ses fantasmes.
Le duo ne met pas bien longtemps avant d'arriver au lieu de la soirée. Enfin un événement qui lui rappelle sa vie passée, lorsqu'elle était une Californienne en vue qui menait la grande vie. Elle pose son masque encombrant sur sa tête et manque de s'évanouir lorsqu'il lui prend la main pour la faire entrer et Aspen en vient à regretter de devoir prendre des photos de la soirée alors qu'elle la passait en si bonne compagnie. Cependant, elle sait que Castiel comprend et ne lui en tiendra pas rigueur. Elle sort donc son portable et fait un mini live leur entrée à l'évènement. Une fois que c'est fait, le faux policier lui propose d'aller admirer les œuvres en lui expliquant vouloir participer financièrement à la collecte de dons. Beau et généreux. « Tu as déjà une idée de ce que tu recherches ? » Demanda-t-elle, en prêtant fort peu d'attention aux personnes déjà présentes, à tel point qu'elle ne vit pas son amie @Katey Swanson, pourtant pas bien loin, n'ayant d'yeux que pour Castiel. Personnellement elle ne s'y connaissait pas beaucoup en art. Elle avait déjà visité de beaux et grands musées mais ses connaissances se limitaient au "j'aime, j'aime pas". Elle est nettement plus compétente en décoration d'intérieur.
MÉTIER : Dirige l'empire hôtelier DeWitt. Propriétaire du Point. Propriétaire du Valhalla avec Søren
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Sujet: Re: (tc) le bal masqué Mer 16 Juin - 11:19
Il ne peut s’empêcher de rire à la remarque d’Aspen et il s’amuse à faire tinter les menottes en plastiques qui pendent à la ceinture de son pantalon. « Il me semble que je suis paré à toute éventualité » Dans le hall d’exposition, il y a foule et Castiel jette un œil sur chaque stand. Il s’arrête pour échanger quelques mots avec les artistes. Certaines œuvres lui plaisent plus que d’autres. Il se tourne vers Aspen et répond « Non, je n’ai pas d’idée précise. J’aime bien me laisser guider et découvrir ce que le destin me réserve. Je sais juste que ces œuvres seront accrochés dans mon hôtel, The Point. J’aime beaucoup l’idée que les artistes locaux aient leur place et qu’ils soient vus et mis en valeur. La clientèle est internationale donc, qui sait, cela pourrait être un tremplin pour certains d’entre eux et puis, je dois t’avouer que les tableaux qui sont actuellement accrochés sont trop classiques. Ils manquent cruellement de modernité donc, j’aimerais bien dépoussiérer tout ça » Il stoppe devant un stand et un sourire appréciateur étire ses lèvres tandis qu’il se penche vers sa compagne et murmure « Je crois que j’ai trouvé mon bonheur, mis à part ta présence à mes côtés » Devant lui la peinture semble lui parler et il imagine aisément ces œuvres ornées les chambres de l’hôtel. « Serait-il possible de les faire livrer à l’hôtel The Point ? » D’un geste de la main, il désigne les trois tableaux qu’il veut acquérir. « Ilsserontparfaits» Il fait un discret signe de tête à Gustav, son majordome afin que celui-ci paie et s’acquitte de l’acheminement des tableaux. Gustav est un peu comme son ombre. Il est très élégant ce soir avec son costume sombre et son masque orné de pierreries. Il se demande s’il n’aurait pas dû faire plus sobre lui aussi même si son déguisement l’amuse énormément. « Mon secrétaire va finir la transaction. Merci et bonne soirée » Ils avancent vers un autre stand. « Si tu vois quelque chose qui te plaît, n’hésites pas à me le dire. Je me ferai un plaisir de t’offrir un souvenir de ce moment partagé » Castiel enchaîne, sur un ton joueur « Si tu dois me prendre en photo, je mettrai mon plus beau profil en avant » Il prend une pose semi-sérieuse tandis qu’il regarde par-dessus ses Ray Ban. « Je veux aussi une photo de nous deux. Il faut absolument immortaliser ce moment. » Tout en parlant avec Aspen, il scrute la foule à la recherche de visages connus.
Oli est près du lac, un peu à l'écart de la fête N'hésitez pas à lui demander une photo
C’est tellement étrange, de voir Noam sans l’un de ces sourires qui étaient devenus monnaie courante avant… Le Drame, l’Incident ? Le nom manque encore à l’appel, mais c’est décidément l’un de ces événements qui mérite une appellation officielle et une majuscule. La conclusion reste la même et se pavane sous les yeux d’Oliver : quelque chose a changé. Son cœur s’emballe toujours avec la même force, sans qu’il ne prétende plus ignorer pourquoi, mais la tension n’est plus entièrement plaisante. Hannah a raison, ils devraient en parler, mais pour dire quoi ? Que sans aucune preuve concrète, Oliver croit qu’il se passe quelque chose entre eux, quelque chose d’important, qu’il regrette d’avoir accidentellement altéré ? Il a trop peur de se tromper ou que par fierté, crainte, Noam préfère nier. Alors il poursuit avec sa représentation du “tout va pour le mieux”, se contente de banalités polies et met toute son énergie à se concentrer sur ce qui ne change pas. S’il ignore la gêne, peut-être finira-t-elle par disparaître. “Ça va aussi.” Au moins ils parlent, en personne pour une fois. Un peu d’humour se glisse même dans la conversation, comme un miracle. “Ah, une autre adoratrice de Satan, je vois. J’espère qu’elle n’a pas prévu de débarquer sur le dos d’un démon.” Un léger rire lui échappe et finalement, autre miracle, un peu de la tension s’apaise quand Noam confirme qu’il est venu seul. Oliver n’a hélas pas le temps de lui retourner ses mots, coupé dans son élan par les notes de musique, la chanson choisie par ses soins. Il ne sait pas dire si l’homme comprend que ça n’a rien d’un accident ou non, mais découvre enfin ce qu’il cherchait avec cette requête. Revenir en arrière, à cette journée parfaite où tout était encore possible, juste avant qu’il ne gâche tout. Prétendre que le désastre n’a jamais eu lieu. “Je crois qu’elle est redevenue populaire récemment.” Est-ce que ça fonctionne ? Difficile à dire, mais au moins Noam sourit enfin et ça lui suffit. Il se sent même pousser des ailes, d’une certaine façon. D’un simple hochement de tête, il confirme qu’il est bien là comme photographe. “Je me suis porté volontaire, on sait jamais, ça peut me donner un coup de pouce.”, explique-t-il. C’est la chose la plus importante qu’il ait jamais faite et pourtant, il ne montre aucun signe d’intérêt pour cette conversation. Son esprit est ailleurs, son regard perdu dans celui de l’homme qui lui fait face, à la recherche de cette certitude qu’il avait, ce soir-là près du phare. Il hésite, mord le coin de sa lèvre et finalement, ose. Le saut dans le vide, priant pour que ses ailes suffisent à amortir la chute. “Danse avec moi.” La requête tombe avec urgence, Oliver plus nerveux qu’il n’en a l’habitude. Mais il s’efforce de ne pas la reprendre et tend une main à Noam, espérant qu’il accepte avant que la chanson ne prenne fin.
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Sujet: Re: (tc) le bal masqué Mer 16 Juin - 13:04
Spoiler:
Julia se trouve vers le bar à cocktails avec Liam et Judson.
Un évènement comme celui là avait tendance à attirer du monde et Julia se rendait à l’évidence que de plus en plus de personnes étaient en train d’apparaître aux abords du lac. Tout le monde avait joué le jeu de la tenue chic et elle devait avouer qu’elle comprenait ce que voulait dire Judson. Il aurait été un peu en décalage mais ce n’était pas non plus la cravate qui faisait le tout. Elle sourit avant qu’ils ne se déplacent jusqu’à Liam qui était près du bar à cocktails. Elle savait qu’ils se connaissaient mais elle ne savait pas bien s’ils étaient proches l’un de l’autre. Il lui demanda s’il était venu seul sans penser à faire de réelles présentations mais ce fut Liam qui s’en chargea. Elle donna une tape à Judson alors que Liam lui tendait la main pour se présenter. « Même pas tu présentes les gens toi. Heureusement qu’il y en a un des deux avec des bonnes manières. » dit-elle en faisant semblant d’être vexée puis elle prit la main de Liam. « De même. Et moi c’est Julia Davies, la seule et unique femme de la caserne. » Wow, c’était bizarre mais elle n’arrivait pas à se présenter comme sa copine. C’était peut être évident de toutes façons. Mais bon, difficile de se présenter soi même de cette manière. « Oui, je veux bien un verre de vin s’il te plait. » heureusement, Judson se faisait pardonner en allant chercher à boire mais pas pour Liam qui avait déjà ce qu’il lui fallait. « Heureusement que ce gala est pas pour la caserne parce que je pense qu’il y aurait rien d’autre que de la bière. » Il fallait dire que les choses avaient été faites en grand pour accueillir tout ce monde. « Franchement, je pense que les festivités m’ont attirée à la base mais c’est pour une bonne cause donc je vais en profiter aussi pour ça. Et toi ? » lui demanda-t-elle à son tour avant de plisser les yeux en pensant reconnaître quelqu’un. « Tiens, c’est pas ta sœur là bas ? avec ce qui me semble être un charmant jeune homme… » dit-elle avec un sourire malicieux à l’attention de Judson qui lui tendait son verre.
Noam se trouve au bord du lac, un peu à l'écart de la foule
Un regard dans sa direction, le scrutant à ses mots. Est-ce que la chanson est belle et bien une coïncidence ? Je ne pose pas la question, cependant. Mon attention est attirée sur un autre élément. Et je me sens heureux de le voir enfin tenté sa chance. Un petit pas. Mais peut-être celui qui lui permettrait de faire ce dont il avait envie. Je m'interrogeais sur ce qui avait pu l'inciter à la faire. Peut-être que cette perspective de travail pour un journal, avait fini par aboutir. J'avais quelques regrets, de ne pas avoir pris plus longuement de ses nouvelles. J'avais eu besoin de quelques jours pour moi, mais au final, j'avais l'impression d'avoir fait preuve d'égoïsme. De ne pas m'être comporté comme un ami devrait le faire. C'était peut-être une occasion de me rattraper un peu dans le domaine. Il y avait encore quelques portes de sortie pour moi, si jamais j'avais besoin de faire un départ rapide. Je n'avais pas prévu de rester bien longtemps de base. J'étais assez mal à l'aise à l'idée de cette foule. - Je suis content, je suis sûr que beaucoup seront ravis d'avoir un de tes clichés pour souvenirs. Et c'était terrible, comme le moindre mot faisait ressurgir des souvenirs de notre véritable dernière journée passée ensembles. Une fois de plus, la culpabilité me rongeait. - Je ... Mais je n'avais pas le temps de formuler des excuses. J'étais pris de court par sa requête.
Par instinct, je jetais un coup d'œil par-dessus mon épaule, pour voir s'il venait de s'adresser à quelqu'un derrière moi dont je n'aurais pas senti la présence. Mais non. La question me semblait bel et bien destinée. Ma bouche, légèrement entrouverte dans un silence choqué. Les mots de sa meilleure amie revenant à mon esprit. Me serais-je vraiment trompé sur toute la ligne ? Ou alors est-ce que j'avais ... Je poussais un soupir intérieur, le chemin de mes pensées avait tendance à aller toujours vers l'option pessimiste. De plus, je supposais qu'il attendait ma réponse. Mes yeux, glissant sur cette main tendue dans ma direction. - D'accord. J'avais l'impression de voir la scène, depuis l'extérieur de mon corps. Spectateur d'une réponse, qui n'aurait peut-être pas du être positive. Je ne comprenais vraiment rien. Néanmoins, ce n'était peut-être rien de plus qu'une demande amicale ? C'était possible. Une danse n'avait pas à être plus qu'une danse. Et les notes de musique étaient bien trop entêtantes d'une nostalgie positive que c'était peut-être inévitable au final. Je glissais ma main dans la sienne, et j'espérais que sa demande n'implique pas d'aller sur la piste de danse. Je préférais être à l'abri des regards. Pas par peur du jugement de danser avec un autre homme, mais parce que je voulais comprendre par moi-même ce qu'il se passait avant que cette relation entre nous, fasse le sujet d'une observation au microscope.
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Sujet: Re: (tc) le bal masqué Jeu 17 Juin - 13:36
Tristan n'a pas eu de difficulté à reconnaître son ancienne camarade de classe, même avec son masque d'or : il suffit juste de prêter attention pour ça, et il n'en manque jamais. Lui n'en porte pas, de masque, et sa grand mère non plus. Ce n'est pas un jeu auquel les Earnshaw se prêtent. À vrai dire, le jeune homme trouve ça d'autant plus inquiétant, ces gens masqués ; mais heureusement, Sloane est dorénavant à ses côtés. Il ne manque d'ailleurs rien de son air suspicieux vis-à-vis de son ami centenaire, maintenant qu'elle a enlevé son masque. Gloups. Il n'est vraiment pas doué pour mentir... ni pour improviser. Il est pourtant obligé de répondre quelque chose maintenant, non ? Quelque chose de drôle de préférence. Seulement n'est-ce pas mission impossible pour lui ? Les yeux un instant rivés au sol, ses réflexions tournent à mille à l'heure. - Que- et bien... il avait encore jamais vu de pingouins. En référence aux costumes de ces messieurs ? Hum... moment gênant. - Et de faire attention à ne pas marcher sur ses pieds ? racines. ... C'est bien, aussi, d'essayer. Non ? Il aurait peut-être mieux fait de se taire, oui, surtout si c'est pour faire remarquer qu'elle n'a pas l'air bien dans la foulée. L'idiot baisse les yeux aussitôt qu'elle lui fait comprendre sa maladresse d'un regard noir. Elle peut compter sur lui pour ne pas dire un mot de plus à ce sujet ! Néanmoins il la retrouve bien vite, pour faire entendre sa surprise. - Quoi ? Moi ?? Non ! Dans quel monde Tristan Earnshaw peut bien avoir une cavalière ? Quoique, à bien y repenser... - Enfin... Je, j'accompagne ma grand-mère en fait. Elle est là, il pointe de son doigt la concernée à quelques dizaines de mètres d'eux, elle discute avec une amie. Mais Sloane ne demandait peut-être pas à en savoir tant ? - Au moins, on devrait être rentré avant vingt-deux heures. Rapport au grand âge de sa cavalière – va-t-il enfin réussir à le faire avec succès, ce trait plaisantin ? Il se doute que, si un jour son amie rit à l'une de ses interventions, ce ne sera pas par politesse : il peut lui faire confiance pour ne lui offrir que la vérité, n'est-ce-pas ? - Mon grand-père s'est cassé la jambe, elle n'allait pas venir seule. Et à parler de jambe mal-en-point... - Et toi ? Elle, est-ce qu'elle est aussi venue accompagnée ? Sa question porte à confusion, quand il a en vérité toute autre chose en tête : son attention se reporte bel et bien sur le bas de son corps, et ces jambes qu'il ne peut voir. - Tu as déjà pu... tu vas p-ouvoir danser ? Peut-être pas une bonne idée, de formuler ça comme ça. Alors Tristan préfère laisser entendre qu'elle est maître de son destin. - Tu comptes danser ce soir ?
Alize est sur scène. N'hésitez pas à venir lui demander une dédicace
Bal masqué
Tout le monde
C’est vraiment difficile pour Alize de ne pas prendre la pose justement, rester naturelle c’est un truc qu’elle ne connaît pas, surtout devant l’objectif d’une caméra. Les seuls moments où on peut la prendre au naturel, c’est quand elle ne sait pas qu’un appareil photo est braqué sur elle. En tout cas, sa petite séance de poseuse fait sourire le photographe, elle doit être absolument ridicule. Heureusement, le brun est efficace dans son travail et la tortue prend fin rapidement. L’homme lui dit que c’est parfait, cependant et même s’il doit mieux s’y connaître qu’elle en matière d’image, la chanteuse a du mal à y croire.
— Si j’ai pu vous aider avec cette chanson, j’aurais bien gagné ma soirée. Vous aussi amusez vous bien !
Puis elle s’éclipse rapidement, souhaitant mentalement bonne chance à cet homme et espérant que sa dédicace touchera le cœur de la personne à laquelle elle est destinée. Une fois sur scène avec sa guitare, Alize commence à chanter “I’m gonna be” de the proclaimers et si elle était stressée, plus elle chante et se laisse gagner par la musique et plus ça coule de source. Chanter c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas.
— If I get drunk, well I know I'm gonna be I'm gonna be the man who gets drunk next to you And if I haver, hey I know I'm gonna be I'm gonna be the man who's havering to you...
Sa prestation semble plaire qui plus est, puisqu’elle voit avec ravissement les invités commencer à venir danser.
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Sujet: Re: (tc) le bal masqué Jeu 17 Juin - 21:00
Spoiler:
Faith se trouve aux abords de la piste de danse, du côté de l'entrée des invités.
Agir. Jamais l’urgence n’avait paru si grande, si bien que le choix de ce sigle s’était imposé de lui-même. Restait à convaincre les vermontois du bienfondé de la démarche qui valait que chacun se mobilise, de la façon qui lui seyait le mieux. Quoi de mieux, pour cela, que de s’assurer le soutien d’un complice de choix – le soleil de juin. La météo s’était annoncée incertaine jusqu’aux derniers préparatifs. De quoi ajouter à l’appréhension des organisateurs qui se voyaient enfin accueillir les premiers convives, déjà nombreux sur la piste de danse. Le temps de s’acquitter d’une réponse à ce message signé de Rafael, l’investigatrice de cet événement avait perdu des yeux son associé – et néanmoins ami. Au terme d’un moment d’errance, elle crut l’apercevoir un peu plus loin, occupé en famille, comme lui donnaient de le présumer quelques traits familiers chez l’homme au bras duquel elle crut reconnaître la sœur de son ami Judson. N’avait-elle pas distingué le pompier parmi la foule d’invités ? Le port d’un masque – conformément au dress code suggéré dans l’invitation compliquait l’exercice. La jeune maman portait le sien sur le haut de son front tandis qu’elle guettait l’arrivée de sa propre famille – Dieu que le mot sonnait encore étrangement à ses oreilles. « Hey ! » s’exclama-t-elle, avec douceur, à l’endroit de son compagnon qu’elle saisit par la manche à son arrivée sur les lieux. « Vous êtes là. » L’instant d’après, elle lui tendait le doudou lange qu’elle tenait à la main – et qui ne manquait pas de contraster avec sa robe de soirée. « Regarde un peu qui j’ai trouvé. » Combien de temps l’avaient-ils tous les deux cherché, la veille au soir ? « Au fin fond de la boîte à gants, là où je pensais trouver mon discours. » Définitivement perdu à en juger par son expression morose. « Dieu seul sait où j’ai bien pu l’égarer… » L’enjeu était de taille et la pression montait, inexorablement. Pas de quoi émouvoir l’enfant que la voix de sa mère avait interpellée et qui commençait naturellement à agiter les bras dans l’espoir d’être délivrée de cet affreux carrosse – qui ne manquerait pas de se transformer en citrouille, et bien avant minuit. « Hey ! Mais qui voilà ? » Les choses n’allant pas suffisamment vite à son goût, la fillette laissa paraître son mécontentement à travers quelques gémissements plaintifs. « Attends, chérie… » murmura Faith, avant de consentir enfin à prendre l’enfant dans ses bras. « Tu ne voulais pas manquer la fête, toi non plus. C’est ça ? » Pour l’heure, la petite Hope était bien davantage préoccupée par ces jouets étincelants suspendus aux oreilles de sa mère et qu’elle n’avait pas souvenir d’avoir déjà vus. Quoi de mieux, pour s’en assurer que de tirer dessus sans ménagement pour les porter jusqu’à sa bouche ?
Lorsque Amaryllis avait su pour le gala de charité, il avait été évident pour elle qu’elle s’y rendrait. L’ombre de la Rose Lunaire plainait sur cette ville et dans la vie de la majorité de ses habitants depuis la tragédie de 1985, alors c’était toujours un plaisir de voir les efforts que certains faisaient pour tenter de la contrer. Déjà bien occupée, elle n’avait pu venir apporter son aide de quelques manières que ce soit pour les préparatifs, mais elle avait déjà prévu le montant de son don pour participer à son niveau. Vêtue d’une élégante robe noire, Amaryllis serait accompagnée par nul autre que Seth, son premier amour avec qui elle avait renoué depuis son retour. Ils se revoyaient souvent, la complicité qu’ils avaient autrefois étant restée intacte. C’était donc tout naturellement que la quarantenaire lui avait proposé de l’accompagner même si elle n’était pas sûre qu’il accepterait, sachant qu’il détestait les bains de foule et qu’il n’avait besoin de personne pour se remémorer ce qui s’était passé. Mais contre toute attente, elle n’eut pas besoin de battre des cils pour le faire céder. Il avait aussitôt accepté de lui servir de cavalier. Pour l’occasion, Amaryllis avait décidé de venir le chercher. Pas que l’idée de la moto soit déplaisante, simplement elle n’avait aucune envie d’endommager sa robe.
Arrivés sur les lieux, la jolie blonde accepta le bras de son cavalier et ils arrivèrent devant l’exposition. « Tu veux t’arrêter regarder les peintures, où on entre directement ? » s’enquit-elle, désireuse d’avoir son avis car elle souhaitait qu’il passe lui-aussi un bon moment. C’était aussi une autre façon de lui demander s’il se sentait prêt à se plonger dans la population locale, celle-là même qui propageait les rumeurs les plus abracadabrantes à son sujet. C’est alors qu’elle avisa un stand qui accueillait les dons. « Je vais aller mettre ma contribution avant d’oublier. » fit-elle en se dirigeant vers ledit stand. Déposant un chèque à quatre chiffres, ce qui était le mieux qu’elle puisse faire, Amaryllis se retourna ensuite vers Seth, un grand sourire aux lèvres. Elle l’attrapa par le bras, possessive et protectrice tout à la fois, et attendit qu’il se décide à passer l’entrée. Elle n’ignorait pas que beaucoup serait sûrement choquée de voir la professeure avec cet homme au passé trouble et à la sale réputation, mais elle s’en moquait. Amaryllis avait passé l’âge de se soucier des ragots et de l’avis des autres.
ALTER-EGO : les drôles de dames: Aspen Vaughn • Maxine Walsh • Camilla Grayson • Luzia Horstmayer
ÂGE : 38
QUARTIER : Farming Area #60 • La maison du bonheur, âmes perdues bienvenues
MÉTIER : Journaliste sportif au Burlington Free Press
COEUR : brisé par une révélation arrivée bien trop tard, mais qui semblerait lui avoir ouvert les yeux sur des sentiments qu'il refusait d'accueillir jusqu'alors...
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Sujet: Re: (tc) le bal masqué Jeu 17 Juin - 21:46
Bal masqué
Le journaliste n'est jamais avare de compliments et Victoria était particulièrement en beauté ce soir. Une nouvelle fois il rit lorsqu'elle fit une révérence. « Merci. Ca me fait plaisir de ne pas avoir l'air totalement déguisé, parce que j'suis plus habitué aux vêtements de sport. » Reconnait-il sans complexe. Il aime être à l'aise dans ses habits et sa garde-robe compte quelques pantalons de jogging et sweetshirts. Pour aller au travail cependant, il troque ce genre de tenues contre un jeans et une chemise ou un polo s'il fait chaud. Parlant de vêtements de travail, il se permet une petite remarque sur la tenue d'infirmière de Vicky. Or qu'on se le dise, entre la réelle et celle des magasins coquins, il y a un monde. « Ca ne m'étonne pas ! » Conclut-il dans un sourire avant qu'ils n'abordent la raison de la présence de Joel et son incapacité à dire non à Vani. « C'est tellement évident que ça ? » Demande-t-il, complètement percé à jour. Vanina c'est sa faiblesse et bien qu'elle ne lui fasse pas de cadeaux en ce moment, il ne lui en veut pas. Il s'inquiète pour elle. Il s'intéresse ensuite à la fille de Victoria, Tori. Ses souvenirs ne l'avaient pas trompé, la jeune femme est restée à l'université. Il se dit que ça ne doit franchement pas être facile à vivre pour sa maman de ne pas voir sa fille autant qu'elle le souhaiterait... bien que ça soit un passage obligatoire. Il n'ose pas imaginer le jour où Vani quitterait le nid. Il se retrouverait alors seul. Quelle horreur.
Le journaliste est rassuré de savoir qu'il ne s'est pas imposé et hoche la tête en guise de confirmation lorsque son interlocutrice constate qu'ils ne se sont pas vus depuis longtemps. Alors qu'une chanteuse vient de prendre place pour assurer l'animation musicale de la soirée, Victoria lui fait une proposition qu'il ne va certainement pas refuser. « Pour tout te dire, Vanina m'a fait jurer de ne pas lui mettre la honte ce soir, mais je ne peux rien te refuser. » Il ponctua sa phrase d'un clin d'oeil puis lui tendit la main, d'un air très solennel. « Mademoiselle, me feriez-vous l'immense honneur de m'accorder cette danse ? » Mais quel crétin. Il y avait déjà quelques personnes sur la piste et de toute façon, Joel n'était pas du genre à être particulièrement vite gêné. Plutôt fonceur, il entraine la jolie brune sur le dancefloor.