–– Every time that I look in the mirror. All these lines on my face getting clearer. The past is gone. It went by, like dusk to dawn. Isn't that the way. Everybody's got their dues in life to pay. Yeah I know, nobody knows, where it comes and where it goes.
CREDITS : Hedgekey (avatar) Siren Charms (signature) Alcara (header) Alcara, Space Corgi (icônes) Aerosmith - Dream on & Florence + the Machine - Rabbit Heart (Raise It Up)(lyrics & quotes)
ALTER-EGO : Le marginal ascète & l'outsider.
ÂGE : 40
QUARTIER : #10 willow street, chez June.
MÉTIER : Titulaire d'un doctorat en sciences de gestion, il exerce en tant qu'expert-comptable au sein de son cabinet. Il est également propriétaire de Catamount's Mechanics, petit atelier de restauration automobile.
COEUR : Clair-obscur
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP
Sujet: Job interview (Melody) Ven 26 Juil 2024 - 22:29
Le séjour baignait d’ombres mouvantes, reflétées sur les lames du parquet. En cette fin d’après-midi, le soleil prodiguait une clarté diffuse, chaleureuse et reposante. Liam jetait sur la fenêtre un regard songeur, attablé devant son ordinateur portable. Ses pensées s’étaient égarées sur la cime verdoyante d’un conifère, loin du mail qu’il se devait de rédiger… Le curseur clignotait dans le vide accusateur d’une page blanche. Revenant à lui, il jetait un prompt regard au sol, là où reposait le tapis sur lequel s’activait sa fille… À l’instant. Une poignée de secondes avait suffi. Sursaut angoissé, Liam se levait vélocement, regard circulaire jeté sur la pièce. Il apercevait rapidement la fugitive. L'aventurière du premier âge tentait une nouvelle expédition, rampant en direction de la porte du salon. Quelques rapides foulées et la fillette quittait la surface du sol, entraînée dans les bras de son père. Un sanglot contrarié traversa les lèvres du bébé, projet contrecarré. Lydia requerrait une vigilance de chaque instant. Les ennuis avaient commencé, lorsqu’elle avait appris à ramper. Depuis lors, la fillette ne désirait plus qu’une chose, explorer activement son environnement. Une source de tracas perpétuelle, elle qui n’avait de cesse de tenter les approches les plus périlleuses, dans l’innocence la plus totale. Si toute la maison semblait sécurisée, Lydia trouvait toujours le moyen d’aller au-devant du danger. Elle était fichtrement rapide et terriblement curieuse, cavalant, escaladant, manipulant. À proprement dit, veiller sur elle était un travail à plein temps. Du haut de ses onze mois, la fillette semblait proche de fournir ses premiers pas, se hissant régulièrement sur ses jambes potelées et vacillantes, longeant les meubles avec l’appui de ses menottes. De nouveaux horizons s’offriraient bientôt à elle, impliquant une vigilance accrue.
Depuis sa naissance, Lydia était demeurée au sein d’un cercle restreint, composé des amis et de la famille. Sa grand-mère maternelle la gardait fréquemment, si bien que le couple s’était jusque-là passé des services d’une baby-sitter. Une chose qui s’apprêtait à changer. Mary était en droit d’espérer un peu de répit. Qui plus est, une garde d’enfant permettrait plus d’amplitude professionnelle, en sus d’une vie sociale facilitée. Ne restait qu’à trouver la personne appropriée. Difficile de confier son enfant à un parfait étranger, sur la base d’une simple rencontre… Des noms lui avaient été soufflés, bouche-à-oreille des petites villes, connaissances plus ou moins vagues cherchant à placer de jeunes étudiants en quête d’un revenu subsidiaire. Liam avait d’ores et déjà reçu quelques candidats, sans avoir pu trouver la perle rare, une figure inspirant confiance et fiabilité. Le prochain entretien devait avoir lieu dans une petite heure. Fordham… Le nom l’avait interpellé, évoquant immanquablement la mairesse de Redwood Hills. Le lien filial semblait probable, sans certitude aucune. L’heure avançant, le trentenaire entreprit un brin de rangement. Occupé par une pile de vaisselle, il sentit la prise d’une petite main sur sa jambe. Lydia venait de trouver appui contre lui, s’agrippant à son pantalon dans l’espoir d’attirer son regard. Les sanglots reprenaient de plus belle, élan dramatique. La demoiselle exigeait souvent l’attention de son entourage. Quand elle n’obtenait pas satisfaction, les cris redoublaient d’intensité. Sa fille réclamait ses bras et Liam n’eut d’autre choix que de lui céder. Sitôt, les pleurs cessèrent et un air satisfait gagna ses traits poupins. Impossible de poursuivre sa tâche, un bébé dans les bras... En désespoir de cause, il rejoignit le séjour pour y passer le temps. La sonnette retentit à l’heure convenue et le comptable rejoignit le hall d’entrée, avant d’ouvrir la porte de bois vernis. Un rayon de soleil frappa immédiatement son visage, morsure estivale. Une jeune fille se tenait face à lui, chevelure rousse, regard azuré. « Melody Fordham ? » demanda-t-il pour la forme, sans réellement douter de la réponse.
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- - We raise it up. This is a gift, it comes with a price. Who is the lamb and who is the knife? Midas is king and he holds me so tight. And turns me to gold in the sunlight. I look around, but I can't find you. If only I could see your face instead of rushing towards the skyline.
:
Melody Fordham
-- membre qu'on adore --
PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 72
PSEUDO : Angelsway
AVATAR : Sadie Sink
ÂGE : 18
QUARTIER : Waterfall Avenue avec sa famille pour le moment
MÉTIER : Etudiante en biologie, serveuse, baby sitting
Melody avait toujours été plutôt à l’aise avec les enfants, bon parfois elle les maudissait et manquait de patience quand plus jeune son frère faisait un bruit du tonnerre en se montrant un peu pénible quand il avait des copains à la maison. Mais avec sa petite soeur, avec Lucy, elle avait toujours eu une patience d’ange. S’était émerveillée de chaque progrès qu’elle pouvait faire, des mots qu’elle avait commencé à babiller en les prononçant mal. Ce n’était pas encore parfait, loin de là d’ailleurs et elle avait encore sa façon de parler très maladroite mais elle l’adorait. Impossible de lui résister quand elle venait dans sa chambre pendant qu’elle révisait, armée de quelques uns de ses jouets et se hissait sur le lit près d’elle ou s’installait au sol sagement si Melody était à son bureau. Pour le simple plaisir d’être ensemble. Certains grimaçaient en constatant un grand écart dans une fratrie en considérant que c’était dommage mais elle ne voyait pas du tout ça sous cet angle. Elle pouvait en profiter pleinement, s’occuper de sa petite soeur, passer la récupérer, l’emmener manger une glace, la rassurer quand elle faisait un cauchemar. Plusieurs fois déjà pour des connaissances ou de la famille elle avait eu l’occasion de faire du baby sitting et c’était ce qui l’avait poussé à envisager ça comme occupation rémunérée pendant les vacances et au delà de ça à d’autres occasions. Elle avait vu cette annonce et y avait répondu, après tout c’était une proposition attirante et le quartier semblait agréable donc elle pourrait s’y rendre sans craindre une mauvaise rencontre, ni que sa mère ne se fasse de soucis pour elle à l’idée qu’elle entre chez des inconnus. Melody était maline dans son genre et avait pris le temps d’un peu d’avance pour repérer l’endroit, observer la maison avant de venir y sonner à l’heure dite. Tenant à être ponctuelle.
Au fond elle ne savait pas si elle pourrait convenir, si son profil pouvait plaire, si le fait qu’elle soit étudiante et donc ne soit pas disponible à toute heure du jour puisse être un frein. Les conditions seraient à discuter évidemment mais après tout ça n’engageait à rien pas vrai? Elle avait quand même essayé de s’y préparer au mieux, ses cheveux domptés en une tresse qui reposait sur une de ses épaules, vêtue d’un combinaison short puisque la chaleur s’y prêtait. C’était une jeune femme soignée, venant d’une famille respectable et respectée de la ville. La fille de Madame la maire après tout! Du haut de son mètre 59 péniblement atteint, on ne peut pas vraiment dire qu’elle représentait le moindre danger ni qu’elle inspirait un sentiment négatif en général. Patientant devant la porte en se basculant légèrement sur ses pieds pour s’occuper. Elle entendait dedans les chouinements de la petite fille, lui arrachant un petit sourire. Le même genre de petites lamentations qu’elle avait entendu quand Lucy se plaignait qu’on ne s’occupe pas d’elle ou qu’on lui faisait les gros yeux quand elle s’apprêtait à faire une bêtise. C’était clairement juste pour attendrir son monde plus qu’une vraie détresse comme quand elle se faisait mal. Ces petits êtres avaient beaucoup de ressource mine de rien! Quand la porte s’était ouverte elle avait relevé les yeux vers celui qui l’attendait aujourd’hui, lui adressant un grand sourire avant de hocher la tête positivement. « La seule et l’unique ! Et vous êtes Monsieur Hartman? » Une nouvelle fois c’était purement rhétorique, étant donné son allure il n’était pas Madame Hartman à première vue et le nom sur la sonnette qu’elle s’était assurée de vérifier correspondait bien. « C’est la petite Lydia que j’ai entendu? J’ai hâte de faire sa connaissance. » Elle ne se faisait pas de souci, en général les enfants étaient rassurés avec elle. Ses traits doux, sa voix claire, restait à convaincre l’heureux papa.
PRETTYGIRL
Liam Hartman
-- membre qu'on adore --
PERSONNAGE
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–– Every time that I look in the mirror. All these lines on my face getting clearer. The past is gone. It went by, like dusk to dawn. Isn't that the way. Everybody's got their dues in life to pay. Yeah I know, nobody knows, where it comes and where it goes.
CREDITS : Hedgekey (avatar) Siren Charms (signature) Alcara (header) Alcara, Space Corgi (icônes) Aerosmith - Dream on & Florence + the Machine - Rabbit Heart (Raise It Up)(lyrics & quotes)
ALTER-EGO : Le marginal ascète & l'outsider.
ÂGE : 40
QUARTIER : #10 willow street, chez June.
MÉTIER : Titulaire d'un doctorat en sciences de gestion, il exerce en tant qu'expert-comptable au sein de son cabinet. Il est également propriétaire de Catamount's Mechanics, petit atelier de restauration automobile.
COEUR : Clair-obscur
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP
Sujet: Re: Job interview (Melody) Dim 3 Nov 2024 - 22:29
Melody Fordham. Le sourire est jovial, l’apparence soignée. Regard où passe une certaine assurance. Traits encore poupins, elle ne doit pas avoir plus de vingt ans. Un faciès qui inspire confiance, réflexe indélibéré d’une évaluation, celle de son interlocutrice. La première impression est souvent la bonne. On l’a tant répété, que nul ne saurait réattribuer l’exacte paternité de cette expression. Elle a fini par devenir, pour beaucoup, un biais cognitif inconscient. Le fait est que la plupart des gens se fient généralement au prime abord, sentiment dégagé par l’inconnu – qu’il soit positif ou négatif. À ce que certains défendraient comme une vérité universelle, Liam a toutefois trouvé une contraction, car si la première impression est souvent la bonne, il se dit également qu’un livre ne se juge pas à sa couverture. Les dictons, proverbes et autres aphorismes antithétiques sont légion. Liam se plaît seulement à relever les paradoxes syntaxiques du genre humain. Basé sur ce fameux prime abord, Melody Fordham respire fiabilité et bienveillance. Toutefois, il faudra plus qu’un large sourire pour convaincre le père soucieux. Au jeu des contradictions proverbiales, il pourrait ajouter que les apparences sont parfois trompeuses. Son sourire reflète une égale cordialité. La tête s’incline légèrement, réponse affirmative. « Lui-même. » S’il était besoin de la préciser. Monsieur. Un mot dont il ressort toujours vieilli, plus encore lorsqu’il s’échappe des lèvres de la jeune génération. Bien sûr, le sourire s’intensifie à la mention de Lydia. Non parce qu’il se déride à chaque fois que l’on évoque sa fille. La remarque l’amuse pour le simple comique de situation. Factuel, le bambin n’est pas des plus discrets. « C’est bien elle. Elle sait se faire entendre. » Fraîchement sortie de sa sieste, la demoiselle, ce qui aura pour avantage de permettre un premier contact. Par voie de conséquence, Liam sera en mesure de constater de son aisance avec les enfants. Ultime entretien du jour. Il en a vu défiler des candidats. Quitte à confier sa fille à quelqu’un, il préférerait autant que cette personne sache tenir un bébé et manifeste un réel souci des plus petits. « Entre, je t’en prie. » La porte s’ouvre plus largement en sorte de lui libérer le passage. Si Lydia patiente dans son parc, à portée de regard, il rechigne à la laisser seule trop longtemps. Il a tôt fait de s’éloigner du cadre, ouvrant la voie jusqu’au séjour. La maison est toujours aménagée au goût de June. Liam ne s’est jamais vraiment senti le droit d’y apporter sa touche. Il lui arrive encore de se voir comme un simple invité, entre ces murs. Sentiment dont il est le seul responsable. À ses yeux, cette maison reste la sienne. « J’espère que tu n’es pas allergique aux chats ? » qu’il demande, voyant passer l’un des félins de la maisonnée. Voilà qui serait rédhibitoire. Ils sont au nombre de trois. Trois chats. Les réels propriétaires de lieux, ceux qui tolèrent sa présence. Au reste, Lydia s’affaire avec l’un ses jouets. Le hochet ne tarde pas à s’envoler, jeté hors de l’air de jeu. L’une de ses nouvelles activités de prédilection, envoyer les objets au sol, ce qui comprend les cuillères et les assiettes pleines. « Voilà Lydia, la terreur de ces lieux. » Il procède aux présentations. Après tout, quoique inconsciente de ce qui se trame à son endroit, Lydia demeure la principale intéressée. Un mince sourire traverse les lèvres du père, prenant le chemin d’un fauteuil. Des collations et des boissons fraîches attendent déjà sur la table. Chaleur estivale oblige. « Je peux te servir quelque chose à boire ? » Politesse, Liam ne déroge jamais aux règles du bien recevoir. Au-delà de tout, il se souvient du stress généré par ce type d’entretien et cherche à la mettre à l’aise. La première impression prime toujours. Si Liam peut porter un jugement, il en va de même pour la jeune femme qui se tient devant lui. « Fordham. » commence-t-il, sur le ton de la conversation. « J’ai supposé un lien de parenté avec la mairesse. Est-ce que je me trompe ? » La mairesse qui ne doit pas exactement l’avoir à la bonne, ces temps-ci, considérant les plaintes récurrentes du voisinage au sujet de la mystérieuse fresque qui recouvre la façade de l’atelier. Liam se gardera de toute mention. Une main rejoint le pichet de citronnade. Liam s’installe sur sa chaise, verre à la main. Son regard se pose sur sa fille. Il ne cherche pas à influencer l’interaction, curieux de voir si la jeune femme ira d’elle-même au contact du bébé. « Tu as déjà gardé des enfants ? » Question simple, laquelle lui permettra de se faire une première idée de son expérience. Garde d’enfant, a priori, pas le genre de petit boulot qu’il aurait envisagé à son âge. Si la chose est courante chez les jeunes, Liam n’avait pas de sympathie particulière pour les enfants. Dans une moindre mesure, il préférait les éviter, eux et leurs cris. Son statut de fils unique l’avait gardé de tout rôle fraternel. Il n’avait jamais eu de cadets à surveiller. Chose qui explique peut-être l'appréhension qu'il ressentait alors.
MADE BY @ICE AND FIRE.
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HJ:
Mes excuses pour le retard.
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- - We raise it up. This is a gift, it comes with a price. Who is the lamb and who is the knife? Midas is king and he holds me so tight. And turns me to gold in the sunlight. I look around, but I can't find you. If only I could see your face instead of rushing towards the skyline.