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| Sujet: Re: (tc) A NOS FANTÔMES Sam 1 Aoû - 11:11 | |
| A Nos Fantomes Elise Kennedy C'était comme être dans un trou noir mais être consciente de ce qui se passe autour. C'était comme être enfermée dans un tube sombre mais sentir les présences, les gestes, entendre des sons mais ne rien pouvoir faire. Son corps n'était qu'un poids mort, lourd. Elise se sentait à la fois loin et proche de tout. On ne peut jamais réellement savoir ce qui se passe dans la tête d'une personne inconsciente, si cette personne pense, ou si elle est juste... endormie. Elise n'était pas endormie, sa force et son énergie l'avaient abandonnée. C'était comme se retrouver dans une cage, tendre la main vers les personnes qui vous entourent mais vous avez beau crier, hurler, vous agiter, ils ne vous entendent pas. Sa conscience était emprisonnée dans un corps sans réponse. Elise se sentit soudainement être soulevée, une sensation étrange qui la ramenait un peu à la réalité ou qui lui indiquait qu'elle s'élevait peut-être dans le monde des cieux? Non, elle sentait des bras forts l'entourer, la supporter. Elle reconnut étrangement cette sensation. La dernière fois c'était un matin de décembre, enveloppée dans un cocon de drap, protecteur et chaud dont elle n'avait eu aucune envie de sortir. Ca avait été la première fois depuis des mois où elle avait dormi aussi bien et où elle s'était sentie aussi bien. Ce jour là c'était quand la pâtissière s'était réveillée dans le lit de Mike. Mike? Adèle? Granny? Est-ce qu'un personne inconsciente pouvait ressentir de la peur? Elle devait se réveiller. Elle devait revenir. Mais comment se battre contre cette force invisible? Comment reprendre le pouvoir sur son corps? Son coeur résonnait dans sa tête, les sons étaient de plus en plus francs, de plus en plus forts. Elle sentait toujours cette force la porter. Elise réussit à ouvrir ses yeux, faiblement, de quelques millimètres seulement. Malgré le flou, elle aurait reconnu la forme de ce visage parmi des milliers. Depuis quelques temps, il revenait sans cesse dans ses rêves, dans ses pensées... "Mike..." Ce fut tout ce qu'elle arriva à prononcer avant de refermer les yeux se sentant à nouveau repartir. Elle résista encore un peu, réussissant à ouvrir les yeux pour à nouveau essayer de distinguer le visage de Mike. Une douleur aigue la submergea la forçant à se renfermer à nouveau dans un corps qui comme quelques minutes auparavant ne ressentait plus rien. Code by Silver Lungs |
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| Sujet: Re: (tc) A NOS FANTÔMES Sam 1 Aoû - 11:23 | |
| Cette vision m'horrifiais énormément. C'était horrible. Déjà imaginer mon frère dans le coma était une épreuve mais voir ma soeur blessé l'était tout autant. Je ne voulais pas la perdre. Jamais. Bon, ça viendra un jours certes mais le plus tard serait le mieux. À côté de ma soeur, il y a une fille. Jon il me semble. Redwood est une petite ville. Tout le monde se connait et puis, je serais un bien mauvais frère si je ne connaissais pas les amis de ma soeur. Bref.
Jon s'adressait à moi en m'expliquant brièvement ce qu'il s'était passé. Uen fusillade. Mais bordel on vit où là ?! C'est Redwood. Certes il se passait des trucs assez étranges parfois mais quand même. Une fusillade. Il fallait vraiment avoir un problème pour faire une telle chose. Bref. Ce qui est fait est fait. Du regard, je scrutais rapidement la pièce. "Merci. Jon c'est ça ? Harp t'as vu notre frère dans le coin ?" Déjà Harper blessé était une chose mais j'espérais que Salva soit sain et sauf. Jon me sortait de mes pensées en me proposant de l'aider à sortir ma soeur de là. "d'accord. Suis moi hein !!" Je ne connaissais pas vraiment Jon mais je ne pouvais pas la laisser dans cet endroit. Nan mais franchement une fusillade à Redwood. Je pense que là on aura tout vu. J'attrapais donc ma soeur qui était au sol et la portais dans mes bras. Bon ça va, elle n'était pas trop lourde encore. Je cherchais la porte de la grange. "allez viens !" Disais-je en faisant un signe de la tête à Jon. Se rendre jusqu'à la porte n'était difficile à faire. Nous atteignons enfin la porte et une fois dehors, je posais ma soeur sur un tronc d'arbre. "Tu vas vraiment finir par me voir avoir des cheveux blancs avant l'heure Harp'" Disais-je en plaisantant mais elle m'avait foutu une belle peur surtout. Enfin, soulagé qu'elle soit saine et sauve.
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| Sujet: Re: (tc) A NOS FANTÔMES Sam 1 Aoû - 12:14 | |
| J'étais assis dans la salle de repos. Tranquillement. Je sirotais mon café et lisait le journal. Je profitais de ma pause, en somme. Tout était cool ici. Aucune urgence, pas de stresse. Tout se déroule à merveille. Aucun malheur, pas d'accident, pas d'urgence. Une garde comme je les apprécie bien souvent. Délaissant le journal, j'ai regardé mes emails sur mon portable. Rien de bien intéressant. Un mail de ma mère qui me demande si je peux l’appeler ce soir. J'étais entrain de lui répondre que ça devrait pouvoir se faire, lorsque le portable a vibré. A l'écran s'est affiché le nom d'Anthony. J'ai froncé les sourcils, me demandant pourquoi il m'appelle et j'avoue avoir été un instant tenté de ne pas y répondre étant donné que je suis, logiquement, encore entrain de travailler. Mais au final, j'ai décroché et heureusement. A peine eu-t-il dit deux mots, que j'ai compris qu'il y avait une urgence. Et pas des moindres. Une fusillade à la commémoration des morts. Je n'hésite plus longtemps et, toujours au téléphone, je me lève d'un bond et sort de la pièce.
«Ok, j'arrive » répondis-je en marchant d'un pas rapide dans le couloir « Ah et Anthony ? »reprenais-je en descendant les escaliers étant plus rapide à pied qu'avec l'ascenseur «Met toi à l'abris, ne joue pas au héro. On arrive, le plus vite possible »
sur ces paroles, je raccroche et me met à courir. Au même moment, mon biper sonne une urgence. Sans doute que quelqu'un à réussi à appeler les vrais secours. Je n'hésite donc pas plus longtemps et me prépare avec d'autre médecins d'urgence. Nous embarquons le matériel nécessaire puis grimpons dans les ambulances. J'ai a peine le temps de fermer la porte derrière mois que le véhicule allume ses gyrophares et traverse Burlington à vive allure. Pendant tous les trajets je joue nerveusement avec mon portable que je garde en main, au cas où Anthony appellerait à nouveau. Mon cœur s'est accélérant, pompant à folle allure l'adrénaline dans mes veines.
Chaque minutes me semblent durer une éternité. Fort heureusement, à l'allure à laquelle le cortège d'ambulances roule, nous arrivons assez rapidement à la grange. J'attrape un sac de premier secoure et saute du véhicule. Je m'immobilise un instant et analyse rapidement la situation. Des gens en pleurs, des hurlement de terreur, des cris de douleurs, des gens allongés, des corps sans vie. Lorsque les images de la guerre me reviennent en tête, je les repousse rapidement. Il faut que je sois concentré à 100% pour aider les blesser. Je n'ai pas le droit de me laisser submerger par les souvenirs. Alors je me met en route. Mes collègues se dispersent vers les blessé et j'en fais de même. Avisant un groupe, Jay et Jon autour d'Harper a moitié allongé sur un tronc d'arbre.
Je m'immobilise devant eux, pose le sac à dos sur le sol et m'agenouille devant la jeune femme «salut » les saluais-je avec un sourire rassurant « Je suis le docteur Nichols » me présentais-je avant de m'approcher de la blessée « Qu'est-ce qui s'est passé exactement ? » demandais-je en lançant un coup d'oeil aux autres, tandis que je défais le bandage de fortune qu'on a enroulé autour du bras de la blessé « Tu t'appelle comment ?» lui demandais-je en même temps. - Spoiler:
Les secours sont là ! L'équipe de soins -infirmiers, médecins urgentistes, ambulanciers etc- s'est dispersé à travers les blessé. Libre à vous de vous procurer un médecin ou un infirmier ♥
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| Sujet: Re: (tc) A NOS FANTÔMES Sam 1 Aoû - 13:21 | |
| Jenn tente de garder son sang froid. Pourtant, c’est compliqué dans de pareilles situations mais l’instinct de survie semble prendre le dessus sur tout le reste et Jenn ne compte pas s’en aller sans avoir pu aider en attendant les secours. Elle est en face de cette jeune femme, traumatisée et surtout blessée. Elle sait qu’elles ne devraient pas rester ici, c’était trop dangereux et les coups de feux continuaient d’être lourds et raisonnants dans la grange. La blonde reprend la parole en voyant un visage familier. Elle se souvient l’avoir vue quelques minutes avant le drame. Elles semblent proches, Jenn se fait silencieuse, et aide finalement la jeune fille à se lever. Son regard ne quitte pas les femmes des yeux, elles finissent enfin par s’éloigner. La jeune femme acquiesce à la demande de la brune, qui lui demandait d’aller chercher des serviettes. « ça marche, je reviens. » Dit-elle alors qu’elle s’éloignait, le cœur battant par le stress, la peur. Au loin, elle entendait les bruits des sirènes des ambulances. Ça la rassurait aussitôt. La brune revient finalement avec un tas de serviettes qu’elle avait trouvé non loin d’une table qui était restée intacte malgré le bordel qu’était devenue la grange. Revenant vers elles, Jenn souffle : « Vous entendez ? Les secours sont là. C’est une bonne nouvelle. Je vais aller chercher un ambulancier. Prenez soin de vous. » Dit-elle, dans un regard compatissant, un énième après avoir posé sa main sur l’épaule de la brune. Elle s’éloigne et alpague un des secouristes pour lui désigner les deux femmes alors qu’elle sort enfin de la grange. La situation semblait moins critique, il n’y avait plus de coups de feu. Des secouristes étaient opérationnels. Jenn n’avait plus aucune raison de rester dans cet endroit aux souvenirs atroces |
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| Sujet: Re: (tc) A NOS FANTÔMES Sam 1 Aoû - 14:11 | |
| Edme ne s'était doutée de rien, pourtant dès qu'elle avait vu le fusil, elle avait eu le réflexe de se baisser. Elle aurait pu passer pour une folle si elle n'avait été qu'une innocente, mais ce n'était pas le cas. Alors qu'elle se mettait progressivement en colère, Edme fit ce qu'elle faisait toujours : agir vite et bien. Elle attrapa Lizzie et la protégea contre elle. Puis elle aperçut une main, celle de Brody. Aussi, elle le vit s'écrouler et elle perdit son sang froid. Elle crut qu'il était mort. Pour de bon. Elle se jeta sur lui et quand il se mit à plaisanter, elle dit : « Ce n’est pas le moment, putain ! » Pendant un instant, elle voulu lui demander ce qu’il faisait là, surtout habillé comme ça . Elle était très énervée contre lui, mais la priorité était de le sortir de là. « Appuie-toi sur moi, ok ? » dit-elle en l’attrapant d’un côté. Elle n’était pas bien musclée, mais à ce moment précis, elle aurait tout fait pour les sauver. « Tu peux appuyer sur l'autre jambe ? » Elle ne savait pas exactement ce qu’elle devait faire, ce qui allait se passer, mais elle devait trouver une solution pour Brody et protéger Lizzie. Quand elle vit que tous les rescapés se dirigeait vers la sortie principale, elle décida de faire demi-tour et d’atteindre une sortie de secours que tous avaient oublié. Là, elle tomberait sur le même trottoir, mais un peu plus loin. « Lizzie, on va passer par là, ok ? Ça va toi ? » s’assura-t-elle. Elle savait qu’elle devait les effrayer. Ce qui l’effrayait, elle, c’était de savoir que la Rose Lunaire était de retour et qu’elle se mettrait à la traquer, dès le lendemain. Sa vie allait être bouleversée, elle le savait. Elle s’était préparée toute sa vie à cela, mais maintenant qu’elle avait laissé des gens entrer dans sa vie, maintenant qu’elle avait des gens auxquels elle tenait ,comment allait-elle faire ? Cette question, elle se la poserait demain. Pour l’instant, elle devait les sortir indemnes. - Spoiler:
Edme est indemne.
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| Sujet: Re: (tc) A NOS FANTÔMES Sam 1 Aoû - 14:23 | |
| Autour le chaos, toujours. Maxi a beau balayer la salle du regard, nulle trace de Mady, juste quelques visages épouvantés dans la foule et des hurlements rythmant le bruit des pas. Recroquevillée au sol, elle a entrevu les regards horrifiés, le bruit et tout ce sang. Du rouge partout. La même teinte écarlate qui lui macule les mains et qu'elle ne peut que regarder sans trop comprendre. Et elle vient s'agripper aux épaules du jeune homme qui lui fait face, une grimace douloureuse se dessinant sur son visage alors qu'elle mobilise son poignet blessé. Comme s'ils étaient seuls au milieu de cette scène de fin du monde. Son front vient se poser tout contre le sien et elle ferme les yeux brièvement. « On va se sortir de là, chuchote-t-elle, ça va bien se passer. Les secours sont déjà en route hein? Tu restes avec moi? »Elle ne s'est même pas rendue compte que le danger a finir par s'évanouir pour laisser la place aux sirènes des ambulances. Il n'y a que les exclamations de la foule pour la ramener à la réalité et le hurlement strident des deux-tons à l'extérieur, les gyrophares habillant les vitres d'éclairs rouges et bleus. Les secours, enfin. Épuisée, elle s'accorde une dernière seconde pour reprendre du courage, l'oreille contre son épaule pour entendre battre le coeur de celui à qui elle regrettera pendant longtemps de ne pas avoir ouvert son propre coeur. Et déjà, lever le regard, chercher de l'aide, se défaire de son étreinte pour attirer l'attention. On la saisit par les épaules, on lui parle mais la brunette a du mal à leur faire comprendre. Non ce sang n'est pas le sien, elle n'a rien, rien de grave, rien qui mérite qu'on s'y attache. Son bras? Non ça peut attendre. « S'il vous plaît, implore-t-elle, ce n'est pas moi, c'est lui....Je...Ce n'est pas moi je vous dit! » On lui passe une étiquette autour du cou, du vert. Goupil a droit au jaune. Elle a vu une émission un jour, un de ces trucs débiles sur les grandes catastrophes. Elle aurait su qu'elle aurait zappé immédiatement. On la laisse. Son cri strident a finit par les convaincre. On lui dit qu'on va revenir. Que ça va aller vite pour lui. Max est déjà loin, la panique déborde comme les larmes qui se mettent à rouler sur ses joues, incontrôlables. « Ca va aller, chuchote-t-elle à son oreille pour se rassurer, on va venir jeter un oeil à ça. Tout va bien. Qu'est ce qui t'a pris hein? Tu tiens vraiment à me faire peur! »- Spoiler:
Pas touchée par les balles, une entorse du poignet lors de la bousculade
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| Sujet: Re: (tc) A NOS FANTÔMES Sam 1 Aoû - 16:19 | |
| À nos fantômes. Restant aux côtés de ton amie, tu expliquais la situation au grand frère. Il semblait te reconnaître, ce qui t’évitait de te présenter une énième fois. Oui, c’est bien ça. Bien contente qu’il ait retenu ton prénom, tu maintenais une certaine pression sur la blessure de la jeune femme et tentant de calmer ta respiration, tu essayais de dompter les tornades qui soulevaient ton cœur actuellement. Les dernières visions affreuses ne cessaient de défiler devant tes yeux mais tout restait cloîtré en toi. Ce n’est qu’en rentrant chez toi, plus tard, que tu te laisseras aller. Pour l’instant, Harper avait besoin de ton soutien, de ta présence et tu comptais bien agir comme tu le devais. Au moins jusqu’à être sûre et certaine qu’elle soit hors de danger. Jay allait t’aider et sa présence te redonnait un peu d’assurance, même si tes mains tremblaient sans vouloir se calmer. Tu t’es levée alors que le jeune homme soulevait sa sœur pour l’emmener en dehors de cette foutue grange. Et en suivant ses instructions, tu les as suivi, les jambes fébriles. Pratiquement en coton. Une fois à l’extérieur, Jay posa délicatement sa sœur sur un tronc d’arbre. L’aîné de la jeune Anderson tenta de détendre l’atmosphère mais il y avait trop d’images coincées dans ton esprit, trop de gémissements et de pleurs autour de vous pour que tu oses sourire. À la place, tu essuyais le sang de tes mains, tâchant ta robe par la même occasion sans t’en soucier le moins du monde. Tu avais l’impression de manquer d’air mais l’une de tes mains est venue chercher celle de Harper pour la serrer doucement. Et étrangement, ce contact te donnait du courage. Et puis les sirènes d’ambulances, le rouge et le bleu qui se mêlent et le soulagement qui se diffuse de plus en plus en toi. Tu reprends ton souffle lorsqu’un des secouristes vient vers vous et se présente en tant que médecin. John Nichols. Il s’agenouilla auprès de Harper et tu te reculais légèrement pour le laisser faire son travail. Après quelques secondes, tu comprends qu’il porte le même nom qu’une de tes amies, Jenn. Il devait sans doute être son mari. Mais tu avais l’esprit trop accaparé par l’anxiété pour soulever la chose. Il vous souriait calmement et tu en déduisais qu’il devait être habitué à ce genre de situations. Lançant un bref regard vers toi et Jay, il vous demande ce qu’il s’est passé et tu articules, sans savoir comment, la réponse. Le Maire s’apprêtait à terminer son discours. Puis un homme est apparu et a pris sa place. Il s’est tiré une balle en pleine tête, une femme s’est jetée du toit. Morte elle aussi. Et un autre homme s’est mis à tirer sur l’assemblée. Elle a été touchée ainsi. Tu t’étonnais du ton monotone que ta voix avait pris, tu te sentais sous le choc et tu retenais en toi toutes ces atrocités, tu prenais sur toi car tu le devais. |
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| Sujet: Re: (tc) A NOS FANTÔMES Sam 1 Aoû - 16:40 | |
| .à nos fantômes Il ne se posait plus de questions, il agissait, commençant le massage cardiaque, et un et deux et trois et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il arrive à trente compressions thoraciques. De même, il n'hésita pas bien longtemps avant de réaliser un bouche-bouche. C'était la première fois qu'il embrassait un homme, un papy en plus. Enfin embrasser était un bien grand mot. Seulement deux insufflations avant de reprendre les compressions thoraciques. « Allez papy. Réveille-toi. », murmura-t-il comme pour lui-même en continuant les mêmes actions, s'acharnant sur le corps du pauvre homme. Et soudain, une respiration, un don du ciel, et le vieil homme qui ouvrait doucement les yeux. Arthur laissa échapper un gros soupir de fatigue, de peine et d'espoir, croisant le regard de l'autre homme en face de lui. Ce même soulagement se lisait dans leurs yeux alors que le plus âgé reprenait difficilement ses esprits. Il balbutiait des propos inintelligibles, mais il respirait et c'était tout ce qui comptait pour le moment. Arthur n'eut pas le temps de s'essuyer le front que Lilas sautait dans ses bras, coinçant son visage dans le creux de son cou. Elle ne pleurait plus, elle s'était endurcie. Elle n'avait pas eu le choix.
L'autre homme intima qu'il était temps de dégager de ce carnage. Il avait raison. Les coups de feu semblaient avoir cessé, le fou n'était plus là du moins, peut-être s'était-il suicidé lui-aussi. Arthur n'avait pas le temps de penser à ça et sans reprendre les propos du brun à la barbe de trois jours, il se pencha vers sa dite-fille, lui présentant son dos. « Tu t'accroches à mon cou, c'est compris. Comme quand t'étais plus petite. ». Elle acquiesçait sans demander son reste, grimpant sur le dos de son oncle alors qu'Arthur prenait appui sur ses pieds pour se redresser. Et, sans attendre, il soulevait Elroy par son bras libre, marchant lentement mais sûrement vers la sortie. La lumière du jour était comme un second souffle pour tous. Il y avait du monde partout, des blessés, des morts. Et quatre survivants supplémentaires qui sortaient difficilement de la grange. Il déposa le vieil homme contre un mur, s’essayant à son tour à même le sol alors que Lilas, comme un petit singe, refusait obstinément de descendre. Arthur capitula, rendit les armes sans dire un mot. Il était soudainement las, en regardant l'horreur qui s'offrait à ses yeux. Les secours arrivaient mais il était déjà trop tard pour certains habitants, mais pas pour tous car une infirmière s'agenouillait près d'eux, se penchant vers Elroy pour lui prodiguer les premiers soins. Arthur, lui, n'était pas blessé. Lilas non plus. Pas physiquement du moins, parce que psychologiquement, c'était une tout autre histoire. Mais ils étaient en vie, et ça, ça n'avait pas vraiment de prix. |
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| Sujet: Re: (tc) A NOS FANTÔMES Sam 1 Aoû - 16:41 | |
| Heureux de voir son cousin, Azariah se disait qu’après tout ce n’était pas une si mauvaise soirée. Jusqu'à ce que le jeune Anderson aperçoive son cher paternel en bas de l’estrade où le maire avait fait un discours des plus agréables. « Papa ? », l’interpella-t-il en élevant la voix. Il quitta Salvador et s’avança de plus en plus en fendant la foule, les yeux rivés sur son père qui semblait possédé et qui ne lui adressa pas même un regard. Il s’arrêta un instant et s’approcha lorsqu’il vit son père sortir une arme, et tirer un coup dans les airs. Son cœur rata un battement, il ne réagit d’abord pas, voir peu, la mine déconfite, la respiration saccadée. « Mais qu’est-ce que tu fais ?! », hurla-t-il tandis que tout le monde se laissait envahir par la panique. Il n’arrivait pas à croire ce qu’il se passait et il cligna des yeux plusieurs fois pour essayer de se rendre compte de la situation.
Puis, Az vit son père hurler des choses qu’il ne comprenait pas. Une seconde puis deux se passèrent. Il eut le temps d’hurler de toutes ses forces, « NOOOOOON ! » avant de voir son père se tirer une balle dans la tête. La première sensation qu’Azariah ressentit fut un coup au cœur qui le secoua de la tête aux pieds. Prit de soubresauts, il eut une remontée de dégoût qui le fit presque vomir tandis qu’il s’avançait comme un mort-vivant vers le corps inerte de son père. Le sang avait souillé toute l’estrade et il gisait là, cet homme qui avait tout gâché. Azariah se laissa tomber par terre et plaqua sa main si fort contre sa bouche que ses doigts devinrent aussi blanc que son visage. Il respirait trop fort et commença à pleurer bruyamment, comme un garçon perdu, comme celui qu’il avait toujours été, tâchant ses vêtements du sang de son géniteur, cet homme qu’il avait cru grand, celui pour qui il avait sacrifié son enfance. Ses mains tremblaient violemment et il y enfouit son visage. Ce visage remplit de larmes écarlates que personne ne pourrait plus jamais sécher.
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| Sujet: Re: (tc) A NOS FANTÔMES Sam 1 Aoû - 18:39 | |
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Des larmes coulent le long de ses joues roses. La douleur s'intensifie au fil des minutes et cette peur au ventre d'être touché à nouveau ne la quitte plus. Son sang recouvrait sa main allant jusqu'à être absorbé par ses vêtements. Jon semble perdue, ne sachant que faire, elle regarde autour d'elles avant de déchirer un bout de sa robe. Harper lui sourit malgré tout, elle n'y était pour rien, au contraire, elle restait à ses côtés. Du mieux qu'elle peut, elle confectionne un bandage pour stopper la perte. Harper eu une triste pensée pour son cousin, Azariah elle espérait qu'il ne soit pas blessé physiquement après le traumatisme qu'il venait de subir face à l'acte de son père. Le visage de son grand frère apparaît parmi toute l'agitation. Jay est là, il n'a rien dieu merci. Elle aurait voulu lui crier de s'éloigner, de repartir mais elle savait qu'il ne la laisserait pas là. Harper laisse Jon répondre pour elle. Il ne semblait pas avoir assisté à la scène et elle aurait préféré le savoir bien loin de tout ce carnage. Ensemble, ils décidèrent qu'il valait mieux la porter jusqu'à l'extérieur, Jay s'en chargea et son amie les suivaient à la hâte.
Une fois installée en dehors de la grange, Jay tenta de détendre l'atmosphère, ce qui ne fut pas réellement une grande réussite. « Je t'en pris, retrouve Salva… » murmura-t-elle à son frère aîné, de nouvelles larmes au bord des yeux. Harper avait déjà eu tellement peur de le perdre une première fois suite à l'annonce de cet accident, il était hors de question qu'elle ne sache pas s'il allait bien. Elle s'inquiétait pour sa famille, pour ses proches bien plus que pour elle-même. Pourtant c'est bien son épaule qu'une balle venait de toucher. Jay prit tout de même le temps d'examiner la blessure de plus près, elle pouvait lire l'inquiétude dans son regard. Les secours venaient d'arriver et quelqu'un s'avançait vers eux, son frère pouvait désormais se permettre de la laisser, elle était entre de bonnes mains et puis Jon semblait déterminée à rester à ses côtés. Sa main qui serrait la sienne avait un côté rassurant, elle était courageuse Jon. Harper la laissait expliquer brièvement la situation à l'homme qui venait de les rejoindre. Il se présenta comme médecin et même si cette annonce aurait du la rassurer, encore sous le choc Harper n'arrivait pas à retrouver une respiration moins saccadée. La terreur l'avait envahit seulement en quelques minutes et plus rien d'autres n'apparaissait dans son cerveau que ses images terrifiantes au cœur de la grange. « Harper », souffla-t-elle au médecin.
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| Sujet: Re: (tc) A NOS FANTÔMES | |
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