(topic commun) les redwoodiens font du ski

Le réveil avait sonné tôt ce matin. Ou était-ce Jeremy qui l’avait réveillé ? Le petit garçon était surexcité par cette journée au ski. Ils ne devaient pas en perdre une seule minute, une seule seconde. L’ambiance faisait penser à une colonie de vacances, et les souvenirs d’enfance remontait à la surface. Les Howell avaient grandi ici, dans le Vermont, entourés de montagnes et bien habitués à la neige. Le ski n’était pas la discipline préférée de Juliet, mais ses talents de danseuse lui servaient bien sur les pistes. En vérité, la blonde préférait largement rester sur le bord de la piste à boire un bon chocolat chaud. Elle aurait certainement fait l’impasse sur ce séjour si sa fille, puis son neveu, puis son frère ne l’avaient pas tannée avec ça. Comme elle ne pouvait rien leur refuser, là voilà à enfiler une tenue de ski, espérant être bien protégée du froid. Juliet est plutôt du genre frileuse. Heureusement, l’ambiance bon enfant la pousse à sortir du chalet, et à ne pas rester au coin du feu. Enfin, elle n’est pas encore sortie techniquement…

Jun avait quitté les lieux depuis quelques minutes déjà, emportée par ses amies qui avaient fait le voyage elles aussi. L’adolescente avait promis à sa mère de passer un moment avec elle, mais aussi avec son oncle et son cousin, et pas seulement avec ses copines. C’était mieux que rien, se disait Juliet. Les garçons, quant à eux, n’étaient plus en vue. Peut-être sont-ils déjà sortis… « Judson et Jem ne nous ont pas attendus je crois. » lance-t-elle à Julia quand elles se retrouvèrent à l’entrée du chalet. Le pas de la porte franchie, elles découvrent Judson et son fils en pleine bataille de boules de neige. Juliet les observe un instant avant de demander à sa belle-sœur : « Filles contre garçons ? Ou on se joint à Jeremy pour mettre une pâtée à Judson ? » Elle lance un sourire et un regard malicieux à Julia, prête à rejoindre l’arène.

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-- 'Cause I'm gonna be free and I'm gonna be fine

Le voyage au ski était une excuse parfaite pour oublier un peu la routine du quotidien. Non pas que Julia ait des soucis dans sa vie de tous les jours mais elle aimait ces opportunités de s'évader et de retomber dans l'enfance l'espace de quelques heures voire quelques jours. A cette période de l'année, elle avait toujours eu pour habitude de partir en Angleterre pour faire le tour du peu de famille qui lui restait là bas et présenter ses voeux pour l'année mais cette année, elle avait décidé de profiter avec sa nouvelle famille.

Bien que cela puisse paraître niais de parler ainsi, il fallait tout de même admettre qu'elle était de plus en plus incluse en leur sein. Surtout depuis qu'elle vivait avec Judson. Telle une belle et grande famille, ils se préparaient à sortir du chalet pour profiter de la neige mais à l'évidence, elle faisait partie des dernières. Heureusement Juliet semblait l'avoir attendue. "Faut dire que ça fait déjà un moment que Jem est réveillé, il a pas du réussir à le contenir plus.". dit elle en souriant alors qu'elles franchissent l'entrée pour découvrir les deux "hommes" du groupe en train de se lancer des boules dessus. Enfin, Judson était en train de rassembler ses munitions alors que Jem finit par la remarquer. "Ah ça y est, fini de pomponner?" lance le petit. Julia est assez sûre que ce mot ne vient pas de lui. "Tu sais quoi, je crois que ton frère a déjà décidé pour nous que ce serait filles contre garçons" dit-elle en tirant sur ses gants comme si elle préparait ses armes pour la bataille. Elle ramasse un peu de neige qu'elle compacte rapidement avant de l'envoyer sur Judson qui semblait être une cible de choix.

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what things ☩

The only easy day was yesterday.

« Une fois qu'on sera bien gelées... » Répéta Aspen dans un sourire crispé. « Tu as sans doute raison. » Sauf que si elle a si froid que sa meilleure amie veut bien le laisser entendre, jamais elle ne ressortira à l'extérieur, comptez sur elle ! Ne voulant pas gâcher le séjour de sa meilleure amie après avoir accepté d'y aller, Penny ne pouvait que la suivre, d'autant que son envie était plutôt raisonnable. « Ouh, alors toi, tu sais comment me parler. » Gloussa-t-elle, bien qu'elle n'ait nullement besoin qu'on l'invite à quoi que ce soit. Les deux amies continuèrent donc d'avancer jusqu'à ce que Penny n'ait une illumination. Elle pouvait peut-être jouer la carte de la dangerosité, non ? Elle le fait en tout cas et son argument se fait démonter en moins de temps qu'il ne faut que pour le dire par sa belle interlocutrice, très pragmatique. « T'as raison... » Caramba, encore raté ! Bon, vu qu'elle se retrouvait encore coincée ici, autant en profiter et faire sa publicité, en espérant que la situation fasse plus rêver ses abonnés qu'elle. Jouer la comédie et leur faire croire qu'elle vivait une vie de rêve était totalement dans ses cordes. Plus personne ne la suivrait si elle se montrait aussi vulnérable et remplie de doutes qu'elle ne l'était en réalité. Repérant un endroit propice aux clichés, elle demanda une petite pause à la couturière, se prenant en photo et puis l'invitant à la rejoindre, promettant que ça serait bref. Et c'est le cas, mais lorsque Betty s'écarte, elle propose de prendre quelques clichés d'Aspen qui ne va bien sur par refuser. Aux mots adorables de sa best friend, le sourire de l'influenceuse s'étire jusqu'à ses oreilles et elle rosit légèrement de plaisir, tout en se disant que c'est son amie qui a raison, ce n'est au final pas si terrible que ça, le ski !

La séance arrive sans doute à son terme avec les commentaires agréables de Leo. « Toujours. » Alors que la malice s'empare de ses traits et qu'elle glousse légèrement. Elle répond bien volontiers à son accolade, toujours très partisane des contacts physiques, tout en ne manquant pas de faire rapidement une grimace à l'attention de sa meilleure amie, une de celles qui voulait dire quelque chose du style 'OMG tu as vu qui vient de nous rejoindre.' alors que Betty avait évidemment dû bien s'en rendre compte toute seule. Aspen penche légèrement la tête sur le côté au... compliment lancé par Leo. Elle essayait d'arborer un air neutre, mais elle sentait tous ses traits ayant envie de bouger sous l'excitation, mais se retint de crier et de sautiller. Tout ça pour sa meilleure amie. Il fallait qu'elle respire. « C'est la meilleure. » Se contenta-t-elle juste de répondre, bien qu'il s'agisse de l'évidence même. « Betty n'attend que ça, mais moi je me sens un peu bof bof aujourd'hui, je ne suis pas trop sure d'avoir envie de me lancer sur la piste. A dire vrai je n'allais le faire que pour elle et qu'elle ne soit pas seule. » Elle fit mine de comprendre quelque chose, alors qu'il n'avait fallu que quelques secondes à son cerveau d'entremetteuse pour mettre au point son masterplan. « Mais maintenant que t'es là, Leo, peut-être que je peux vous laisser sans culpabiliser ? » Mouais, mouais, mouais. Pas méga subtile, mais peut-être qu'un homme n'y verrait que du feu.. Par contre pour le coup, Betty pourrait n'apprécier que moyennement. Mais tant pis, Aspen était prête à tout au nom de l'amour (parce qu'évidemment, elle met la charrue avant les boeufs).

HJ:

Résumé:

@Elizabeth Brennan & @Leo Jensen (topic commun) les redwoodiens font du ski - Page 2 1293989087

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[ ✮ ] // No one could ever see me, seems you're the only one who knows what it's like to be me . Someone to face the day with , make it through all the rest with, someone I'll always laugh with

Even at my worst, I'm best with you

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les redwoodiens font du ski

topic commun

La bataille de boules de neige initiée par Jeremy eut au moins le mérite de faire venir Juliet et Julia. Les deux femmes se joignirent à eux pour les bombarder à leur tour et, alors que la boule de neige de Julia atterrissait droit sur le bonnet de Judson, le faisant légèrement tomber, le pompier fronça les sourcils. « Jem, vise Julia ! Pas de quartier ! » le jeune garçon, trop heureux, accepta sans protester, même si ses efforts étaient vains. Son geste manquait un peu de force pour qu’il atteigne parfaitement sa cible. Après s’être acharné sur Julia, Judson n’oublia pas sa sœur jumelle et propulsa de la neige sans répit vers elle. Ensuite, il attrapa son fils par la taille et l’entraîna derrière un véhicule garé un peu plus loin pour s’en servir comme bouclier. Au moins, il avait pensé à récupérer son fils avant de s’enfuir lâchement, c’était au moins ça. Quelques minutes plus tard, couverts de neige et les joues rosies par l’effort, ils convinrent mutuellement que la bataille était terminée… temporairement, du moins. La journée s’annonçait riche en péripéties ! Les autres étaient déjà partis sur les pistes, pour la plupart, et le pompier supposait qu’ils croiseraient un certain nombre d’habitants de Redwood dans les parages.

« Jun n’est pas là ? Elle a déjà filé ? » demanda Judd en s’époussetant, avant de lever les yeux vers Juliet. Il s’imaginait bien que sa nièce préférée avait déjà disparu, elle était venue avec des copines et elle comptait bien s’amuser avec elles avant tout. « Moi, j’ferai pas comme elle, je resterai tout le temps avec toi, p’pa » déclara solennellement Jeremy du haut de ses huit ans. Judson éclata de rire et répliqua « Je devrais t’enregistrer, pour te faire entendre ça quand t’auras son âge ! » mais l’heure n’était pas à s’inquiéter pour ça et Judson ne s’inquiétait pas non plus pour Jun, il savait qu’elle ne devait pas être très loin – et qu’elle était toujours très attachée à sa famille. « Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On va récupérer les skis et à nous la piste noire ? » devant le regard perplexe de son fils, Judson se reprit « Mais non, je plaisante, on va choisir une piste facile. Tellement facile qu’elle descendra même pas, tu verras ! » il était heureux, en cet instant. D’être ici, avec eux. Rien n’aurait pu assombrir son humeur, absolument rien.

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--- Une famille

est un champ de bataille où alliés et ennemis changent sans cesse de camp.

( topic commun )
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smash all the guitars, 'til we see all the stars oh, got to throw this year away, we got to throw this year away like a bad luck charmfall out boys (i am my own muse) ‹ @nova collins

Virée, l’image des chats sur un snowboard pour être remplacée par les deux félins sur une luge. C’est qu’elle en a de très bonnes idées, la Nova. Elle peut déjà essayer d’imaginer lequel, de Sherlock ou de Poe, serait à l’avant, lequel sortirait les grippes pour être sûr de ne pas finir renversé lors de la descente — c’est elle les fera descendre, ne serait-ce qu’une mini-pente et ne serait-ce que pour avoir une courte video à partager sur les réseaux. Hashtag thug life made in cats. Elle voit déjà les emojis qu’elle placerait en description et les commentaires qui auraient tôt fait d’être postés. Oui, elles tiennent un concept, c’est certain. Peut-être même que ça pourrait lancer une carrière (ça tombe bien, puisqu’elle continue de reporter au lendemain pour le design d’espace, pourquoi ne pas se diriger vers le ski pour chats, alors). Elle lève un pouce ganté, Jackie. « Allez, l’année prochaine, on organise ça ! » Elle reste clémente, toutefois. Une année pour que l’idée devienne réalité, c’est pas comme si elle prévoyait de tout faire dès la semaine prochaine (quoique, elles le pourraient bien mais elle sait Nova un peu plus réfléchie qu’elle et sans doute qu’il faudrait d’abord convaincre les chats et l’agence de location de luges, aussi). Et comme une pensée en entraîne une autre, voilà autre chose — de la part de la brune, cette fois. C’est moins loufoque, elle doit bien le reconnaître, Jackie. « Les comptes Instagram suffisent pas pour montrer qu’on assume totalement notre amour pour nos bêtes ? » Enfin, sa presque bête à elle (est-ce qu’elle devrait d’ailleurs avertir Pauly que son chat est devenu leur chat ?). « Je vote pour que tu sois la community manager du club. Moi, je m’occuperai de set up les décors pour tes posts. » Ça semble couler de source. Reste maintenant à savoir s’il faut un nombre de membres minimum pour se considérer comme un club — et qui ferait office de présidente dudit club, aussi.
Est-ce qu’Hailee aime les chats ?
Elle se note de le lui demander, à l’occasion (et comme c’est moins obvious de lui proposer de rejoindre un crazy cat ladies club qu’une sortie au ski, nul doute qu’elle osera la lui poser, cette question-là). « Imagine que je me casse le genou dans ma descente, qui appellerait les urgences si tu ne viens pas avec moi ? » Et puis, si elle veut bien être téméraire, il ne faut pas trop pousser le bouchon non plus. « Allez, elle est facile. Et ce sera fun tu verras. » Fun parce qu’elles seront ensemble et que l’une ou l’autre trouvera bien le moyen de pimenter la sortie. Et puis, si elle voulait descendre toute seule, elle n’aurait invité personne, Jackie. Elle veut bien admettre qu’elle a eu la pétoche pour ask out Hailee, elle refuse toutefois de la jouer trop solitaire si jamais la Burrows était dans le coin — la présence de Nova, ce serait l’occasion d’avoir l’air tout à fait normale et nonchalante et de tisser un lien encore plus solide. Comme une première présentation, un moyen de s’assurer que les deux mondes peuvent bel et bien entrer en collision sans provoquer la fin de l’univers. « Hm ? Moi ? Non, je — Qui veux-tu que je cherche ? » Le trouble est présent, pourtant et elle détourne la tête, Jackie, se mord l’intérieur de la joue. Pas aussi discrète qu’elle l’aurait pensé, fuck.
La douceur sucrée au centre de la conversation, pour détourner l’attention sans doute, pirouette verbale pour masquer le rouge de ses joues et son coeur qui cogne un peu trop fort dans sa poitrine. « Ah mince, si j’avais su… » Voilà qu’elle a manqué l’occasion de se faire offrir le chocolat (décidément, la journée aurait été royale) mais Nova n’a pas encore dit son dernier mot. Et n’est visiblement pas contre la tricherie la plus fourbe. Elle s’offusque, Jackie, de voir son amie s’élancer et il ne lui faut qu’une seconde de plus pour l’imiter. Oh hell no. Les genoux sont pliés et le visage presque écorché par la vitesse. Déterminée à gagner, Jackie, ne serait-ce que pour la forme (et parce que sérieusement, elles ne peuvent pas faire une piste verte et ensuite remonter se poser, ce serait un peu honteux). Elle rattrape Nova, la blonde, voudrait un peu davantage plier les genoux, éviter les autres skieurs au rythme plus tranquille.
La silhouette est là.
Bonne taille, la combinaison rouge, les cheveux bruns qui dépassent à peine du bonnet.
Hailee ?
Elle dépasse, Jackie, et se retourne quand bien même est-ce une mauvaise idée. C’est pas Hailee, tant pis. Et puis il y a ses skis qui rencontrent un obstacle et son corps qui part en avant et elle termine la course contre un arbre, en fin de piste. Chouette, sous les yeux de tout le monde, comme si sa chute n’était pas suffisante. Elle souffle et grince des dents, la blonde, avant d’apercevoir la non-Hailee qui repasse devant elle et de sentir l’humiliation de s’être plantée. Un regard à Nova. « Bon ok, tu gagnes. Mais tu vois pourquoi tu pouvais pas rester en haut, maintenant ? » Essayer de faire celle qui n’est pas blessée dans son amour propre quand bien même elle voudrait plutôt disparaître sous la neige pour l’instant.

résumé:

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coming up roseswhen you were asleep and i was out walking the voices started to speak and they wouldn't stop talking, there were signs all around it really got my mind racing, you were right all along, something's gotta change

Les redwoodiens font du ski

TC

Sa meilleure amie a beau traîner un peu des pieds, Betty ne s’avoue pas vaincue pour autant. Et quoi de mieux qu’une petite séance photo pour apprivoiser la jolie blonde ? Bien volontiers, Beth se prête au jeu du photographe groupie dont l’œil avisé cherche systématiquement à capturer le meilleur angle, la meilleure pose, la plus belle lumière. Tout pour sa best, quitte à complètement s’effacer dans l’ombre de son éclat. Entièrement absorbée à sa mission, elle ne perçoit pas les pas dans son dos et sursaute légèrement en reconnaissant ce timbre étranger et pourtant si familier, si inexplicablement attirant. Maître Jensen. Ou plutôt Leo, désormais. Il semblerait que leurs échanges par écrans interposés aient permis davantage de rapprochement, sans toutefois noter d’avancée réellement décisive. Quelles chances pour qu’ils se retrouvent tout à coup ici et maintenant ? La rousse bat un peu des cils tout en posant un regard surpris sur l’homme qu’elle ne pensait finalement plus jamais voir. Trop de ratés pour ne pas être un signe. Légère moue en y pensant, se muant en parfaite grimace alors que l’avocat aborde Aspen. D’accord, donc le type débarque de nulle part, l’ignore, enlace sa meilleure amie sous ses yeux ? Le petit nez se retrousse un peu, mécontentement teinté d’une jalousie tangible, d’autant plus rongeante qu’Aspen répond avec chaleur à l’échange. Ce n’est pas qu’elle lui en veuille, mais malgré tout… Le regard que lui jette la blonde a au moins le don de lui arracher l’ombre d’un sourire tandis qu’elle hausse un sourcil, dialogue silencieux si lourd de sens. L’homme que l’on n’attendait plus – à croire que les astres étaient enfin alignés en ce jour.

« Hm ? » Air faussement détaché tandis que les yeux verts se posent de nouveau vers l’homme, haïssant de prendre tant de plaisir à le voir de nouveau alors qu’il demeure tout aussi agaçant qu’à l’accoutumée. « Merci. » Son petit sourire la trahit, malgré elle. Ce n’est pas le compliment le plus dingue qu’elle ait entendu, mais elle se souvient de ceux envoyés tard le soir, à la lumière de son téléphone portable. Admettons que maître Jensen – Leo, bon sang – soit plus doué pour flirter par messages. Elle peut s’en accommoder, elle qui demeure finalement à peine plus chaleureuse que le paysage aux alentours. Elle laisse d’ailleurs le petit rayon de soleil reprendre ses droits sur cet échange étrange, le rendant contre toute attente… Encore plus étrange. Un léger froncement de sourcils alors que son regard se reporte sur Penny, puis sur Leo, puis revient à Penny. Elle l’aime, vraiment. Mais en cet instant, si elle avait pu lui coller de la neige dans la bouche pour la faire taire, sans doute que Beth l’aurait fait. « C’est un peu nul, non ? » De rester seule avec Leo alors qu’elle n’attend que cela depuis des jours et des jours ? Non, là n’est évidemment pas le sens de son propos, et comme pour lever la confusion elle poursuit rapidement : « De te laisser seule, toi, je veux dire. Si tu ne te sens pas bien, on peut juste aller boire un café. » Une pointe d’agacement dans la voix, échos du souvenir lointain d’un autre café, avec une autre personne, qui s’était terminé sur une note encore plus fraîche que la température du jour. Sans doute qu’il n’y a pas pire que Penny pour jouer les entremetteuses, et au fond Beth n’est pas certaine d’avoir de toute façon envie de continuer à forcer la main à un homme qui de toute évidence n’est pas si intéressé que cela.

HRJ:

Résumé:

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You don't have to be like everybody else
You don't have to fit into the norm
You are not here to conform

I am here to take a look inside myself
Recognize that I could be the eye, the eye of the storm

•• amaaranth

les redwoodiens font du ski

topic commun

Leo le bon timing décide d’interrompre le shooting photo qui prenait place sous ses yeux en venant saluer les deux jeunes femmes. S’il débarque un peu comme un cheveu sur la soupe, il arrive la bouche pleine de compliments. Après avoir salué Penny d’une accolade chaleureuse, son attention se porte bien évidemment sur la photographe improvisée, qu’il était particulièrement enthousiaste à l’idée de la revoir. Si leur dernière entrevue s’était mal passée, d’autres échanges s’étaient faits depuis mais il semblerait que le timing n’ait pas été de leur côté. Une succession de malchance qui fait que les deux ne s’étaient pas revus. Il complimente d’ailleurs la jeune femme sur ses talents de photographe qu’il ignorait au fond, c’était histoire de dire quelque chose. Il esquisse un sourire en voyant le sien, tandis que Penny confirme qu’elle était la meilleure. Il rebondit alors au sujet de cette sortie ski, à savoir si elles comptaient se lancer. Pas qu’il prétendait connaître Penny sur le bout des doigts, mais il est vrai qu’il n’était pas étonné de voir le manque de motivation de la jeune femme pour ce sport. Oh non, tu te sens pas bien ? Peu crédule, il ne l’associait pas à des activités de ce type-là, pour être honnête. Les propos de la malade imaginaire lui arrachent un sourire, avant que la surprise ne prenne le dessus sur sa manière de vouloir se débarrasser de sa pote. Un peu perplexe (bien que ça ne lui déplairait pas, au fond car cela faisait plusieurs semaines qu'il cherchait à la revoir), des regards s’échangent avant que Betty verbalise son ressenti. L’instant d’une seconde, le temps d’une rectification, l’avocat serait presque vexé. Bien qu’au fond, il pouvait aisément comprendre la non envie de laisser son amie, girl code, girl power, quelque chose comme ça, ce n’était pas sympa. Betty ajoute donc qu’il serait nul de laisser Penny seule, et qu’il est possible de changer le programme pour aller boire un café. Reebost d’ego.

A moitié trigger, mais pas suffisamment pour trouver une excuse éclatée pour ne pas être enthousiasmé, Leo acquiesce. Un brin superstitieux, - un chouilla humoriste, il déclare avec assurance, bien que ce soit un joli mensonge : j’ai arrêté le café, ça me rend hargneux, mais je sais qu’ils font de très bons cidres, alors pourquoi pas ? Petite blague, petit clin d'oeil, mais autant briser la glace, right ? Avant d’essuyer un jugement, il précise : C’est le week-end, et c’est l’heure de l’apéro. Sans doute était-ce une meilleure idée que de repenser à la dernière fois qu’ils avaient décidé de commander du café. Il ajoute à l’adresse de Penny : Je suis sûr que tu te sentiras mieux après ! D'ailleurs, faudra qu'on envoie une photo à Søren ! A croire que son ami et voisin n'était jamais bien loin dans son petit coeur. Prenant alors le lead, en alpha male qu’il était (non), il désigne la direction de l’établissement, en proposant avec entrain : On y va ?

Résumé:

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Well, you know when you've been defeated, you don't care
and you thank no one.

Darcy hocha la tête lorsque Ian se décida pour la balade. Que ça soit ça ou une autre activité, tant qu’il profitait du cadre avec Ian, le photographe était content. C’était tout ce qu’il voulait, profiter de ce calme, de cette paix, de cette sérénité. Le Vermont était vraiment l’endroit idéal pour passer l’hiver, c’était comme de vivre au milieu d’une carte postale où tout était parfait et rien ne faisait mal. Le lieu parfait vraiment.

-Allons jouer au trappeur dans les bois dans ce cas ! J’ai mon appareil et un chocolat chaud à la fin ne sera pas de refus je pense. Et c’est moins hasardeux que le ski.

Darcy en avait déjà fait mais ça remontait à quelques années et il n’avait jamais été vraiment doué pour ça. Il préférait de loin la luge s’il fallait choisir entre les deux. Avant de se diriger vers la sortie, il prit quelques clichés de plus de l’endroit et d’Ian dans la lumière tamisée avant d’ouvrir la marche vers le début d’une piste quelconque. Il ne connaissait pas l’endroit mais il y avait suffisamment de pancartes et il faisait confiance à Ian pour les mener de toute façon. Ils commencèrent leur montée dans le silence, profitant des alentours et de la présence l’un de l’autre, quand Ian lui posa une question.

-C’est vraiment un endroit magnifique ! J’ai voyagé dans beaucoup d’endroits tu sais et je ne pensais pas me sentir à ma place ici. Je ne suis pas parti pour rien. Mais la ville et les gens que j’ai rencontrés … À croire que cet endroit sort tout droit d’un film. Ca fait du bien, après le Mozambique.

Ils continuèrent de marcher, leurs chaussures de marche s’enfonçant dans la poudreuse en crissant et craquant, un bruit agréable qui se mêlait avec harmonie à l’atmosphère autour d’eux, les arbres nus couvert de neige et de stalactites, le bruissement du vent dans les arbres, l’odeur du froid et du petrichor, les rayons du soleil qui faisaient scintiller la couverture blanche tout autour.

-Ca fait plus de deux mois que je suis là et l’appel du voyage ne pas toujours pas repris ! Je comprends que tu sois tombé amoureux de cet endroit au point de ne plus vouloir en partir.

Darcy prit un peu d’avance pour prendre quelques photos avant de se retourner, faisant face à Ian et marchant à reculons, un sourire aux lèvres alors qu’il portait l’appareil à son visage pour photographier Ian.

-C’est dommage que je ne travaille pas pour les magazines fashion parce que tu es parfait pour des photos éditoriales. Tu aurais pu avoir une carrière dans la mode.

Il reprit une position normale avant de trébucher et de se rompre le cou sur une branche, puis il changea de sujet.

-Comment se sont passées les fêtes ? Si tu les célèbre bien sûr.

Il était curieux de savoir, ça faisait longtemps que lui-même n’avait pas fêté Noël après tout.

@Ian Carter

TL;DR:

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solivagant

[so-li-va-gant] • Latin
(adj.) someone who wanders or travels the world alone;
a solitary adventurer.
by Wiise

Sherlock et Poe sur une luge, le rendez-vous est pris pour l’hiver prochain. Pas du genre à freiner les envies folles Nova, et elle sait exactement à qui elle s’adresse, à Jackie, qui ne la stoppera certainement pas non plus. Les plans sur la comètes s’enchaînent, la brune se retrouve community manager d’une page insta qui n’existe pas encore, d’un club qui n’existe pas encore. Un détail. Nova secoue la tête, non, bien sûr que non, leurs comptes personnels ne suffisent pas. « Quand ils domineront le monde, on pourra au moins se vanter d’avoir contribué. » Elle sourit, à cet argument irréfutable, aussi à s’imaginer vip, animal en mains, à déposer la star sur le set up. « Adjugé. »
Elle roule des yeux devant Jackie la dramaqueen, mais la suit bon gré mal gré, c’est pour ça qu’elle est venue après tout : la suivre, sur les pistes où ailleurs, se changer les idées. Ce n’est pas souvent que Nova Collins a une amie. Même pas sûre qu’elle puisse se considérer comme son amie, Nova, mais ça y ressemble. À la jolie idée qu’elle s’en fait. Fun, elle reste sceptique. Ne pas se manger la piste et -malgré la mauvaise blague de la blonde- rentrer avec ses deux jambes, ce serait déjà bien. En revanche, ce dont elle est certaine est qu’elle espère apercevoir quelqu’un parmi tous ces inconnus sur les pistes. Si elle pouvait en douter avant, elle qui a posé la question davantage pour capter son attention qu'autre chose, après sa réaction ça ne fait plus aucun doute. « Je sais pas, à toi de me le dire. » Quelque chose lui dit qu’elle ne lui dira rien du tout, mais ça ne l’empêchera pas de persévérer. Car c’est qu’elle rougit, Jackie ! Oh, Nova ne s’en fait plus tellement pour le chocolat chaud, maintenant, elle a autre chose pour batailler avec elle et le petit sourire de grande maligne qui pousse sur ses lèvres ne laisse, lui-non plus, aucun doute qu’elle n’en a pas fini. Mais la blonde non plus ne lâche pas l’affaire facilement. Nova a déjà le sentiment d’avoir gagné, c’est ce qu’elle fait comprendre à la plus déterminée des deux, quoi que, elle entre dans le jeu bien vite et augmente la récompense. Tricheuse, Nova. L’idée l’amuse. Ça a quelque chose d’absurde, de scandaleux même, la connaissant, plus que tout enfantin, quelque chose qu’elle n’a jamais vraiment connu.
Sur la piste -Dieu merci verte, elle retrouve quelques réflexes, parvient à aller assez vite, pestant contre quelques mômes insouciants -peur de rien, les gosses, et autres idiots arrêtés en plein milieu, galvanisée par le challenge. Ne pas regarder derrière, ne pas regarder derrière. Droit devant, elle va gagner ! Et puis il y a une sensation tout près d’elle -Jackie la rattrape !- mais rien ne vient après, qu'une impression étrange puis un son, une trace infiniment longue dans la neige termine par un bruit sourd. Le choc. Nova percute, finit par se retourner -tant pis pour la ligne d’arrivée. Oh shit shit shit. Elle n’a pas réussi à détacher correctement ses skis et l’un se balade encore à moitié pendant quand elle arrive au niveau de Jackie et de… l’arbre, qu’elle vient de percuté, logiquement. Elle ne sait pas trop quoi dire, un peu honteuse. C’était ton idée. Elle attend, de voir si la blonde se relève, si elle dit quelque chose, si elle peut rire ou si c’est grave -merde, manquerait plus que ça ! C’est cette idée en tête qu’elle lance : « Tu t’es porté la poisse, avec tes histoires de genou ! » Oui, oui, absolument ! Le soulagement est intense en entendant la plaisanterie de la cascadeuse -ça doit aller, alors, mais elle n’en mène quand même pas large. « Ouais, you made your point. » Magnifiquement, trahit le petit sourire qui revient -ça y est, là, elle peut rire ? Elle se pince les joues, prenant conscience des regards sur elles, ceux qui s’étaient floutés sous l’effet du choc. « Allez, je te le paye, ce chocolat chaud. » Fairplay, c’est le moins qu’elle puisse faire. Comme pour sceller le pacte -ou l’acte de paix, elle tend son bras vers elle, si toutefois elle a besoin d’aide pour se relever. Ce qui lui fait penser : « Ça va, rien de cassé ? » Elle aurait peut-être dû commencer par là. « Quand je pense que j'ai loupé ça. » Concentrée sur la fin de la piste tout proche, elle n'a vu que l'impact, mais ça devrait consoler l'égo de Jackie.

@Jackie Gordon bulle

résumé:

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ETOILE NOIRE
y'a que toi qui prend feu ce soir

Clairement, Ian était beaucoup plus à l’aise dans une paire de chaussures faites pour la randonnée que sur des skis et il fut heureux de constater que la balade ravissait tout autant Darcy.

- Puis tu as vu la taille que je fais ? Si je tombe, j’ai beaucoup plus de chance de me casser une jambe que n'importe qui d'autre sur cette montagne.

Un rire s’échappa d’entre ses lèvres, alors qu’il tourna le visage vers Darcy qui s’apprêtait à immortaliser l’instant avec son appareil. Ian n’avait jamais été gêné par le fait qu’on puisse le prendre en photo, même si, il ne s’était jamais trouvé particulièrement photogénique. C’était toujours un souvenir de l’instant, peu importe la tête qu’il aurait sur le cliché. Ensuite, Ian commença à marcher aux côtés de Darcy, dans le chemin qui montait le long de la montagne enneigée.

- Tu sais ? J’ai pensé la même chose que toi, lorsque je suis arrivé et je ne suis plus parti depuis. Attention Darcy, la sédentarité te guette.

Un sourire se dessina sur son visage, tandis qu’un paysage féerique se dessina petit à petit sous leurs yeux. Si le froid pouvait rebuter pas mal de personnes, le détour en valait pourtant la chandelle, si bien que Ian commençait à préférer le froid à la chaleur, mais disons que c’était plus facile de penser ainsi, maintenant qu’il avait un toit sur la tête. Ian observait Darcy prendre de l’avance pour faire des photos et revenir ensuite vers lui, il tenta de prendre la pose, reprenant ensuite un air plus naturel.

- Oh ouah, je crois que tu t’emballes juste un petit peu.

À moins qu’il existe une sorte de magasine pour les aventuriers de la vie, mais Ian dans du Chanel ou du Dior ? Jamais de la vie. Ian haussa ensuite les épaules tout en continuant de marcher.

- Rien de bien particulier, j’ai fêté Noël avec ma nièce. Elle est encore toute petite et elle adore avoir des cadeaux, mais sinon je ne me souviens pas d’avoir déjà réellement fêté Noël.

Ian fronça légèrement les yeux essayant de se rappeler un souvenir heureux en période de Noël, mais il se souvenait surtout de son père qui essayait d’arnaquer les gens sur les marchés. Quant à sa maman, elle essayait toujours de faire quelque chose pour marquer la journée, mais pas religieux pour un sou et trop fête commerciale pour les Carter, ça n’avait jamais été une fête importante pour sa famille.

- Mais tu sais que j’adore les films de Noël ? Je me suis découvert une vraie passion pour les Brenda qui rentre dans leur village natale, souvent aussi paumée que Redwood Hills, pour retrouver Brendon, le bûcheron solitaire du coin. Bien sûr, elle est fiancée à un riche milliardaire, mais… la magie de Noël rend Brendon si irrésistible…

Ian observa Darcy avant de rire de bon cœur. Ces téléfilms étaient tous plus ridicules les uns que les autres, mais bizarrement, on se laisse facilement happé par l’histoire qu’on avait déjà vue un millier de fois.

- Tu me prêtes ton appareil ? Histoire qu’il y ait aussi des photos de toi ?

Ian ne garantissait pas que le résultat soit aussi bon que celui de Darcy, mais ça resterait une photo qu’il aurait pris, et ça avait sa valeur, peu importe le cliché. De toute manière, comment elle pourrait être ratée si Darcy en était le modèle ?

@Darcy Morgan

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