(topic commun) les redwoodiens font du ski

Forcément, il fallait s'y attendre. Avec deux enfants aux commandes de leur sortie du jour, elle ne pouvait pas s'étonner de se retrouver avec de la neige plein la bouche après avoir reçu plusieurs boules de neige de la part de ses deux petits hommes. En même temps, avec une virée à la neige, il ne fallait pas s'étonner que cela finisse ainsi à un moment même si leur plan premier était de se lancer à l'assaut des pistes. D'ailleurs, ils finirent par revenir à ce premier plan lorsqu'ils finirent leur mini bataille. Jem était presque un peu déçu mais il riait aussi trop. Cela faisait vraiment plaisir de le voir comme ça. Elle en avait presque oublié ce que cela pouvait être aussi agréable d'avoir des sorties en famille.

Elle retira la neige de ses cheveux alors qu'ils commençaient à discuter de leurs plans pour la suite de la journée. Julia se mit à rire lorsque Jem annonça fièrement qu'il ne quitterait jamais son père lui. Qu'est-ce que l'on est mignon lorsque l'on est enfant. « C'est clair, profite tant qu'il te dégage pas de sa chambre à grand coup de yeux au ciel et de souffleries. » Elle se souvenait de ce type de comportement chez son petit frère. Qu'est-ce que les gosses peuvent être ingrats par moment. Heureusement, Jem n'en était pas encore là et les regardait bizarrement alors qu'ils rigolaient d'un futur plus ou moins fiable à la réalité à venir. « On peut faire de la luge aussi si tu veux Jem. » proposa-t-elle alors qu'il semblait perplexe face à cette histoire de piste noire. Même elle n'était pas très à l'aise avec cette idée. « Si vous voulez, on peut alterner, certains partent braver les grosses descentes et un reste sur les pistes moins... effrayantes. » propose-t-elle finalement. « Ca rassurera Jem... bien sûr. » quel bonheur de pouvoir faire passer ses petites craintes par celles des enfants.

Spoiler:

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what things ☩

The only easy day was yesterday.

Une bataille de neige, rien de mieux pour passer un bon moment ! Les boules blanches fusent entre, d'un côté, Judson et Jeremy, et de l'autre, Juliet et Julia. Ils rient, ils crient, les joues deviennent rouges et Juliet commence à avoir chaud avec sa combinaison. Il semble que les filles prennent le dessus sur les deux garçons, Judson qui récupère son fils avant d'aller se planquer derrière une voiture. C'est un moment léger, en famille, malgré qu'il manque la fille de la blonde. « Déjà partie avec ses copines. Elle nous rejoint un peu plus tard. » Elle rit, Juliet, d'entendre Jem dire qu'il restera avec son père. « On est témoins ! » lance-t-elle, tout en serrant dans ses bras le petit garçon. Elle aurait aimé que sa fille soit avec eux, mais elle n'était plus une petite fille. Petit à petit, elle prend son indépendance. Juliet devait l'accepter. Heureusement, elle peut encore compter sur son neveu pour faire des batailles de boules de neige ! « Ouais, on a qu'à commencer par une piste facile quand même ! J'ai pas envie de me casser une jambe tout de suite ! » dit-elle, en riant. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas fait de ski. Elle se rangeait donc du côté de Julia, et des pistes moins effrayantes. Solidarité féminine !

Spoiler:

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-- 'Cause I'm gonna be free and I'm gonna be fine

La remarque d’Ian sur sa sédentarité et son arrivée dans le Vermont fit un temps réfléchir Darcy. En vérité, ça ne lui déplairait pas s’il venait vraiment à ‘installer ici, ne voyageant que pour ses clichés, avec un chez soi fixe et stable quelque part. C’était tout ce qu’il avait toujours voulu après tout, un endroit où il se sentirait à sa place, où il pourrait s’arrêter, se poser et souffler, prendre racine. Si cet endroit était Redwood Hills et bien, il y avait bien pire endroit sur Terre n’est-ce pas.

-Tu imagines ? Moi avec une maison ou un appartement, un bail et des factures à payer ? Avec une boîte aux lettres ? Ca serait pas si mal en vérité. Je pourrais m’y faire je pense. Et comme ça, je pourrais venir t’embêter au cinéma tout le temps !

Ils continuèrent d’évoluer dans ce lieu parfait, partageant un moment hors du temps. Ils étaient les seuls sur ce petit chemin et on aurait pu croire qu’ils étaient seuls au monde. Est-ce que c’était ça, le Paradis ? Un paysage magnifique, une personne agréable, un temps parfait. Il faisait peut-être un peu trop froid pour ça cela dit.

C’est sans grande surprise que Ian réfuta ses dires à propos des photos mais Darcy savait ce qu’il disait. Il ne donnait pas dans la photographie de mode mais il s’y connaissait assez pour savoir ce qu’on attendait des créatures qui parcouraient les podiums, surtout en haute-couture et Ian avait le physique idéal pour ça. Mais ça n’avait pas vraiment d’importance, ça n’avait été qu’une plaisanterie après tout et déjà, il lui parlait du Noël avec sa nièce, la petite Rory qu’il rencontrerait peut-être un jour. Un petit pincement au cœur saisit le photographe. Ca lui faisait penser à ses propres nièces et neveux, là-bas en Géorgie, qu’il n’avait pas vu depuis au moins deux ans. Il les aimaient tous mais ce n’était jamais bon, lorsqu’il retournait là-bas.

-Les films comme ceux de Hallmark c’est ça ? J’en ai regardé un l’autre jour alors que j’arrivais pas à dormir. Je me suis retrouvé happé sans le vouloir. C’est vrai que c’est toujours là même histoire !

Une pensée lui vint et il ne put s’empêcher de poser une question, un sourire taquin aux lèvres.

-Si on y regarde bien, on est en plein milieu d’un décor parfait pour ce genre de film. Tu serais qui toi ? Une Brenda ou un Brendon ? Je te laisse choisir ton rôle.

Quelques pas encore et Ian lui demanda son appareil photo qu’il lui tendit immédiatement, sans hésiter. C’était sûrement une de ses plus précieuses possessions mais il avait une confiance totale en Ian, il y ferait attention. Et puis, Darcy était curieux de savoir ce qu’il allait en faire, quels clichés il allait prendre, ce que ça allait donner avec son regard à lui.

A son tour donc, il se prêta au jeu, prenant la pose avant de rire et d’en prendre une autre. Il s’adossa à un tronc d’arbre, les mains derrière le dos mais au moment où Ian prenait sa photo, Darcy leva les yeux, distrait par un bruit au-dessus de lui. Il tomba nez à nez avec un adorable petit oiseau blanc qui le fixait de ses yeux noirs. Avec un sourire si grand qu’il en aurait presque eu mal, il murmura à Ian, essayant de ne pas effrayer le petit être.

-Regarde Ian ! Il est tellement mignon, essaie de le prendre en photo si tu peux. Je me demande s’il viendrait se poser dans ma main ?

Il tendit la main, sans grand espoir. C’était un animal sauvage et libre et il n’avait pas de nourriture pour tenter de l’amadouer. Délaissant sa tâche, il se rapprocha de Ian, ses yeux bleus plein d’émerveillement.

-Tu penses qu’on verra d’autres animaux sur notre route ? Ça serait génial ! Cette promenade est de mieux en mieux, tu as eu raison de choisir cette option.

Darcy passait un super moment et il ne demandait qu’à ce que ça continue.

@Ian Carter[/color]

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solivagant

[so-li-va-gant] • Latin
(adj.) someone who wanders or travels the world alone;
a solitary adventurer.
by Wiise

( topic commun )
❁ ❁ ❁ ❁ ❁
smash all the guitars, 'til we see all the stars oh, got to throw this year away, we got to throw this year away like a bad luck charmfall out boys (i am my own muse) ‹ @nova collins

Elle opine vivement, Jackie, et espère surtout que les félins s’en souviendront bien, de leur contribution à la domination mondiale (universelle, même, se risque-t-elle à penser à défaut d’oser l’énoncer à voix haute). Il faudrait pas que Poe et Sherlock oublient qui a cru en eux et qui les a aidés à se tenir sur le devant la scène une fois qu’ils auront changé l’ordre de la société et asservi les humains (elle y croit dur comme fer, Jackie, qu’il ne faut pas espérer que les chats fassent autre chose puisque c’est déjà un peu le cas et ils ne dominent rien du tout si ce n’est un fauteuil ou une marche d’escalier). Et si le club ou les réseaux peuvent leur permettre de prouver qu’elles ont participé d’une quelconque façon, autant ne pas s’en priver. Jackie, elle approuve et lève le pouce masqué par l’épaisseur de son gant. Nul besoin d’approfondir le sujet pour l’heure, il y a plus urgent dans leur programme.
Ou plutôt, il y a l’espoir qu’une troisième tête surgisse et vienne bouleverser un peu le planning de Jackie — dans le genre d’une brune introvertie, loin de celle qui l’accompagne actuellement. Elle a les yeux qui fouillent, la blonde, sans vraiment s’arrêter et le coeur qui s’alourdit dans sa poitrine, les épaules qui s’affaissent légèrement. Pas de Burrows en vue, tant pis. Les lèvres se tordent et le soupir est retenu par discrétion. Mais rien n’échappe à Nova et sans doute qu’elle aurait dû s’en douter, Jackie (ou savoir qu’elle est incapable de se montrer discrète, déjà gamine, Pauly était bien plus doué qu’elle pour jouer aux espions). Et c’est un feu qui embrase ses joues alors qu’elle s’efforce d’avoir l’air détendue. Devrait-elle en parler ? Sortir Hailee du secret dans lequel elle l’a inconsciemment placé, l’évoquer à quelqu’un d’autre, la faire exister au-delà de la paroisse et des événements liées à celle-ci. Elle se mord l’intérieur de la joue, Jackie, les yeux qui se détournent, cherchent à fuir le regard de Nova. « Je ne cherche pas, » qu’elle insiste quand même, « je me demande si je connais quelqu’un dans le coin. » Elle croit s’être rattrapée, incapable d’admettre que si, ce n’est pas juste quelqu’un, juste n’importe quel visage qui lui serait familier mais bien un en particulier. Elle pourrait tomber sur Pauly qu’elle ne le capterait sûrement pas, Jackie — ou pas tout de suite, en tout cas, pas avant de décider de l’inviter pour le chocolat chaud, lui aussi et lui évoquer ce projet de luge pour chats pour l’année prochaine. Et puis, il n’y a pas vraiment le temps d’aller plus loin que la brune s’élance sur la piste sous les outrages de la blonde.
Not fair.
Encore moins juste qu’elle se retrouve à rencontrer un arbre sur le chemin (il aurait pu se pousser, ça aurait été la moindre des choses) et les fesses dans la neige — heureusement que la combinaison l’empêche de finir trempée. Si elle avait su, peut-être qu’elle aurait choisi la course des pingouins plutôt que le ski, Jackie. « Avoue plutôt que tu m’as lancé une malédiction pour aller boire le chocolat chaud plus tôt que prévu, » qu’elle grommelle avec un air mauvais. Et puis finalement, elle n’aura pas besoin de le payer elle-même (ce qui la soulage un peu, en réalité, parce que si elle a récemment demandé une petite contribution à ses parents, elle a aussi bien lu la question dans le regard de sa mère et elle ne se voit pas lui parler de ce pari, de cette chute catastrophique ou du fait qu’elle n’a toujours pas le moindre emploi). Elle accepte le bras tendu et se hisse debout, une douleur à la cheville se faisant aussitôt ressentir mais rien d’insurmontable (et rien qui ne passera pas sous quelques jours, elle espère, pas vraiment prête à devoir se rendre à l’hôpital ou faire une radio). « Non, j’ai du me fouler la cheville et… J’ai pas un truc sur le nez ? » Elle accompagne la question d’une main qui voudrait toucher mais les gants l’empêchent de sentir quoique ce soit. « Ah parce qu’en plus t’as même pas vu l’action ? » Le scandal promet d’être grand. De quoi faire un article entier sur le Redwood Echo — plus encore que lorsque Megan et Harry ont décidé de quitter la famille royale. Et sans doute qu’il est préférable qu’il n’y ait pas de témoin de sa pirouette mais quand même. « Et moi qui ai fais ça juste pour te divertir. Ça t’apprendra à tricher en faisant pas un vrai décompte. Next time reste derrière moi pour profiter du spectacle. » Elle retire les ski, Jackie, et les récupère à la main pour retourner vers les cafés en boitillant un peu. La grimace qui s’esquisse à chaque pas et cette envie de trouver un miroir pour voir l’état de son visage.
Elle ne fait pas de chichis, Jackie, quand il est question de trouver une place sur une terrasse, dépose le barda du mieux qu’elle peut sous sa chaise et s’installe confortablement. « Tu prends un truc à grignoter ? » Les yeux attirés par la promesse d’un carrot cake qu’elle lit sur le menu mais ne voulant pas abuser — ou passer pour plus gourmande qu’elle ne l’est. « Je tiens quand même à ce qu’il soit noté que si je ne m’étais pas pris cet arbre, j’aurai quand même pu gagner. » C’est l’arbre qui s’est mis sur son chemin mais clairement, elle était en train de rattraper la brune. Et dans l’histoire qu’elle se racontera en allant se coucher, nul doute qu’elle la dépassera même.

résumé:

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coming up roseswhen you were asleep and i was out walking the voices started to speak and they wouldn't stop talking, there were signs all around it really got my mind racing, you were right all along, something's gotta change

L’idée du club fait son chemin dans sa tête. Ça ressemble à un projet, même idiot, un truc que font les gens qui socialisent, ceux qui restent. Les gens bien installés quelque part. Pas toi, donc. Toujours incertaine de ce qu’elle fiche ici, Nova. Ici à Redwoos Hills, pas ici dans les montagnes. Elle sait qu’elle est là pour suivre Jackie sur les pistes, ou pour lui mettre la raclée. Chocolat chaud à la clé, tout est question de point de vue et d’opportunité. D’ailleurs, la brune ne manque pas celle de découvrir qui Jackie cherche comme ça, mais c’est peine perdue. « Hm hm. » sure sure. Les joues de Jackie s’enflamment, c’est tout qu’elle voit Nova. Et n’as-tu pas cherché quelqu’un, toi aussi ? N’as-tu pas eu peur de tomber sur lui dans la foule ? Ne le cherches-tu pas constamment, partout où tu vas ? « Tu feras gaffe, t’as un truc sur les joues. » Comprendra-t-elle ? À Nova de se mordre l’intérieur des lèvres. Pas qu’elle soit gênée, c'est plutôt l'envie de rire. Elle n’insistera pas davantage, pas non plus l'intention d'être lourde. De toute façon, elle file déjà sur la piste. Vite. Très vite. Trop vite.
Jackie percute l’arbre et Nova percute avec un train de retard. Elle est déjà par terre, les skis en l’air et le nez dans la poudreuse. Merde. « Une sorcière révèle jamais ses tours. » Ah, comme les magiciens ? Nova improvise, l’argument sorti du chapeau -de sorcière, donc, qu’elle n’est pas, soulagée que Jackie n’ait pas perdu son sens de l’humour avec ses skis -et peut-être sa dignité. Elle s’autorise à rire, puisque ça a l’air d’aller, bien qu’elle s’inquiète de l'humeur de la mauvaise perdante. Il y a de quoi l’avoir mauvaise, l’humeur. Tentée de se faire toute petite, Nova. Ce serait mal la connaître. Le chocolat chaud, ou le fait qu’elle le lui offre adoucira peut-être le choc, de la chute ou de la défaite. Sa manière de lui tendre la main au figuré alors qu’elle le fait déjà au sens propre, donnant de sa force pour aider la blonde à se redresser.
Plus qu’à inspecter les dégâts. La cheville d’abord. Nova tire la grimace. Jamais bon, la cheville. Elle prie intérieurement pour que son amie puisse marcher, que le week-end ne se termine pas à l’hôpital. Et… son nez ? Oh purée. Focalisée sur ses pieds, elle n’a pas fait attention. « Il est à peu près aussi rouge que tes joues tout à l’heure, quand tu cherchais quelqu’un. » Enfin, quand elle ne cherchait pas. Détail vite oublié, l’envie de rire qui la reprend, qu'elle retient (mal). « On croira peut-être à un coup de soleil. » Ceux si caractéristiques du retour de vacances au ski, avec la marque des lunettes. Peu de chance que ça la convainc. Et ouais, dire que Nova a manqué une bonne partie de l’action. « J’ai vu le meilleur. » L’impact. Qu'elle se rassure, pas désolée alors ? Est-ce que Jackie est vraiment déçue ? Nova aurait cru le contraire. Elle n’enfoncera pas le clou. Ah, la stratégie de c’était fait exprès. Elle la retrouve bien là ! « Parce que tu comptes remettre ça ? » Next Time, ce ne sera pas pour ce week-end.
En chemin vers les chalets, Nova guette sa démarche, boiteuse, devine la douleur qu’elle réprime à chaque pas. « T’es sûre que ça va ? Je tiens pas à être responsable de l’amputation de ton pied en prime. » Elle la suit en terrasse du premier café, essayant de lui éviter de se baisser pour déposer tout ce qui les encombre. « Tant qu’à faire. » Elle ne peut pas lui refuser le gâteau qui va avec la boisson chaude. Et ça lui garantit de rester les fesses vissées bien confortablement à sa chaise à profiter plus longtemps. Elle rit, la tête dans la carte, quand Jackie remet cette histoire de triche sur la table. Elle acquiesce, lèvres pincées. « Ils devraient tous les raser, qu’est-ce qu’il faisait là cet arbre ? C’est complètement inconscient ! » C'est vrai ça ! En ferait-elle un peu trop ? Nooon, vraiment ? Son sourire lui remonte aux oreilles, toutes dents dehors quand une serveuse s’approche d'elles. Commande passée, Nova regarde par-dessus la rambarde. Pas de contemplation les yeux perdus au loin sur un visage qu’elle ne trouve pas, comme Jackie tout à l’heure. Rien qu’un sondage rapide de la vue, l’environnement et les gens autour. La terrasse se remplit vite. En s'installant, quelques paires d’yeux s’attardent sur la figure de Jackie. Nova fronce les sourcils.

@Jackie Gordon bulle

résumé:

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ETOILE NOIRE
y'a que toi qui prend feu ce soir

les redwoodiens font du ski

topic commun

Du ski, donc. L’une des activités favorites de Judson, si bien qu’il était absolument ravi de commencer par-là… à condition de ne pas se prendre un arbre en passant, naturellement. Mais à priori, ils choisiraient une piste dégagée. « Ouais, c’est ça, ça rassurera Jem » confirma le pompier d’un ton espiègle. Juliet, elle, approuvait les paroles de Julia et Judson n’en attendait pas moins d’elle. Il était content qu’elles s’entendent bien, du moins c’était l’impression qu’elles renvoyaient – c’était important pour lui, que Julia se fonde un peu plus parmi les Howell. Que tout le monde l’intègre correctement. Ils parlaient parfois de l’avenir, sans rentrer dans les détails car c’était un sujet houleux, mais Judson aimait penser qu’il voyait le futur aux côtés de Julia. Ils passèrent d’abord récupérer le reste du matériel, puis gagnèrent l’une des pistes les plus faciles de la station, pas très loin de là. Inutile donc, pour le moment, de prendre le télésiège, même si Judson comptait bien grimper à un moment ou un autre. « Eh, Juliet, tu te rappelles cette fois mémorable quand on était mômes, tous les deux sur la luge ? » ils avaient sous-estimé la descente, Judson fanfaronnait en assurant que ce n’était pas très pentu, il ne voulait pas perdre la face devant ses frères et il avait entraîné sa sœur dans son sillage. « La luge allait beaucoup trop vite et s’est retournée sur nous, les autres ont eu une sacrée frousse » précisa-t-il à l’adresse de Julia pour qu’elle comprenne le souvenir.

« Je me souviens encore du goût de la neige, j’en avais avalé un sacré paquet » silence, tandis qu’il observait les autres skieurs un peu plus loin. L’un d’eux venait de tomber d’une manière très peu élégante. « Il faudra qu’on recommence ! » claironna-t-il avec un large sourire, signe que l’événement n’avait pas été si traumatisant que ça – bien sûr, maintenant, il ferait bien plus attention. Surtout depuis l’incident en intervention qui l’avait empêché de bosser pendant de longs mois. Il aimait simplement faire le malin, surtout devant sa sœur jumelle. « Tu es prêt ? » Jeremy, juché sur ses skis miniatures, opina de la tête. Il ne semblait pas très rassuré, mais tenait à imiter son père. Ce n’était pas la première fois qu’il skiait, son père le traînait depuis son plus jeune âge sur la neige, mais il avait beaucoup moins l’habitude que lui. Judson jeta un coup d’œil vers les deux femmes pour s’assurer qu’elles suivaient également, puis sourit sous son masque. Les descentes pouvaient enfin commencer.

Spoiler:

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--- Une famille

est un champ de bataille où alliés et ennemis changent sans cesse de camp.

Un vrai petit génie, voilà comment se voit l'influenceuse, en toute modestie. Parce que très rapidement, ses petits neurones qui doivent sans doute avoir une forme de coeur se mettent en branle pour mettre sur pied un petit plan machiavéliquement adorable (et sans doute bien trop peu subtil, mais on ne peut pas tout avoir....). Voilà qu'elle annonce qu'elle n'est pas dans une forme olympique mais que sa meilleure amie souhaitait skier. Du coup, peut-être que Leo et Betty pourraient descendre une piste ensemble alors qu'elle irait rêvasser en terrasse de sa meilleure amie vivant une romance incroyable avec son voisin. Inutile de vous dire qu'elle serait ET la demoiselle d'honneur ET la marraine de tous les enfants du couple, parce que toute cette belle histoire ne serait pas tout à fait arrivée sans son intervention. Histoire... mais quelle histoire ? Celle qui n'existait que dans son imagination et qu'Elizabeth (oui, elle méritait qu'on l'appelle par son nom complet quand elle gâchait les beaux rêves de Penny) venait de réduire à l'état de rien du tout en refusant son idée. Voilà même qu'elle revenait sur ce qu'elles avaient convenu : faire une piste puis aller boire un verre, maintenant qu'il y avait Leo elle était prête à directement passer au café. Quel signe devait-elle y lire ? Etait-ce pour que ça soit un moment plus intime ? Elle connaissait sa meilleure amie et voyait bien qu'elle n'était pas des plus ravies de la tournure que prenait leur journée, la Californienne ne savait, du coup, plus trop que faire.

Mince, mince et re-mince voilà que Leo aussi se mettait à dire que c'était sans doute une bonne idée d'aller boire l'apéro et même si Aspen préférait nettement cette solution parce qu'elle voulait plus que tout se réchauffer, elle savait qu'elle allait décevoir Betty et ça n'était pas le but de la manoeuvre. Elle avait tenté un coup de génie et avait été renvoyée au fond de la lampe, vaincue. « Euh... vous êtes surs que ça ne vous gêne pas ? Ca m'embête quand même pour vous, c'est pas comme s'il y avait un million d'activités organisées par RH et j'ai l'impression de tout gâcher. » Sa petite mine triste en témoignait, elle qui était à présent à court d'idées. Un sourire vint pourtant raviver ses traits lorsqu'il est question de Søren, qu'elle apprécie beaucoup. « Il n'est pas venu ? C'est dommage on aurait pu se faire une fête des voisins en terrasse. » Ajoute-t-elle, son enthousiasme à présent retrouvé, bien qu'elle n'ose pas vraiment croiser le regard de Betty de peur d'y lire un sentiment qu'elle n'avait pas envie que son amie éprouve à son égard. Elle redoutait à présent, un peu, le moment où elles se retrouveraient toutes les deux. Dire qu'elle voulait simplement bien faire. Essayant de la réinclure dans la conversation et de regagner son amour en étant la plus mignonne, elle se tourna d'ailleurs vers la couturière. « Tu l'as déjà rencontré, Søren ? C'est un collègue de Leo et un homme vraiment adorable, c'est lui qui m'a aidée à monter ma penderie. » Elle avait certainement déjà cent fois raconté cette histoire, mais tant pis.

@Elizabeth Brennan, @Leo Jensen

HRP:

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[ ✮ ] // No one could ever see me, seems you're the only one who knows what it's like to be me . Someone to face the day with , make it through all the rest with, someone I'll always laugh with

Even at my worst, I'm best with you

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Les redwoodiens font du ski

TC

A la remarque de Leo concernant son arrêt du café, Beth esquisse un sourire en coin. Amusée, la rousse qui comprend le sous-entendu et surtout l’ombre de l’excuse. Hargneux, l’a-t-il été ? Probablement pas plus qu’elle en réalité, escalade malheureuse de deux caractères trop forts pour si facilement s’apprivoiser. « Le cidre est une bonne idée » souffle-t-elle de ce même sourire entendu, manière détournée de suggérer à l’homme que le café ne la rend pas plus sympathique non plus. Torts partagés, balle au centre. Son regard se reporte néanmoins sur la jolie petite blonde qui se retrouve coincée entre un jeu de ballon auquel elle ne comprend sans doute pas grand-chose. Oh, évidemment, Betty lui aura tout raconté dans les moindres détails. Mais puisqu’elle semble déterminée à croire qu’il s’agit du début d’un conte de fées, sans doute Penny ne saisit-elle malgré tout pas très bien sur quelle dynamique ses deux compères se placent. « On ne va pas te laisser toute seule » soutient Beth avec conviction, car la chose serait de toute façon hors de question. Elle passe d’ailleurs son bras autour du sien, comme pour marquer définitivement le refus. « Je reviendrai avec Will. » Pas sûre que son cousin apprécie beaucoup plus qu’Aspen le froid mordant de la saison, mais doué de la même gentillesse sans doute ne refusera-t-il pas, lui non plus. Au tour de Leo d’insister encore, si bien qu’il deviendrait probablement tout à fait impossible à Penny de refuser à ce stade.

Un peu exclue de la conversation, tout à coup, Beth se contente de se mordiller nerveusement la lèvre tout en observant les deux supers voisins se remémorer leurs supers souvenirs de façon super amusée. Jalouse… Malgré elle. Elle n’ignore pourtant pas que Leo et Penny habitent effectivement proches l’un de l’autre, mais l’idée qu’ils partagent des moments privilégiés la crispe un peu. Heureusement, Aspen est la meilleure. Sans doute sent-elle le bloc de glace se reconstituer au bout de son bras, puisqu’elle prend rapidement la peine de réengager la rouquine dans les échanges. « Ah oui, tu m’en as parlé. » Søren et la penderie, des deux la penderie étant évidemment ce qui aura principalement retenu l’attention de Beth. « Je vous prendrai en photo, si vous voulez. » De quoi faire mine, au moins, de ne trouver aucun inconvénient à la complicité de Leo et d’Aspen. Son regard retrouve celui de l’avocat et elle opine. « On te suit. » Avance, Leo. Puisqu’il semble décidé à ouvrir la marche, Betty le laisse volontiers faire et en profite pour murmurer à l’oreille de la blonde : « je te jure que si tu m’abandonnes avec lui, je hurle. » Autant prévenir que guérir, au cas où il prendrait à Penny de tenter une nouvelle diversion pour s’éclipser. « Il est vraiment sexy » murmure-t-elle encore plus bas, d’un air blasé tant cela l’agace elle-même de devoir l’avouer.

Enfin, le trio s’installe en terrasse. Le rayon de soleil suffira-t-il à réchauffer l’ambiance ? Pas qu’elle déteste le moment, au fond, mais Elizabeth n’est pas la plus à l’aise pour faire la conversation. Priant pour qu’Aspen trouve rapidement de quoi combler le silence, Betty jette un bref regard aux tables voisines et son attention se porte finalement sur une fille qui a l’air mal en point. « Je crois qu’on a bien fait de ne pas aller skier » souffle-t-elle à l’adresse de Leo et de Penny avec une grimace pleine de compassion. « Ne vous retournez pas, mais à mon avis cette pauvre fille assise à 10h30 va avoir besoin d’un médecin. Elle s’est bien scratché le nez. » Imagine-t-on une seule situation commençant par « ne vous retournez pas » qui ne se termine pas par une table entière se retournant à l’unisson pour observer l’objet désigné ? Maladroitement, Beth tente d’esquisser un sourire à l’adresse de l’inconnue qui doit tout à coup se sentir étrangement observée. Elle lui demanderait bien si ça va ou formulerait volontiers une parole encourageante, peu importe laquelle, juste pour prouver qu’ils ne sont pas en train de bitcher comme cela peut en avoir l’air. Puisque son regard la mène par extension à la personne qui accompagne Miss Red Nose, la rousse se ravise cependant aussitôt. La grimace n’a cette fois plus l’ombre de la moindre compassion, le regard plus la plus petite once de sympathie avant qu’elle ne tourne de nouveau la tête dans la direction opposée. « Bref. On part sur le cidre, du coup ? »

Résumé:

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You don't have to be like everybody else
You don't have to fit into the norm
You are not here to conform

I am here to take a look inside myself
Recognize that I could be the eye, the eye of the storm

•• amaaranth

les redwoodiens font du ski

topic commun

Leo sourit à son tour en entendant Betty approuver l’idée du cidre. Voilà qui remettait la balle au centre s’agissant des incidents de boissons, et qui sait, cela allait peut-être créer de nouvelles aventures, une page des boissons qui se tournait donc. Il n’est pas question de laisser Penny seule, et le compromis pour se faire est donc d’aller boire un verre. Comme ce n’est pas la seule et dernière fois qu’il ira skier, ce n’est pas bien grave. Betty semble se faire également à l’idée. Elle parle d’un Will, avec qui elle pourra s’adonner à ce sport. L’avocat s’interroge forcément, un nouveau mec ? Aux dernières nouvelles, il la savait célibataire mais depuis le temps qu’ils avaient attendus pour se voir, peut-être avait-il raté le coche ? C’est okay pour moi. Confirme-il à nouveau, il aurait pu dire qu’il reviendrait avec Brigitte, ou whatever mais reste sage. En attendant, il préfère mentionner l’élu de son cœur, à savoir Søren. Non il avait d’autres choses à faire, busy boy, mais ce n’est que partie remise ! On fera un barbecue bientôt, tu pourras venir avec Will, si tu veux. Dit-il avec le même enthousiasme (bof, oops, il n’a pas pu s’empêcher). Le hater de la solitude ne pouvait qu’apprécier cette dynamique de voisinage, qui donnait envie de s’inviter, d’organiser des choses ensemble. Un peu comme une petite famille. Comme quoi, il pouvait être parfois sentimental à ses heures perdues. Il acquiesce lorsque la jeune femme décrit son collègue à cette dernière. Ne pas compter sur Leo pour monter des meubles ou les porter, le brun déteste les déménagements. Une chance que le fiscaliste soit plus serviable. C'est vrai qu'il est adorable. Je suis plus utile pour la coordination et servir les verres ensuite. Admet-il avec autodérision avant de finalement prendre la direction de la terrasse sans plus s’attarder.

Ils s’installent par la suite sur la fameuse terrasse, ravi d’avoir trouvé un spot au soleil, il en profite pour enfiler ses lunettes, avant de reporter son attention sur Betty, qui mentionnait une fille qui semblait s’être faite mal au nez. Il prend sur lui pour ne pas avoir le réflexe de se retourner d’une manière peu discrète, comme le voulait la tradition. Être subtile, c’était sa spécialité, alors il tente de le faire en feintant d’appeler la serveuse. Finalement pas discret, finalement. Il se pince la lèvre inférieure et repose son attention sur la couturière. Discrétion zéro, mais en effet. Sa tentative d’appel de la serveuse semblait avoir fonctionné cela dit, ce qui n’est pas un total échec. Yes, un cidre ça me va. Après que la commande soit passée pour tous les trois, Leo cherche une manière de relancer la conversation, et comme souvent, lorsque l’on était trois, et bien qu’il en connaisse déjà la réponse, il cherche à faire parler, et pose la fameuse question : Du coup… vous vous êtes rencontrées comment ? Y avait mieux, c’est sûr, mais c’est déjà ça.

Résumé:

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Well, you know when you've been defeated, you don't care
and you thank no one.

Penny ne peut évidemment pas comprendre toutes les subtilités des échanges entre Leo et Betty, se focalisant uniquement sur la merveilleuse histoire qu'ils pourraient vivre s'ils faisaient un minimum d'efforts. Elle en tout cas, elle en fait dans le but de les réunir, mais en vain. Ils ne veulent pas la laisser toute seule. Petit haussement d'épaules de la part de l'influenceuse qui en effet a toujours préféré la compagnie. Dans ce cas précis, elle plaçait l'Amour (oui oui, avec un grand a) avant sa crainte de l'abandon. Un bras en dessous du sien, Betty informe la Californienne qu'elle reviendrait avec son cousin. « D'accord. » Souffle-t-elle, à bout d'arguments.

Søren rapporte sans même être présent un sourire dans la coeur d'Aspen, son voisin étant terriblement sympathique. A vrai dire, Aspen avait une chance incroyable d'être si bien entourée, même si la plupart des gens avec qui elle passait son temps étaient plus âgés qu'elle. Elle est déçue de savoir qu'il n'est pas de la partie, cela aurait pu être amusant de le croiser dans ce contexte, mais Leo propose une alternative agréable. Agréable mais un peu étrange. Pourquoi voulait-il que Betty invite Will à un barbecue chez lui ? Ils se connaissaient ? Elle poserait la question plus tard à la belle rousse qu'elle essaye à présent de remettre dans la boucle, ou plutôt dans leur conversation en lui réexpliquant qui est l'autre avocat et ce qu'il a fait pour elle. Betty propose ensuite de prendre Aspen et Leo en photo, ce qui fait d'abord froncer les sourcils de l'influenceuse avant qu'elle ne réfléchisse et se dise que cela devait sûrement être du langage codé de meilleure amie pour qu'à la suite, Penny prenne une photo de la couturière et de Leo. Bien joué Betty ! « Oh oui, avec plaisir ! » S'enthousiasma-t-elle davantage.

Lorsque l'avocat est hors de portée de chuchotements, Betty met sa meilleure amie en garde. « Comme tu veux... » Elle ne ferait rien qui la dérange, en tout cas pas volontairement avant de glousser à la remarque suivante. « Si tu le dis. » Même si elle avait évidemment tenté de charmer Leo à leur rencontre, elle avait vite été friendzonée et tout homme sur lequel Betty Brennan pose les yeux devient asexué à ceux d'Aspen. Elle a beau ne rien souhaiter plus que l'amour, jamais elle ne pourrait trahir son amie.

Le drôle de trio prend place, alors que Betty signale un accident de parcours, qui ne fait pas du tout regretter à Penny de ne pas avoir été skier. Au contraire, elle s'imagine devoir faire ses photos dans l'état qu'est la fille en question, parce qu'évidemment, elle a regardé dans la seconde. La discrétion n'est pas sa qualité première. Oupsie. « La pauvre. » Compatit-elle, mais pas trop longtemps, parce qu'il est question de satisfaire sa gourmandise à présent. « Je vais plutôt prendre un chocolat chaud. Avec de la chantilly. » Annonce Penny, préférant boire quelque chose de chaud pour essayer que son corps entier regagne quelques degrés. Leo interpelle une serveuse qui prend leur commande avant de finalement réengager la conversation. « C'est nos métiers respectifs qui nous ont fait nous rencontrer. » Annonce Aspen avec des étoiles dans les yeux. « Je suis rentrée dans sa boutique, on a parlé et je suis tombée amoureuse. D'abord de son talent, puis d'elle. » Amoureuse au sens platonique, évidemment. « Comment pourrait-on ne pas tomber sous son charme ? » Demanda-t-elle, prenant son air le plus innocent, en regardant tour à tour la jeune femme puis Leo. Elle n'avait pas pu s'en empêcher. « Et vous alors ? » Demanda-t-elle, comme si elle n'avait pas déjà demandé les moindres petits détails à Betty.

@Elizabeth Brennan & @Leo Jensen

Spoiler:

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[ ✮ ] // No one could ever see me, seems you're the only one who knows what it's like to be me . Someone to face the day with , make it through all the rest with, someone I'll always laugh with

Even at my worst, I'm best with you

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