Un rayon de soleil, denrée rare ces jours-ci, le printemps est timide, tombe sur le coin de table qui lui est revenu. Katey n’ose pas détacher son regard du pasteur, même une seconde, rien qu’une. Elle attend que son nom soit prononcé et se tient prête à réagir dès qu’il sera question de ses missions au cours de l’évènement : faire perdre ne serait-ce qu’une seconde au groupe entier en discussions inutiles lui paraîtrait un crime. Aucun travaux n’est dégradant pour elle et aucun n’est trop lourd aussi. S’il lui faut sacrifier ses heures de sommeil, elle le fera de tout son cœur ; Asael ne lui ferait d’ailleurs pas plus plaisir qu’en lui demandant de consacrer son énergie entière à cette journée de grand ménage. Quelques années plus tôt, il y avait eu des contretemps et plusieurs bénévoles n’avaient pas pu venir : elle se rappelle s’être démenée la veille pour qu’il y ait suffisamment de nourriture, et être rentrée chez elle sous les étoiles montantes avec un sentiment d’accomplissement dans la poitrine inégalable. Et cette tache de soleil à sa place sur la table, semble lui conférer autant de grâce que ce jour-là. Elle attend, patiemment. Elle tourne la tête en direction de chaque personne nommée pour telle ou telle occupation, sourire aux lèvres, l’air de lui dire : bravo, c’est formidable ! Le ménage du printemps de la paroisse est une fête à ses yeux, et comme chaque évènement auquel elle s’associe, l’enthousiasme qu’elle ressent transparaît sans retenue sur son visage. Alors, qu’elle se souvienne, ils ont déjà parlé de cela et aussi de cela… c’est alors qu’Asael lui adresse la parole, lui demandant d’inventorier les outils. Elle s’empresse d’acquiescer avec de vigoureux hochements de tête, elle est ravie que son tour soit venu, et la réunion est conclue très vite après cela, alors qu’elle a encore le nez collé à sa feuille de papier, notant avec application les consignes du pasteur. Aller voir la remise, compter les pelles et les balais, et ? Les chaises raclent le sol, Katey se lève trop rapidement, un peu perdue en vérité. La lumière a changé, un nuage est passé juste devant le soleil et tout s’est assombri. Elle regarde ses notes, les deux lignes tracées au stylo noir, et elle saisit ses feuilles et les presse contre son cœur en se hâtant hors de la salle. Elle veut rattraper Asael, toute l’organisation doit être décidée avec lui et elle a quelques suggestions à lui soumettre. « Excusez-moi ! » l’interpelle-t-elle presque à la porte donnant sur le jardin. « Je pensais que pour l’inventaire, je pourrais venir m’en occuper dans quelques jours ? Je n’en aurais sûrement pas pour très longtemps ; comme ça je pourrais aider pour autre chose. On avait arrêté par exemple le porte à porte pour parler aux habitants de la journée, c’était trop cho… chron… ça prenait trop de temps. » Les mots lui échappent fréquemment mais elle n’en perd pas pour autant son grand sourire. « Mais on est plus nombreux et j’ai du temps, je pourrais m’en charger ? » Elle a d’autres propositions à faire au pasteur au sujet de la communication notamment mais elle attend qu’il approuve cela. Ensuite, elle pourra lui expliquer tout ce qu’elle imagine être en mesure de faire… les possibilités sont infinies et elle est plus sûre d’elle depuis que la maire l’a chargée d’écrire quelques billets sur le site de la ville.

@Asael O'Neil

Chronophage, oui. Katey opine du chef, avec l’air humble d’une écolière qui se sait étourdie, mais n’en désire pas moins afficher son appétit pour le savoir, et pour l’action, surtout, en l’occurence. La réunion s’est terminée il y a tout juste une minute et le groupe est déjà dispersé, les bavardages des autres membres s’éloignent peu à peu d’eux. Elle, elle a rattrapé Asael et s’est plantée devant lui, l’enthousiasme débordant de ses deux lèvres relevées. Bien loin de supposer les doutes que le pasteur nourrit à son égard, elle lui demande s’il n’est pas possible qu’elle en fasse plus que la tâche qu’il lui a confiée pour préparer la journée du grand ménage de la paroisse, l’en supplie presque, en vérité. Elle sait, elle se rappelle d’années où l’organisation était toute différente, il fallait s’adapter en fonction des contraintes de chaque participant. Le temps est comme toute chose, une ressource épuisable et faire du porte à porte est bel et bien une activité très « chronophage », Katey en a conscience. Mais, à sa manière presque malhabile, elle est en train de proposer à Asael l’emploi de ses heures libres, son énergie et les paillettes dans ses prunelles.
Du bout des lèvres, sobre comme toujours, très digne, le pasteur trouve l’idée « intéressante ». La bonne élève n’a pas besoin de plus pour approuver sur-le-champ, avec un enthousiasme silencieux mais exalté : elle a le temps, bien sûr, pour en parler tout de suite. La porte ouverte sur le jardin prend un aspect métaphorique à cet instant. Le soleil émergé des nuages semble éblouir les lendemains, et Katey a des fleurs en bouche lorsqu’elle reprend la parole : leurs projets vont éclore, elle va s’y employer de toutes ses forces. « Oh, je peux me débrouiller toute seule si personne d’autre n’a le temps, si l’on se met d’accord bien sûr sur ce que je dois dire, les rues à cibler en priorité… Maria l’avait fait seule la dernière année je crois, je pourrai lui demander quelques conseils mais j’ai un peu peur de l’embêter, avec ses soucis de santé maintenant… » Durant quelques secondes, Katey plaint mentalement la dénommée Maria du plus profond de son coeur, et formule des souhaits vifs tout aussi silencieux pour son rétablissement. Et elle espère qu’à soixante-dix ans passés elle aussi elle oeuvrera toujours autant qu’elle peut pour la paroisse. Comme Asael. Elle lui sourit. Son regard calme darde sur le jardin qu’il lui désigne. Elle cherche les taches colorées des tulipes proches d’éclore. « Vous avez toujours eu des fleurs magnifiques ici. Anahid a vraiment la main verte. » Seulement, Anahid n’est pas là cette année pour s’occuper des bulbes, les soigner, les chérir. Katey ne se rend pas tellement compte qu’elle vient sans doute de faire une gaffe en mentionnant le prénom de l’épouse du pasteur. Perdue dans une contemplation sereine des plantes sous le soleil, elle laisse ses pensées s’assoupir, une rêverie vague qui se prolonge toute une minute, peut-être même plus. À la fin, ragaillardie par cet instant paisible, elle se retourne vers Asael. « Je sais que je ne suis pas… pas très douée… Papa dit toujours que j’ai deux mains gauches. » Et il ne s’agit pas uniquement d’une maladresse étourdie, un peu attendrissante, comme celle qu’ont les enfants qui apprivoisent leur corps dans un espace : non, elle, si Asael veut tout savoir, elle n’a jamais été fichue de faire pousser une fleur, voire seulement plus qu’une tige. C’est comme si une malédiction gaffeuse lui avait été jetée ; c’est la raison pour laquelle ses parents n’ont pas voulu qu’elle reprenne leur ferme. Et pourtant, pourtant ce qu’elle peut mettre du cœur dans ce qu’elle entreprend. « Mais nous avons fait des choses intéressantes à la mairie, pour la communication, et j’ai beaucoup appris, et je serais vraiment honorée si vous me faisiez confiance pour aider un peu plus pour la journée. Vraiment, je le ferais avec plaisir, tout ce que je peux faire pour aider » répète-t-elle, encore et encore, en cherchant à transmettre son dévouement par les mots et par le regard, avec ses deux yeux bleus plantés dans ceux du pasteur.

@Asael O'Neil toutes mes excuses pour le délai

Not the same as it was

Katey & Asael

Sentiments partagés, ce qui n’est pas si habituel chez le pasteur se félicitant d’ordinaire de son instinct pour percevoir les personnalités. En même temps, il a rencontré tellement de gens au cours de son existence… Des milliers de visages dont il garde des souvenirs pourtant distincts, souvent associés à des confessions plus ou moins honteuses. Le privilège de sa profession, Asael a désormais le sentiment de tout connaître de l’esprit humain ; Du plus beau au plus terrible. En cet instant où elle l’interrompt sur le pas de la porte, il hésite pourtant face au visage angélique de Katey. Que peut-il bien se tramer derrière ces yeux de biche ? Elle semble si inoffensive, si tendre et si sincère dans chacun de ses excès d’enthousiasme, mais qui sait ? Les temps sont troubles et incitent à la plus grande des vigilances, y compris envers les ouailles auxquelles on offrirait le bon Dieu sans confession. « Je ne pense pas que cela l’ennuierait de discuter avec vous, au contraire. Un peu de compagnie ferait sans doute du bien à Maria. En revanche… » L’idée de laisser la jeune femme arpenter seule les rues de Redwood Hills pour prêcher la bonne parole provoque encore un certain malaise chez le pasteur qui hésite. Pendant une seconde, son regard quitte le jardin qui s’éveille pour revenir à Katey et apprécier la douceur du sourire qu’elle lui offre. Si sincère, comment en douter ? Le vieil homme aimerait tant, pour une fois, ne pas se fier à son instinct et simplement croire ses yeux… Mais il n’est pas Saint Thomas et les apparences lui ont déjà trop souvent joué des tours pour qu’on l’y reprenne.

« C’est vrai » acquiesce-t-il lentement, son regard revenant aux bourgeons colorés du jardin. Loin de le froisser, l’évocation d’Anahid dans ce contexte lui rappelle nombre de souvenirs parfumés d’une douce mélancolie. Jusqu’au bout, elle avait pris soin de ce jardin. Le silence s’installe et un soupir échappe au vieil homme qui se languit terriblement de son épouse, bien que l’ayant volontairement écartée de son quotidien. Lorsque Katey se tourne de nouveau vers lui, quelques instants plus tard, Asael ne sait même plus vraiment ce qu’il lui reproche. Ses aveux émeuvent le cœur déjà meurtri de ce vieillard fatigué, usé de combattre un ennemi plus farouche que la pire des mauvaises herbes. « Je sais, ma douce Katey, que tu es très appliquée à la tache… Je le sais. » Le passage au tutoiement traduit son émotion, comme une barrière qui aurait sauté face à l’immensité de ce regard où ne brille rien d’autre qu’une franche lueur de pureté. L’envie de bien faire, il la sent sans conteste chez cette jeune femme. « Tu as fait un excellent travail au sein de la mairie, je pense que Grace est très fière de toi. Tout comme je le suis pour ce que tu fais au sein de la paroisse. » Les airs de madone de Katey auront-ils donc suffit à faire taire toute impression de fausse note chez Asael ? Pas tout à fait, malgré tout. Touché par toute sa dévotion, il l’est indéniablement. Cependant… « Peut-être que Grace serait un bon binôme pour t’accompagner, justement ? Elle est débordée, j'en ai conscience, mais… » Tout en réfléchissant, le pasteur effectue encore quelques pas sur le chemin bordé de fleurs naissantes. Tout comme ces subtiles pétales, il ne souhaiterait pas empêcher l’épanouissement de Katey au sein de la paroisse. Seulement, si possible, s’assurer de le contrôler. « Sans douter une seule seconde de tes compétences, j’aimerais que tu puisses te reposer sur l’aide de ta communauté. C’est important pour toi, n’est-ce pas ? Ce que nous partageons, ici, à l’église ? » Son visage se tourne de nouveau vers elle, cherchant dans ses prunelles. Peut-il lui faire confiance pour rester fidèle à leur cause, quoi qu'il advienne ?

HJ:

Le jardin est paisible ; les fleurs naissantes paraissent promettre des lendemains radieux. Katey se tient à côté du pasteur, avec une volonté si forte qu’elle le brûle la poitrine bien plus que le soleil encore timide de ce printemps ne pourrait le faire avec sa peau. Certes, peu importe la mission qu’on lui aurait confiée pour préparer la journée elle s’y serait dévouée avec application, et d’ailleurs elle ne remet pas le moins du monde en cause la nécessité de la tache qui lui est revenue ; seulement, plus elle y pense plus elle en est convaincue, l’inventaire des outils, ça ne devrait pas lui prendre tout le temps qu’elle souhaite offrir à la paroisse. Elle en a à foison, du temps, lui semble-t-il, alors puisque les autres membres sont occupés à d’autres choses, il lui était tout naturel de proposer d’en faire plus pour sa part. Le porte à porte, pense-t-elle, pourrait s’avérer fructueux pour faire connaître et discuter de leurs actions avec les habitants : cela vaudrait tout à fait la peine de retenter cette année. Elle hoche vigoureusement la tête à la réponse d’Asael, comme si elle buvait ses paroles. « Oh oui, ne vous en faites pas, je devais faire des courses pour elle en ville cette semaine, j’en profiterai pour aborder le sujet, lui poser des questions. » Maria a sans nul doute beaucoup à lui apprendre, même si sa santé ne lui permettrais plus de l’accompagner à travers toute la ville. « Est-ce que vous, vous auriez déjà des consignes à me donner ? » ajoute-t-elle, en regardant le pasteur droit dans les yeux. Était-ce par étourderie ou bien obstination ? Elle semble n’avoir pas entendu le début d’objection qu’il a précédemment formulé.

Elle reçoit ses compliments comme des rayons de douceur. Les corolles délicates des fleurs forment un arrière-plan tranquille, dans la lumière, à quelques pas. Asael a parfaitement soupesé ses mots et préparé son effet. L’ingénue ne saisit toujours pas qu’il souhaite éviter qu’elle s’occupe seule du porte à porte, et cherche une personne pour venir avec elle. Néanmoins, au nom de Grace, elle serre les lèvres et prend un air inquiet. « Oh, je n’oserais pas lui demander, elle a déjà tant à faire… avec son mariage cet été… » Et puis, elle reconnaît : « Je ne voudrais pas accabler les autres d’une tâche supplémentaires, il n’y a que moi qui veuille relancer le porte à porte. » Autrement dit, si elle est coupable d’avoir la folie des grandeurs, elle est prête à payer le prix de sa faute, et à sacrifier jusqu’à ses nuits complètes. Mais elle ne voudrait pas forcer la main aux autres, ils font déjà tout ce qu’ils peuvent, elle le sait. Ce n’est pas une question de confiance… Katey est quelque peu troublée par ce qu’énonce Asael. Oui, bien sûr que la communauté est importante pour elle, très importante même, en doute-t-il ? « Vous êtes comme une autre famille » bégaie-t-elle légèrement, ignorant la bonne réponse à donner. « Je, je veux dire, j’ai mes parents aussi et je ferai tout pour eux, et je sais qu’ils ont des désaccords idéo… idé… à, à propos des idées je veux dire, je sais que vous n’êtes pas d’accord sur tout. Mais j’aime cette ville, et ce n’est pas grave si tout le monde ne pense pas la même chose, je veux juste faire ce que je peux pour aider, comme je peux. » Le pasteur n’en attendait certainement pas autant mais elle ne sait pas ce qu’il voulait entendre, pas du tout. Était-ce un reproche, doit-elle changer d’attitude, est-elle en tort pour une raison ou pour une autre, qu’à l’heure actuelle elle n’arrive pas à identifier ?

@Asael O'Neil

Naturel, ça lui est naturel d’offrir son temps, ses bras et son écoute à l’une des paroissiennes ; tout aussi naturel que de hocher la tête avec vigueur actuellement, approuvant chaque parole que le pasteur énonce. Elle travaillera son discours, autant qu’il le souhaitera ; c’est naturel, de penser que tout le monde n’a pas autant de temps libre qu’elle à consacrer à leurs activités bénévoles, ça lui est naturel de vouloir en faire plus, puisqu’elle le peut, semble signifier un ultime hochement de tête. Si naturel. Mais l’attitude d’Asael commence à la troubler. Elle se sent obligée de s’embarquer dans des explications tout à fait inutiles, en vérité, qui a besoin d’entendre pourquoi elle souhaite offrir son temps à la paroisse ? Son amour pour la ville est parfaitement sincère, et c’est pourtant aussi ce qu’aurait raconter n’importe qui, on ne fait pas plus bateau comme argument. Katey s’embrouille et perd ses mots, comment faut-il qu’elle fasse profession de foi ? Fille de Redwood, elle n’a jamais imaginé partir d’ici. Elle est ce cliché-là, la petite blonde aux grands yeux innocents, celle que les gens ont vue grandir depuis la ferme de ses parents jusqu’à l’accueil de la mairie et qu’on retrouve toujours à la buvette des évènements municipaux. Sa place est là, elle le pressent du plus profond de ses entrailles, et certes elle a conscience qu’avec sa maladresse et sa lenteur pour comprendre certaines choses, elle n’est pas toujours la meilleure auxiliaire, mais elle essaie de compenser en faisant preuve d’encore plus d’enthousiasme. Il y a des gens qui ne l’aiment pas, elle le sait également. À l’école, les enfants étaient parfois méchants ; certains adultes la voient toujours d’un mauvais œil à cause de ses parents, de différents théologiques – avec son père, surtout, qui a trouvé sa vérité hors des sentiers communs. Ce n’est pas grave. Katey pratique l’exercice délicat de l’amour absolu, et elle s’obstine à croire comme elle essaie de l’expliquer qu’on n’a pas besoin de penser tous pareil pour vouloir s’investir dans la communauté. Mais pourquoi Asael lui parle-t-il de violences ? « Je, je ne comprends pas. » Elle tente de réfléchir aux mots exacts que le pasteur vient juste de prononcer, pour tout reprendre, comprendre le message, mais les souvenirs deviennent confus et elle est incapable de réagir autrement qu’en abondant dans son sens, c’est assez plat comme réaction. « Oui, nous devons travailler à un meilleur futur. » Oh, il doit savoir pourtant, que c’est avec son père qu’il pouvait s’engager dans ces réflexions-là. Son père ne s’est pas présenté à l’église de Redwood depuis peut-être dix ans mais il manquait rarement une occasion de débattre avec les gens d’ici de grandes idées abstraites, le salut et le mal, comment faire le bien, quel monde viser, Katey l’a entendue mille fois, l’a écoutée toute sa vie. Mais son père n’est plus là, il a vendu leur ferme, s’est retiré à Saint-Albans, elle est toute seule face au pasteur à l’heure actuelle, et elle se trouve un peu gênée pour continuer à discuter de tout cela, car elle est incapable de refaire les discours avec lesquels elle a grandi. « Je ne suis pas aussi intelligente que mon père vous savez, je, je fais juste comme je peux » déclare Katey avec une sorte de sourire triste, comme une manière de signaler à Asael que ce n’est pas avec elle qu’il redéfinira de grands principes. « Est-ce que pour vous je peux faire quelque chose ? » Sa tête dodelinante semble indiquer le décor autour d’eux, le jardin, la paroisse. Elle peut l’aider pour n’importe quoi. Ça ne doit pas être facile pour le pasteur, sans Anahid… elle voit Maria mercredi ou jeudi, mardi même si elle termine son travail assez tôt, le reste de son temps, elle peut trouver à s’arranger pour lui en consacrer une partie, quels que soient ses besoins.

@Asael O'Neil