AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Merci de privilégier les nombreux scénarios, pré-liens et membres des familles lors de votre inscription what was i made for ? ▬ elizabeth 3189630431
N'hésitez pas à interpréter un membre de la Rose (préliens) what was i made for ? ▬ elizabeth 3843455399
N'oubliez pas de voter sur les top-sites pour faire connaitre le forum what was i made for ? ▬ elizabeth 3118605328

Partagez

what was i made for ? ▬ elizabeth

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage

Wesleigh Silveridge
-- We grow. It hurts at first. --
Wesleigh Silveridge

PERSONNAGE
▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬
FICHE LIENS

DISPO RP : 2/4
[ Elizabeth, Chase ]
▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬ ▬
LITTLE TALKS : 35
AVATAR : sydney sweeney
CREDITS : labxnairs + thesoldiersminute @ tumblr
ÂGE : 24
QUARTIER : farming area officiellement, mais squatte midtown la plupart du temps
MÉTIER : photographe freelance
COEUR : fiancée
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

what was i made for ? ▬ elizabeth Empty
MessageSujet: what was i made for ? ▬ elizabeth what was i made for ? ▬ elizabeth EmptyLun 12 Aoû - 23:16


What was I made for ?

▬ ft. Elizabeth & Wesleigh

I used to float, now I just fall down
I used to know but I'm not sure now
What I was made for
What was I made for?

Ça pourrait être pire, songe Wesleigh en examinant son reflet dans le miroir de la salle de bain, les mains appuyées sur le rebord du lavabo, le visage fermé. C’est devenu une habitude ces derniers temps. Voir le verre à moitié plein, ne pas trop réfléchir au liquide qu’il contient, ne pas envisager tous les liquides possibles avec lequel on pourrait le mixer, tous les cocktails qui pourraient en résulter. Sa routine skincare lui permet de s’ancrer dans le présent, de se concentrer sur des gestes simples effectués de manière méthodique, systémique - presque mécanique. L’espace d’un instant, elle oublie ce passé avec lequel elle se sent déconnectée, et ne pense pas à ce futur aux multiples possibilités qui lui donne le tournis, la nausée. Une nouvelle journée doit commencer, et il faut bien commencer quelque part. Au réveil, Wesleigh n’a jamais vraiment envie de faire quoi que ce soit, et surtout pas de se lever. Elle traîne au lit, rabat l’oreiller sur sa tête, tord la couette dans tous les sens à force de changer de position en emportant tout avec elle, se rendort à plusieurs reprises, par intervalle, et finit enfin par se lever, excédée, quand la chaleur la gêne et la pousse à se mettre en mouvement.

Au fur et à mesure des étapes, le visage de Wesleigh paraît à la fois s’éclaircir et se dérider. Tant et si bien qu’une fois son SPF appliqué, elle a déjà l’air d’une personne complètement différente - rien à voir avec ce zombie engourdi incapable d’afficher la moindre expression faciale. Wes force un sourire en direction du miroir, le juge suffisamment convaincant, et quitte la salle de bain. Dans sa chambre, elle s’habille de manière hâtive et désintéressée, et le changement est imperceptible : elle a quitté son pyjama Calvin Klein noir pour un ensemble leggings et débardeur de la même couleur, si bien que seule la texture diffère d’une tenue à l’autre. En maintenant un équilibre précaire, elle enfile une paire de chaussettes en coton blanc puis quitte la pièce pour rejoindre l’étage inférieur de la longère. Là, elle range en vitesse la couverture qui traîne sur le canapé-lit puis replie ce dernier. Son regard s’attarde sur la table basse, furète du côté du luminaire, puis du guéridon, mais rien d’autre ne trahit la présence nocturne de Heathcliff - qui a délaissé depuis peu le lit conjugal pour ne pas “déranger [le] rythme de sommeil” de sa fiancée. Wes n’est pas dupe. Elle sent bien qu’il cherche avant tout à fuir les silences qui se sont installés entre eux, et que la distance qui les sépare semble moins violente en étant physique plutôt que mentale. Si elle est la véritable lâche de l’histoire, il est son catalyseur, et accepte à bras grand ouverts l’idée que tout ceci n’est au fond qu’un vague problème de sommeil, une question d’adaptation, et peut-être qu’avec un peu de magnésium, et ce n’est pas facile d’être son propre patron, et peut-être que si elle faisait du sport, de toute façon tout rentrera dans l’ordre naturellement, ça ne saurait durer, ça arrive à tout le monde d’être un peu à plat de temps en temps - bref, pas de quoi s’inquiéter.

Il est bientôt midi et Elizabeth ne devrait plus tarder - Wesleigh lui avait proposé de passer pendant sa pause déjeuner, elles auraient ainsi la longère pour elles seules et pourraient parler chiffons tranquillement tout en grignotant. Dans sa vie d’avant, ce genre de plan aurait suscité chez Wes un enthousiasme débordant : discuter de mode avec Betty, traîner sur Pinterest, partager avec elle des pizzas surgelés, does it get better than that ? Je ne crois pas non. Aujourd’hui, pourtant, les sensations de Wesleigh se font confuses, émoussées mais aussi altérées, dégradées. Elle sent bien qu’elle est heureuse, ou plutôt qu’elle devrait être heureuse, mais il y aussi en elle une pointe d’anxiété, d’appréhension, qu’elle ne sait pas bien s’expliquer. Bien sûr, elle admire toujours énormément Beth, mais cela fait bien longtemps qu’elle ne se sent plus vraiment intimidée en sa présence, au contraire. Alors quoi ? Wesleigh chasse ces interrogations de son esprit et se concentre sur l’aspect pratique de la rencontre. Bon, préchauffer le four, c’est fait. Pizza ou garlic bread ? Peut-être focaccia. Elle n’est pas bien sûre. Là, maintenant, elle serait plus tentée par un brunch, un peu de salade, des oeufs brouillés et un mimosa, ça lui suffirait amplement. Elle sort des oeufs du frigo, puis elle se ravise, elle se fatigue. Heureusement, des coups sourds se font entendre contre la porte (ils devraient peut-être installer une sonnette mais ce n’est pas franchement tout en haut de leur liste de priorités), interrompant à point nommé ses gesticulations. Elle s’empresse d’ouvrir la porte à Elizabeth, et l’invite immédiatement à entrer. « Hello Beth, viens, entre, il fait meilleur à l’intérieur. » La longère était plutôt bien isolée et conservait une température agréable même lorsque le soleil était à son zénith. « Comment tu vas ? Est-ce que tu veux quelque chose à boire ? » ajoute Wes en refermant la porte derrière son invitée. Elle réalise tout d’un coup que c’est la première fois qu’elle joue à l’hôtesse de maison en étant réellement chez elle, et pas chez ses parents ou dans son logement universitaire. Une étrange sensation la paralyse momentanément mais elle se reprend, ses lèvres s’étirant en un sourire sincère en direction d’Elizabeth. Heathcliff avait raison, ça lui fait du bien de voir un visage familier.

_________________


“More and more,
it feels like I'm doing a really bad impersonation of myself.”
Revenir en haut Aller en bas

Elizabeth Brennan
-- membre qu'on adore --
Elizabeth Brennan

PERSONNAGE
what was i made for ? ▬ elizabeth Zd4p
LITTLE TALKS : 482
PSEUDO : Schnappi
AVATAR : Sophie Turner
CREDITS : littlewildling
ALTER-EGO : Till, Billie, Andrea, Søren, Ángel, Asael & Kat
ÂGE : 30
MÉTIER : Couturière de profession, tient une petite boutique de vêtements à Saint-Albans
COEUR : kiss me until I can't speak
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP

what was i made for ? ▬ elizabeth Empty
MessageSujet: Re: what was i made for ? ▬ elizabeth what was i made for ? ▬ elizabeth EmptyVen 30 Aoû - 21:33

What was I made for ?
Al & Beth

Un projet, et quel projet ! Depuis son retour à Redwood Hills, les créations de Betty se font rares : outre pour habiller sa propre silhouette, elle refuse systématiquement tous les contrats nécessitant de dessiner un croquis et d’en tirer un patron entièrement original. La seule exception de ces derniers temps fut un costume de dinosaures à l’intention de son neveu Archie – l’anecdote donne le ton du niveau de désespoir en jeu. Pourquoi, Beth ? Pas qu’elle ait oublié, pourtant, comment réaliser de superbes vêtements à partir du seul matériau de son imagination. New-York aura certainement laissé une cicatrice profonde sur sa confiance en elle, qu’elle camoufle bien évidemment : à qui confier de tels états d’âme, si ce n’est éventuellement à sa meilleure amie ? Lorsque ses financeurs l’interrogent sur de potentielles façons de faire fructifier son affaire, en revanche, silence polaire. Même sur la banquise au tout petit lever du jour, le bruit du vent poussant la neige résonne probablement avec davantage de fracas que son souffle indifférent à toutes pressions. Elle ne coud plus, plus vraiment du moins. Se contente du service après-vente classique : retouches, ourlets, reprise de boutons - cela fera dix dollars, merci, au revoir. Alors une robe de mariée ? L’instinct de refuser, dans un premier temps. Les souvenirs du dernier atelier dans lequel elle aura conçu un tel bijou qui remontent, les mannequins, les remarques sur son propre poids, l’impression de n’être à peine plus qu’un rouage dans une machine, un objet dont on dispose et surtout dont on peut se servir. Puis le message retour, positif. Bien sûr, avec plaisir. Wes’ n’est ni un mannequin anorexique ni un chef d’atelier aux mains baladeuses ; Que craindre de rendre service à cette amie qu’elle apprécie avec tant de sincérité ?

Elles se connaissent depuis longtemps, Wes’ et Beth. Assez pour que la rouquine ait cessé de lui servir de la glace pilée à chaque approche, assez pour qu’elle se sente à l’aise en sa présence. L’envie de lui faire plaisir, surtout, en réalisant la robe de ses rêves. Sous la glace, le côté romantique de Betty qui ressort en songeant au mariage et à ses promesses, douces en apparences. Elle n’a aucune idée de ce que traverse la personne chez laquelle elle frappe, deux gros sacs remplis d’une multitude d’échantillons de tissus tous plus somptueux les uns que les autres sous les bras. « Hey ! Merci. » Sourire de circonstances, la rouquine se laisse guider à l’intérieur d’un appartement qu’elle visite pour la première fois. Wes’ a raison au sujet de la température, soulagement pour notre amie qui en dépit de la légèreté de sa robe estivale crevait de chaud en promenant son matériel jusque-là. Elle se débarrasse rapidement de ses sandales à talons, s’avance pieds nus pour déposer ses sacs tout près du guéridon. « Ça va, et toi alors ? Est-ce que tu as déjà plein d’idées ? » Question qu’elle pense sincèrement rhétorique, dans la mesure où la jolie blonde dessine aussi des tenues et sait coudre. Une passion commune qui les rapproche, forcément. Betty s’attendait plus ou moins à ce que la table du salon soit entièrement recouverte de croquis à son arrivée, repousse la surprise en supposant qu’ils sont simplement encore rangés. « Un verre d’eau serait génial. » Réponse classique, mais connaissant un peu la personnalité de son hôte : « et si t’as une tranche de citron… Je suis aux anges. » On se comprend, entre pseudo fit girls, non ? Un regard pour la jeune femme qui l’accueille, la pensée un peu mécanique que l’habiller sera un bonheur parce que même en tenue de sport elle est déjà archi canon. « J’ai apporté tellement de choses… Je pense qu’on devrait trouver ton bonheur. Et si t’as déjà piné des inspirations ou découpés des photos, je prends évidemment ! » Enthousiaste, malgré ses propres démons intérieurs. L’envie d’être présente pour sa copine, de dépasser les trucs merdiques qui lui collent à la peau depuis trop longtemps déjà. Sans savoir que, peut-être, il aurait pour une fois été bienvenu de sa part d’aborder les choses avec sa traditionnelle froideur.


_________________
I wanna be alone. Alone with you, does that make sense?


•• amaaranth


étoile:
Revenir en haut Aller en bas

what was i made for ? ▬ elizabeth

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Wish you were here (Elizabeth)
» how villains are made (roy)
» Griffin ~ I just wasn't made for these times
» Faith ♠ I'll numb the pain till I am made of stone

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
REDWOOD HILLS :: 
you're entering redwood hills
 :: Around Redwood Hills :: farming area
-
Sauter vers: