Quelques jours après Cuba, le virus qu’Eli a choppé, n’est malheureusement pas parti de son corps. Et pour une fois, elle a essayé de se prendre en main en passant par la case « médecin », en espérant pouvoir s’en sortir rapidement… Mais la guérison prend du temps, elle qui veut être au top de sa forme sans tarder, c’est un peu foutu. Sa tête est toujours chaude, ses migraines n’ont de cesse de taper dans son système, et ses courbatures tendent encore ses muscles. Mais qu’importe, elle va continuer de vivre pour ne pas se morfondre dans cette fièvre montante et descendante en fonction de la prise de médicament. Et pourtant, elle aimerait tellement se réfugier sous son plaid pendant des journées entières… La déprime pointe également le bout de son nez, la journaliste a du mal à supporter la transition de ce retour. Elle est passée de quelques jours incroyables avec un homme loin d’ici, à des jours plus ternes, à être ici, seule, dans cette chambre d’hôtel glaciale de Burlington à se moucher toutes les 10 minutes. Le retour lui fait mal et lui serre toujours le cœur. Eli ne l’a pas recroisé depuis leur retour à Redwood. C’est mieux ainsi, elle ne devrait pas s’en faire. Pourtant si ! Elle s’en fait ! Il n’était pas bien les derniers jours, elle se demande s’il va mieux aujourd’hui, elle se demande aussi si elle devrait passer le voir pour lui apporter quelques réconforts. Eli tente de se ressaisir, et de se concentrer sur son travail. L’avocat perturbe ses recherches et ses pensées. Dès qu’elle trouve quelque chose sur la Rose Lunaire, elle s’interroge encore sur son appartenance à cette organisation, redoutant le moment où elle devra creuser réellement et enquêter sur lui. Cette soirée d’ivresse l’empêche d’y voir clair. Est-ce qu’il lui disait la vérité ? Plusieurs fois, Eli secoue la tête, essayant de se focaliser sur son ordinateur, et ne pas être prisonnière de ces flashs de cette fameuse soirée. Elle ne se souvient pas de tout mais la voix de l’avocat lui revient de nombreuses fois dans ses oreilles, des mots qu’elle n’a pas oubliés…
Son esprit est perturbé, attiré par cet homme qu’elle devrait fuir au plus vite. Et pourtant, son regard se pose sur son téléphone un instant, hésitant à faire quelque chose. T’es nulle ma fille. Ses doigts pianotent déjà mais finissent par s’arrêter dans leur lancée en voyant la tête de son mari s’afficher sur son écran. Roman. Avait-il eu un pressentiment ? Comme s’il sentait qu’elle flanchait du mauvais côté. Eli décroche, essayant de déglutir pour libérer sa gorge, nouée par la nervosité. Roman a besoin d’elle, elle doit rentrer. Eli raccroche, le sourire aux lèvres, bien heureuse d’avoir entendu certaines paroles de sa part. Elle repose ses yeux sur son ordinateur et se dépêche de prendre un billet pour le soir même, direction New York. Elle a besoin de rentrer chez elle, ça va lui faire du bien. Eli remet sa bague de mariage à son annulaire gauche et commence à préparer ses affaires qu’elle range dans un grand sac. La journaliste s’habille rapidement, à la mode Newyorkaise, refusant de quitter la moindre robe encore. Dernier objet à devoir être rangé, son ordinateur. Elle vérifie une dernière fois ses mails, histoire d’être certaine de n’avoir rien loupé avant de plier bagage. Et quelle surprise de lire un mail de cet agent immobilier, l’informant de la vente de la maison de sa grand-mère ! Eli regarde sa montre, elle a le temps de passer à l’agence pour signer et partir. Une heure plus tard, elle se retrouve dans l’agence avec les papiers sous les yeux. Elle les signe et s’attarde, peut-être un peu trop tard, sur le nom de l’entreprise. Elle relève la tête et questionne naïvement l’agent. DeWitt. Ses oreilles se bouchent, bourdonnement insupportable qui vient s’introduire en elle. DeWitt. L’entreprise appartient à DeWitt. DeWitt a acheté la maison de sa grand-mère… ! Eli se lève d’un coup et emporte avec elle le dossier. Mais quel c****** ce type !!! Eli a soudainement chaud, impossible de savoir si c’est la fièvre ou la colère qui l’envahie d’un coup. Elle n’entend plus l’agent derrière elle et quitte précipitamment l’agence. Elle va être en retard pour son vol mais qu’importe, elle a envie de meurtre maintenant.
Eli arrive au cabaret à pied, c’était le plus près de l’agence, toujours avec son sac de voyage sur l’épaule. Elle veut s’assurer de ne pas louper Castiel DeWitt, elle essayera le Point ensuite. Evidemment, comme il fallait s'y attendre, elle est bloquée devant l’entrée. « Vous avez deux minutes pour dire à votre directeur de m… » Eli s’arrête, pas d’insulte, elle ne rentrera jamais. « DeWitt !! » Elle reprend son souffle et enchaîne : « J’ai une affaire très urgente à régler avec lui, faîtes-moi entrer où je gueule vraiment très fort !! » Eli perturbe déjà l’entrée, et elle n’en a rien à foutre !!!! Les bras croisés, Eli lui lance un regard noir, légèrement rempli de larmes. La crève ou la colère, aller savoir. L’idée qu’il soit le nouveau propriétaire de la maison de sa grand-mère l’affecte énormément. S’il voulait la toucher, il y parvient parfaitement avec ce nouvel acte. En attendant, devant l’entrée, elle est seule, Marius est déjà à l’aéroport en train de l’attendre… Et elle, elle se retrouve là, devant ce type de deux mètres de haut, à attendre qu’on la fasse entrer. Eli est petite, même avec des talons, elle ne fera jamais le poids devant un agent de la sécurité. Mais ce dernier se détourne deux secondes et la petite Eli, vive et rapide, finit par entrer en se faufilant à l'intérieur. Elle arrive à atteindre la fameuse Candice, la secrétaire. « S'il vous plaît, appelez DeWitt, c'est urgent ! S'il vous plaît Candice... ». Les yeux suppliants, Eli n'a pas le temps d'enchaîner que l'agent de la sécurité arrive déjà près d'elle et pose sa main sur son bras. « NE ME TOUCHEZ PAS !! » Ca y est, elle commence à gueuler, elle espère juste être entendue par l’autre là ! Qu’il ose sortir de son bureau !! « Vous devriez me suivre Madame Amdahl » Pourquoi est-il si calme alors qu'elle, elle est littéralement en train d'exploser ? « NON, je veux LUI PARLER !!!! »
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Castiel DeWitt
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Sujet: Re: Go bug somebody else, so I can sleep at night Mer 9 Oct - 10:37
Castiel
Bonjour mon ami. Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus. Ton charme et ta bonne humeur me manquent. Je dois passer ce lundi au Valhalla pour vérifier deux ou trois choses. Si tu te trouves entre ces murs, je serais heureux de passer un moment en ta charmante compagnie.
Cela faisait plusieurs jours qu’il a envoyé un message à Søren pour savoir, si ce lundi, il serait au Valhalla. Garensen lui a remis un dossier qu’il n’a pas ouvert. Forcément, depuis que Larsen est réapparue dans les parages, son chef de la sécurité garde un œil sur elle, comme sur toutes les personnes black-listées par DeWitt. Il n’a pas envie de savoir ce que fricote le Danois avec cette fouine de Larsen. Il préfère ignorer certaines choses. Ce qui le préoccupe davantage, c’est la mine fatiguée de Søren depuis quelque temps déjà. Castiel le trouve changé. Il ne sait pas dire en quoi mais quelque chose n’est plus tout à fait pareil chez son ami, et cela l’inquiète. Il doute que la disparition de Henry en soit la cause.
Dès son arrivée, il a fait le tour des employés présents. S’enquérant de savoir si tout va bien pour eux. S’ils n’ont besoin de rien. Il est passé voir le chef Montero et l’a encore une fois félicité pour ses plats fabuleux qui ont trouvé des amateurs parmi les clients du cabaret. Les prestations de ‘bien-être’ de Chase semblent aussi remporter un franc succès. Heureusement qu’il y a des choses positives et qui lui donnent le sourire. Outre le fait qu’il veut voir Søren, il est aussi là pour éplucher les comptes et voir si les noms des deux gars qui ont proposé leurs services, sont inscrits quelque part comme prestataires pour le Valhalla. Il a demandé à Candice de lui trouver d’anciens contrats ou factures. Un dossier l’attend sur le bureau. Il s’est installé. A décliné l’offre de café et a cherché une trace de l’activité de ces chauffeurs VIP. Il ne sait pas s’il redoute de trouver la preuve ou bien, ne rien trouver, ce qui ne voudrait pas dire qu’il n’y a rien. Larsen est une fouine, mais l’histoire qu’elle lui a servi est malheureusement vraie. Il aurait préféré le contraire. Pour elle. Il a aussi pris le temps de téléphoner à sa mère pour l’informer que son fond n’est pas aussi bien utilisé qu’on le lui laisse entendre, ce qui a eu le don de mettre Irene Foster-Miller dans une colère noire. Elle a promis de remuer ciel et terre pour savoir pourquoi des personnes dans le besoin se retrouvaient dans des situations aussi dégradantes alors qu’elle donne chaque année de quoi faire vivre pas mal de monde. Il lui a aussi soumis le vœu de Larsen de la rencontrer. Forcément, il lui a parlé de leurs différents et de la façon dont Larsen tente d'obtenir des renseignements et surtout, son insistance à ‘démasquer’ les membres de la Rose Lunaire. Il a senti le sourire de sa mère malgré la distance. Ce n’est pas une femme à fléchir devant l’adversité et dans ce cas, les différents n’ont pas leur place dans ce genre de situation. Castiel a précisé qu’il serait présent. Sa mère lui a répondu qu’il y aurait aussi d’autres personnes plus à même de gérer ce genre de cas. Il ne sait pas s’il est rassuré ou pas. il craint cette rencontre, tout en sachant que sa mère mettra fin à l'entretien si Larsen tente autre chose que de venir en aide à ces personnes prises dans les filets de Thomas et Baker. L’offre été faite et il ne comptait pas revenir sur sa parole.
Le nez plongé dans la paperasse, c’est un brouhaha extérieur qui lui fait lever la tête. Le bruit et la voix. Cette voix qu’il espérait ne plus entendre durant un long moment. Il soupire, puis sourit. Il se dit qu’elle est venue voir Søren. Il a dû la larguer et elle vient lui faire une scène. Larsen et son manque de classe. Il se met à rire en pensant au Danois. Il va en faire une syncope si elle lui hurle dessus comme ça. Il se lève, contourne son bureau pour tenter d’aller voir pourquoi et comment elle a réussi à entrer, lorsqu’il entend son nom. Encore un soupir. Elle est là pour lui. Comme souvent. Il entrouvre la porte et reste sur le seuil, bras croisés. D’un signe de tête, il indique au gars de la sécurité de ne surtout pas toucher madame Amdhal. Quant à Candice, il voit son désespoir sur son visage. En quelques minutes, Larsen arrive toujours à foutre le bazar. Malgré la situation, Castiel décide d’en jouer. Cela ne fera que la faire gueuler plus fort. C’est avec un sourire qu’il dit : « Je vous ai dit que je ne voulais pas vous épouser. N’insistez pas. Nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre. Crier ne me fera pas changer d’avis. Me harceler, encore moins.» Il se retient de rire. « Mais... » Castiel prend une mine faussement pensive « Vous êtes peut-être venue voir Søren ? » Un sourire étire lentement ses lèvres alors qu’il susurre presque « Il traîne dans la loge des danseuses, il me semble. » Son index se lève puis, vient tapoter sa lèvre supérieure avant qu’il ne rajoute « tout comme il me semble, que lui aussi est réfractaire au mariage. » sous-entendu 'Dégage vite d’ici'. Doit-il aussi lui remémorer qu'elle est mariée ...
Søren Vestergaard
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Sujet: Re: Go bug somebody else, so I can sleep at night Jeu 10 Oct - 8:12
Vibration du téléphone portable dans l’obscurité du salon, un joli soleil de début d’automne brille dehors mais Søren a tiré tous les rideaux : sa migraine l’incite à se terrer au fond de son trou comme le font les animaux lorsqu’ils se sentent en danger. A tâtons, la main retrouve l’objet qui l’interpelle et dont la lumière bleutée pousse de nouveau à plisser les yeux. Castiel. Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas vus. Une nuée d’incertitude remue aussitôt au fond du Danois, prenant le pas sur le plaisir naturel qu'il éprouve en recevant des nouvelles de son ami : lui aussi va remarquer que quelque chose n’est pas normal. Que ses joues sont creusées, que ses traits sont tirés. Que c’est tout de même très inhabituel de sa part de ne pas avoir repris contact plus tôt, Søren n’étant guère distant d’ordinaire. Soupir. D’ici lundi, aura-t-il trouvé en lui la force de jouer la comédie ? Les quelques jours à Cuba l’ont laissé épuisé, lessivé : il n’a plus la santé pour parcourir de telles distances et pour s’adonner à de telles activités, fusse avec la compagnie de la plus belle des qualités. Il n’a plus la santé pour grand-chose, à vrai dire – attend simplement de voir où la suite du déclin le mènera. Pourtant, il répond tout de même :
Søren
Mon ami, tu me manques aussi. Je serai présent lundi, compte sur moi.
Sobre et sincère, sans volonté de se montrer inutilement froid mais sans force pour faire plus non plus. L’avocat se prépare déjà à devoir traîner sa carcasse jusqu’au Valhalla d’ici la semaine suivante, petite visite conventionnelle de la part d’un des deux propriétaires bien que contrairement à ses habitudes, Søren n’ait plus été aperçu au cabaret depuis un moment déjà. Il ne boit plus d’alcool – impossible, ça lui retourne l’estomac- ne fume plus – impossible, ça lui retourne l’estomac- ne s’expose plus à des volumes sonores trop élevés – impossible, ça lui pilonne le crâne : bref, le Søren festif et joyeux que tous et toutes connaissaient n’est plus et ressemblant désormais davantage à un animal mourant qu’à un homme en pleine force de l’âge, c’est plus probablement seul dans son canapé qu’on le retrouvera un soir de week-end qu’au milieu d’une soirée burlesque. Il a toujours des excuses, bien sûr : fatigue de la semaine, petit rhume, grosse affaire sur le feu... Tous les prétextes sont bons pour esquiver ce qu'il aime pourtant le plus : la vie.
On a déjà connu meilleure mine. S’observant par-dessus son lavabo tâché de sang après une énième crise nauséeuse, l’avocat se demande comment donner le change. Pâle, il l’est toujours plus ou moins, mais sa mine est-elle aussi souvent grise ? Bon, admettons, l’excuse du virus cubain qu’on aura ramené dans ses valises est répété en route parce qu’on s’attend déjà à des questions. Pas particulièrement dans l’optique de faire le tour des employés du cabaret en arrivant, même s’il le devrait probablement, Søren passe par l’entrée principale pour rejoindre le bureau de la direction, est surpris d’y trouver un raffut incroyable. Surpris, aussi, que ce raffut vienne de toute petite jeune femme qu'il connaît bien désormais. « Eli ? » Léger froncement de sourcils à l’adresse de Garensen, de Candice, du gars de la sécurité et des autres. La jolie blonde qui hurle sur Castiel – que fait elle ici pour commencer ? Son ami qui la toise avec un dédain évident - pourquoi n'essaie-t-il pas de la calmer ? « Eli, tout va bien ? » Une main affectueuse qui vient chercher sa taille et l’incite à reculer de quelques pas avant qu'elle ne saute à la gorge de l'homme d'affaires sur lequel l’avocat relève un regard interrogateur. Qu’est-ce que tu lui as fait ? La question silencieuse que l’on ne formule pas parce qu’on sent d’emblée qu’on risque de se retrouver pris au milieu d’un conflit qu’on n’a sincèrement pas l’énergie de gérer. A défaut, Søren repose son attention sur la journaliste dont il a certes pris des nouvelles depuis leur retour de Cuba, mais qu’il n’avait pas encore revue. « Qu’est-ce qui t’amène ici ? Est-ce que je peux t’aider ? » Car il semble évident, même aux yeux d’une personne qui vient à peine d’arriver, que Castiel n’a aucune intention de dialoguer avec elle. Plus souple, Søren. Plus attaché aussi, même s’il n’oublie pas à qui ira toujours en priorité sa loyauté. Plus gentleman d’une manière générale : pas du genre à sourire narquoisement à une femme visiblement chamboulée - où donc Castiel DeWitt aura-t-il appris de telles manières ?
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Eli Amdahl
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Sujet: Re: Go bug somebody else, so I can sleep at night Jeu 10 Oct - 10:53
Eli se faufile et entre comme une bombe à retardement dans le cabaret. Tic tac tic tac, la minuterie est enclenchée, elle ne va pas tarder à exploser devant cet ingrat ! Si ce n’est pas déjà fait d’ailleurs puisqu’au moment où elle supplie Candice, l’agent de sécurité vient l’emmerder et la toucher, ce qu’elle déteste plus que tout. Grand malheur, personne ne la touche. Le regard noir d’Eli se tourne vers cette voix qu’elle déteste mais qu’elle connaît par cœur aussi. Elle fronce les sourcils à ses propos, mais il est devenu dingue ou quoi ? L’harceler ? Est-ce plutôt l’inverse non ? Acheter la maison de SA grand-mère, de SA famille, n’est-ce pas un peu trop ? Castiel DeWitt a littéralement signé le début d’une guerre interminable entre eux. Eli ouvre la bouche pour répondre mais elle est soufflée par ses propos concernant Søren. Elle ne comprend pas ce qu’il fout dans cette histoire, pourquoi parle t-il de lui ? Ah oui, il essaie de l’atteindre. « Ca y est ? Vous avez fini ? Fini de colporter des rumeurs devant vos employés surtout concernant votre associé ? » Demande t-elle en jetant un regard à Candice. Non mais sérieux, il a un grain celui-là. « Vous savez ce que vous êtes ??? Un putain de… » Eli s’arrête net en entendant cette autre voix qu’elle connaît bien aussi mais qui ne lui apporte pas de colère, c’est tout l’inverse en vérité. Ses yeux se ferment deux secondes, elle ne veut pas le voir ici, elle ne veut pas le mêler à tout ça. Son regard se pose finalement sur lui, s’arrêtant totalement dans sa lancée. Elle remarque sa mine pâle, livide. Est-il malade comme elle ? Eli s’inquiète, essayant de capter son regard pour comprendre. Est-ce que ça va ? Question silencieuse, elle ne la prononce pas, perturbée par sa demande et par sa main qui vient chercher affectueusement sa taille pour l’inciter à reculer. « Søren … » Murmure Eli, ses yeux dans les siens, presque suppliante. Laisse-moi, s’il te plaît. Laisse-moi l’étrangler. Sa main se pose automatiquement sur la sienne, lui demandant silencieusement de la lâcher. Elle n’est pas en état. Pas en état de recevoir la moindre affection, surtout pas devant DeWitt. Ou c’est peut-être l’inverse justement, elle en a peut-être besoin mais elle est bien trop en colère pour s’en rendre compte. Elle fait tout de même quelques pas en arrière, bien qu’elle ne souhaite pas qu’il s’interpose entre eux, elle se recule.
Son regard noir se pose sur DeWitt à la question de son amant. Eli reprend une profonde inspiration. Elle doit rester calme, l’avocat n’a rien fait, aucune colère ne peut s’abattre sur lui. Mais alors que l’autre lui, là-bas, il mériterait toute sa colère en pleine face en revanche. « Ce co…. » Eli s’arrête en croisant le regard de Søren. Non, mauvaise idée et pourtant, elle meurt d’envie de l’insulter de tous les noms. Elle se retient, crispant la mâchoire et mordant sa langue. Calme. Elle est à deux doigts d’exploser, elle trouve encore la force de se retenir. Cela dit, elle sait que si elle entend encore la voix de l’homme d’affaires, elle risque de repartir en vrille. « Il doit retirer la signature et annuler la vente. » Commence Eli en sentant ses yeux s’embuer de larmes. Søren ne doit rien comprendre à ce qu’elle dit alors elle attrape le dossier dans sa main, le pointant vers DeWitt. « Ton ami a osé acheter la maison de ma grand-mère. » C’est dit dans un souffle, Eli reprend une respiration : « tellement obsédé par ma personne qu’il n’a pu s’empêcher de prendre aussi la maison de MA famille. » Eli reporte son regard vers DeWitt et lui lance : « Tu vas me prendre quoi après hein ? » La rage, la colère reviennent rapidement en elle, ponctuées par cette peine qui envahie son cœur. On ne lui a jamais fait aussi mal. La maison de sa grand-mère appartient à Castiel DeWitt, Eli pourrait en vomir. La journaliste ne réalise pas qu’ils sont bien entourés et qu’elle se donne certainement en spectacle. Elle s’en fout, elle a juste une envie, continuer à lui pourrir la vie encore et encore.
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Sujet: Re: Go bug somebody else, so I can sleep at night Lun 14 Oct - 10:13
Castiel observe Larsen avec une intensité glacée, ses pensées grouillant de reproches silencieux alors qu’elle se fraye un chemin à travers le cabaret, une véritable tempête prête à éclater. Il serre la mâchoire en la voyant entrer comme un ouragan, une furie incontrôlable. Cette femme... Chaque fois qu'elle apparaît, elle sème le chaos. Il sent ce moment où elle perdra totalement le contrôle, et il ne peut qu'attendre l'explosion. La tension dans l'air est palpable. Son regard se pose furtivement sur Søren, livide et affaibli, et une vague de regret le traverse. Søren n’a rien à faire ici. Pas en face de Larsen, surtout pas dans cet état. Il craint que le côté gentleman de son ami ne prenne le dessus. Mais c’est trop tard, Eli est déjà là, vociférant, comme si elle possédait un droit divin à tout saccager. Elle est comme un poison, songe Castiel, le goût amer de ses propres pensées le laissant presque nauséeux. Cette femme, il la contemple avec un mélange de mépris et d’épuisement. Chaque confrontation avec elle n'est qu'une répétition du même cirque — cris, accusations, et cette colère démesurée qui semble la consumer. Rien n’est jamais de sa faute, pense-t-il, exaspéré. C'est toujours lui, Castiel, le coupable. L'ennemi numéro un dans son esprit dérangé. Elle s’avance, son regard noir dardant dans sa direction, et il se prépare mentalement à une nouvelle vague de reproches, d’injures qui, comme toujours, seront exagérées, venimeuses. Castiel ne peut s’empêcher de ressentir une certaine lassitude en la voyant s'en prendre à tout ce qui bouge. Elle parle de la maison de sa grand-mère, et il lève les yeux au ciel. Encore cette histoire. Oui, il l'a achetée. Oui, il savait que cela la mettrait en rage. Mais après tout, elle avait laissé les choses en ruines. Qui, sinon lui, pourrait redonner vie à ce lieu ? C’est une guerre qu’elle veut, et il lui a donné ce qu’elle cherchait. Le ton monte rapidement, comme il l’avait prévu. Elle s’adresse à lui avec une acidité qu’il commence à connaître par cœur. Mais lorsqu’elle mentionne Søren, ses yeux se plissent légèrement. Il n’a jamais voulu impliquer Søren dans cette histoire. Ce dernier est un homme bon, un homme qui ne mérite pas d’être pris au piège entre eux deux. Pourtant, il est là, debout à côté d’Eli, ses traits pâles et inquiets. Castiel serre les poings, sa colère contre Eli doublée d’une inquiétude qu’il tente de refouler. Søren n’a rien à voir avec cette bataille mesquine. Mais Eli, bien sûr, ne recule jamais. Elle n'a aucune limite, pense-t-il amèrement. Elle est prête à tout. Alors qu’elle ouvre la bouche pour proférer une nouvelle insulte, Castiel se tend, anticipant l’offense suivante. Mais à sa surprise, elle s’arrête net, le regard soudain désarmé, presque implorant, lorsque Søren intervient. Castiel observe la scène avec un malaise croissant. Il peut voir que quelque chose ne va pas chez Søren, et cette pensée l’irrite davantage. Larsen... C’est à cause d’elle qu’il est dans cet état. Une partie de lui souhaite que Søren ne se soit jamais retrouvé pris dans ce tourbillon de haine entre eux. Mais il est là, et Castiel ne peut qu’assister, impuissant, à cette tension étrange. Il voit la manière dont Eli se recule, troublée, cherchant la main de Søren mais hésitant, incapable de recevoir l’affection dont elle a probablement besoin. Et c’est ça le problème avec Eli, pense Castiel. Elle ne sait pas ce qu’elle veut. Elle se débat dans ses contradictions, et tout le monde autour d’elle en paie le prix. S’il pouvait, il partirait. Il laisserait Larsen se débattre seule avec sa colère, sa fureur aveugle. Mais il est trop impliqué désormais. Pourquoi a-t-il fallu que Søren soit témoin de tout ça ? Castiel se redresse légèrement, son regard acéré se posant sur Eli avec une froideur calculée. Chaque mot qu’elle prononce, chaque insulte qu’elle laisse presque échapper l’exaspère au plus haut point. Toujours la même rengaine, pense-t-il, son visage restant impassible malgré l’orage qui gronde en lui. Elle ne sait faire que cela, crier, accuser, sans jamais réfléchir. Il ne la quitte pas des yeux, son expression plus glaciale encore lorsqu’elle évoque la maison de sa grand-mère. Obsédé par elle ? Il réprime un rire sarcastique. Si seulement elle savait à quel point elle se surestime dans cette histoire. « Vous devriez faire attention à ce que vous dites et comment vous le dites. » Son ton est calme, mesuré, mais chaque mot est une lame aiguisée. « Contrairement à vous, madame Amdahl, je ne fonctionne pas par insinuations ou par éclats de colère. Je suis un homme de parole. Et mes actions, tout comme mes décisions, sont calculées et réfléchies. » Il laisse un léger silence planer, suffisamment long pour que son message pénètre bien son esprit. « La vente de cette maison, » poursuit-il en désignant le dossier qu’elle brandit comme une arme, « est parfaitement légale et conforme. Vous devriez le savoir mieux que quiconque, journaliste d’investigation que vous prétendez être. Mais il semble que vous préférez les crises à la vérité. » Sa voix se fait plus basse, plus tranchante. « Je ne vous ai rien pris qui ne vous appartenez déjà plus. Il est trop tard pour avoir des regrets. Si vous craignez que mon argent vous brûle les doigts, libre à vous d’en faire don à une association. » Il s’avance d’un pas, lentement, pour que leurs regards se croisent, ses yeux froids fixant les siens. « Quant à ce que je vais vous prendre ensuite... je vous conseille de ne pas me provoquer plus que vous ne l’avez déjà fait. C'est assez lassant cette manie de venir me réclamer ce que j'achète.» Ses mots, bien que formulés avec politesse, résonnent comme une menace à peine voilée. Il croise les bras, la dominant de sa stature, et achève d’une voix aussi tranquille qu’elle est dangereuse : « J'agis toujours en pleine conscience de mes décisions. Peut-être devriez-vous en faire autant avant de crier à l’injustice. » Sans la présence de Søren, il l'aurait déjà faite jeter dehors.
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Sujet: Re: Go bug somebody else, so I can sleep at night Lun 14 Oct - 21:04
Une dispute qui saute au visage de Søren dès qu’il met les pieds au cabaret, drôle d’entrée en matière pour un lieu qui d’ordinaire respire la fête et la bonne humeur. L’origine de ce malaise ? Une jolie petite blonde que notre avocat reconnaît immédiatement, dont il perçoit très précisément le potentiel explosif et qu’il voudrait plus que tout ne jamais voir exploser au visage de Castiel. Trop proche des deux parties pour en prendre aucune, s’il intervient immédiatement c’est avant tout pour éviter que le ton ne continue de monter entre la journaliste et l’homme d’affaire qui peut lui aussi se révéler d’une grande dangerosité. Il avait bien compris, bien sûr, qu’Eli n’était pas fan de l’homme qu’il considère comme son frère ; Elle lui en a parlé suffisamment de fois pour qu’il se note intérieurement d’œuvrer pour une réconciliation, comme il le fait toujours, parce que c’est Søren : l’homme auquel aucune dispute ne résiste. Or, cet homme est particulièrement fatigué ce jour-là, usé de lutter contre un mal silencieux qu’il ne parvient plus très bien à cacher et qui le ronge, encore et encore, peu importe ce qu’il fait. Alors s’occuper des maux qui animent ses congénères ? De bonne volonté mais impuissant, le Danois qui tente de dissimuler l’ampleur de sa lassitude sous un masque de décontraction entièrement feint et sans doute assez peu convaincant. Lorsqu’une insulte menace de fuser, il se contente de hausser un sourcil tout en observant Eli. Non, intime le regard aussi tendre que résolu, répugnant définitivement à l’usage de ce genre de mots à l’intention de Castiel. Ils en ont déjà parlé, elle sait à quel point Søren aime cet homme. Si les moments passés ensemble à Cuba ont bel et bien réussi à nouer une certaine forme de tendresse entre eux, nul doute qu’Eli fera l’effort de ne pas insulter ses amis devant lui, n’est-ce pas ?
Le ton s’apaise, heureusement. Søren se retient de masser sa tempe dans un geste révélateur alors que son mal de crâne revient, acide liquide qui semble couler sous son cuir chevelu tandis qu’il ne comprend pas grand-chose à ce qu’il se passe. Quelle maison ? Quelle grand-mère ? Pourquoi cet achat ? « Nous allons arranger ça, n’est-ce pas ? » Le regard qui se relève vers Castiel tandis qu’il entend l’émotion dans la voix d’Eli, visiblement chamboulée. Malheureusement, la réponse de son ami n’est pas celle qu’il espérait et le Danois soupire doucement tout en laissant glisser son regard sur le sol, pris au piège d’un conflit qui ne se résoudra probablement pas aussi facilement qu’il l’aurait espéré. Il connait Castiel, sait qu’il peut se montrer impitoyable ; Une qualité en affaire, un défaut terrible dans les relations humaines. Les menaces ne tardent pas à répliquer, à peine voilées, parfaitement tranchantes. Nouveau soupir de l’avocat. « Castiel, mon ami : crois-tu que nous pourrions nous asseoir pour en parler de façon civilisée ? Je ne pense pas que tout ceci soit nécessaire et… J’aimerais un café, pas vous ? – Serait-il possible de nous apporter trois cafés ? Merci. » Il va le gerber assez vite, son café. Simple prétexte pour dissiper l’attroupement d’employés curieux et passer la porte de ce bureau qui est aussi le sien, même s’il ne possède pas la même aura que Castiel dans le rôle du patron intransigeant. Il est la main de fer ; Søren le gant de velours : un duo parfait pour ce cabaret d’habitude, mis à mal autant par l’état physique de l’avocat livide que par le conflit d’intérêts évident au milieu duquel il se retrouve. « Est-ce que je peux voir ce dossier ? » ajoute-t-il d’une voix faussement détendue à l’adresse d’Eli, sa main moite se tendant déjà dans l’espoir d’y voir plus clair sur la situation.
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Sujet: Re: Go bug somebody else, so I can sleep at night Mar 15 Oct - 11:06
En croisant son regard, Eli choisit de se retenir, ne pas insulter DeWitt devant lui par respect et pour toute la tendresse qu'elle ressent pour lui. Sa simple présence l'apaise, lui permet de retrouver un semblant de réflexion dans sa tête, déjà envahie par la fièvre et par la rage qu'elle ressent à l'encontre de DeWitt. Deux personnes sont véritablement capables d'apaiser cette flamme qui l'anime régulièrement face à l'homme d'affaire : Dorian et Søren. Deux personnes, un entourage qu’elle partage avec ce type. Deux personnes formant peu à peu une barrière entre eux, une protection pour éviter de s'entretuer, de se sauter dessus pour s'étrangler. Est-ce par eux qu'une paix serait envisageable ? Les mots de DeWitt l'atteignent très facilement, il a touché quelque chose de sensible en elle. La maison de sa grand-mère. De toute les baraques du coin, il a fallu qu'il jette son dévolu sur celle-ci. Eli ne s'en remettra pas. Cela dit, la présence de Søren l'aide à y voir plus clair, à se retenir aussi d'envoyer toute sa rage sur lui, après tout, il le mérite amplement. Ses poings se serrent quand elle le voit se rapprocher. Elle a beau être petite, malgré ses talons, elle ne le craint pas, ni même ses menaces, proférées toujours de la même façon. Que peut-il faire de plus de toute manière ? « De toutes les baraques à vendre de la région, vous avez pris la mienne. Une décision calculée et réfléchie hein ? J’attends vos explications alors. » Eli sent la rage revenir en elle. Søren est capable d’étouffer son feu mais Castiel peut le raviver si rapidement. Tout l’agace chez lui, elle doit vraiment se faire violence pour ne pas répliquer, pour rester calme près de l’avocat. Et qu'est ce qu'elle s'en fout de son argent !! Son regard noir ne quitte pas le sien à sa menace alors que sa cage thoracique se soulève un peu plus franchement, signe que sa respiration s’accélère un peu, comme une lionne en rage prête à se défendre face à cette vilaine hyène. Que va-t-il lui prendre encore ? La voix de l’avocat résonne à côté d’elle, la forçant à atterrir et à se concentrer sur autre chose. Ce dernier propose d’ailleurs de se réfugier dans leur bureau, poussant Eli à regarder autour d’eux. Elle ne le remarque que maintenant mais il y a bien trop de regards curieux sur cette scène. Il a raison, ils devraient en « discuter » dans un lieu un peu moins visible par les employés.
Eli suit le mouvement vers le bureau, décidant de ne pas s’asseoir. Son regard se pose sur l’avocat à sa demande concernant le dossier. Quelque chose ne va pas, c’est certain. Il est encore plus mal que lors de leur voyage. Eli tente de capter son regard comme si elle essayait d’y lire quelque chose. Elle lui tend le dossier, soudainement bien silencieuse. Son cœur s’est accéléré, mais pour une autre raison. La rage qu’elle ressentait il y a quelques minutes vient de se transformer en inquiétude à son égard. DeWitt n’existe presque plus d’ailleurs. Alors qu’il regarde le dossier, elle en profite pour le détailler un peu avant de poser ses yeux sur Castiel. Eh oui, il est toujours là. Elle est inquiète et très perturbée par son état, peut-être que l’homme d’affaire a aussi remarqué quelque chose ? Etonnant comme elle cherche maintenant une autre réponse de sa part. Mettre de côté leurs différends pour se concentrer uniquement sur l’avocat ? Eli détourne le regard pour le poser de nouveau sur Søren. Elle se rapproche de lui et vient poser sa main sur son poignet : « Søren, laisse tomber, ça attendra. » Ca attendra quoi ? Aucune idée, mais elle refuse de le mêler à cette histoire. Il a l’air si fatigué qu’il est inconcevable de le mettre entre eux, préférant largement prendre soin de lui que de s’en prendre à son ami. Cette guerre a besoin d’une pause. « Est-ce que ça va ? » Demande finalement Eli, les yeux remplis d’une tendresse certaine pour lui. Elle est inquiète. La colère est moins présente, l’inquiétude en revanche vient se propager sur les traits de son visage. Que se passe t-il ?
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Sujet: Re: Go bug somebody else, so I can sleep at night Jeu 17 Oct - 12:10
Castiel se tient droit, son regard acéré posé sur Larsen. Chaque fibre de son être veut la faire expulser du cabaret, mais il contient son irritation derrière une façade glacée. L'attitude de la jeune journaliste, ses remarques acerbes, tout devrait enflammer un homme moins expérimenté. Pourtant, Castiel reste imperturbable, surtout en présence de Søren, son vieil ami. Il ne peut se permettre de perdre son sang-froid devant lui, pas aujourd'hui. En jetant un coup d'œil à Søren, il ne peut s'empêcher de remarquer la pâleur de son visage et ses gestes maladroits. L'avocat, d'ordinaire si sûr de lui, semble étrangement affaibli, une ombre de fatigue creusant ses traits. Castiel fronce légèrement les sourcils. Que se passe-t-il donc avec lui ? La réponse de Søren pour apaiser la situation n'a pas la force habituelle, et cela pique sa curiosité. Est-il malade ? Un doute grandissant s'insinue dans son esprit, mais il garde le masque, préférant sourire légèrement lorsque Søren demande à voir le fameux dossier. Une fois dans le bureau, Castiel attend que la porte se referme derrière eux avant de s'approcher calmement de Søren. Il pose une main légère mais ferme sur l'épaule de son ami, un sourire rassurant flottant sur ses lèvres. « Tu vas perdre ton temps à lire ça, Søren. » Sa voix est douce, « Ce dossier a été soigneusement préparé par mes hommes de loi. Il n'y a aucune faille. Tout est en ordre, tout est légal. » Castiel marque une pause, scrutant les traits fatigués de son ami, cherchant à deviner ce qui cloche. « Je ne voudrais pas que tu t'uses davantage. » Castiel se rapproche et murmure : « Tu as une petite mine. » Cette fois, il n'y a aucune ironie dans le ton de sa voix, juste de l'inquiétude. Alors qu'il observe le Danois, Castiel sent une pointe de frustration grandir en lui. Ce n'est pas normal de le voir ainsi, si fatigué, si vidé de son énergie. La vivacité habituelle de l'avocat a disparu, et l'idée s'impose doucement à Castiel : c'est Larsen. C'est forcément elle. Depuis qu'elle a fait irruption dans leur vie, elle semble semer la discorde partout où elle passe, et maintenant, elle s'attaque à Søren, le vidant de ses forces par ses disputes incessantes, ses reproches, et ses manigances. Elle le rend malade. Castiel le voit clair comme de l'eau de roche, et il bouillonne intérieurement à l'idée qu'elle puisse encore s'approcher de son ami. En entendant Larsen réclamer des explications, Castiel ne peut s'empêcher de laisser échapper un rire amer. Franchement, toute cette histoire l'étonne. Après tout, n'est-ce pas elle qui, depuis des mois, souhaite se débarrasser de cette maison ? Alors pourquoi cet émoi soudain ? Pourquoi ce drame surjoué autour de cette vente ? « Vous vouliez vendre, non ? » lance-t-il avec une ironie mordante, qui malgré lui, se glisse dans ses paroles. « Alors pourquoi toute cette comédie maintenant… » Bien sûr, tout ça n'a probablement rien à voir avec la maison elle-même, mais plutôt avec leur rancœur. Castiel la déteste, il n'a aucun mal à l'admettre. Tout comme Larsen le déteste. Et maintenant, il se retrouve encore une fois, au cœur d'un nouvel affrontement absurde, tout ça parce qu'il a osé acquérir une propriété que Larsen avait mise sur le marché pour s'en débarrasser. Face à Søren, il sait qu'il doit clarifier les choses, non pas pour apaiser Larsen, mais pour son ami et sa sensibilité légendaire. Il soupire légèrement avant de prendre la parole. « Il faut que vous compreniez une chose, madame Amdhal : je n'ai jamais ciblé la maison de votre grand-mère. » Castiel continue : « Tout ce que j'ai fait, c'est mentionner à mon cabinet immobilier que je cherchais à acquérir une nouvelle propriété. Rien de spécifique, juste un intérêt général pour un bien. Lorsque le dossier m'est parvenu, il n'y avait aucun nom. Seulement les caractéristiques techniques du logement et l'emplacement. » Castiel s'empresse de poursuivre, tout en fixant Søren. « Je ne savais pas du tout qu'il s'agissait de sa maison, tout ce que je voyais, c'était une maison comme une autre, située dans un quartier qui m'intéressait. » Castiel marque une pause, laissant ses mots résonner un instant dans l'air. Il sait que cela ne suffira peut-être pas à calmer Larsen, mais Søren, lui, doit comprendre qu'il n'y avait jamais eu la moindre intention malveillante. « C'est mon chargé d'affaires qui s'est occupé de tout. Je lui délègue souvent ces aspects administratifs. Ce n'était qu'une formalité pour moi. J'avais d'autres affaires en cours, je ne pouvais pas m'occuper de tout. » Un léger haussement d'épaules accompagne ses paroles. Tout le monde sait qu'il a un emploi du temps chargé et que certaines transactions, une fois son aval obtenu, sont signées par ses chargés d'affaires. Castiel se tient maintenant à quelques pas du bureau, mais son esprit est ailleurs, tourné vers les événements des derniers jours. Quand il a émis le souhait d'acquérir une nouvelle propriété, il n'a en aucun cas ciblé la maison de la grand-mère de Larsen. Il ne connaissait même pas son existence à ce moment-là, ou du moins, s'il la connaissait, cela lui était sorti de la tête. Malgré ce que cette folle clame, elle est le cadet de ses préoccupations. Ce qui s'est passé relève d'une coïncidence malheureuse, une de ces situations où les circonstances s'emmêlent, créant un malentendu douloureux, mais finalement jubilatoire pour lui. Quelle ironie du sort. Il préfère garder l'aspect 'jouissif' pour lui. Son regard azur se pose sur Larsen. Un air morgue prend place sur son visage. C'est 'l'effet fouineuse'. Sa tête oscille à peine de gauche à droite tandis qu'il dit, d'un ton aussi calme que froid : « Malgré toute ma sollicitude, elle est à moi maintenant et j'ai des projets. » Le coin de sa bouche se relève en un sourire faussement aimable et franchement narquois.
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Sujet: Re: Go bug somebody else, so I can sleep at night Mar 22 Oct - 13:28
Besoin de s’asseoir, d’autant plus pressant que Søren ne s’attendait pas à un tel tumulte en arrivant au cabaret et ne constate qu’avec le plus grand des déplaisirs que celui-ci oppose deux personnes auxquelles il tient particulièrement. Castiel est son frère, l’un de ses plus proches amis : il lui confierait sa vie sans la moindre hésitation. Eli… Eli n’est certes qu’une des nombreuses conquêtes de notre éternel célibataire, mais ils ont vécu quelque chose de particulier ensemble, sans même qu’elle s’en rende compte peut-être. Il lui a déjà confié sa vie,alors qu’il vomissait son cancer dans cette superbe suite à Cuba en prétextant que les fruits de mer avalés un peu plus tôt n’étaient sans doute pas de première fraîcheur. Position complexe, inconfortable, particulièrement difficile à tenir pour l’homme déjà très affaibli qui se sent mourir à petit feu. Un conflit immobilier, s’il comprend bien. Aussitôt la porte du bureau refermée, l’avocat récupère auprès de la jeune femme le dossier dont il suppose pouvoir tirer de plus amples informations et relève les yeux vers Castiel lorsque celui-ci pose une main amicale sur son épaule. L’ombre d’un sourire – le masque tranquille qui peine à dissimuler l’ampleur des dégâts. « Je fais confiance à ton équipe, bien sûr. J’aimerais seulement mieux comprendre. » Il n’avait effectivement pas l’intention de vérifier les aspects légaux de cette vente, connaissant trop l’homme d’affaire pour le suspecter d’avoir joué avec la loi pour une simple histoire de maison. Le maigre sourire se crispe cependant aux derniers mots de son ami. « Un petit virus que je me traîne depuis quelques temps, rien de méchant. » Qui le croirait encore ?
Un soupir, quelques pas de côté tandis qu’il ouvre le dossier, rejoint la première chaise venue pour s’y laisser tomber. Écoutant toujours d’une oreille le dialogue de sourds entre Castiel et Eli, l’avocat parcourt rapidement les documents rassemblés sous ses yeux : rien de particulier à première vue, si ce n’est que la maison rachetée par son ami appartenait effectivement à la grand-mère d’Eli. Un léger haussement de sourcils lorsque la jeune femme l’interpelle justement, ses doigts se nouant doucement autour de son poignet. Décidément. « Tout va bien, je… Effectivement, ce bien appartenait à la famille de notre amie ici présente ? » préfère-t-il demander à l’adresse de Castiel, détournant très volontairement l’attention de son propre cas. A ce sujet, les explications de son ami semblent aussi légitimes que cohérentes : un bien parmi d’autres… Søren n’imagine pas Castiel éplucher des annonces à la recherche de ce qui s’apparente probablement à la millième pièce de sa collection de propriétés diverses et variées – il n’en sait rien bien sûr, ne se le représente tout simplement pas. Tout comme il peine à l'imaginer volontairement jouer d'une telle mesquinerie gratuitement à l'égard d'Eli. Le Danois soupire finalement en refermant le dossier qu’il rend à Eli dans un sourire fatigué. « Ce qui s’entend » doit-il accorder à son ami qui avance avoir des projets pour cette maison. « Pourrais-je te demander lesquels ? Peut-être que d’autres biens sur le marché pourraient correspondre à tes besoins ? Et combien en voudrais-tu, en admettant que tu acceptes de revendre ? » Conciliant, Søren. Il tente de trouver un compromis entre les deux parties, même si sa migraine latente ralentit considérablement la rapidité à laquelle sa réflexion s’achemine.
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Sujet: Re: Go bug somebody else, so I can sleep at night Mer 23 Oct - 9:24
L'intervention de l'avocat n'est pas idéale. Il ne devrait pas être au cœur d'un conflit qui l'oppose à cet homme plus que détestable pour Eli. Avec sa présence, elle sait déjà qu'elle a perdu. Que peut-elle faire face à deux grands amis ? Deux grands directeurs ? Deux personnes forcément liées (d’une manière ou d’une autre) à cette grande organisation ? Elle n'est rien face à eux, mais encore une fois, sa force à tenir bon est toujours bien intacte. Seule dans ce bureau, avec eux, Eli ne compte se laisser piétiner. Ils entrent dans la pièce, à l'abri des regards curieux des employés. Eli reste debout et pose son regard clair sur Søren. Il ne va pas bien. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir son état catastrophique dans ce bureau. De son côté, l'homme d'affaires tente de l'apaiser, de le décharger d'une affaire qui ne le concerne pas. Eli écoute, attentive aux réponses de son amant, inquiète évidemment, de le voir ainsi. Ses yeux ne quittent pas son visage, cherchant quelque chose, un indice, n'importe quoi qui pourrait l'alarmer sur son état. A cet instant, les paroles de Castiel ne parviennent plus vraiment à ses oreilles, non, là, son attention est totalement tournée vers l’avocat. Désirant plus que tout le tenir dans ses bras, lui offrir sa tendresse, l'apaiser et lui donner sa force, comme elle le lui avait dit. Son regard se plisse à sa réponse concernant ce virus. Elle est aussi malade mais pas à ce point. Ses sourcils se froncent, très perplexe. Sa tête finit par se tourner vers DeWitt, puisqu'il s'adresse à elle. Bien sûr qu'elle voulait vendre mais pas à lui. Pourquoi toute cette comédie maintenant ? Eli lève les yeux au ciel, il sait pourquoi, la prend t-il pour une conne ? Eli n'a pas envie de lui répondre, elle est terriblement préoccupée par l'état de Søren, elle n'arrive pas à s'en défaire. Il s'est assis mais elle parvient à nouer ses doigts sur son poignet, il n'a pas à s'inquiéter, le dossier peut attendre. Eli lui demande, à son tour s'il va bien. La réponse est pire que la première puisqu’il décide de repartir sur cette discussion de merde. Eli comprend qu'elle est face à un mur et même dans cette conversation, elle n'est même plus sûre d'avoir un quelconque soutien de sa part. Quel intérêt finalement ? Cela ne le regarde pas. A quoi s'attendait-elle vraiment ? Eli retire sa main et se redresse pour croiser ses bras. Ses yeux assassins reviennent sur DeWitt, toujours aussi sombres. Plus le temps passe, plus Eli réduit ses dires. Ce n'est jamais bon la concernant. Elle est tout simplement en train de bouillir sur place, préparant son plan contre DeWitt dans sa tête. Le prochain sur sa liste, c'est lui. DeWitt vient apporter un semblant d'explication pour son ami, pas pour elle. Mais en entendant ses paroles, Eli hésite entre rire et pleurer. Ça n'a pas de sens, vraiment. La journaliste secoue sa tête, désabusée par cette explication. « Est-ce que vous me prenez pour une idiote ? Castiel DeWitt, le type qui possède plus d'agents de renseignements que tout l'Etat du Vermont, me sort l'excuse de l'ignorance. Incroyable !! » Eli finit par sourire, la pression était trop forte, l'excuse de l'ignorance improbable à ses yeux. Castiel la surveille, elle le sait. Alors pourquoi feindre l'ignorance sur ce bien. Eli va avoir beaucoup de mal à le croire.
Søren suit les explications de son ami. Fun. Il lui rend le dossier avec ce sourire désolé ou fatigué, elle ne sait pas. Mais un sourire qui a un impact énorme sur son cœur, se serrant davantage alors que ses yeux remplis d'une tendresse certaine à son égard, disparaissent pour laisser place à une tristesse évidente face à cette situation et à cet éloignement qu'elle peut ressentir entre eux. Søren est une faiblesse, elle en a de plus en plus conscience. Il faut qu'elle se reprenne. Elle est seule maintenant. Eli détourne son regard en récupérant le dossier puis en s'éloignant de quelques pas. Garde le cap, il n'est pas de ton côté. Pourquoi est-il ici bordel ? Eli s'éloigne et ouvre le dossier. Elle cherche une date de rétractation. Il est certain qu'elle préviendra les avocats de Roman pour régler cette histoire. Non, encore mieux, Leo. Son cœur s'accélère soudainement aux dernières paroles de l'homme d'affaire, la forçant à relever son regard assassin sur lui. Peut-elle le tuer sur place ? Il continue de la chercher, de la titiller encore et toujours. La journaliste sent qu'elle va véritablement exploser. Eli est à deux doigts de lui foutre son poing dans le visage et lui faire ravaler son sourire. Sa mâchoire se crispe, bloquant ce volcan qui est en train d'exploser en elle. Ses yeux continuent de l'assassiner alors qu'elle allait reprendre, voilà que Søren semble chercher une solution, la forçant à poser son regard interrogateur sur lui. La présence de l'avocat n'est pas idéale pour elle mais pour DeWitt, elle est plus que bénéfique. Il lui offre un bouclier de taille face à la journaliste, Eli se sent soudainement bloquée, comme si on retenait ce feu qui l'anime toujours autant. Søren en est certainement la cause, elle espère que DeWitt ne remarque pas une telle faiblesse en elle. Quoi qu'il en soit, elle finit par poser le dossier sur le bureau, adressant toujours ce regard noir à l'homme d'affaire devant elle. Droite comme un piquet, les bras croisés contre elle, attendant fermement sa réponse. Alors ?
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Sujet: Re: Go bug somebody else, so I can sleep at night