Il y avait eu les vieux documents, les manifestations inquiétantes quoique innocentes à travers la ville, puis les suicides et les meurtres. Mais les enlèvements, c'était une nouveauté. Desmond n'aimait pas ça, pas du tout. Une simple inspection des domiciles respectifs de Brooklyn et Luca Fillmore lui avait suffit pour que ces mots s'imposent à son esprit : Rose Lunaire. La secte frappait à nouveau, et pour le coup, le chef de police était incapable de rassurer les habitants en toute honnêteté. Il ne savait pas s'ils retrouveraient ces jumeaux vivants, et surtout saufs mentalement. La secte était connue pour retourner à merveille les cerveaux des personnes qui se permettaient la moindre seconde de faiblesse. Donc oui, Desmond n'était pas des plus optimistes. Il n'avait même plus tenté de mentir à ce sujet, provoquant une inquiétude et panique grandissante chez Elsie. Depuis l'annonce de cette disparition, c'était à peine si elle quittait la maison, s'accrochant de façon bien trop excessive à Ewen. Elle gagnait cette fâcheuse manie de l'appeler à toute heure pour s'assurer que tout allait bien. Il répondait à chaque fois que lui, ça allait.

Mais du côté de la ville, ce n'était pas du tout la même affaire. Les gens s'affolaient, se bousculaient à la recherche des Fillmore sans percuter une seconde qu'ils réagissaient exactement comme la secte le souhaitait. Ils s'entre-aidaient, et de façon assez contradictoire, cela représentait un danger. C'était comme disperser un virus ; les personnes proches l'attrapent. Les idées cancéreuses de la Rose Lunaire pouvaient suivre exactement le même chemin. Si le patriarche Oxburry avouait facilement avoir besoin d'aide, les habitants seraient certainement inaptes à remonter une piste sans prendre de dangers. Qui plus est, à en croire son expérience, la moindre action était toujours parfaitement ficelée. Ils ne trouveraient rien que la secte souhaite cacher, autant s'y résoudre. La rose noire était déjà un indice manifeste, qui, analysé sous toutes ces formes, n'avait rien donné autre que les responsables de ces disparitions.

Les domiciles étaient des pistes vaines. Ce qui était certain, c'était que si quelqu'un devait avoir disparu, ils ne seraient pas là-bas. À vrai dire, les bois et les environs intriguaient plus Desmond. Si c'était l'oeuvre de la secte, alors les Fillmore étaient forcément quelque part dans la ville ou dans ses alentours. Cachés. Volontairement ou non, cela restait la principale question sans réponse. De foutus chasseurs amateurs avaient été dépêché dans ces bois sous prétexte qu'ils connaissaient bien l'endroit. Il avait eu beau s'opposer à cette idée, ces gens s'étaient ramené en masse dans les environs, grouillant comme de la vermine, comme s'ils traquaient leur gibier. Et dans son coin, l'homme s'était déplacé jusqu'à cette fameuse cabane, des ''et si'' plein la tête. Concernant Brooklyn Fillmore, et si elle n'avait pas été enlevée de chez elle ? Et si elle était au courant de quelque chose ? Et s'il y avait un endroit sûr où elle aurait pu laisser des indices ? Et si elle était la prochaine à se flinguer la cervelle, persuadée de faire une chose bien ?

Planté devant cette cabane, les bras croisés, c'était à s'en faire des nœuds au cerveau. Et s'il était juste passé à côté de quelque chose de manifeste ?

Spoiler:

Caleb n'était pas quelqu'un de sociable, il ne connaissait pas des milliers de personnes en ville, et pour être parfaitement honnête, il se fichait pas mal de la plupart de ces personnes. Cependant, quand ça touchait à la Rose Lunaire et à tous les drames qui pouvaient être provoqués par ces malades, il retrouvait un semblait de vie sociale, allant même jusqu'à rendre visite plus régulièrement aux personnes qu'il connaissait et qui vivaient en ville.
Mais cette fois, c'était différent, cette fois, ça n'avait rien à voir. Quelques mois plus tôt, la secte avait fait des morts et cette fois, les habitants de la ville pouvaient peut-être encore faire quelque chose. Ils pouvaient aider avant qu'on en arrive à l'étape de deux morts, deux jeunes personnes qui n'avaient sans doute rien demander à personne.

Caleb ne connaissait pas les Fillmore, sinon par la réputation de ce nom de famille que tout le monde appréciait, du plus jeune au plus âgé de la ville. Qui n'aimait pas le sirop d'érable ici, sirop fabriqué par les bons soins de cette famille. C'est d'ailleurs en prenant son déjeuner que Caleb s'était décidé. Il ne pouvait pas rester bien au chaud chez lui, comme un planqué, alors qu'à quelques centaines de mètres de chez lui était organisée une battue dans l'espoir de retrouver, vivants, le frère et la soeur Fillmore. Rien ne disait qu'ils étaient encore en vie, rien ne disait non plus que ça aait un quelconque rapport avec la Rose Lunaire, mais le dessinateur ne pouvait pas dignement rester assis dans son fauteuil alors que toute la ville était en effervescence. Enfilant un pull bien chaud, plusieurs couches, ainsi que son gros manteau d'hiver, Caleb sortit de chez lui, une lampe de poche dans une poche, et un tournevis dans l'autre. Pourquoi un tournevis me direz-vous? Parce que c'était le seul moyen de se défendre qui pouvait entrer dans sa poche. Il n'était pas pour le port d'arme, alors il en portait une, qui serait moins efficace certes, mais qui servirait quand même.
Caleb ne se rendait jamais en ville, il ne serait pas d'une grande utilité là-bas, par contre il connaissait bien la campagne, il s'y promenait tous les jours, sans exception. Il connaissait les bois, il connaissait la vieille cabane, et il ne s'attendait pas à trouver grand-monde là-bas.
Le jeune homme savait que les chasseurs organisaient des battues, mais il n'était pas persuadé que ça soit vraiment utile. Arrivé sur les lieux, il fut surpris de trouver une silhouette, légèrement familière.

Où en sont les recherches?

Le jeune homme arrivait les mains dans les poches vers Desmond, qui se trouvait là lui aussi. Il ne doutait pas qu'ils allaient être rejoints par d'autres personnes, mais quoi qu'il en soit, toute l'aide serait la bienvenue. Pourvu qu'ils retrouvent les jumeaux, sains et saufs, c'était tout ce qui comptait. Mais par où commencer?

Distrait, Desmond se retrouvait à observer cette cabane en bois. Elle n'avait rien de particulier, c'était le genre qu'on confondrait dans un décor. L'intérieur n'était pas non plus palpitant. C'était une zone de travail, voilà tout. S'il y avait une certitude, c'était qu'il n'y avait personne ici. Pour avoir un quelconque indice, il aurait fallu se renseigner sur les dernières visites, parce qu'après tout, on ne se perdait pas ici par hasard. Mais justement, il n'y avait pas de registre ou quoique ce soit... C'était le gros problème de cette ville concernant la sécurité. Retrouver une personne pouvait s'avérer bien plus simple dans une grosse ville grâce aux caméras. Redwood n'en possédait, pour ainsi dire, quasiment pas. Les rues n'étaient pas surveillées. Il faudrait y remédier.
Le bruit des pas dans son dos le firent se tendre. Par réflexe, sa main se posa sur son arme de service, prêt à dégainer en cas de danger. Il se retourna et jaugea le nouveau venu de la tête aux pieds, puis s'autorisa à relâcher ses bras. Un simple habitant de la ville. Le visage était vaguement familier à Desmond, sans qu'il ne puisse mettre un nom, une activité ou une histoire dessus. « On ne les a pas retrouvé, c'est tout ce que je peux vous dire. » Le contraire se saurait. Le chef de police marqua une pause sans lâcher le jeune homme des yeux. « Votre nom ? Est-ce que vous connaissez Brooklyn et Luca Fillmore ? » C'était le problème dans ce genre de situation. Chaque personne, aussi bien intentionnée soit-elle, devenait un potentiel coupable.

Abasourdi, Arthur était abasourdi face à la nouvelle. Il n'arrivait pas à y croire. Deux minutes avant, le jeune homme avait encore l'esprit en fête, impatient d'être le soir d'Halloween, cette fête qu'il adorait tant, d'autant qu'elle symbolisait le jour de son anniversaire. Et puis le choc, l'incompréhension, la détresse, la tristesse et la crainte. C'était sa mère qui le lui avait appris ce matin-là du 27 octobre. Terrible annonce, les deux enfants Fillmore avaient mystérieusement disparus. Et sa mère avait fondu en larmes en prononçant ces mots, imaginant le pire. Et si cela avait été ses enfants... Arthur avait essayé de la consoler en vain. Difficile de trouver les mots dans ce genre de situation. C'était déjà assez épouvantable comme circonstance. Cela l'était encore plus lorsque l'on connaissait les disparus. Voilà pourquoi Arthur n'avait pas hésité une seule seconde pour apporter une quelconque aide dans les recherches sur un terrain qu'il connaissait bien. Les environs du ranch, la campagne aux alentours, les bois qu'il avait parcouru tant de fois au cours de randonnées équestres. Le premier lieu qui lui était venu en tête était la vieille cabane au milieu des bois, place mystique qui avait été le lieu de nombreuses histoires pseudo-maléfiques lorsqu'il était gamin. La cabane hantée, comme certains l'appelaient parfois.

Arthur s'était rendu sur les lieux à cheval, empruntant les divers sentiers de randonnées, cherchant quelque chose d'inhabituel ou de suspect. Il avait croisé quelques chasseurs, les saluant d'un signe de tête, ne cherchant pas à leur faire la conversation. Lui comme ses parents avait une opinion assez arrêtée sur l'association de chasse et la chasse en tant que telle, et c'était loin d'être un secret pour personne. Arrivé sur les lieux, il descendit de cheval, attachant la sangle à une solide branche d'arbre, avant de se diriger vers deux individus, dont un était une figure locale de Redwood Hills. Figure qui ne perdait pas de temps pour mener l'enquête. Le chef Oxburry avait beau avoir des détracteurs, Arthur le respectait et respectait son travail si bien qu'il se présenta immédiatement. « Capitaine. Arthur Desmarins, propriétaire du ranch. Ma mère me fait vous transmettre que toutes nos terres sont ouvertes aux investigations, sans mandat préalable. », dit-il d'un ton sérieux, son regard posé sur le chef de la police avant de se perdre en direction de la cabane, se demandant si les jumeaux s'étaient retrouvés un instant sur ces lieux. Il ne put s’empêcher de soupirer, mélancolique. Et si il était déjà trop tard ?!

C'était normal que tout le monde soit devenu complètement paranoïaque avec cette histoire. La disparition de ces deux jeunes avait de quoi vous donner froid dans le dos, mais plus que ça, elle réveillait chez chaque personne ayant un passé de loin ou de près lié à la secte de bien douloureux souvenirs. Caleb de ne souvenait pas vraiment du suicide collectif, mais il avait appris bien après que ses parents biologiques étaient morts dans ce suicide, et lui avait perdu avec eux à jamais l'espoir de connaitre sa véritable famille. heureusement pour lui, il avait appris à vivre avec cet état de fait et aujourd'hui, il considérait ses parents adoptifs comme ses véritables parents, puisqu'eux n'avaient pas eu le courage de rester en vie pour s'occuper de leur fils. les choses étaient plus complexes que ça certes, mais pour Caleb, ils ne seraient jamais qu'une paire de lâches, et rien de plus.
C'est pour ça que lorsqu'il avait entendu parler des recherches pour tenter de remettre la main sur les enfants Fillmore, il avait tout de suite voulu se mêler à la battue. Il savait trop bien ce que ça faisait de perdre des gens, des membres de notre famille, à cause de cette maudite Rose Lunaire. Même s'il n'avait jamais eu l'occasion de connaitre ses parents, il ne voulait pas qu'une autre famille soit privée de la chance de vivre de longues années avec les siens. Il ne voulait pas que la famille Fillmore doive subir la perte de deux jeunes qui avaient encore toute la vie devant eux.

Arrivé à hauteur de la fameuse cabane hantée dont la plupart des habitants redoutaient l'étrange apparence, il s'était approché d'un homme, la quarantaine bien faite, qu'il connaissait vaguement comme appartenant à la police de la ville. Quel était son poste? Il n'en savait fichtrement rien. Caleb n'avait jamais à faire aux forces de l'ordre. Tout de suite, l'homme lui posa des questions, lui répondant d'abord que les jeunes n'avaient pas encore été retrouvés. Normal qu'il se méfie de lui. Ils ne se connaissaient pas après tout.

Très bien. Si je peux donner un coup de main, je suis là. Je connais plutôt bien le terrain.

Quand, quelques secondes plus tard, il demanda si Caleb connaissait les Fillmore, l'attention du jeune homme fut d'abord attirée vers un autre jeune homme, plus jeune, qui s'avançait vers eux pour proposer son aide. Caleb lui adressa un signe de la tête pour le saluer, avant de répondre à sa question.

Caleb Maloney. Et non, je ne les connais pas vraiment. Juste de nom. Mais je me suis dis que toute aide était la bienvenue.

Maintenant il se souvenait. C'était le chef de la police de Redwood. Etait-il bon? Il l'espérait, au moins pour retrouver ces jeunes. Le reste il s'en fichait.

En qui Desmond pouvait avoir réellement confiance, en fait ? Même lui ne savait même plus. La personne, ou même les personnes responsables de la disparition de la fratrie Fillmore pouvaient être n'importe qui, le voisin qui arrose ses fleurs, la mégère mère de famille, le petit commerçant du coin, la mamie qui promène son cabot pourquoi pas. Alors oui, Desmond était méfiant, peut-être injustement parfois. La ville entière n'était pas responsable des merdes liées à la Rose Lunaire. Il suffisait, en théorie, de trouver des gens favorables à cette secte. Plus facile à dire qu'à faire. Depuis la fusillade lors de la commémoration, le chef de police avait envisagé l'idée de perquisitionner la ville entière, commerces, maisons. Mais cela nécessiterait un mandat quasiment impossible à obtenir, du temps, de l'argent, et si la nouvelle se répandait, les coupables auraient le temps de faire disparaître tous les éléments compromettants. Peut-être qu'il serait intéressant d'y aller un peu au hasard... Le champ de tir à ses yeux se centraient sur les personnes arrivées en ville depuis moins de deux ans, et plus de six mois. De quoi se renseigner sur cette histoire et avoir envie de la faire revivre. Dans l'ensemble, les vieux avaient vécu la terreur de la secte et en étaient resté juste terrorisé, encore plus depuis la fusillade. À moins qu'un esprit tordu se soit laissé convaincre parmi eux... On en revenait à la théorie du meneur qui ne s'était pas suicidé, trente ans plus tôt.

Est-ce que l'aide serait la bienvenue si le chef de police ne faisait pas confiance ? Il hocha vaguement la tête face au jeune homme. « Ne tentez rien. Au moindre indice, même futile, vous n'y touchez pas et vous nous appelez. » Du coin de l'oeil, Desmond notifia le jeune homme qui descendait de son cheval pour venir à leur rencontre. Visiblement, la cabane des Fillmore attirait des curieux... C'était bien parti pour que l'homme les envoie plutôt rôder dans les bois, des fois qu'ils trouvent une grotte ou quelque chose -et le chef de police n'y croyait pas trop-. Desmarins. Le nom lui était familier, effectivement. « Vous remercierez votre mère. Les alentours du ranch ne sont pas encore notre priorité, mais si vous remarquez quoique ce soit d'inhabituel... » Et c'était toujours le même discours. De son côté, le dénommé Caleb se présenta également. Desmond le dévisagea, comme pour imprimer son nom et son visage. À l'écouter, cela partait d'une bonne attention... Il ravala tout commentaire suspicieux. Tant qu'il n'y avait pas d'indices, il n'y avait aucune raison de suspecter. Ce qui importait, c'était de retrouver Brooklyn et Luca.

« Bon. La cabane ne donne rien, il n'y a pas d'indice notable. Au vu de ce qu'on a trouvé, tout pousse à croire qu'ils ont été enlevé chez eux. On a des raisons de penser qu'ils sont toujours dans les parages, proches de Redwood. Pour jouer sur la discrétion, le ou les ravisseurs pourraient être passés par les bois. On recherche n'importe quel genre d'indices, de la trace de pneu jusqu'au déchet abandonné. Les chasseurs ne risquent pas de nous aider sur ce point là. » Desmond ne pensait pas retrouver les deux Fillmore quelque part en ville, et encore moins dans un endroit évident. Ils avaient déjà tout fouillé à ce niveau là, alors à moins qu'ils soient enterrés...

Enterrés. L'idée fit comme une étincelle dans le cerveau du chef de police. C'était peut-être une idée vaine, mais et s'il y avait des caves, des sous-sols, des greniers même ? Qui n'apparaîtraient pas sur les plans ? Un endroit où personne n'irait chercher. Il fallait qu'il vérifie. Déjà prêt à décamper, Desmond s'adressa une dernière fois aux deux hommes. « Je dois y aller. Appelez si vous trouvez quoique ce soit et ne tentez rien de dangereux, ou qui puisse altérer un quelconque indice. »
Et se disant, il fit demi-tour, se dépêchant jusqu'à sa voiture. Il avait peut-être une piste.

Spoiler:

HJ:

Des disparus, encore. Azariah était sortie doucement de sa torpeur, même si ses fantômes le poursuivaient constamment. Il savait très bien ce qu’on disait dans son dos, il était mortifié de se savoir épié comme cela. Cela faisait plus d’un mois qu’il ne s’était pas rasé, ni coupé les cheveux, il avait l’air d’un mousquetaire ou alors d’un clochard. Il s’était avancé dans le groupe des personnes qui avaient commencé leurs recherches les mains dans les poches, le visage bas. Il était journaliste lui aussi, il devait essayer de savoir ce qu’il s’était passé. Sa famille était responsable de nombreux maux, d’un traumatisme récent en particulier qui avait choqué la ville entière et ses alentours. On l’observe et il se mure davantage dans son isolement. Il se sent persécuté, jugé. On se dit peut-être : « Tiens, c’est le fils de ce taré de révérend qui s’est fait sauté la cervelle, si ça se trouve il va faire la même chose. » ou alors, « Vous avez vu sa tête ? Ca ne m’étonne pas avec une famille pareille ». Puis, le jeune Anderson se mit à se dire que personne en avait rien à foutre et que ce qui importait était de retrouver les Fillmore.

Un cri lui glaça le sang et il plaqua ses mains contre ses oreilles tout à coup paniqué. Son cœur commença à s’emballer mais il essaya de se calmer en se rappelant les exercices qu’il avait fait avec Andrew pour calmer ses angoisses. Son regard se porta sur Salvador qu’il n’osa pas rejoindre mais qu’il fixa cependant comme pour se rappeler qu’il n’était pas tout seul. Peut-être qu’il était encore trop tôt, peut-être qu’il aurait du rester chez lui. Trop instable émotionnellement. Un gant. Sans s’en rendre compte il heurta une personne derrière-lui mais s’excusa presque immédiatement. « Je suis désolé… vous pensez que ça va faire avancer les recherches cette découverte ?» , demanda-t-il de manière hasardeuse. Maintenant qu’ils avaient trouvé quelque chose, il allait falloir garder l’œil ouvert.