Sujet: Re: (tc) scared to death Jeu 28 Avr - 15:28
Scared To Death
Senti un truc ? Senti quoi ? Nils respire l’air, en s’attendant à ce qu’une odeur de souffre significative, de quelqu’un qui aurait relâché ses sphincter à cause du stress (pas lui, parce qu’il serre tellement les fesses qu’il pourrait probablement faire de l’huile d’olive, quoique pour la commercialiser après ça risque d’être coton) mais rien. Il se contente d’hausser les sourcils avant de s’époumoner comme une vierge effarouchée qui aurait vu le loup (et on pale pas de celui qui a des poils et des dents.. quoique pour les poils.. bref), l’index qui pointe la pauvre Zooey comme s’il venait de voir un fantôme. C’est plutôt lui qui ressemble à un revenant, à force de pâlir comme ça, à vue d’oeil; encore un peu et il deviendra surement transparent, si ça peut l’aider à devenir inconsistant pour traverser la matière et rentrer chez lui.. « C’quoi l’affaire.. C’une boucherie en fait c’ça, on est entré dans une boucherie.. et ..Mais qu’est-ce qu’elle fait!? » Il suit la fille marqué du regard et finit par réaliser qu’y a un cadavre, dans la pièce. Le genre vrai, ou en tout cas vachement réaliste, tellement que pendant dix minutes Nils se dit que c’est peut être une grosse blague.. « Y a pas un problème de taille entre sa main et la trace sur sa veste là.. » Il sait même pas pourquoi il balance ça, parce que concrètement l’idée que quelqu’un du lot ait pu tuer un type inconnu.. Putain, on se croirait dans un Agatha Christie, genre Dix petits nègres et c’est con, parce que s’il l’a lu dix milliards de fois, à cet instant, il est pas foutu d’aligner deux pensées cohérentes pour tenter de trouver une échappatoire et se barrer. La question fuse, pas de lui cette fois; comment ce type est arrivé-là. « Merci, toi.. Tu me retires une fière chandelle du pied! » Mais du coup, Nils il a l’espoir qui revient à la charge; si ce cadavre est entré, c’est qu’y a effectivement un moyen de sortir.. Bon la réflexion est un peu plus longue que ça, mais la conclusion reste la même. « Il est entré vivant ou mort, déjà.. parce que.. concrètement.. j’sais pas vous.. mais j’préfèrerais qu’il soit rentré mort, ça voudrait dire qu’on l’a tué dehors et que les gens présents ont rien fait.. Ça pourrait aussi sous-entendre que c’t’un putain de zombie et qu’il va probablement tous nous bouffer si on lui éclate pas la cervelle avant… si quelqu’un se dévoue pour vérifier ça, d’ailleurs, histoire d’être sûr… Non? Personne ? Sa diarrhée verbale semble infinie. Non parce que dans certaines cultures, genre, ça existe pour de vrai, les zombies.. mais.. euh.. Non sérieux, personne veut me faire fermer ma gueule ? » Une baffe, un joint, un sparadrap ? il est preneur le pauvre, parce que non seulement il parle beaucoup, mais il sent la nausée poindre et ses genoux tremblent tellement qu’il menace de s’évanouir dans les minutes à venir. « Sinon.. Que le tueur lève la main.. histoire qu’on passe vite sur la tension et le fait qu’on va probablement tous se regarde en chien de faïences jusqu’à ce qu’on découvre qui à fait quoi.. S’il faut être honnête, j’avoue que j’ai crié quand les lumières se sont éteintes, c’tait moi. mais c’tout. » A ce stade, le pauvre. Il fend déjà le groupe pour revenir vers la prote qui mène il ne sait où, parce que c’est quand même pas une coïncidence si les lumières se sont éteintes quand ils allaient enfin s’aventurer ailleurs. Il s’en fout, le type est déjà mort, on peut plus rien pour lui, non ? Eux ils sont en vie et clairement, Nils préfèrerait probablement se faire tuer par une tapette géante en descendant les escaliers, que par un décérébré inconnu avec une machette… Quoique, c’est typiquement le genre de truc qui pourrait l’attendre derrière la porte, du coup il reste là, comme ça, figé, la main sur la poignée et le regard figé sur le mur. Y va ou y va pas.. Putain il le savait qu’il aurait du rester chez lui à se taper des crêpes cramées au lieu d’être là. Ou alors c'est peut être l'herbe qu'il a fumé qui commence à le faire délirer.. Ça expliquerait probablement le mur qui fait des vagues..
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Sujet: Re: (tc) scared to death Jeu 28 Avr - 22:32
Scared To Death
Raph se doutait bien que son idée de se séparer n’allait pas enchanter tout le monde mais en même temps il savait aussi que rester agglutinés les uns avec les autres n’allait pas les aider non plus. En fait, sa réflexion n’avait fait que séparer la pièce en deux parties avec certains qui étaient pour se séparer et d’autres qui voulaient absolument rester ensemble. C’est vrai que se balader à une vingtaine dans cette maison c’était le bon plan. S’ils voulaient leur faire du mal c’était encore plus facile s’ils étaient tous rassemblés. Avery semblait du même avis que lui et n’avait pas forcément envie qu’il la laisse après avoir lancé une idée comme la sienne. Bin oui il aurait été bien mal avisé de lancer ce genre d’idée et de laisser les gens se débrouiller. « Non, on pourrait faire ça par groupe, seul ce serait… » il allait dire que c’était fou mais en même temps les gens commençaient à s’indigner de son idée. Certains voulaient se balader jusque dans la cave, d’autres s’emporter probablement à cause du stress. Il se demandait bien combien de temps ils allaient se prendre la tête avant de passer à l’action mais cela fut stopper rapidement lorsque toutes les bougies s’éteignirent en même temps. Ca n’allait pas franchement arranger les affaires des gens vu qu’ils étaient déjà paniqués. Il ne pouvait nier qu’il avait le cœur qui battait de plus en plus fort jusqu’à ce que la lumière finit par revenir par l’action de quelques personnes qui rallumèrent les bougies.
La folie était déjà dans la pièce dès que la lumière revint. Tout le monde se focalisait sur la jeune fille qui avait du sang sur elle mais elle ne semblait pas franchement blessée alors il posait son regard sur le corps qui était maintenant à côté d’elle. Le jeune homme qui parlait de piscine tout à l’heure se retrouva encore à dire un peu n’importe quoi ce qui fit souffler Raphaël. « Ah parce que tu préfères te dire qu’on l’a tué dehors et que ces tarés peuvent rentrer à n’importe quel moment ici ? » Ce n’était sûrement pas le meilleur moment que d’angoisser encore plus le jeune Nills mais dans des moments comme ça ce n’était plus vraiment la raison qui parlait. Il ne prit même pas la peine de relever ce qu’il était en train de dire sur le fait que le tueur devait lever la main. Comme quoi fumer c’était pas vraiment bon dans des moments comme celui là. « Bon… faut se dire que s’il a pu rentrer ça veut dire qu’on peut sortir.. » et puis le gamin se barre et commence à aller vers une porte d’un pas décidé et même Raph qui en a vu d’autres dans sa vie sent qu’il retient son souffle de savoir ce qui peut arriver lorsqu’il aura ouvrit sa porte.
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Sujet: Re: (tc) scared to death Jeu 28 Avr - 23:27
Scared to death Topic commun
Elle ne voulait pas croire ce qu'il se passait et ce n'était sûrement pas une anecdote à raconter à ses parents, être enfermé dans une maison hantée avec son grand-père, il n'y a rien de pire, si … La mort. Personne n'était mort pour le moment, personne n'avait fait de crise cardiaque, du moins elle l'espérait. « Si je n'étais pas venu ici, tu serais là, tout seul. » Elle avait soudainement de la peine pour Elroy, elle ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose, surtout pas dans cette macabre maison.
Diana jetait à regard autour d'elle, puis une femme (Robin) se mise à parler à son vieux. Elle était étrange, du moins sa phrase sonnait mal aux oreilles de la métisse qui automatiquement tournait la tête, snobant totalement cette femme. La bouclée savait que c'était dangereux, pourquoi le dire particulièrement à son Papy ? Quand elle partit parler à quelqu'un d'autres, elle se mise à la détailler de haut en bas avant de regarder de nouveau Elroy. Diana se pressait pour poser sa question, parlant bien trop vite. « Tu l'as connaît ? Elle est bizarre hein. Moi j'lui ferrais pas confiance. » Inquiète que quelqu'un l'ait entendu critiquer cette femme, Diana jetait son regard dans les quatre coins de la baraque. Puis il se sentit mal, ça se voyait, Diana inquiète aurait sauter partout pour appeler de l'urgence. « Tu veux … t’asseoir ? » Un rire nerveux prit le dessus. « Belle blague Papy, vient on va chercher la sortie ! » Mais rien à faire, il parti s'installer sur une brique, laissant Diana là où elle était. Soudainement alors qu'elle allait vers Elroy, des bougies perdirent leurs éclats, il venait de se passer quoi ? « Ok, alors là c'est définitif, tu viens avec moi ! » Elle lui parlait comme s'il était son enfant, l'engueulant presque, encore une fois. « J'te laisse pas crever dans c'barraque de mes deux ! »
Sujet: Re: (tc) scared to death Ven 29 Avr - 16:07
Quand la lumière revint, Azarias haussa un sourcil. La première chose qu'il remarqua, c'était la tâche de sang qui peignait l'épaule de Zooey. Il était juste derrière elle au moment où la lumière avait été coupé, et pourtant, il n'avait rien sentit passer devant son nez. Il esquissa une petite moue dubitative. Il suivit du regard Zooey, avisant de loin la silhouette qu'il devine déjà mort. Il fronça légèrement les sourcils et approcha à son tour, lentement. Personne pour l'instant ne rejetait la faute sur lui – c'était déjà une bonne chose.
« Il est mort. », accroupie près du macchabée, elle n'a encore pas remarqué la trace de sang sur sa veste qui pourrait l'accuser du pire, « Quelqu'un le reconnaît ? » « Il ne me dit rien », ce qui était étonnant venant d'Azarias qui connaissait à peu de chose près tout Redwood pour y avoir toujours vécu. « Du .. du du … du .. du … de.. c’pas… c’pas de la confiture hein.. » « T'as encore une autre question con, inspecteur Dupondt ? »
La phrase, cinglante, était partie toute seule. Azarias se pencha à son tour mais au lieu de chercher une trace de vie, il chercha une trace de sa mort. Son obsession morbide lui avait au moins construit un caractère à toute épreuve, et encore plus face à la mort. Il fouilla dans les poches de l'homme à la recherche d'une identité.
« Non parce que dans certaines cultures, genre, ça existe pour de vrai, les zombies.. mais.. euh.. Non sérieux, personne veut me faire fermer ma gueule ? » « Moi dans cinq secondes, si tu continues ta dysenterie orale... »
Un petit soupire, il arracha ce qu'il pouvait arracher de vêtements et commença à ausculter l'homme à la recherche des causes de sa mort. Si sa peau était encore chaude ou si elle était déjà froide, s'il avait la langue gonflée à cause d'un empoisonnement, de la mousse sur la commissure des lèvres, les yeux révulsés à cause d'un étouffement... Aucun papier, mais sa peau était encore chaude, à une température même étonnante. Il se pinça les lèvres, lui ouvrit la bouche et inspira profondément, hésitant. Finalement ses yeux furent attirés par quelques traces de sang. Il tira légèrement sur l'écharpe fine qui entourait la gorge du macchabée et trouva sa gorge finement tailladée. C'était un travail propre, trop propre pour qu'il ne se soit débattu. Le sang n'avait pas coulé sur lui. Il avait du être vidé à l'extérieur. Un corps en moyenne perdait son sang en une trentaine de minute, mais seulement vingt à dix quand on coupait les artères. Il écarta du bout du doigt sa gorge pour vérifier comment c'avait été tranché et finalement soupira, reposant la fine écharpe sur le macchabée. Azarias se redressa. Il sentait sur son dos dardait une dizaine de regard, tantôt apeuré, tantôt dégoûté. Ça faisait longtemps que ça ne lui faisait plus rien. Il se retourna finalement :
« Il est encore chaud, et aucun signe de rigidité cadavérique. Il doit être mort y a quelques temps, pas plus de deux heures. On l'a visiblement égorgé et vidé de son sang avant de le traîner ici, donc je dirais une vingtaine de minutes, une trentaine au maximum. » Azarias se gratta la joue. « Et pas de sang sur ses mains. Donc ça » indiqua-t-il en montrant du doigt la veste de Zooey, « c'est pas lui. »
Il se doutait que le membre de la Rose responsable n'était pas resté, aussi il ne prit pas la peine de demander à chacun de montrer ses mains. De plus, ses propres mains étaient légèrement tâchées de sang. Ses jointures rougies étaient le résultat de quelques entraînements de boxe de la veille et sa main droite avait plongé si près de la gorge du mort qu'il avait désormais deux phalanges tâchées de sang.
« L’essuie pas. Ça peut toujours servir. »
Azarias n'avait pas l'esprit d'un chef. Il était trop solitaire pour ça. Aussi il resta de nouveau silencieux, avisant ce que les autres pouvaient imaginer pour se sortir de ce mauvais pétrin.
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Sujet: Re: (tc) scared to death Dim 1 Mai - 11:43
Bordel mais il se passe quoi ?!! la lumière s'éteind soudainement. Il fait noir. Complètement noir. Tu regrettes de ne pas avoir la vision d'un chat pour voir ce qu'il passe dans le noir. Surtout quand la voix d'une femme se met à hurler en précisant qu'elle a sentie un truc. Senti ? Senti quoi ? Ou qui plutôt. Une présence ? Un fantôme ? Un esprit vengeur ? Nan mais c'est quoi ce délire ? On est où là ?!!! Pourquoi t'es venue ? Tu serais mille fois mieux chez toi avec un bon bouquin ou à dorloter ta lapine. Mais non, il a fallut que tu te retrouves ici. Dans cette maison abandonné. À subir cette soirée digne d'un film d'horreur. Enfin t'imagines. T'en regardes pas des films d'horreurs. En tout cas, t'as peur. Très peur.
La lumière se rallume. Enfin. Tu inspectes les environs du coin de l'oeil. Rien. Enfin si. Tout le monde se met à crier. Tournant la tête vers les cris, tu remarques un corps allongé. Oh bordel !!! Qui est-ce ? Tu le connais ? Tu t'approches du corps. Non, tu ne le connais pas. Mais quand même, c'est triste. Toi qui commençait à avoir des doutes sur l'existence de la secte qui a eue lieu il y a un peu plus de trente ans, tu commences à te dire qu'en fait, ce n'est peut-être pas une légende. Elle a peut-être bien eue lieu. Un mec demande si quelqu'un le connaissait. "Euh non. Désolé, jle connaissais pas." Réponds-tu timidement. La vue du sang t'insupporte. Rien que l'odeur, elle te soulève le coeur. Mais tu te retiens de vomir. Ça ferait mauvais genre sinon. Et puis tout le monde se met à regarder l'épaule de la jeune asiatique. Elle non plus tu ne la connais pas. Du sang. Il y a du sang sur sa veste. Azarias examine le cadavre. Il a l'air de s'y connaitre. Tant mieux, il va pouvoir éclairer la lanterne de pas mal de monde. Tout le monde semble sous le choc. Il y a de quoi. "Nan mais qui peut être aussi tordu et macabre pour tuer un homme de sang froid ?!!" Demandes-tu en haussant le ton sans t'en rendre vraiment compte. Jamais tu ne le comprendra ça. Que ça soit sur les animaux ou sur un être humain, tu ne comprendra jamais les gens qui leur font du mal gratuitement. Tu t'approches de Zooey. "ça va aller quand même ?" A sa place, tu te serais déjà évanouie toi.
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Sujet: Re: (tc) scared to death Dim 1 Mai - 22:12
Lorsque le jeune homme qui n'avait pas l'air tranquille (Nils) attira son attention sur l'étrange empreinte sur son épaule, Zooey sentit comme un frisson lui remonter le long de la colonne vertébrale.
« Zooey, c'est.. c'est du sang ..? », demande Jay d'une voix blanche. « Ca y ressemble en tout cas. », répondit la journaliste après s'être donné deux secondes pour réfléchir.
Comme à son habitude, elle refusait de croire à ce qui paraissait le plus évident. C'en était très probablement, du sang, mais elle ne voyait pas l'intérêt de céder à l'atmosphère de psychose qui appesantissait de plus en plus l'atmosphère. Il y avait bel et bien un cadavre avec eux dans la pièce. Il fallait être lucide.
Azarias l'avait bien compris. Elle s'écarta du mort pour le laisser faire son macabre mais nécessaire examen.
« L’essuie pas. Ça peut toujours servir. » « T'inquiète, j'en avais pas l'intention. De toute façon ce cuir est foutu maintenant. », répondit Zooey en essayant de se focaliser sur la suite. « Il était même pas avec nous avant non ? comment il est arrivé là ? » « Je ne l'avais pas remarqué en ce qui me concerne...», reconnut Zooey en commençant à chercher quelque chose du regard autour d'eux tandis que l'écrivain leur livrait ses conclusions quant aux circonstances de la mort de leur inconnu.
Petit à petit les méninges s'échauffent mais dans le bon sens cette fois. Effectivement, comme le relevaient tour à tour Nils et Raphaël si ce mec n'était pas avec eux, s'il était mort avant, c'est qu'on a bien dû le faire entrer d'une manière ou d'une autre.
« Ca me paraît tenir la route, à moins que le corps ait été caché dans la maison depuis le départ. Dans tous les cas, si on l'a fait entré, ce n'est certainement pas par cette porte ni par les fenêtres. Quelqu'un d'entre nous aurait forcément senti un courant d'air... », sa voix se mourut sur ses lèvres, « Un courant d'air ou quelque chose qui aurait pu y ressembler... », reprit-elle plus pour elle-même qu'autre chose.
Presqu'aussi vite, son attention se porta dans la direction opposée à celle de la "caresse" qu'elle avait sentie sur sa nuque. Sans rien demander à personne, la journaliste fendit la foule dans l'idée d'aller voir ce qui se trouver de ce côté-là.
« Ca va aller quand même ? », lui demande la voix amicale d'une brunette qui s'approchait d'elle. « Oui... je crois. », répondit la journaliste, incertaine. Mieux valait sans doute ne pas commencer à se poser ce genre de question, « Merci. », Zooey sourit, reprenant le rôle de l'enquêtrice rassurante, « Ca ira dès qu'on sera tous sortis d'ici. Ce que j'ai senti tout à l'heure venait de cette direction. Si quelqu'un se sent de commencer la partie de Cluedo par là... »
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Sujet: Re: (tc) scared to death Mer 4 Mai - 10:57
scared to death
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Tout allait bien trop vite pour le pauvre Elroy qui essayait tant bien que mal de se concentrer sur sa respiration pour la calmer. Diana qui lui parle pour finir par se mettre par crier, le silence qui s'alourdit pour être remplacé par une noirceur terrifiante... Et pourtant pas de vent pour souffler sur ses bougies. Une magie qui déplaisait à l'aîné. Il se releva, presque forcé par Diana et lui dit tout bas « Mais pourquoi ce genre d'histoires arrivent toujours en ma présence ?... » Puis il serra son bras fortement.
Ses yeux se perdent sur la panique qui se matérialise. Certains ont des idées, d'autres tremblent dans leur coin, et au milieu de ça Elroy aussi a peur. Il lâche sa nièce un instant pour aller en direction de Zooey, puis il pose doucement sa main sur son épaule. « Quand le moment sera venu, c'est le vinaigre blanc qui détache bien le sang sur du cuir. Ou de l’ammoniaque. » Il lui sourit et finit par dire un peut plus haut : « Mais tout s'arrangera, ne vous en faites pas. »
Car Elroy ne peut pas vraiment faire plus que rassurer les autres pour se rassurer soi-même, et attendre qu'une illumination divine ne s'empare de lui. Il voudrait aider, prendre la tête du groupe et dire de s'armer de leurs téléphones, ces monstres qui les ont traîné ici en premier lieu, pour s'éclairer et avancer dans la pénombre... Mais il ne fait rien, il attend. Il n'est pas sa place et il réalise qu'avec le temps qui court et la Rose qui revient, il ne le sera plus vraiment où que ce soit. Il est bien trop vieux pour toutes ses histoires.
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Sujet: Re: (tc) scared to death Mer 4 Mai - 14:08
Scared To Death
C’était de la pure folie qui était en train de se jouer ce soir. Lui qui pensait venir pour une blague d’étudiant il se retrouvait probablement au milieu des plans machiavéliques de cette secte. Comment penser qu’ils pouvaient ne pas être dangereux quand on repensait à tout ce qu’ils avaient déjà fait subir à la ville ces derniers temps et surtout lorsque l’on retrouvait un corps dans un coin de la pièce ? Il voulait bien être ouvert d’esprit mais là très franchement, il ne voyait pas bien où se trouvaient leurs bonnes intentions et leur pacifisme qui faisait leur pseudo réputation par le passé. Les choses avaient changées apparemment et ce soir ils faisaient partie de ce changement. Un grand nombre de questions se bousculaient dans sa tête mais il n’était pas le seul et c’était un peu la cacophonie dans la baraque vu que tout le monde y allait de sa réflexion. Pourtant, il y a une personne qui ne dit plus rien. Casey n’a plus prononcé un seul mot mais il sent sa main serrer un peu plus fort la sienne. Elle n’a pas l’air forcément bien. « Hé.. ça va toi ? t’as franchement pas l’air bien… » il la voit porter sa main à son cœur et il se rend compte qu’elle n’est réellement pas bien. « Faut vraiment trouver comment sortir y en a qui se trouve pas bien. » Il serait sûrement parti en direction des portes s’il n’avait pas vu un gars (Azarias) se rapprocher du corps et sortir des choses plus ou moins flippantes si elles ne sortaient pas de la bouche d’un médecin légiste. « Euuh… j’suis le seul à trouver que c’est chelou que tu saches dire des trucs comme ça sur sa mort ? » Ce n’était peut être pas la meilleure chose à faire que de commencer à soupçonner les personnes présentes dans cette pièce mais il fallait aussi bien se souvenir que la secte était partout maintenant et qu’on ne pouvait pas franchement savoir qui était la personne qui se trouvait à nos côtés. De plus, se retrouver enfermé de cette façon avec un cadavre était le meilleur moyen pour que les esprits viennent à s’échauffer.
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Sujet: Re: (tc) scared to death Jeu 5 Mai - 3:56
Scared to Death.
La Rose Lunaire est de retour
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La tension est montée un peu, ça ne fait aucun doute. Certains font des plaisanteries et d'autres se sentent pas trop bien… comme moi. Des conneries sont dites mais également des choses intelligentes. Un léger malaise m'a pris et je ne suis pas sûre de réussir à en sorir. Gaël s'inquiète et me demande si ça va. Je dois être pâle, même si je suis pas bien sûre que ça se voit vu que c'était plutôt sombre. Et puis il annonce qu'il faudrait trouver une sortie parce que certaines personnes ne se sentent pas bien. "Ça va, ça va aller, promis." Il faut que je me reprenne, cela ne fait aucun doute. Lorsqu'un mec se penche sur le cadavre et commence à parler de manière un peu froide et détachée, je sors doucement de ma torpeur. La mort remonte à peu de temps, ce que la femme à la tâche de sang a l'air d'approuver et de trouver logique. Je ne vois pas vraiment en quoi trouver un mort est logique mais bon, je ne dis rien. Je prends de longues inspirations pour me calmer. Je ferme les yeux un instant. J'essaie de ne plus penser au fait que nous sommes dans la réalité. Je n'ai qu'à me projeter comme si j'étais dans une histoire. Nous devons résoudre le mystère… ou pas d'ailleurs et puis sortir d'ici. Sortir d'ici devrait être notre priorité, mais bon. La pression ressentie diminue. Je me sens mieux. La remarque de Gaël sur le fait qu'il soit louche qu'il soit capable de dire tout cela sur les morts est pertinente. Mais en même temps… avec toutes les séries policières à la télévision et les romans où tout est décrit en détail… ou il pourrait même être étudiant en médecin ou bosser dans un salon mortuaire… beaucoup de choses étaient possibles. "Quelqu'un devrait avoir donc du main sur au moins une main. Et puis je continue à penser qu'il faut chercher une sortie..." Je me sens mieux. Pas au top, c'est certain… mais bon. Quel autre choix j'ai? À part éventuellement tombé dans les pommes, mais bon, ça ne serait d'aucune utilité.
Jamais je n'aurais cru que la secte reviendrait dans la vie des habitants de Redwood Hills de cette manière. Bien sûr, je ne me voilais pas la face, je savais qu'elle reviendrait tôt ou tard. Mais pas comme ça, en nous convoquant dans une maison abandonnée à l'extérieur de la ville. Au point de nous piéger sans nous laisser aucun moyen de sortir. Evidemment, tout le monde panique à sa manière. D'autres trouvent même la force de plaisanter alors que la situation est préoccupante. C'est limite si je ne voudrais pas être comme eux à ce moment précis. Je finis par m'adresser à un jeune homme (Danny), et en effet, il n'a aucune idée de ce qui s'est produit par le passé. Là, je ne me vois pas lui faire un historique de la Rose Lunaire et me contente de dire d'une voix blanche, sans entrer dans les détails « Elle a tué... » C'est toujours un sujet sensible, évidemment. Surtout quand on perd des amis par la faute d'un groupe de fanatiques. Je me présente à mon tour au dénommé Danny, dans un hochement de tête « Rose Bennett. » Naturellement, je ne lui dis pas que je suis enchantée de le rencontrer, pas dans ces circonstances. Enfin, je ne doute pas qu'il puisse être un garçon tout à fait respectable et adorable mais mon esprit est inévitablement ailleurs. Pendant ce temps, chacun essaye de trouver des solutions pour qu'on puisse sortir d'ici mais c'est inespéré. On est faits comme des rats. D'un coup, les bougies s'éteignent et ça me file d'autant plus la chair de poule. Tétanisée, je ne bouge pas d'un pouce, écoutant attentivement ce qui se passe autour de moi. Puis, ça se rallume, comme par magie. Sauf qu'on est loin d'être sortis de cet immense pétrin. Maintenant, un cadavre jonche le sol, les bras en croix. Je tremble à l'idée qu'un complice de ces malades pourrait se trouver juste là, à côté de moi, ou derrière, prêt à me faire subir le même sort. On n'était pas au bout de nos surprises... Du sang sur la veste d'une jeune femme asiatique et j'écarquille les yeux, avant de regarder partout. Dans le fond, l'homme (Raphaël) qui se trouve quelques mètres plus loin a raison, ça veut dire que si le cadavre a pu être disposé là, c'est qu'y a bien quelqu'un qui a trouvé un moyen d'entrer. Un homme plus jeune (Azarias) livre presque une analyse du cadavre. Qu'est-ce qu'il est celui-là ? Médecin légiste ? Ce serait presque un bon point... Je fais quelques pas en direction des escaliers, et essaye de discerner ce qu'il y a en haut, bien que la peur au ventre que quelque chose puisse en surgir.
Senti un truc ? Senti quoi ? Nils respire l’air, en s’attendant à ce qu’une odeur de souffre significative, de quelqu’un qui aurait relâché ses sphincter à cause du stress (pas lui, parce qu’il serre tellement les fesses qu’il pourrait probablement faire de l’huile d’olive, quoique pour la commercialiser après ça risque d’être coton) mais rien. Il se contente d’hausser les sourcils avant de s’époumoner comme une vierge effarouchée qui aurait vu le loup (et on pale pas de celui qui a des poils et des dents.. quoique pour les poils.. bref), l’index qui pointe la pauvre Zooey comme s’il venait de voir un fantôme. C’est plutôt lui qui ressemble à un revenant, à force de pâlir comme ça, à vue d’oeil; encore un peu et il deviendra surement transparent, si ça peut l’aider à devenir inconsistant pour traverser la matière et rentrer chez lui.. « C’quoi l’affaire.. C’une boucherie en fait c’ça, on est entré dans une boucherie.. et ..Mais qu’est-ce qu’elle fait!? » Il suit la fille marqué du regard et finit par réaliser qu’y a un cadavre, dans la pièce. Le genre vrai, ou en tout cas vachement réaliste, tellement que pendant dix minutes Nils se dit que c’est peut être une grosse blague.. « Y a pas un problème de taille entre sa main et la trace sur sa veste là.. » Il sait même pas pourquoi il balance ça, parce que concrètement l’idée que quelqu’un du lot ait pu tuer un type inconnu.. Putain, on se croirait dans un Agatha Christie, genre Dix petits nègres et c’est con, parce que s’il l’a lu dix milliards de fois, à cet instant, il est pas foutu d’aligner deux pensées cohérentes pour tenter de trouver une échappatoire et se barrer. La question fuse, pas de lui cette fois; comment ce type est arrivé-là. « Merci, toi.. Tu me retires une fière chandelle du pied! » Mais du coup, Nils il a l’espoir qui revient à la charge; si ce cadavre est entré, c’est qu’y a effectivement un moyen de sortir.. Bon la réflexion est un peu plus longue que ça, mais la conclusion reste la même. « Il est entré vivant ou mort, déjà.. parce que.. concrètement.. j’sais pas vous.. mais j’préfèrerais qu’il soit rentré mort, ça voudrait dire qu’on l’a tué dehors et que les gens présents ont rien fait.. Ça pourrait aussi sous-entendre que c’t’un putain de zombie et qu’il va probablement tous nous bouffer si on lui éclate pas la cervelle avant… si quelqu’un se dévoue pour vérifier ça, d’ailleurs, histoire d’être sûr… Non? Personne ? Sa diarrhée verbale semble infinie. Non parce que dans certaines cultures, genre, ça existe pour de vrai, les zombies.. mais.. euh.. Non sérieux, personne veut me faire fermer ma gueule ? » Une baffe, un joint, un sparadrap ? il est preneur le pauvre, parce que non seulement il parle beaucoup, mais il sent la nausée poindre et ses genoux tremblent tellement qu’il menace de s’évanouir dans les minutes à venir. « Sinon.. Que le tueur lève la main.. histoire qu’on passe vite sur la tension et le fait qu’on va probablement tous se regarde en chien de faïences jusqu’à ce qu’on découvre qui à fait quoi.. S’il faut être honnête, j’avoue que j’ai crié quand les lumières se sont éteintes, c’tait moi. mais c’tout. » A ce stade, le pauvre. Il fend déjà le groupe pour revenir vers la prote qui mène il ne sait où, parce que c’est quand même pas une coïncidence si les lumières se sont éteintes quand ils allaient enfin s’aventurer ailleurs. Il s’en fout, le type est déjà mort, on peut plus rien pour lui, non ? Eux ils sont en vie et clairement, Nils préfèrerait probablement se faire tuer par une tapette géante en descendant les escaliers, que par un décérébré inconnu avec une machette… Quoique, c’est typiquement le genre de truc qui pourrait l’attendre derrière la porte, du coup il reste là, comme ça, figé, la main sur la poignée et le regard figé sur le mur. Y va ou y va pas.. Putain il le savait qu’il aurait du rester chez lui à se taper des crêpes cramées au lieu d’être là. Ou alors c'est peut être l'herbe qu'il a fumé qui commence à le faire délirer.. Ça expliquerait probablement le mur qui fait des vagues.. 
Raph se doutait bien que son idée de se séparer n’allait pas enchanter tout le monde mais en même temps il savait aussi que rester agglutinés les uns avec les autres n’allait pas les aider non plus. En fait, sa réflexion n’avait fait que séparer la pièce en deux parties avec certains qui étaient pour se séparer et d’autres qui voulaient absolument rester ensemble. C’est vrai que se balader à une vingtaine dans cette maison c’était le bon plan. S’ils voulaient leur faire du mal c’était encore plus facile s’ils étaient tous rassemblés. Avery semblait du même avis que lui et n’avait pas forcément envie qu’il la laisse après avoir lancé une idée comme la sienne. Bin oui il aurait été bien mal avisé de lancer ce genre d’idée et de laisser les gens se débrouiller. « Non, on pourrait faire ça par groupe, seul ce serait… » il allait dire que c’était fou mais en même temps les gens commençaient à s’indigner de son idée. Certains voulaient se balader jusque dans la cave, d’autres s’emporter probablement à cause du stress. Il se demandait bien combien de temps ils allaient se prendre la tête avant de passer à l’action mais cela fut stopper rapidement lorsque toutes les bougies s’éteignirent en même temps. Ca n’allait pas franchement arranger les affaires des gens vu qu’ils étaient déjà paniqués. Il ne pouvait nier qu’il avait le cœur qui battait de plus en plus fort jusqu’à ce que la lumière finit par revenir par l’action de quelques personnes qui rallumèrent les bougies. 
C’était de la pure folie qui était en train de se jouer ce soir. Lui qui pensait venir pour une blague d’étudiant il se retrouvait probablement au milieu des plans machiavéliques de cette secte. Comment penser qu’ils pouvaient ne pas être dangereux quand on repensait à tout ce qu’ils avaient déjà fait subir à la ville ces derniers temps et surtout lorsque l’on retrouvait un corps dans un coin de la pièce ? Il voulait bien être ouvert d’esprit mais là très franchement, il ne voyait pas bien où se trouvaient leurs bonnes intentions et leur pacifisme qui faisait leur pseudo réputation par le passé. Les choses avaient changées apparemment et ce soir ils faisaient partie de ce changement. Un grand nombre de questions se bousculaient dans sa tête mais il n’était pas le seul et c’était un peu la cacophonie dans la baraque vu que tout le monde y allait de sa réflexion. Pourtant, il y a une personne qui ne dit plus rien. Casey n’a plus prononcé un seul mot mais il sent sa main serrer un peu plus fort la sienne. Elle n’a pas l’air forcément bien. « Hé.. ça va toi ? t’as franchement pas l’air bien… » il la voit porter sa main à son cœur et il se rend compte qu’elle n’est réellement pas bien. « Faut vraiment trouver comment sortir y en a qui se trouve pas bien. » Il serait sûrement parti en direction des portes s’il n’avait pas vu un gars (Azarias) se rapprocher du corps et sortir des choses plus ou moins flippantes si elles ne sortaient pas de la bouche d’un médecin légiste. « Euuh… j’suis le seul à trouver que c’est chelou que tu saches dire des trucs comme ça sur sa mort ? » Ce n’était peut être pas la meilleure chose à faire que de commencer à soupçonner les personnes présentes dans cette pièce mais il fallait aussi bien se souvenir que la secte était partout maintenant et qu’on ne pouvait pas franchement savoir qui était la personne qui se trouvait à nos côtés. De plus, se retrouver enfermé de cette façon avec un cadavre était le meilleur moyen pour que les esprits viennent à s’échauffer. 
