Il a hésité, Jamie, une part de lui, celle qu’il essaie d’endormir hésite encore alors que ses pas le rapprochent du repère de celui qu’il connaît sous le nom d’Osborn. Oz, comme le magicien avait dit son fils. Ouais, y'a un peu ça, un tour de magie peut-être ; pas celui qu’il prétend être, Oz. Jamie se demande comment il a pu tenir la blague, jouer le tour si longtemps. Il commence à neiger, à faire froid ; la pluie qu’il a cru ne jamais s’arrêter a laissé place à l’hiver et à ça aussi il y pense, à mesure qu’il s’enfonce dans la campagne, dans les bois givrés. Il se demande si le garçon n’a pas froid, s’il vit toujours dans son van et si celui-ci n’a pas gelé. Il hésite à aller directement à la cabane de Van, se dit en chemin qu’il serait mieux logé dans la tiny house qui ne lui sert pas. Elle est tout de même plus confortable. Puis il se rappelle que dans cette ville personne n’accepte la charité, de toute façon. Il se souvient avoir dû insister auprès de son ami Wyatt pour qu’il accepte de louer son ancienne maison plutôt que d’aller s’entasser chez son vieil oncle mal en point et têtu. C’est à se demander si Oz serait plus facile, ou moins difficile, à convaincre. Est-ce qu’il accepterait un coup de main, autre que sur les enquêtes concernant la rose, ces vieilles affaires mystérieuses, oubliées de certains et connues de tous ici dans lesquelles il lui a demandé de fourrer son vieux nez d’ancien flicard. C’était il y a longtemps, maintenant. Longtemps, Jamie a bien cru ne rien trouver, rien qui ne se vérifie, en fait, parce qu’il l’a bien trouvée, cette femme… Bonnie. Parce qu’il s’est souvenu, Jamie, de sa mort qu’il avait trouvé suspecte quand c’était lui qui fouillait les vieilles affaires de son propre chef. Sa mort, il l'avait incombée à la rose, le poison dans ses veines. Il se souvient également qu’elle n’était plus trop prise au sérieux, la rose de son temps, que ces choses-là ne se creusaient pas, plus. Oubliée. C'est du passé.
Puis est venu Oz. Oz qui a toqué à sa porte. Oz qui veut savoir. Et il y a Jamie, qui ne sait toujours pas quoi lui dire, entre ce qu'il en pense, ce qu’il sait et ce qu’il devrait. Entre ce qui est écrit sur le papier et ce qui n’a jamais été prouvé. Jamie qui, pour ces raisons, a hésité à lui remettre les documents. Qui y a-t-il dedans qu’il ne sait pas déjà ? Rien sans doute. Et lui, sur le suicide de 85, il sait déjà tout. Des dossiers, il n’en a pas besoin ; il pourrait tout lui raconter, mais ça non plus il ne l’a pas fait. Pas avant d’être sûr, qu’une théorie se creuse dans sa tête et lui fende l’âme. Cette femme qui a mis fin à ses jours, été 93, elle a laissé deux gosses derrière elle. Et ce grand gaillard qui est venu toquer à sa porte des années plus tard, ce gosse qui veut des réponses. Ce gosse, c'est celui de Bonnie. Jamie a compris. Il a un petit sourire en voyant le van à son emplacement habituel, pourtant il ne sait quoi dire, quoi faire. C’est Zeppelin qui est tellement avide d’infos. Sûr, Jamie, qu’il pourrait lui raconter n’importe quoi, il le goberait. C’est bien ce qui lui fait peur. Et pourtant c'est sur lui qu’il a appris des trucs, Jamie. Qu’est-ce qu’il pourrait bien lui dire ? Qu’est-ce qu’il fait là, que vérifier sa petite théorie ? Toquer pour lui annoncer petit, ta mère s’est suicidée. Il le sait déjà. Il vit avec, déjà. Oui p'tit, c’est le même, le poison, c’est eux. Non p’tit, tu comprendras jamais ce qui s’est passé. Je sais p’tit, tu chercheras toute ta vie. Non, il ne toque pas. Il a attendu quelques minutes un peu à l’écart, voir si Oz sortirait, s’il est même dans le coin, peut-être parti en vadrouille quelque part, dans ce cas il envisagerait de faire demi-tour. Ça vaudrait peut-être mieux. Jamie se méfie un peu, quand le jeune homme vadrouille c'est souvent avec Van. À elle aussi, il connait son secret. Et elle non plus, il n’arrive pas tellement à la protéger. Mais la portière s’ouvre et c’est la metalhead qui passe, ne semble pas l’avoir vu. Alors Jamie lance, voir s’il peut le prendre par surprise : « Zepp ! » Plus qu’à voir si ça prend.
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. . .the only love can only be the first love, the only death the last, the only life within, and the only word. . . choked forever.
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Zeppelin Hemmings
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PERSONNAGE
— a prétendu s'appeler osborn hastings entre 2014 et courant 2024
CREDITS : av. lune [ profil ] bann. ethereal [ sign ] sign. self, lyrics. pearl jam (alive)
ALTER-EGO : bossy jackie (lb), cutie romy (rm)
ÂGE : 32
QUARTIER : farming area, sur une parcelle de terrain appartenant aux black, dans son van aménagé.
MÉTIER : assistant de rédaction au redwood echo, poste obtenu par un vague piston, ça lui permet de se rapprocher de la rose — c'est ce qu'il se répète, en tout cas.
COEUR : célibataire, inintéressé pour le moment car focus sur sa mère et son lien possible avec la rose lunaire
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP
Sujet: Re: what a time to be alive ┆Zepp & Van Mer 24 Jan - 17:45
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sometimes you wonder if we're ever looking back at a picture of 2019 and saying 'that's the way, the world, it used to be, before our dreams started bursting at the seams' fall out boys (what a time to be alive) ‹ @jamie whelan@van scars
Encore tiré du lit par une visite impromptue de Van. Il s’y habituerait presque, Zeppelin, à la voir débarquer à l’improviste aux heures les plus matinales — c’est encore une chance qu’elle n’ait pas ramené les raccoons ou l’écureuil ou tout autre animal avec elle. Pas sûr que Goldie apprécierait de se faire voler la vedette dans sa propre demeure, ah ça non. Pas quand le lézard a enfin mis les voiles à cause des températures qui chutent et du soleil qui disparaît de plus en plus ; le golden, il profite de ces instants tranquilles, où il est le seul animal dans le van et où il peut s’étaler de tout son long et virer son maître du lit de temps à autre, aussi. Mais pas quand Van arrive, leur tombe dessus parfois littéralement. « Il est trop tôt, Van, je te laisse mon oreiller si t’acceptes de dormir encore une ou deux heures. » Et il joint le geste à la parole, Zep, se décale dans le lit, les jambes contorsionnés par la présence de Goldie au pied du lit et il fait glisser l’oreiller du côté de Van, accepte même de refroidir le matelas pour soulever la couverture et l’inviter à se mettre au chaud. Si elle parle ou répond, il n’entend pas — son arrivée n’a pas suffit à le tirer des songes totalement et il est prompt à retomber dans les bras de Morphée, la tignasse dans tous les sens et un faible ronflement s’extirpant parfois de ses lèvres. Il croit qu’il rêve de sa mère, Zeppelin, de mots doux qu’elle aurait pu lui marmonner quand il était bébé, des questions qu’il aurait aimé lui poser, petit puis adolescent et encore maintenant. Il ne sait plus si les réponses lui ont été fournies, juste qu’il n’a pas su les entendre et que, lorsque ses paupières se soulèvent à nouveau, il n’en a aucune de satisfaisante, aucune piste à suivre, juste un coeur lourd et l’envie de parler d’elle. « T’as dormi, au moins ? » qu’il articule difficilement à l’attention de Van dont il sent la présence éveillée à ses côtés. Il tire une main de dessous la couette pour la tendre en direction de Goldie et le chien comprend le message sans peine ; en deux mouvements il est à moitié affalé sur lui, à moitié sur la jeune femme et il léchouille, renifle, donne des coups de museau pour toujours davantage de caresses. « Est-ce que les ratons sont aussi exigeants en matière de câlins de bon matin ? » Il doit repousser une énième fois la langue de Goldie qui voudrait lui nettoyer le visage semble-t-il, virer les pattes qui cherchent à trop lui appuyer sur le buste. Il bâille sans se dissimuler, Zeppelin, bruyamment, et il laisse la tête qu’il avait relevée retomber lourdement sur le matelas. Une seconde. Deux secondes. Trois secondes. Puis il se lève enfin, le premier pull trouvé enfilé avant qu’il ne prépare du café, ne trouve un paquet de brioche qu’il jette nonchalamment sur le lit — invitation non verbale à grignoter un bout avant de passer à des choses plus sérieuses. « Comment va ton oiseau, au fait ? » A moins que ce ne soit le leur puisqu’ils l’ont sauvé en duo (mais il lui laisse la garde exclusive, Zep, pas certain que ça ferait un bon duo avec Goldie). Il passe une main dans les cheveux, récupère les tasses. « Tu crois que je devrais me faire couper les cheveux ? » Question saugrenue et qui sort de nulle part, même dans ses pensées il ne semble pas y avoir eu la moindre connexion logique. Il a peut-être juste envie de changer de tête, Zeppelin.
Il ne leur faut pas très longtemps pour se préparer ; le programme de la journée discuté brièvement et laissant davantage place à l’improvisation qu’autre chose. Ils vont gambader, emmerder qui ils trouvent, probablement adopter encore plus d’animaux. Quelque chose comme ça. Le metalhead, il est le premier à sorti du véhicule. La tête basse, les cheveux à moitié devant le visage et déjà à moitié retourné pour adresser un mot à Van, coupé dans son élan par son diminutif et il fait volte-face, Zeppelin, une main à moitié levée pour saluer Jamie avant qu’il ne réalise. C’est son surnom qui a été employé. Zepp. Pas Oz. Les yeux s’écarquillent sous les mèches qui masquent son regard et sa gorge s’assèche. Fuck. Fuck, fuck, fuck. La main est retombée depuis longtemps le long de son corps, l’autre tenant encore la portière ouverte et il déglutit, Zep, le coeur affolé et la tête n’osant pas se tourner en direction de la blonde. Comment Jamie le sait-il ? Pourquoi l’a-t-il dit ? Pourquoi a-t-il fallu qu’il vienne ce matin, qu’il l’accoste comme ça, qu’il le fasse devant Van ? « Je… Quoi ? » Il n’entend plus rien, Zeppelin, si ce n’est le sang qui pulse jusque dans ses oreilles, qui lui donne mal aux tempes et son coeur qui tambourine dans sa poitrine. Il n’entend plus rien d’autre que sa propre peur d’avoir été découvert après toutes ces années, sa peur de ce que ça veut dire — sa peur de voir le visage de Van, de savoir si elle a entendu Jamie, elle aussi, ou s’il a encore l’espoir de pouvoir le lui annoncer différemment — dans d’autres circonstances et sans témoin, si possible. Il sent Goldie couiner et il tourne finalement la tête, Zep, les yeux qui se lèvent au ralenti en direction de la fille des bois. « Van, je… » Je peux t’expliquer. Je peux tout vous expliquer. Il s’éloigne d’un pas, laisse la place à Van de sortir du véhicule à son tour, de tracer sa route si c’est ce qu’elle souhaite. Il titube un peu, Zeppelin, l’impression soudaine d’avoir trop bu, de perdre l’usage de ses jambes — de tout. Et comme il n’arrive pas à affronter le regard de Van, il reporte son attention sur l’ancien flic. Un peu moins douloureux, peut-être ; il aurait dû se douter, Zep, que Jamie il avait le comprendre, découvrir la vérité. Il a été flic, ça a été son job. « Comment ? » Comment il a fait le rapprochement — il abdique, Zeppelin, ne veut plus prétendre que c’était une erreur. Il a pourtant cru que son mensonge était rôdé. Bien travaillé. Faut croire qu’il est encore pire qu’il ne le pense.
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Van Scars
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PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 1016
PSEUDO : Timon
AVATAR : Sophie Thatcher
CREDITS : Zep d'amour ! (avatar & signature)
ALTER-EGO : Sarah la diva, Nicki la peste & Morgane la maman
ÂGE : 26
QUARTIER : The wood. La cabane glauque aux allures de films d'horreur au milieux des bois. Elle la partage avec Harvey son écureuil lui aussi digne d'un film d'horreur et ses deux racoons farceurs bientôt parents.
MÉTIER : Lowlife, on l'aurais longtemps crue. Et puis Peter l'a prise comme apprentie dans son salon de tatouage. Son rêve de gosse qui va peut être se réaliser.
COEUR : Perdue quelque part dans les bois...Sauvage
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Sujet: Re: what a time to be alive ┆Zepp & Van Ven 12 Avr - 10:54
Comme toujours, elle avait était réveiller en sursaut, tiré d’un sale cauchemar, qui était devenue une habitude en fait, aux aurores. Elle avait comme toujours couru se laver les mains qu’elle voyait encore et encore tacher de sang. Un sang qui n’existé pas, un sang qui n’était plus depuis longtemps. Et puis elle s’était habiller rapidement, avait regarder les animaux dormir encore et elle était sortie. Elle ne s’était pas trop intéresser a l’heure qu’il était, elle était tout de suite partie en direction du van d’Oz. Elle avait envie d’aller l’embêter un peu, non, juste passer du temps avec lui en fait. En route elle avait chercher quelques fruit sauvage a grignoter, mais en cette période, rien n’était apte a la rassasier, tant pis, elle mangerait chez Oz. Elle arriva très rapidement et comme a son habitude, elle monta sur le toit du véhicule pour rentrer par la fenêtre du toit, qu’elle avait avec le temps appris a ouvrir de l’extérieur. Et comme d’habitude, elle était tomber sur Oz et Goldie. Elle haussa les épaules quand son meilleur ami lui offrit une place a coté de lui dans le lit et s’y glissa après avoir enlever ses chaussures. Sauf qu’elle ne se rendormie pas elle, pas comme Oz. Elle resta donc allonger sur le dos, a fixer le plafond et se chanter des chansons dans sa tête. Elle s’était même inconsciemment mise a bouger la tête au rythme de ce qu’elle se chanter pour elle-même. Elle avait envie de secouer Oz, lui dire de se lever, elle n’avait pas envie de rester a rien faire. Mais elle se contient, il avait surement besoin de dormir. Alors elle resta le temps qu’il fallait comme cela a se faire un concert dans sa tête. Elle tourna la tête et haussa les épaules quand il fini par se réveiller et lui demander si elle avait dormi. « Non, j’avais pas sommeil. » Qu’elle dit simplement. Elle n’avait jamais était une grosse dormeuse de toute façon et encore moins depuis qu’elle faisait des cauchemars. Depuis qu’elle était hantée. Elle rit un peu en voyant Goldie réclamé sa dose de câlin matinal et secoua un peu la tête. « Non, ils sont encore un peu sauvage tu sais. » Qu’elle dit en se redressant. Ce n’était pas totalement vrai, avec elle, ils étaient plus que sociable, de vrai animaux de compagnie, mais avec des inconnus, ils redevenait les animaux de la forêt, sauvage et pas très sociable qu’ils étaient avant de connaitre Van. Elle sortie du lit quand il eu fini par le faire lui aussi, elle s’étira et s’assied sur le bord du matelas pour remettre ses rangers. Elles étaient vieille, usé et sale, mais elle les affectionnait trop pour s’en débarrasser. Elle les nettoyer régulièrement, mais avec les temps du moment, elle était sans cesses les pieds dans la boue. « Notre oiseau va bien ! » Qu’elle dit en souriant de toute ses dents. Elle aimait bien cet oiseau qu’ils avaient sauver tout les deux. « Il se refait une santé tranquillement, il sort même plus longtemps de la cabane maintenant ! » Qu’elle dit, toute fière des progrès de la boule de plume qui était récemment devenue un de ses petits protéger. Oui, c’était une vrai arche de Noé chez Van, mais elle adorait cela. Elle observa l’homme quand il posa une question, qui pour n’importe qui aurait était sortie de nulle part, mais pas pour Van. Elle était pareil, elle aussi elle sautait du coq a l’âne sans préambule et trouvait cela parfaitement normal. « J’ai mon couteau si tu veux, j’peux te les couper dans la journée. » Qu’elle dit en haussant les épaules. Oui, ca lui semblait tout a fait normal. Après quoi, elle prit une tasse et une brioche gentiment proposer par son ami pour se remplir le ventre.
Ils avaient mis en place un « programme » de la journée. En fait, ce programme laissait énormément de place a l’improvisation, et avec eux deux, ca n’était jamais épuiser l’inspiration. Ils allaient surement finir par aller embêter quelqu’un ou fouiner quelque part. Pas un pour racheter l’autre. Elle avait laisser l’homme sortir en premier, le temps de poser sa tasse, elle le suivait de prés et manqua de se cogner contre son dos quand il se stoppa net. Elle haussa un sourcils. Elle avait cru entendre une voix, celle de Jamie en l’occurrence, dire quelque chose d’étrange. « Zepp » Quoi, il avait envie d’écouter du Led Zeppelin ? Elle n’avait pas prit son baladeur cassette, pour le coup elle ne pouvait pas l’aider. Et quand elle vit la tête mortifier de son ami, elle compris que non, ca n’était pas en rapport avec le groupe de musique. Elle fixa l’homme en haussant un sourcil quand il s’adressa a elle. « Oui ? Tu quoi ? » Qu’elle demanda en sortant a son tour du véhicule qui servait d’habitation a son ami. « Salut Jaja » Qu’elle dit en posant son regard naturellement vert mais surement devenue marron a cause de la faible luminosité de la journée. Elle observa un instant les deux hommes, ils semblait avoir des choses a ce dire et Van, elle ne comprenait rien de ce que tout cela signifier. Elle n’aimait pas ne pas comprendre, et cela la poussait encore plus a vouloir le faire. Alors elle s’adossa contre le van, et les observer sans rien dire. Mince, elle aurait aimer avoir une clope entre les lèvres en ce moment. Elle les observer « Vous occupez pas de moi, vous semblez avoir des trucs a vous dire. » Qu’elle lança simplement. Elle, elle n’allait pas en perdre une miette.
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[ ✮ ] // All I did was try my best This the kind of thanks I get? Unrelentlessly upset They say these are the golden years But I wish I could disappear Ego crush is so severe
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Jamie Whelan
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QUARTIER : planqué dans la serre au fond du jardin du #195, Lila Road.
MÉTIER : garde forestier (ancien inspecteur de police).
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Sujet: Re: what a time to be alive ┆Zepp & Van Ven 3 Mai - 20:27
Une petite partie de lui espère que Oz ne soit pas là, parti en vadrouille peut-être, avec Van sûrement, ou qu'il soit resté au chaud chez les Black. N’importe où plutôt qu’ici, derrière cette porte, dans son van. Ça l’obligerait à repasser, retarderait le moment. Car Jamie le redoute, depuis qu'il a compris. Mais c'est tellement important pour le jeune homme... Non, ce ne serait pas bien. Mieux vaut qu’il soit là, alors. Annoncer les mauvaises nouvelles a toujours été la partie difficile du métier, l’ancien inspecteur s’en souvient encore. Il se souvient de chacune d'elles. Aujourd'hui, ce n’est pas si différent qu’annoncer un décès ; ce qu’il s’apprête à faire. Sorry, kid.Et qui est-il, ce kid ? Comment doit-il l’appeler, sachant ce qu’il sait ? Subsiste quelques doutes, la zone d’ombre minuscule. L’intuition est bonne, le rapprochement entre le dossier qu'Osborn lui a réclamé et le nom qui figurait dedans trop évidente. Ça ne pouvait être que ça. Et si Jamie a tout compris, papiers en mains, et si son cœur s’est brisé à la lecture pour celui qui est encore un gamin, s'il ne pourra plus le voir sous le même prisme, désinvolte et insouciant, il rassemble tout son courage pour lancer l’appel qui -il le sait, changera tout : ZEPP! Ça mord à l’hameçon. La porte s’ouvre à peine, dévoile au démasqué le visage de Jamie. Ni fier ni colère, résolument neutre -il fallait qu'il vérifie. Quoique. Il se pourrait, en le connaissant un peu, qu'un air désolé se lise quelque part entre ses lèvres fines et ses yeux bleus. Parce qu’en face, le visage de feu Osborn Hastings reste blême, coupé en plein élan. Sorry kid, you asked for it. Ça bafouille, ça demande quoi. Eh, poor kid. D’où il se tient, l'ancien flic brandit le dossier, s’avance de quelques pas. Peut-être sera-t-il plus limpide que des mots, ceux qu’il retient encore. Peut-être qu’il n’y en aura pas besoin. Le fidèle compagnon de Zepp redonne de la vie à la scène figée. Impossible d’oublier Goldie. D’habitude, Jamie se pencherait pour la caresser, elle courrait vers lui, là il ne bouge pas. Ça bouge, justement, dans l'habitacle derrière Oz. Van. Le rouge au joue est immédiat et si les sourcils se fronce en entendant le surnom dont elle l'affuble, ils dévient rapidement vers… nulle part, en fait. Jamie se gratte l’arrière du crâne. Il n’imaginait pas tomber si mal. Oh il les savait proche tous les deux, bien sûr, mais pas au point de passer la nuit ensemble. La main se lève tout de même, timide, à l’intention de la jeune femme. C'est drôle, il doit ressembler à Zepp quelques minutes plus tôt. Elles sont longues, les minutes, tout d’un coup. Jamie ne sait pas trop quoi faire. Le raclement de gorge implique que des paroles devraient suivre, oui, mais que dire ? Comment ? Le dossier, oui. Visiblement, le geste n’a pas suffi. Jamie réitère, relevant le papelard dans sa main. « Ça expliquait pourquoi tu t’intéressais tant à elle. » Pourquoi c'était si important, pourquoi il était déjà renseigné. Bonnie Hemmings. Pas bien compliqué. Dans le dossier, figurent deux autres noms : un veuf et un orphelin. Son père et son frère, en toute logique. Devrait-il en dire un mot ? « Désolé, je pensais pas que vous… » C’est ça qui sort finalement. La main de nouveau sur la nuque, le regard oscille entre les deux jeunes gens. Il parle pour lui. Mince, c’est embarrassant. Mais Van, elle, adossée contre le véhicule semble ravie. Est-ce qu’elle sait ? Ou c’est la tronche qu’ils font qui la réjouit ? Jamie n’est plus vraiment surpris par le sans gêne de la jeune femme, pas plus que par sa curiosité. Il attend tout de même, figé lui aussi, de voir si elle va comprendre d'elle-même et s’en aller. Ce qu’il a à dire à Zeppelin n’a rien d’une plaisanterie. Un temps passe, haussement de sourcils, rien. Son regard se tourne vers Zepp, plus que jamais incertain de ce qu’il peut dire ou ne pas dire devant elle. Jamie aimerait autant éviter une deuxième bourde. Est-ce qu’elle sait ? N’ont-ils aucun secret l’un pour l’autre ? Vu la panique qu’il a provoqué chez ce pauvre garçon, il parierait le contraire. Pas très joli, tout ça. Mais il est assez bon pour laisser le grand malin décider de son propre sort. His mess.
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Sujet: Re: what a time to be alive ┆Zepp & Van Mar 25 Juin - 20:15
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Les yeux tombent sur le dossier brandi mais il ne compte pas, Zeppelin. Ni de quoi il s'agit, ni pourquoi il lui est montré comme s'il devrait le savoir. Dans le fond, il le devine, mais les connexions ne se font pas jusqu'à la partie consciente de son cerveau et il reste là, le visage blême, les pensées entremêlées et le coeur complètement en déraille. C'est pas le bon moment pour tout ça. Ses réponses, il les veut oui, plus que tout, même. Mais pas devant Van. Pas avant d'avoir pu lui en parler en tête-à-tête ; chose qu'il s'était promis de faire rapidement, quand l'occasion se présenterait sauf que l'occasion ne s'est jamais présentée et puis, ça lui a semblé plus aisé de s'enfoncer dans son mensonge plutôt que de devoir admettre qu'il l'avait trahie. Encore une fois. Quel ami en carton il fait. Il est figé, Zep, les yeux qui se sont arrachés du dossier qui doit porter le nom de sa mère, Bonnie Hemmings, celle-là même qu'il n'a jamais pu connaître, qui s'est arrachée à lui sans une lettre, sans une explication et sans doute sans une pensée pour lui, ce bébé qu'elle abandonnait pour une raison obscure et tout ce que ça impliquerait. Peut-être qu'il est pas prêt, Zeppelin, à découvrir la vérité. Peut-être que Bonnie, elle n'est en rien mêlée à la Rose, peut-être qu'il y a cru car c'était plus simple pour lui. Peut-être que c'est lui. Une bouche de trop à nourrir. Car si c'était vraiment la Rose, pourquoi aurait-elle attendu, hein ? Pourquoi n'aurait-elle pas suivi le mouvement des années plus tôt ? C'est lui, c'est forcément lui. L'enfant de trop. Il aurait jamais dû demander à Jamie de fouiner. Il aurait dû lui demander de lui envoyer un message s'il découvrait quelque chose. Oui, c'est ça qu'ils font dans les films. Ils se contactent par téléphone, ils débarquent pas brutalement chez l'un ou l'autre avec les réponses et des témoins qui devraient être dans l'ignorance. Même si Van n'est pas témoin. Même si Van, elle mérite bien la vérité. Même si Van, elle est déjà dans le truc, à force de l'aider à enquêter. Il le lui doit, alors. Les mots, pourtant, ne lui viennent pas et il sait pas si c'est qu'elle a pas entendu Jamie ou si elle a pas encore compris. Zep, il déglutit. Il a envie de disparaître, de tomber à genoux pour demander à pardon et de se précipiter sur le dossier en même temps. Il veut pouvoir parcourir ces lignes tapées il y a des années pour essayer de comprendre avec la peur au ventre de découvrir que le seul responsable, c'est lui par sa naissance. Une dépression post-partum comme tant d'autres. Ca expliquerait le silence de son père. L'absence de photo. Ca expliquerait tout. Et ça n'expliquerait rien. Il n'a qu'un mot à la bouche, Zeppelin, et ce n'est pas les excuses qui hurlent pourtant contre ses tempes. Une question qui lui assèche la langue et rend sa voix étranglée. La réponse de Jamie reste vague et il baisse la tête, Zep. Coupable. Plus que ça, même. Il s'intéresse à elle oui. Il aurait préféré la connaître de son vivant plutôt que de devoir courir après son fantôme. « J'voulais juste savoir pourquoi elle... » Et la voix qui se brise. Van est restée, elle semble suivre la conversation et il n'ose plus la regarder. Il a honte, Zeppelin. Honte de lui avoir menti, honte d'avoir recommencé, honte d'avoir eu honte de sa propre lignée familiale. Il a honte de lui. Tellement honte qu'il ne capte pas le sous-entendu dans la palabre qui suit. Assume qu'il s'agit juste de la présence de Van même s'ils sont réputés pour être toujours fourrés l'un avec l'autre. Les deux exclus par leur excentricité. L'un devenu l'ombre de l'autre et inversement. « On devrait peut-être s'asseoir. » Il désigne l'herbe, les chaises qu'il laisse souvent en extérieur pour quand il veut recevoir, justement. Et si c'est Jamie qu'il regarde, c'est pourtant bien à Van qu'il s'adresse. Elle aura besoin de s'asseoir. Il force ses jambes à avancer avant de s'installer le premier. Un regard en direction de la jeune femme. « Van je... J'ai pas été totalement honnête. » Avec elle, avec les autres. Avec tous ceux qu'il a approché et utilisé pour parvenir à ses fins. Jamie inclus. Il serre les dents, baisse les yeux, les poings sur les genoux. « Le dossier que tient Jamie, c'est... C'est celui de Bonnie Hemmings. Ma mère. » Les mots sonnent creux à ses oreilles, première fois qu'il associe le patronyme avec le lien qui lie. Première fois qu'il emploie ce terme à voix haute, aussi, depuis de longues années. Il n'y a plus eu de maman à la maison depuis que son frère lui a appris pour le suicide. Elle n'était désignée que par d'autres termes : her, she. Comme si ne pas évoquer son prénom ou sa place dans la famille pouvait achever de l'effacer totalement. Faire oublier son geste et donc, son absence. « Je m'appelle pas Osborn. Mais Zeppelin. Zep. » Les yeux, il ne relève toujours pas. Presque certain qu'elle ne voudra plus lui couper les cheveux à présent, couteau ou paire de ciseaux. Il ferme les yeux, les serre fort, comme pour les oublier ou peut-être se rappeler du visage de la photo. Sa main plonge d'ailleurs dans la poche de son jean pour en tirer son portefeuille duquel il sort la photo pliée retrouvée des années plus tôt. Bonnie et Martha. Il la dépose sur la petite table de jardin, la laisse à qui voudrait s'en emparer. Van ou Jamie ou le vent. Ses yeux, il essaie de ne pas les porter sur le dossier. « Je suis désolé, Van, » qu'il souffle. Et il voudrait lui en dire plus mais il ne sait pas par où commencer alors c'est vers Jamie qu'il se tourne. « T'as lu le dossier ? » Mais c'est pas ça qui l'intéresse réellement. Ce qu'il veut savoir, c'est ce qu'il y a trouvé. Quel poison utilisé. Un lien potentiel avec la Rose ? Les conclusions de l'époque.
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Sujet: Re: what a time to be alive ┆Zepp & Van Lun 21 Oct - 17:25
Son regard se posa sur l’ancien policier quand il s’excusa sans achever sa phrase. « Que vous… » quoi ? Elle ne comprit pas, ca non plus. Décidément, là, elle était un peu larguée, et même si elle n’aimait pas trop ca, quelque chose lui disait que tout cela sentait un bon règlement de compte. Et qui était elle pour passer a coté de ca. Alors, elle n’avait pas l’intention d’en perdre une miette. Sans savoir que bientôt, elle serait elle-même impliquer dans tout cela, sans savoir que bientôt, elle comprendrait. Et que finalement, elle aurait peut-être préférée ne pas comprendre. Ne pas assister a cela. Elle avait simplement hausser les épaules face a Jamie, sans se rendre compte qu’elle validé ainsi ce qu’il imaginait, alors que c’était tout sauf la réalité. Et puis, de toute les manières, ce n’était en rien le sujet. Ce qui tout de suite l’intérogeait, c’était ce « Elle ». Qui était ce « elle » en question ? Elle aurait aimer, de ce fait, prendre le dossier que Jamie tenait et le lire, elle aurait surement eu toute les réponses. D’un coup, elle avait l’impression d’être dans un film policier. Même si en réalité elle n’en avait jamais vue aucun. En tout cas, cette femme devait être super intéressante et importante. Elle observa un instant le bouclé qui suggéra qu’ils s’assoient. Elle, elle le regardait et lui, il semblait fuir son regard. Il y avait clairement baleine sous gravillons là.
Et une fois assise, elle eu l’explication. Toujours sans un regard vers elle. Elle fronça un peu les sourcils. Pas totalement honnête ? Et pourquoi donc ? Elle l’observait et l’écouter avec attention. Son regard se posa sur le dossier de Jamie, quand Oz, ou plutôt Zep, lui expliqua de quoi il parlait. Elle l’observa un instant, comme si elle pourrait lire a travers, sans l’ouvrir ou le toucher. En cet instant, elle aurait surement voulut avoir ce super pouvoir. Bonnie Hemming, sa mère. Il ne lui en avait jamais parler. Elle, elle lui avait déjà parler de son frère pourtant. Bon, elle ne lui avait pas dit qu’il était mort, ni qu’elle l’avait tuer, mais il connaissait Axel a travers ce qu’elle lui avait dit. Ca semblait plutôt suffisant. Mais jamais le bouclé ne lui avait parler de cette Bonnie. Et pourtant, ce ne fut pas le plus vexant pour la blonde. Elle releva le regard sur le brun quand il annonca son vrai prénom. Elle le fixe longtemps, sans rien dire. Elle essaye de lui trouver une excuse pour ce mensonge. Pourquoi es ce qu’il lui a toujours donner un faux nom ? Elle, elle ne lui a pas menti pourtant. D’accord, il ne connait pas son prénom complet, mais il n’y avait bien que sur les papiers officiels qu’elle s’appelait Vanessa, auprès du monde entier, elle s’appeler Van. Mais lui, pourquoi il n’avait pas dit tout de suite qu’il s’appelait Zeppelin ? C’était toujours un meilleur prénom que Vanessa. Elle ne comprenait pas. Mais avant qu’elle ne puisse parler, il sortie une photo de sa poche et la posa sur la table. Elle se pencha en avant et alla l’attraper. Elle l’observa un instant avant de la tendre a Jamie. Alors celle là, elle était bien bonne ! Martha Black connaissait la mère de « Zep » elle connaissait donc certainement son vrai prénom. C’était enrageant de savoir que Matha pouvait savoir la vérité, mais pas elle. Il ne lui faisait donc pas confiance ? Elle reposa son regard sur lui. « Et pourquoi ? » Qu’elle demanda peut être un peu sèchement. Elle avait un gout amer dans la bouche. Il lui mentait mais les Blacks pouvait savoir eux. Elle l’avait aider sans jamais rien savoir de ses vrai buts. Elle s’était fait manipuler. « Ton prénom c’pas de la merde, pourquoi tu voulais le changer ? » Qu’elle demanda, toujours un peu sèchement. « Je suis désolée Van » Elle le fusilla un peu du regard. « Ouais, tu peux l’être ! » Qu’elle lança a nouveau, toujours sur le même ton. Et pourtant, elle savait qu’elle devrait éviter de trop parler. Surtout face a Jamie, qui savait tout d’elle. Tout de A a Z, toute l’histoire de son frère, tout le pourquoi du comment elle en était arrivé a vivre dans les bois, comme une recluse de la société. Ouais, finalement elle aurait surement préférée ne pas savoir !
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[ ✮ ] // All I did was try my best This the kind of thanks I get? Unrelentlessly upset They say these are the golden years But I wish I could disappear Ego crush is so severe