Juste une cigarette, juste une. Logan avait besoin de se détendre car elle commençait sérieusement à stresser. Elle aurait aimé commencer maintenant sans un temps d’attente, elle ne supportait pas attendre. Elle est simplement impatiente de commencer enfin. Et puis, elle se trouve aussi très bête de s’être postée de cette façon sur l’estrade, comme si tout allait débuter juste après avoir posé ses fesses sur la chaise. Mais non, il manquait des candidats. C’est très bien pour ce genre d'événement… Logan est totalement dans ses pensées et ne remarque pas la présence d’une jeune femme s’approchant d’elle. Un sourire se dessine sur ses lèvres en entendant sa réflexion. Elle avait raison, totalement raison : « Oui rien de mieux en effet. » Répond Logan en laissant la fumée s’échapper de ses lèvres. Logan pose un instant son regard sur elle avant de lui proposer : « Vous en voulez une ? » Demande l’avocate avec politesse et en lui tendant le paquet. Elle ne la connaissait pas mais elle n’allait pas faire fuir une potentielle nouvelle voix dans cette élection. Toute cette stratégie devient presque automatique, c’est terrible.  

@Alexis Powell
 

June inspectait le buffet. Si elle avait pu, elle aurait pris de tout, sauf peut-être ce truc qui ne ressemblait absolument pas à de la nourriture. La jeune femme devait freiner ses ardeurs de grande gourmande. Elle prit une assiette en carton, non loin d’elle, et se servit quelques petits toasts ainsi qu’un cupcake salé qui lui faisait de l’oeil. Elle se demandait si Grace avait participé à la préparation de ce buffet, sachant qu’elle était peut être bien occupée par la campagne électorale. June leva le nez du buffet pour jeter un œil à l’estrade où se trouvait la blonde. Son regard s’arrêta sur la personne juste à côté d’elle. Charlene Cartwright. Une vieille amie, si elle pouvait dire ça comme ça. A vrai dire, June ne savait pas comment qualifier sa relation avec cette dernière. Pendant un temps, les deux femmes avaient été amies. Mais c’était il y a longtemps. Aujourd’hui, elles ne se parlaient plus, surtout que June se tapait son mec… Enfin, son ex, puisqu’elle avait appris que Charlene et Ren s’étaient séparés. June ne se mêlait pas des affaires de l’homme, mais elle n’avait pas pu passer à côté de la nouvelle. Elle s’était toujours demandée si Charlene était au courant pour elle et Ren. Elle imaginait que oui, mais elle n’en avait jamais eu confirmation. Leur regard se croisa avant que Charlene ne détourne le regard. Allait-elle l’ignorer ? Peut-être, mais cela ne gênait pas June. Elle s’en fichait au fond. A sa grande surprise, Charlene lui adressa la parole. Elle n’avait pas réalisé ? Il n’y avait pas 36 milles Austen en ville… mais soit. « Ouais, comme tu peux voir. Mais il a de la concurrence. » Son père avait beau être un membre éminent de la communauté de Redwood Hills, les autres candidats avaient de quoi rivaliser. Au fond d’elle, June espérait que son père ne soit pas élu, mais ça, elle le gardait pour elle. June resta plantée là, ne sachant que trop dire à cette femme… Elle regarda autour d'elle, espérant trouver quelqu'un à rejoindre, histoire de se sortir de cette situation...  

@Charlene Cartwright

Vous connaissez le dicton : Il vaut mieux arriver en retard qu’arriver en corbillard. Seb, lui, n’est pas certain de le comprendre, mais il est prêt à sortir n’importe qu’elle phrase pour se défendre. Seb est toujours en retard. C’est pas nouveau et ça ne risque pas de changer. Enfin, peut-être s’il est maire, okay, il fera un effort, mais là, il ne voit pas trop le but. C’est qu’un meeting pour discuter, ce n'est pas la journée de l’élection, on peut se calmer. Eh ben, apparemment, c’est pas le cas pour Tom, comme toujours. Ce dernier le spam de messages. Messages auxquels le concerné ne répond pas. Il n’a pas envie de s’expliquer, et si Tom veut le harceler, bah qu’il souffre en silence. Le pire, c’est que Seb n’a aucune raison d’être en retard. Comme toujours, il a pris son temps, pour se préparer, pour glander un peu. Puis, après, il s’est rendu chez Cameron et a attendu après elle, il a un peu glandé là aussi. Mais bon. Il est en retard, mais grâce à ça, Cam et lui sont beaux gosses et c’est ce qui compte. Une entrée remarquée. Comme ça, tout le monde pourra les voir. Ce n’est pas comme s’il arrivait seul non plus. Son oncle, le sénateur, lui a bien fait comprendre de montrer qu’il est stable comme personne. Surtout niveau relationnel, parce que les gens n’aiment pas les coureurs de jupons. Truc dans le gens. Who cares. Mais bon, il doit écouter son oncle, c’est lui qui sait comment ça fonctionne. Cameron n’a pas vraiment hésité, surtout parce que Seb lui a promis plusieurs trucs si elle lui accordait cette faveur.

Le duo arrive enfin, Seb entre dans la mairie avec ses doigts entrelacés avec ceux de la Harris. Un sourire aux lèvres, il salue quelques têtes familières avant de repérer celle de son cousin près du buffet. Il bouffe son stress le pauvre ? À voir sa tête, c’est clair. Seb échappe un rire moqueur avant de s’approcher de son cousin. « Tu peux te calmer, j’suis là. » lâche-t-il à ce dernier appuyé par un roulement de yeux. Et parce qu’il a bien envie de l’énerver un peu, il ajoute d’un ton espiègle : « Puis, on est là depuis un moment, on a juste pris un petit moment pour nous dans la voiture avant d’entrer, si tu vois ce que je veux dire. » mentit-il, avec un petit clin d’oeil. Le regard du candidat se pose sur le muffin que Tom tient en main. Muffin à pein touché, que Seb débarrasse de son cousin rapidement en soufflant un petit « Merci ! » avant d’en prendre une bouchée. « En passant, je te présente Cam. Cam, Tom, mon cousin. Lui qui me harcèle depuis tantôt. Ton père a suggéré que je vienne accompagné. Un truc de crédibilité ou whatever, je sais plus trop. » Et il n'y portait pas vraiment d'intérêt. « J'ai manqué quoi ? »

@Tom Hargreaves @Cameron Harris

Ce fameux débat piquait sa curiosité, même si Liam savait d’ores et déjà pour qui il comptait voter. Il avait longuement étudié chacun des programmes – de quoi arrêter son choix. Il s’intéressait peu aux affaires politiques de la ville. Toutefois, les élections municipales retenaient son attention. Nombre de candidats se trouvaient en lice, dont le beau-père de Liam. Ce fait ne ravissait pas Serena. Son épouse désapprouvait les nouvelles aspirations du patriarche de la famille Austen. Si elle ne lui avait pas clairement exposé les raisons de son opposition, Liam les devinait sans mal. À rien ne servait de lui proposer de l’accompagner à ce meeting de campagne. Liam s’y rendait donc seul. Il avançait d’un pas rapide, se dirigeant vers la salle des fêtes de la mairie. Arrivé devant les portes, le brun gagna l’intérieur. Il fut accueilli par le tumulte d’une foule. Il hoquetait de surprise. Une véritable marée humaine lui faisait face, entamant grandement sa motivation. Une bonne part de la ville semblait être au rendez-vous.  Liam se mêlait à la nuée. Il croisait quelques connaissances, saluait des amis de longue date. Il aperçut également ses beaux-parents. Le comptable leur adressa un petit signe de la main, agrémenté d’un sourire. L’homme préférait maintenir une distance de sécurité, principalement parce qu’il craignait de ne pas être en odeur de sainteté auprès des siens. Liam avait un candidat en tête, oui. Cependant, il ne s’agissait pas de son beau-père.  Chose qui avait fini par se savoir, au cours de l’un des nombreux repas de famille. Pourtant, c’était uniquement par conviction personnelle qu’il adhérait au programme de Grace Fordham. Finalement, Liam s’éloignait de tout ce beau monde. Il se rapprocha du buffet, décidé à passer le temps avec un petit encas. Une multitude de mets s’offrait à lui. Quelques personnes se servaient ou grignotaient. Liam crut reconnaître sa belle-sœur, un peu plus loin. Il préférait ignorer sa présence, à juste titre. Il se composait une petite assiette, mais hésitait encore quant au choix de la boisson. Le vin blanc lui faisait de l’œil. Il restait méfiant, redoutant le coup de la piquette. Liam ne tenait pas à boire du vinaigre. Il remarqua alors un homme avec un verre de ce même breuvage. « Pas trop sec, ce vin blanc ? » lui demanda-t-il.

Elle n'avait pas beaucoup dormi, si bien que la fatigue semblait peser un peu trop lourdement sur le sourire dont le gratifia, en réaction à sa plaisanterie. Espérons-le, souffla-t-elle, en pensées tandis que son regard se posait de nouveau sur la rangée de sièges destinée à la presse. Qu'importe. Elle n'était pas seule. Vraiment ? Le temps de glisser de nouveau sa main dans le fond de sa poche, elle sembla finalement se raviser. « Brièvement, je dois dire. » concéda-t-elle, dans un sourire coupable. Et de lever les yeux vers la jeune femme qu'elle venait à l'instant de saluer et qu'elle s'apprêtait à rejoindre avant qu'elle ne file à son tour. « Je l'ai fait fuir, tu crois ? » Comme elle se tournait de nouveau vers Archibald, les lèvres maquillées d'une moue circonspecte, ses grands yeux bleus bordés de cernes se trouvèrent attirés par la haute silhouette d'un homme qui venait à l'instant de se glisser dans l'embrasure de la porte. Leurs regards se croisèrent, trop brièvement pour les contraindre à se saluer mais pas assez pour leur donner l'occasion de prétendre qu'ils ne s'étaient pas reconnus l'un l'autre. « Je sais ce que j'aurais dû prendre. » murmura-t-elle, la gorge sèche. « Une bouteille d'eau. » Et de désigner le buffet, d'un vague signe de la tête, comme une invitation à prendre le large. Tout, plutôt que d'avoir à s'entretenir avec son père. « J'ai honte de l'avouer, mais la moitié de ces visages, ou presque, m'est parfaitement inconnue. » lui confia-t-elle, sur le chemin, davantage par souci de maquiller son trouble que dans l'espoir d'entretenir une véritable conversation qui menaçait à tout instant d'être interrompue par l'agenda du jour. « Tu aurais fait un bien meilleur candidat que moi. Tu es sûr de ne pas vouloir prendre ma place ? » La position et la bonhomie naturelle du propriétaire du Snow Rose l'incitait très probablement à nouer de nombreux contacts avec les habitants de cette petite communauté, et ce en dépit de son statut d'étranger - le genre de qualificatif qui vous collait longtemps à la peau par ici. « Il est peut-être encore temps. » conclut-elle, dans un sourire complice.

@Archibald Stanhope

Le regard que j'adressais à la candidate était amical, mais légèrement rieur. Sur le point d'avoir à s'exprimer devant une assemblée considérable, pour les circonstances, elle s'inquiétait d'avoir fait fuir l'une de ses compétitrices. « Ça m'étonnerait. » Je n'avais pas le coeur à plaisanter lorsque la personne en face de moi éprouvait de véritables doutes. Avant même qu'elle ne les exprime, quelque chose m'était perceptible dans la façon dont elle semblait tendue. Je n'avais aucun doute que Faith ait déjà été sous pression, ce n'était pas tout à fait cela. C'était à vrai dire difficile à identifier et je préférais me poser en soutien que chercher à creuser la question à quelques minutes du moment crucial du jour, soit celui où elle devrait faire face à la musique. « Il n'est pas trop tard. » Certains m'accuseraient de faire preuve de trop d'optimisme, néanmoins, il était indiscutable que toute chose était question de point de vue. Les premières confidences se faisaient entendre, à propos de ce qui la tracassait. Un mince sourire se dessinait sur mes lèvres, alors que je balayais une nouvelle fois la salle, ainsi que les différents visages s'y trouvant. « Tu as bien deux minutes encore ? » Il fallait qu'elle soit vue et qu'elle serre des mains. Dans ce genre d'évènements, les conversations informelles comptaient autant, peut-être même plus que les discours qui seraient prononcés, je retenais ça des innombrables diners d'affaires auxquels j'avais dû participer quand j'occupais encore mes fonctions de directeur commercial au Connecticut. Les autres candidats n'étaient pas encore tous arrivés, il n'y avait donc aucun mal à emprunter l'ex-journaliste. « Je ne suis pas de ton avis, tu es parfaite. » J'entrainais la jeune femme jusqu'au buffet où, d'un même coup, elle serait à même de récupérer une bouteille d'eau et de rencontrer au moins deux personnes présentes. « Liam. Cillian. Ravi de vous voir. » Je saluais les deux hommes, une poignée de main pour le premier et une seconde d'hésitation avant d'en faire de même avec le cousin de mon petit ami. « Vous connaissez déjà Faith ? Buchanan. » Et avant de tourner la tête et un sourire cordial dans sa direction. « Qui s'apprête à s'adresser à tout le monde avec les autres candidats. » J'ignorais si les deux hommes avaient déjà un avis politique tranché pour ces élections municipales.

Lui adresser la parole était une mauvaise idée d'avance, mais je n'avais pas soupçonné la violence du sentiment qui était sur le point de m’envahir. C’était une rancœur bien tenace qui plantait ses griffes dans la chair, dans le coeur, et qui n'obéissait à aucune des lois de la raison. Je ne savais pas très bien à qui j'en voulais, si seulement j'en voulais vraiment à qui que ce soit de toute façon, ou si ce n'était pas tout simplement la conséquence de ces blessures à peine cicatrisées qu’il était plus facile d’ignorer. Le ton de sa réponse m'avait piquée à vif pour trois fois rien, quelque chose dans la façon de rembarrer cette tentative de politesse. « Je m'en doute bien. » Un sourire contrarié avait pris forme sur mon visage, avant que je ne détourne la tête et m'empresse de m'occuper les mains en me servant quelques bouchées à mon tour. N’importe quoi, pourvu que cela meuble le temps et ma présence à ses côtés. « Tu es venue seule ? » Les mots m'avaient échappé, bien malgré moi et malgré la conviction profonde que cette conversation ne pouvait accomplir autre chose qu'attiser de mauvais sentiments de part et d’autre. On pensait toujours pouvoir gérer, se gérer, et il arrivait pourtant que l'on en échappe tristement au détour d'une personne que l'on aurait dû ignorer superbement. Je levais les yeux sur elle parce que ce n'était pas tout de l'entendre, j'avais besoin de voir sa réaction, son langage non verbal suite à ma question dont les tenants et aboutissants ne pouvaient pas être beaucoup plus clairs. Une part de moi savait que c'était complètement stupide et qu'il n'y avait pas la moindre chance pour que Ren et elle, s'ils se voyaient toujours, aient décidé de sortir au rassemblement de la ville pour leur escapade du jour.

On ne chemine jamais qu'entraîné par la force de son naturel, disait Machiavel. Seulement voilà. Le naturel de Faith Buchanan n'était pas en mesure de la pousser à occuper le devant de la scène. Non pas qu'elle soit si réservée au point que l'exercice la rende mal à l'aise. Mais son passé de journaliste l'avait davantage habituée à naviguer dans l'ombre. Dans son référentiel, les opinions et les faits afférents prenaient souvent le pas sur la personne. Or, en politique, l'emballage importait autant - si ce n'est davantage - que le contenu qu'il était voué à renfermer. Aussi, consentit-elle à marcher dans les pas de l'éminence grise que représentait tout-à-coup son associé. De quoi l'arracher pour un temps à cette sourde angoisse qu'avait vu naître l'arrivée de son père dans la petite salle où ils peinaient déjà à circuler. « Messieurs. » s'exclama-t-elle alors, dans un sourire qu'elle voulait naturel, comme elle offrait une main ferme mais non moins amicale aux deux personnes qui venaient à l'instant de lui être présentées. Et d'étirer son autre bras pour s'emparer d'une bouteille d'eau, aussitôt calée sous son coude. « Vous ne vous en souvenez probablement pas, mais nous nous sommes brièvement croisés, au printemps 2018, quand je couvrais le Spirit of Speyside pour le Scotsman. » lâcha-t-elle alors, contre toute attente et tandis que ses yeux clairs s'attardaient un instant sur les traits de Cillian. Son regard parut flotter un court instant sur l'assemblée avant qu'elle ne décide d'ajouter, non sans une pointe d'ironie : « Je crois savoir que vous avez le plaisir de travailler avec mon père. J'espère qu'il ne vous donne pas trop de fil à retordre. » Et de se tourner vers Archie : « Le monde est petit. » Définitivement, oui. Car il lui semblait bien avoir fréquenté le même lycée que l'autre des deux hommes - comme la plupart des enfants du pays. « Liam Swire, n'est-ce pas ? » risqua-t-elle, dans un nouveau sourire. « Je suppose que votre loyauté est toute acquise à la famille Austen. » Le poids de l'entreprise dans la région était bien trop puissant pour qu'elle n'ait pas jugé utile d'en identifier les chevilles ouvrières, a fortiori que son patron se posait en redoutable adversaire. « Mais je ne désespère pas de vous convaincre, tout à l'heure. » conclut-elle d'un ton léger, et avec un naturel qui laissait croire qu'elle n'était pas si mal à l'aise dans cet exercice.

@Archibald Stanhope @Cillian Hunt @Liam Swire

La candidate, Logan Allen, semblait vouloir se détendre dehors avant la prise de parole. Je m’autorisais de la déranger pour lui parler quelques minutes. Je lui offris un sourire sympathique tandis que je m’approchais timidement d’elle. Elle approuva ma question rhétorique et mon sourire s’agrandit davantage. Elle me proposa une cigarette. Je fis un signe de la main. Non merci, je ne fume pas. Je voulais surtout voir si vous alliez bien ? Je pensais que la jeune femme aurait des personnes autour d’elle en train de la coacher, la supporter, l’entrainer mais non, elle semblait si seule. Je tentais alors de la faire parler un peu, de lui occuper l’esprit en attendant qu’elle termine sa cigarette. Pas trop stressée ? Moi même je serais tétanisée de parler devant autant de monde. Mais non, je suis bête, si vous candidatez ça veut dire que vous n’avez pas peur de la prise de parole en public. Je me tapais le front. Je parlais beaucoup trop pour ne rien dire. J’aurais mieux fait d’entrer à l’intérieur de la salle et faire comme si je n’existais pas. En plus de ça, je n’avais pas laissé la jeune femme en placer une. Désolée… je dois vous stresser encore plus. Alexis, calme, ce n’est pas toi qui passes devant tout le monde et qui dois être exemplaire. Je tentais de me calmer en me taisant car à la base, je venais pour la détendre. Elle devait vraiment me trouver bizarre comme femme.

@Logan Allen