CREDITS : ava by mrs.chaplin // profil gif by david giuntcli tumblr
ALTER-EGO : manny (ft d. patel) le geek maladroit → wyatt (ft s. heughan) le papa roux endetté → sebastian (ft l. hoffmann) le douchebag → freya (ft. j.comer) la portugaise romantique → philip (ft j. o'connor) le justicier paumé → henrik (ft j. alwyn) l'architecte workaholic
ÂGE : 40
QUARTIER : Habite l'ancienne maison de sa mère, comme compromis pour sauver l'héritage familial.
MÉTIER : Anciennement politicien démocrate à New York. Maintenant, chef de mission au cabinet comptable Hartman.
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Sujet: (flashback) memories are scattered all over the world leah Mar 27 Fév - 1:53
memories are scattered all over the world
feat leah & roy
Initialement perçue comme une taquinerie innocente de la part de Leah, son invitation avait rapidement évolué dans l'esprit de Roy pour revêtir un caractère plus sérieux. En un laps de temps étonnamment court, il avait pris la décision impulsive de réserver ses billets d'avion. Pour beaucoup, rejoindre une fille, qu'il n'avait rencontrée que brièvement deux ou trois fois, et dont la relation se limitait à des échanges de SMS, à l’étranger, semblait une idée folle. Cependant, pour Roy, cela avait du sens. La confiance qu'il plaçait en Leah était évidente. À travers chaque message se ressentait une connexion unique, une complicité qui dépassait les simples mots. Leurs échanges écrits étaient devenus comme un journal intime, où leurs vies se dévoilaient sans retenue, partageant leurs joies et leurs peines. Chaque conversation les rapprochait davantage, leur permettant de se comprendre au-delà des apparences. Au fil du temps, Leah était devenue une alliée précieuse. Pourtant, malgré cette complicité transparente, Roy choisit de garder la réelle raison de son coup de tête pour lui-même, du moins pour l'instant. Il ne mentait pas en disant à la reporter qu'il avait simplement besoin de changer d'air. C'était une vérité partielle, une vérité qui dissimulait le poids des révélations familiales récentes. Il n'était pas prêt à ouvrir cette porte-là, pas encore.
Il n’aurait pu imaginer un meilleur refuge que cette semaine passée à Guayaquil, en compagnie de Leah Hargreaves. Que ce soit ensemble ou en solitaire, Roy se trouvait enchanté et serein au cœur de l'effervescence de cette ville côtière. Les journées s'étiraient voluptueusement, imprégnées de la lumière douce et dorée du soleil équatorien. Il se laissait emporter par des promenades le long des rives du fleuve, caressé par la brise marine, tandis qu'il observait les pirogues colorées glisser gracieusement sur les eaux scintillantes. Les soirées, quant à elles, étaient un véritable festin pour les sens. Roy se délectait de mets exotiques aux épices enivrantes, savourant chaque bouchée dans une explosion de saveurs. Le son envoûtant de la musique emplissait les ruelles étroites, créant une ambiance envoûtante qui transportait Roy dans un autre monde, loin des soucis et des tracas de sa vie quotidienne. Ce n’est que lors des deux derniers jours, que ses pensées le ramenaient peu à peu à la réalité, de ce qui l’attendait à son retour. Toutefois, alors que les derniers jours de son séjour approchaient, les pensées de Roy commençaient à se tourner de plus en plus vers la réalité qui l'attendait à son retour. Le dernier soir, ils avaient décidé de la passer ensemble, savourant la compagnie de l'autre dans la douceur moite de l'air équatorien. Alors que la nuit enveloppait la ville dans un manteau de mystère, Roy se retrouva assis aux côtés de Leah, contemplant les lumières qui reflétait sur les eaux sombre du fleuve Guayas. Il se laissa emporter par la tranquillité de l'instant présent, le doux murmure de leurs conversations résonnant comme une mélodie apaisante dans l'obscurité. « Je suis tenté de dire que je préférerais rester. » lance-t-il, alors qu'il se tenait près de la rembarde, scrutant les eaux paisibles du fleuve depuis l'esplanade du MAAC, une lueur de taquinerie dans le regard en ajoutant : « Mais New York me manquerait trop. » Parce qu'il ne pouvait se tenir loin, trop longtemps, du chaos New Yorkais qu'on aime tant détester. Les piétions pressés et agressif qui débordent les trottoirs, les klaxons, les taxi jaune, les cris. Roy n'échangerait ça pour rien au monde. Il connaissait trop bien le tumulte et l'agitation incessante de la ville qui ne dort jamais. Le brouhaha des piétons pressés, le vacarme des klaxons, le ballet incessant des taxis jaunes... Tous ces éléments, bien que souvent agaçants pour certains, étaient pour lui une symphonie à laquelle il était profondément attaché. « Tu crois rester encore longtemps ? »
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Sujet: Re: (flashback) memories are scattered all over the world \ leah Dim 31 Mar - 14:46
Memories are scattered all over the world crédit/ theleastuntrue ✶ @Roy Fogarty
Guayaquil. Merveilleuse ville équatorienne, point d'entrée aux plages du Pacifique et des îles Galápagos. Les îles étaient la raison de la venue de Leah dans le pays. Elle devait y effectuer un reportage sur la faune et la flore, ce qui demanderait de la patience et du temps en termes de logistique et d'observation. L'archipel volcanique l'avait fascinée, il comptait nombre d'espèces uniques au monde. C'est en allant aux Galápagos que Darwin y avait fait des observations déterminantes pour développer ses théories. L'isolement du territoire avait permis à la nature d'y évoluer d'une façon que l'on ne retrouvait nulle part ailleurs. Une des plus belles destinations où Leah s'était rendue et dans les plus belles images qu'elle capturerait jamais. Après avoir passé deux semaines aux Galápagos à 1000km des côtes, à en prendre plein les mirettes, elle était revenue à Guayaquil pour travailler sur ses vidéos et recharger ses batteries en prenant du repos. L'air de rien, l'observation de la faune et la flore était un exercice éprouvant. Son reportage bien avancé, elle profitait de la capitale économique de l’Équateur, découvrant les atouts de la ville portuaire. Des quartiers vivants, des maisons colorées, de nombreux parcs et jardins, des somptueuses galeries d'art, des commerces disséminés dans les rues, des monuments chargés d'histoire, des cafés et restaurants atypiques, des habitants chaleureux. La ville avait tout pour plaire et contrastait avec la nature sauvage et préservée des îles. Quelle ne fut pas sa surprise d'y être rejointe par Roy, un homme qu'elle avait brièvement croisé à différentes reprises mais avec qui elle s'était surtout liée d'amitié par échanges réguliers de messages. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les deux s'étaient très bien entendu et s'ouvraient facilement l'un à l'autre. Leah lui partageait régulièrement ses aventures passionnantes sur le terrain, celle des Galápagos ne dérogeant pas à la règle. Et Roy lui vantait les avantages et déploraient les inconvénients de New York tout en lui suggérant parfois de la rejoindre sur un coup de tête pour échapper au quotidien. Une idée farfelue qui s'était concrétisée cette fois. Et même si les deux n'avaient pas passé tout leur temps ensemble cette semaine, Leah ayant l'obligation d'avancer sur son travail et de passer en revue toutes les images qu'elle avait récoltées, ils avaient néanmoins partagé quelques bons moments entre promenades, visites et apéros festifs. Aujourd'hui, ils avaient convenus de se retrouver pour la dernière soirée du Fogarty en ville. Alors qu'ils se détendaient au MAAC en bordure du fleuve, Roy afficha une douce nostalgie à l'idée de devoir repartir. Quant à Leah, ce n'était pas pour lendemain. « Quelques jours encore. Je veux m'assurer que j'ai bien tout ce qu'il me faut pour le reportage. » Son travail était contraignant mais lui offrait aussi beaucoup de libertés sur la façon de s'organiser. « Reste. New York ne va pas disparaître en 3 jours. » Se surprit-elle à demander. Cette semaine les avait davantage rapproché que les messages. « Je vois bien que tu ne veux pas rentrer. » Et pas seulement parce que le voyage était dépaysant. Certes, il était venue la rejoindre sur un coup de tête, mais elle avait bien compris que cette folie cachait autre chose : il avait désespérément cherché à fuir son quotidien. Alors, tant qu'à être ici, pourquoi ne pas jouer les prolongations ?
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Sujet: Re: (flashback) memories are scattered all over the world \ leah Mar 7 Mai - 15:37
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Dans l'effervescence de la métropole new-yorkaise, Roy navigue au sein d'une foule incessante, mais peu de visages offrent le réconfort de la confiance. Peut-être est-ce dû à son environnement saturé de politiciens, où la loyauté est une denrée rare. Son père, un représentant républicain, affirme toujours qu'il ne faut jamais confier ses secrets à un politicien. Ironiquement, cette méfiance est semée par un homme qui baigne dans l'arène politique. Dans ce monde où chaque mot peut être retourné contre soi, le décès de sa mère reste empreint de mystère, soigneusement écarté des conversations détaillées. Ainsi, grandit-il dans le silence contrôlé de ses propres histoires, une pratique qui n'est pas toujours aisée. Pourtant, avec Leah, la réserve fond, trouvant dans leur complicité une exception à cette règle tacite. Peut-être que son père serait choqué de le voir se confier à une reporter, mais ce dernier ignore tout de la véritable nature de Leah, contrairement à Roy. « Et quelle sera ta prochaine destination ? » s'amuse-t-il, un sourire taquin aux lèvres, en faisant référence à la globetrotteuse qu'est Leah Hargreaves. Il est fasciné par sa capacité à voyager d'un continent à l'autre en un clin d'œil. Il sait que ce n'est pas aussi simple que ça en a l'air, mais en contemplant les magnifiques paysages qu'elle découvre, il comprend que cela en vaut certainement la peine. Reste. À ces mots, un sourire se dessine sur les lèvres du politicien alors qu'il pose son regard sur Leah. Un rire silencieux s'échappe de sa bouche lorsqu'elle réplique. « Ah ouais, tu vois ça, toi ? » C’est drôle. Malgré leurs échanges qui se font à travers des écrans de portable, ils arrivent à se comprendre comme s'ils étaient des amis d'enfance. Et elle n'a pas tout à fait tort. Bien que ce ne soit pas New York qu'il fuit, ce sont les secrets qui le hantent. Des secrets enfouis depuis longtemps, ceux que son père préférait laisser sous silence jusqu'à ce que son fils lui demande des réponses.
« C’est vrai, » acquiesce-t-il, ses mains agrippées à la rambarde, le regard fixé sur le fleuve. Il prend un moment avant de poursuivre : « J’ai reçu un appel provenant de Redwood Hills l’autre jour. » Roy sait que Leah a grandi aux alentours de cette mystérieuse petite ville du Vermont. Il lui a déjà parlé de sa mère et de son décès, mais sans jamais révéler toute la vérité sur les circonstances de cette tragédie. Mais depuis l'appel d'Ethan, chaque jour, cette vérité lui brûle les lèvres. « Apparemment, j’ai un frère. Enfin, un demi-frère. » Parce que s’ils avaient le même père, c’est clair qu’il serait lui aussi à New York, dans un parti politique quelconque, à essayer de changer le monde, à suivre les aspirations du patriarche. « Et mon père le savait. » Ces révélations découlent des confidences que sa mère lui avait faites lors de leur brève liaison. Son esprit est en ébullition, tourmenté par les implications de cette révélation. Un frère, une extension de lui-même, dont il n'avait jamais soupçonné l'existence. La pensée de ce lien de sang nouvellement découvert ouvre un abîme de questions, de possibilités inexplorées. « Il aimerait me voir, » glisse-t-il, ses yeux retrouvant ceux de Leah tandis qu'il hausse les épaules, déconcerté par cette révélation. Il se sent partagé, tiraillé entre une curiosité brûlante de découvrir cette partie de lui-même et une appréhension sourde quant à l'exploration des méandres du passé.
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Sujet: Re: (flashback) memories are scattered all over the world \ leah Mer 19 Juin - 22:39
Memories are scattered all over the world crédit/ theleastuntrue ✶ @Roy Fogarty
La vie était un peu comme une partie où stratégie et hasard se côtoyaient : joueurs parcourant un chemin semé d'embûches, chaque participant tentant d'éviter les pièges sur sa route, finissant par trébucher, parfois certains s'arrêtent, tandis que d'autres se relèvent pour mieux avancer. Comme dans un jeu, Leah considérait que les choix que tout un chacun faisait influençait leur vie autant que le facteur chance. A ce niveau, tout le monde n'était pas logé à la même enseigne. Néanmoins, par rapport à sa famille et à son travail, la brune n'avait rien à envier à personne. C'est d'ailleurs en plaisantant autour de ses voyages pro que Roy s'enquit de sa prochaine destination. « Je rentre un peu à Redwood et puis normalement, je m'envole pour la Namibie. » Le pays abritait de nombreux parcs nationaux protégés, une faune endémique et des espèces en voie de disparition. Si l'envie d'évasion de la jeune femme trouvait pleine satisfaction dans ses expéditions, Roy paraissait aussi avoir besoin d'oublier sa vie. De la fuir même. Ce n'est pas parce qu'ils n'avaient abordé que des sujets légers, sans prise de tête, qu'elle n'avait rien remarqué. C'est pourquoi Leah l'invita à rester un peu plus. A quoi bon se presser à retrouver les tracas du quotidien ? Le monde ne s'arrêtait pas de tourner. Il y avait toujours un moment où une déception frapperait à la porte, une affection que l'on portait à quelqu'un se briserait, une vérité éclaterait au visage, un bas remplacerait un haut et vice versa. C'était bien de garder les yeux grands ouverts mais il y avait aussi des moments inoubliables, des moments précieux. Et si Roy avait choisi d'embarquer dans le premier avion pour la rejoindre et ignorer ses préoccupations, c'était qu'il avait désespérément besoin de recharger ses batteries pour affronter la suite sereinement.
Dans leur bulle équatorienne, loin de leur quotidien, le chef de mission confirma le ressenti de Leah. Il avait un frère sorti de nulle part. « Whaaat ? » Sous le coup de la surprise, la brune faillit lâcher son verre dans le vide mais elle évita l'incident de justesse. « A Redwood, en plus. Comment c'est possible qu'on te l'ait caché ? » Dans la ville où elle habitait. Donc, elle vivait non loin de ce frère et elle avait peut-être même déjà croisé sa route. « Ça a dû te faire un sacré choc. » La reporter essaya de se mettre à sa place et d'envisager comment elle réagirait si elle découvrait un nouveau frère ou une nouvelle soeur à son âge. Le moment de surprise passé, Leah réfléchit d'une façon plus rationnelle. Était-ce vrai ? Esprit critique ou simple déformation professionnelle, son premier réflexe serait de vérifier la véracité de l'histoire. En effet, avec un père bien placé en politique, il ne serait guère surprenant que des personnes intéressées se bousculent au portillon. La famille Hargreaves l'avait déjà vécu par le biais de leur oncle. Un homme avait prétendu des absurdités sur le sénateur. Heureusement, tout doute avait été vite écarté. Cependant, dans le cas de Roy, l'histoire paraissait vraie. Apparemment, il avait consulté son père, lequel avait confirmé être au courant. De mieux en mieux... Peut-être qu'avoir un frère ne serait pas une mauvaise nouvelle, mais il y avait tellement d'autres facteurs à prendre en compte avant. A commencer par le ressenti de Roy.
Se dirigeant vers le bar de l'événement, Leah esquissa une grimace devant le contenu pauvre en alcool fort. Elle glissa une commande particulière et ramena deux verres d'un bon whisky à son acolyte. « Tiens, ça ne fera pas de mal. » La tête légèrement penchée, son regard dévia dans les yeux du blond. « Et toi, qu'en penses-tu ? Tu as aussi envie de le rencontrer ? » Il paraissait à la fois curieux de découvrir cette autre partie de lui-même et asphyxié par la peur que cette rencontre chamboule sa vie. C'était un peu le grand saut dans l'inconnu. Détournant la tête, Leah observa la ville bercée de lumières sous le ciel nocturne. La vue était à couper le souffle, tel un havre de paix qui contrastait avec le tourbillon d'émotions qui les enveloppait.
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Sujet: Re: (flashback) memories are scattered all over the world \ leah Jeu 18 Juil - 16:30
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« La Namibie, wow, » répète-t-il, les yeux s'écarquillant d'admiration. « J’attends déjà avec impatience les photos de toi à dos de chameau » Ses lèvres s'étirent dans une expression malicieuse, révélant une complicité taquine. L'image d'elle, en exploration dans ce paysage exotique, se dessine facilement dans son esprit. L'esprit aventureux de Hargreaves lui fait vivre cette liberté par procuration. Dans son confort bien établi de la grande métropole, il ne se permet pas de voyager autant qu'il le voudrait, malgré le fait qu'il en ait totalement les moyens. Ses responsabilités et priorités du moment, notamment sa carrière politique en pleine ascension, l'enchaînent à sa routine. Pourtant, chaque récit d'aventure, chaque photo exotique qu'elle partage, lui offre une échappatoire bienvenue. Quitte à lui donner envie, de le voir de ses yeux. Comme il le fait présentement, à contempler le magnifique paysage équatorien. Il réalise que, bien que les paysages exotiques soient séduisants, ce qu'il recherche réellement, c'est une pause mentale, une trêve. Après cette belle semaine passée aux côtés de la jeune femme, où chaque instant a été un mélange de découvertes et de partage, il décide enfin de lui avouer la véritable raison de sa visite. Il n’avait pas prévu de lui en parler de son demi-frère, mais la sincérité de leurs échanges et sa confiance envers elle l'incitent à se confier. Sa réaction lui arrache un rire furtif, un rire qu'il avait lui-même eu lorsque Ethan s’était présenté à lui. Un sacré choc, oui. Il secoue la tête, encore perplexe face à l'intention qui se cachait derrière le mensonge de son père. Pourtant, son père prétend n'avoir jamais menti, affirmant qu'il s'agissait simplement d'une omission volontaire. Leah les dirige vers le bar, un refuge où ils pourront discuter plus à l'aise. Il s'installe sur un tabouret haut tandis qu'elle commande deux verres de whisky. Quelques instants plus tard, elle revient avec les boissons, et il la remercie d’un sourire amusé. « Merci, » souffle-t-il, sa voix teintée de gratitude et de complicité.
Le choc de découvrir l'existence d'un demi-frère, un inconnu portant une partie de son histoire, bouleverse ses certitudes. Pourquoi son père avait-il choisi de garder ce secret ? Était-ce par peur de briser l'image d'une famille parfaite ? Ou peut-être y a-t-il d'autres raisons, plus profondes et plus personnelles, qui échappent à sa compréhension ? Il soupire, le regard perdu dans son verre de whisky. « Je ne sais pas trop quoi penser de tout ça, » admet-il dans un haussement d’épaules, son expression reflétant une confusion palpable. « Mon père dit qu’il a probablement besoin d’argent. » Frank Fogarty, toujours pragmatique, est plus que doué pour justifier ses hypothèses. La situation précaire de leur mère, à l’époque, laissant croire que ce dernier pouvait avoir répété les erreurs de celle-ci, alimente les soupçons de son père. « Sinon, pourquoi se manifester maintenant ? », continue-t-il, sa voix marquée par une pointe de scepticisme. « Il aurait pu le faire il y a longtemps. » Il est vrai que c’est louche, mais qui sait, peut-être a-t-il vu Roy apparaître aux côtés de son père récemment. Peut-être a-t-il lui aussi appris récemment qu’il n’était pas le seul enfant de Maggie Parson. Toutes ces questions sans réponse tourbillonnent dans son esprit, ajoutant à son désarroi. « Mais ça reste que c’est mon demi-frère, » souffle-t-il finalement, un mélange de résignation et de curiosité dans la voix. Qu'il soit animé de mauvaises intentions ou non, la curiosité est là, impérieuse et tenace. « Je pense que, à ma place, tout le monde serait tenté. » Roy n’a pas eu le luxe de connaître l’histoire de sa mère en détail et, honnêtement, il n’en a jamais ressenti le besoin. Sa mère, une figure floue et lointaine, ne faisait pas partie de sa vie quotidienne, et les circonstances avaient rendu plus facile de maintenir une distance avec cette partie de son passé. Mais les choses auraient probablement été différentes si elle avait encore été en vie. Les absences créent des vides que l’on remplit avec des hypothèses, des suppositions et des questions sans réponse. « Tu le connais peut-être. Ethan Clarke, mécanicien ? » dit-il, espérant une étincelle de reconnaissance. Lorsqu’elle n’est pas en train de faire le tour du monde, Leah réside à Redwood Hills, une drôle de coïncidence qui pourrait être significative.
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Sujet: Re: (flashback) memories are scattered all over the world \ leah Dim 21 Juil - 22:48
Memories are scattered all over the world crédit/ theleastuntrue ✶ @Roy Fogarty
Les deux amis échangèrent un sourire lorsque Leah évoqua son prochain voyage professionnel. Comme toujours, Roy attendait ses photos avec impatience. Même si sa vie remplie d'obligations l'empêchait de la suivre dans d'autres aventures, cette fois, c'était différent. Il avait ressenti le besoin de fuir son quotidien. D'abord, Leah avait cru que les responsabilités liées à son travail avaient trop pesé sur ses épaules et qu'il devait souffler. Par la suite, la raison lui avait paru différente mais elle ne lui avait rien demandé. Si Roy souhaitait lui parler, elle l'écouterait d'une oreille attentive. Et s'il n'en éprouvait pas le besoin, c'était à sa discrétion. Finalement, il se jeta à l'eau, avouant l'existence d'un frère caché. Voilà une nouvelle susceptible de remuer la tête et le quotidien de n'importe qui. Avant d'entrer dans le vif du sujet, Leah entraîna Roy dans un coin plus discret, à l'intérieur du bar. Deux verres de whisky entre les mains, elle le rejoignit sur le tabouret en face de lui et lui demanda comment il avait encaissé cette révélation. Le frère inconnu l'avait contacté pour l'informer de son identité, une information confirmée par le père. D'ailleurs, le paternel insinuait que le frangin tout juste découvert avait contacté Roy pour de l'argent. Face aux interrogations de son ami, Leah émit une autre hypothèse, ne considérant pas Frank Fogerty comme une source fiable. « Peut-être que ton frère vient d'apprendre ton existence, lui aussi. D'ailleurs, comment l'a-t-il découvert ? »
La voix de Roy résonnait dans le brouhaha du bar, comme une réponse à ses pensées songeuses. La reporter pouvait lire sur ses traits que les réflexions de son esprit l'encombraient, nourri de questions qui le poussaient dans différentes directions, entre les intentions factices et les doutes à propos de son entourage. Dans cet état, le blond se rapprochait d'un gouffre émotionnel difficile à gérer. Désireuse de mieux saisir la situation, Leah posa une question plus ciblée. « J'avoue ne pas tout comprendre. Il est plus jeune que toi ? Tu as aussi mentionné Redwood... C'est du côté maternel alors ? » Si Roy désirait qu'elle suive le cheminement de ses pensées, il allait devoir l'éclaircir davantage. Les yeux de la brune se noyèrent dans ceux de Fogarty, l'interrogation vogua dans l'air tandis que tout parut demeurer en suspens de longues secondes.
Une seule certitude se démarqua : Roy était tenté de le rencontrer. Hochant la tête d'un signe positif, Leah renchérit. « Il pourra sans doute répondre aux questions que ton père élude. Au moins en partie. »Un jour, elle avait entendu que le père Fogarty avait entraîné son fils à demeurer plus fort que les autres, à s'endurcir et à se placer au-dessus de la masse, à lutter de toutes ses forces, car c'était ce qu'il fallait pour réussir en politique. Heureusement, le blond n'avait pas perdu son bon fond. Alors peut-être que sous le vernis de l'homme politique endurci, cet aspect plus doux de sa personnalité l'aiderait à trouver des réponses et à nouer un lien aussi infime soit-il avec ce frère... Pour autant que tout se passe bien. Ethan Clarke. Lorsque le nom du concerné fusa, Leah réfléchit, songeuse. « J'ai déjà entendu ce nom. Je l'ai sûrement croisé à des fêtes de voisinage, mais je ne le connais pas personnellement. » Dépitée, la brune secoua la tête. « Si tu veux, je peux me renseigner discrètement et voir si des gens ont entendu parler de lui. » Évidemment, si Leah partait en éclaireur, elle ne ferait aucune mention de Roy. Son travail de journaliste lui avait appris à récolter des informations en parfait sous-marin. Pas jaune, le sous-marin.
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Sujet: Re: (flashback) memories are scattered all over the world \ leah Ven 9 Aoû - 22:19
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La conversation téléphonique avec Ethan n’avait duré que quelques minutes, un échange bref qui semblait s'étirer dans le silence pesant de ses pensées. Et pourtant, c’était le dernier appel qu’il aurait imaginé recevoir. Il avait été pris de court, totalement désarmé par la voix d’Ethan à l'autre bout du fil. Tandis que ce dernier parlait, lui se contentait d’écouter, l’esprit encore engourdi par la nouvelle. Il répondait machinalement, ses réponses courtes et distraites, presque automatiques, comme si son esprit était ailleurs, absorbé par une tempête de pensées qu’il ne parvenait pas à apaiser. Ethan, lui, continuait à parler, peut-être conscient du décalage, ou peut-être pas, comblant les vides avec des questions auxquelles il ne recevait que des demi-réponses. « Je n’ai même pas pensé lui demander comment il m’a retrouvé, » finit-il par avouer, un rire amer perçant le voile de ses pensées, un rire sans joie, empreint d’une ironie mordante. « Je lui ai pas vraiment posé de question. C’était trop… surréel. » Les mots restaient en suspens, comme s’il cherchait encore à s’assurer de leur réalité, à comprendre comment il avait pu se retrouver dans cette situation qui semblait tout droit sortie d’un scénario de film. Normalement, ce genre d’histoire, c’est le genre de chose qu’on voit uniquement à l’écran, dans ces récits dramatiques, ou bien c’est le genre de mésaventure qu’on entend de la bouche d’un ami, ou même d’un ami d’un ami, quelque chose de lointain. Et pourtant, voilà que cela lui arrive, à lui. C’est comme si la réalité s’était soudainement déformée, brisant la barrière fragile qui sépare le quotidien du fantasme. J'avoue ne pas tout comprendre. Lui non plus, pour tout vous dire.
Il soutient le regard plein d’interrogations de Leah, un regard qui semble scruter au-delà de ses mots, cherchant à percer le voile de mystère qu'il s’efforce de maintenir. « Je suis né là-bas, moi aussi » dit-il d’une voix qui trahissait un mélange de détachement et de réticence. Il en parle rarement, presque jamais en fait, car chaque mention de sa ville natale s'accompagne inévitablement de questions auxquelles il préfère ne pas répondre. Les gens, bien intentionnés ou simplement curieux, cherchent souvent à en savoir plus, mais lui, il s'est toujours efforcé de garder ces souvenirs enfouis, comme s’ils étaient enfermés dans une boîte qu’il n’ose pas ouvrir. « Mon père et ma mère, c’est une histoire d’un week-end, rien de plus, » explique-t-il, et sa voix devient presque monotone, répétant les explications de son père, des mots qui lui ont été transmis sans plus d’explications, comme une vérité figée, incontestable « Elle est tombée enceinte. À l'époque, elle avait déjà mon demi-frère, alors elle a décidé de me garder. » Puis, sa mère est décédée, et Roy s’est fait recueillir par son père. « On a été deux ans ensemble. » Ethan s’en rappelle brièvement. « Il a eu moins de chance que moi. » Le père d’Ethan n’est jamais venu, jamais revendiqué son existence, et Frank Fogarty avait clairement fait savoir qu’il ne voulait pas s’occuper d’un enfant qui n’était pas le sien. Probablement pour préserver son image de politicien conservateur, déjà ébranlée par l’arrivée de Roy, une tache sur un tableau autrement bien poli.
Maintenant, après toutes ces années à accepter ces faits sans les questionner, Roy se trouve soudainement submergé par des interrogations qu’il avait longtemps refoulées. « Il en sait probablement plus aussi. » Après tout, Frank n’avait fréquenté sa mère que brièvement, une relation éclaire, presque insignifiante si ce n’était de la naissance de Roy. Il n’avait jamais été un homme de détails, et les informations qu’il avait reçues après la mort de la mère de Roy étaient dénuées de contexte. C’était comme si, pour Frank, tout ce qui entourait cette période de sa vie était mieux laissé dans l’ombre. « Je ne pensais pas me retrouver dans un téléroman pourri. » ajoute-t-il avec un léger soupir, essayant d’alléger l’atmosphère lourde de ses réflexions. Un mince sourire amusé se dessine sur ses lèvres, un sourire teinté d’ironie, comme s’il se moquait de lui-même et de la tournure que prennent ses pensées. Leah croit l’avoir croisée et se propose de partir en éclaireur. Son élan d’initiative arrache un rire au politicien, un rire sincère et amusé. « Vaudrait mieux que je le rencontre au moins une fois avant de lui envoyer une reporter sur le dos, » rétorque-t-il, un mince sourire en coin. Toutefois, une question continue de lui peser sur l'esprit, une ombre persistante dans ses pensées. Il hésite un instant, les mots presque coincés au bord de ses lèvres, tandis que son regard se pose sur la reporter en face de lui. Il joue distraitement avec son verre, laissant son doigt tracer des cercles invisibles sur la surface lisse, comme s'il cherchait dans ce geste mécanique le courage de formuler sa question. « Tu sais quoi sur la Rose Lunaire ? » demande-t-il, le ton délibérément nonchalant, mais le regard perçant, guettant la moindre réaction de Leah. C’est une autre de ces informations mystérieuses que son père lui avait glissées, sans jamais fournir trop de détails, laissant Roy avec plus de questions que de réponses. La Rose Lunaire. Les mots avaient une résonance particulière, presque poétique, mais leur signification était beaucoup plus tragique. Malgré cela, Roy n’avait pas pu s’empêcher de faire ses propres recherches, de creuser dans les archives et les articles.
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the world will little note, nor long remember what we say here, but it can never forget what they did here. it is for us the living, rather, to be dedicated here to the unfinished work which they who fought here have thus far so nobly advanced.
MÉTIER : reporter spécialisée dans les animaux et l'environnement, guide nature à ses heures depuis son retour.
COEUR : une étoile a brillé et puis elle a explosé son monde.
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP
Sujet: Re: (flashback) memories are scattered all over the world \ leah Dim 15 Sep - 9:28
Memories are scattered all over the world crédit/ theleastuntrue ✶ @Roy Fogarty
En dehors de l'appel téléphonique reçu, Roy n'avait posé aucune question à son frère. Il ne savait pas comment Ethan l'avait retrouvé ni depuis quand il était au courant de son existence. La nouvelle lui paraissait encore irréelle, trop absurde. Pourtant, l'idée s'était frayée un chemin dans la tête de Roy, puisqu'il en parlait aujourd'hui à Leah. La délicieuse parenthèse équatorienne prenait fin et la vérité que Roy avait cherché à fuir se rappelait à son bon souvenir. Vérité ? Celle-ci restait à prouver mais vérifier son authenticité était compliqué puisque le féru de politique ne trouvait pas la force de recontacter son frère. « Puisque tu as son nom et son numéro de téléphone, tu as essayé de le trouver sur les réseaux sociaux ? Les gens n'imaginent pas la foule de choses qu'on peut découvrir sur eux sur internet. » Comme des employeurs qui vérifiaient le profil de futurs travailleurs potentiels. L'idée de Leah n'était pas d'encourager Roy à stalker Ethan mais à creuser sur le personnage à travers ses réseaux sans avoir à le contacter directement. La brune tenta ensuite de comprendre l'histoire familiale de Roy. Elle était au courant qu'il était né là-bas et que sa mère était décédée mais elle ignorait tout de l'histoire entre ses parents. Par pudeur, son ami ne parlait presque jamais de celle qui lui avait donné la vie et Leah ne l'avait pas questionné non plus, hormis aujourd'hui dans le contexte de leur discussion. Ses parents s'étaient-ils aimés ? Étaient-ils restés longtemps ensemble ? Roy expliqua qu'il était le fruit d'une relation très éphémère. En apprenant sa grossesse, sa mère avait choisi de le garder. Ethan était déjà né. Au décès de sa mère, Roy avait finalement été recueilli par son père. Il n'avait que deux ans à l'époque. « Ce qui explique pourquoi tu ne te souviens pas d'Ethan. Qu'est-il devenu ensuite ? Il a été recueilli par sa famille ici ? » Roy lui délivrait les mots avec détachement, comme s'il cherchait à garder une forme de distance par rapport à son passé. Pourtant, Leah voyait bien qu'il était secoué par cette histoire. « Ce n'est pas une télénovela, c'est ta vie. C'est compréhensible de se sentir débordé par toutes ces nouvelles. Tu es humain. » Son père n'était pas exempt de torts, mais il était humain aussi. Certes, il n'avait pas tout dit à Roy, mais il avait pris son fils en charge après la disparition de la mère. Tous les pères n'auraient pas pris leurs responsabilités. Tout n'était ni tout à fait blanc ni tout à fait noir.
Finalement, son ami rigola à la proposition de Leah et se décida à rencontrer son frère au moins une fois. La reporter acquiesça et but une gorgée de son verre. La question surprenante de Roy manqua de la lui faire avaler de travers. « D'où tu sors ça ? » Répliqua-t-elle, en s'essuyant la bouche avec une serviette en tissu. « Je sais quelques trucs... » Leah chercha ses mots, résignée à lui en parler brièvement. « C'est un collectif de personnes qui partageaient des idées, qui se retrouvaient, échangeaient. Elles ont trouvé un refuge dans la Rose Lunaire. Puis, ces réunions ont pris une tournure plus dramatique, c'est devenu un peu comme une secte avec un leader, entraînant un suicide collectif des membres, il y a une bonne génération. On ne sait pas vraiment ce qui les a poussé à cette extrême. » La brune expliquait l'historique du groupe originel. « Après, la secte a été réputée disparue. Mais depuis quelques années, des choses étranges se passent. Des événements bizarres, des actions de protestation, des accidents, des disparitions... Tout ça au nom de la Rose Lunaire. Est-ce que la secte a connu une renaissance ? Est-ce que ce sont des fauteurs de troubles qui mettent leur action sur le dos de la Rose ? Je n'ai pas la réponse, mais je crois qu'elle existe toujours. » Et beaucoup d'habitants ne l'avaient pas non plus. Ça attirait les touristes, ça faisait vivre le commerce. Alors, des gens en souffraient, certains en profitaient et les autres essayaient de rester loin de tout ça. Si Leah gardait ses distance par rapport à la secte, la famille de Daniel, elle, avait été directement touchée puisque la mère Cartwright avait disparu dans une affaire en lien avec la Rose. « Tu penses que ton frère en fait partie ? » Sinon, pourquoi Roy lui aurait posé la question ?
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Sujet: Re: (flashback) memories are scattered all over the world \ leah
(flashback) memories are scattered all over the world \ leah