Juin 2018
La tension est trop forte et intense. C’est le four qui les sauve de leur passion, de leur folie grandissante. Lizzie respire fort, se reprend et va l’éteindre. Mais c’est tout ce qu’elle fera car l’appel du corps la saisit, son corps à lui, sa respiration, ses lèvres sur les siennes. La brune craque et le rejoint sur le canapé pour l’embrasser avec ardeur, envie. Ses mains sur ses hanches l’électrisent, elle se sent vibrer, posséder par cette envie cuisante. Liz est fiévreuse d’amour, de désir. Elle le sent contre elle aussi, si proche. Lizzie enroule ses jambes autour de lui pour être encore plus proche, le sentir encore plus. A ce moment là, elle ne souhaite qu’une chose, ne faire qu’un avec lui. La brune l’entend à peine, son regard est puissant, désireux de poursuivre cette affaire qui commence à merveille. Elle frissonne en sentant sa main sur sa peau, sous son t-shirt, elle lâche un soupir relâchant sa tête qui part en arrière laissant son cou à sa disposition. Elle ne se lasse pas de ses baisers, de ses mains contre son corps.
Ses paroles la font sourire, elle se recule un peu, le regarde de ses yeux de braisent et hausse les épaules. « T’en fais pas pour ça. » Chuchote-t-elle en l’embrassant à nouveau. Ce qu’elle souhaite, là, tout de suite c’est de pouvoir sentir son corps contre le sien. Elle se pince les lèvres, se redresse à contre cœur, ce dernier palpite fort, tambourine contre sa cage thoracique. Lizzie remet ses cheveux derrière ses oreilles, lui prend la main et l’entraîne dans sa chambre sans rien dire de plus. Son lit est là, sans le sommier, à même le sol. Des cartons encore non déballés dans sa chambre. Elle attire Benedict contre elle, place ses mains sous son haut et finit par le lui enlever, c’est trop dur de résister. Elle fait le premier pas, elle ose le déshabiller en partit. Son torse est dessiné comme il faut et elle se rince l’œil la brune. Liz s’approche, pose ses paumes sur le haut de son torse, le détail du regard. Prend son temps, elle plonge son regard dans le sien et y lit quelque chose, se lie vraiment avec lui. Comme si c’était une évidence. La brune remonte l’une de ses mains et lui caresse la joue, doucement, tendrement. Elle sourit s’approche un peu puis l’embrasse à nouveau, mordit sa lèvre inférieure avec un sourire espiègle sur les lèvres. Si Benedict veut être raisonnable, ce n’est pas le cas de Liz. Elle défait la ceinture de son pantalon, ouvre le bouton et plonge son regard dans celui du brun en arquant un sourcil. Elle ne pose pas la question verbalement, elle n’en a pas besoin. Benedict lui fera comprendre qu’elle peut ou non poursuivre son chemin. La brune se recule, retire son haut blanc, son soutien-gorge en guise de haut, lui aussi à le droit d’en profiter. Elle lui ouvre la voie. Elle se recule, attrape sa main et se laisse tomber sur le lit en rigolant légèrement, se retrouvant sous le corps du bel entrepreneur-entreprenant ! Sa main parcourt son torse nu, descend le long de sa hanche pour se rapprocher du boxer du brun qui semble bien petit pour le coup.
Le cœur battant, elle l’embrasse et entoure ses jambes autour de lui, le forçant à se rapprocher encore plus de son corps à elle. Ses lèvres lui murmurent ces quelques mots qui feront son effet, elle le sait. « J’ai très envie de vous, monsieur Hockins. » Elle sourit, l’embrasse au niveau de l’oreille et poursuit. « T’en fais pas pour la protection, j’ai ce qu’il faut. » Pour qui, pour quoi, Lizzie avait retrouvé des préservatifs lors de son déménagement. Se demandant si ce n’était pas à Robin et ça avait atterri dans ses affaires par mégarde. Au fond, elle s’en fiche car là, ça va lui permettre de passer une soirée plus que formidable. La brune se redresse et le bascule pour se retrouver au dessus de lui, les mains sur son torse attendant une réponse de ce dernier.

Qui a dit : jamais le premier soir ? Lizzie sourit, rit de nervosité en l’emmenant dans sa chambre. Ce n’était pas prévu au programme mais c’est aussi ça qui est bon… l’imprévu. Liz le regarde avec désir, avec envie. Elle a envie de lui, là, maintenant ! La brune soupire de désir, sent son pouls accélérer à chaque fois que Ben la touche ou l’embrasse. Dieu que c’est bon. C’est délicat, bizarre, étrange mais tellement bon. Liz se laisse faire, se laisser toucher, laisse Ben lui retirer son haut pour ensuite dégrafer son soutien-gorge. Elle soupire de plaisir, bascule la tête en arrière en sentant les baisers de Benedict sur sa poitrine. Ses doigts resserrent doucement l’épaule du brun lui signifiant que c’est bon ce qu’il lui fait, qu’il peut continuer ça ne la dérange absolument pas ! Habile, le brun déboutonne son pantalon et Liz émet un petit cri de plaisir en sentant ses doigts passer sous son sa culotte. Elle ferme les yeux, se laisse basculer sur le lit avant de rouvrir les paupières pour admirer le corps du brun. Elle se pince la lèvre inférieure et du bout du pied va caresser la bosse qui s’est dessinée à travers son pantalon. Elle rit en le voyant venir sur elle et elle le regarde, intensément, noyant ses yeux dans les siens. Puis la brune arque le bassin sous les baisers du brun, elle respire plus fort, serre les poings en appréciant le contact de sa peau sur la sienne, de ces baisers tendres mais sensuels.