A peine quelques minutes que nous étions arrivés et tout devint bien compliqué. Ok son ex est présent et je peux comprendre que leur relation soit devenue délicate, surtout qu'il n'a pas cherché à vraiment la retenir. Oui elle en aime un autre, mais elle l'aime lui aussi, alors pourquoi tout arrêter ? Evidemment, je ne vais pas dire non plus que je suis triste pour eux, non, je suis peiné pour mon amie, elle qui préfère feindre une douleur menstruelle et m'empêcher de dire bonjour à mon autre amie. Ce n'est pas pour autant que je le prend mal, au contraire, je m'inquiète davantage pour Penny. Elle s'agace bien plus lorsqu'on remarque la présence de mon meilleur ami, alors que je n'en suis que ravi. Finalement, cette aversion l'un pour l'autre commence à me peser et me rendre triste. Rapidement, je cherche une parade pour redonner le sourire à la rouquine et qu'elle ne se laisse pas abattre par la présence de ces deux hommes qu'elle ne souhaite pas croiser. Le bar est assez grand pour nous tous, il n'y a pas de raison pour se priver d'une bonne soirée. Même si cette dernière commençait bien mal, je l'avoue. Mais cela ne peut être pire. Alors je propose d'aller se chercher un verre, un fort pour mon amie apparemment. Sauf qu'alors nous étions en pleine direction vers le comptoir pour commander les boissons, elle m'arrête, main sur mon bras pour me proposer d'aller rejoindre mes autres amis. Mon regard se fronce et mon sourire disparaît bien vite lorsqu'elle ose dire qu'ils seraient de meilleure compagnie "Qu'est-ce que tu racontes ! Je suis venu ici avec toi, et si tu ne veux pas les rejoindre, je ne te laisserai pas" Pas encore une fois. "Ce serait dommage de partir si vite, mais si c'est ce que tu veux vraiment, on peut toujours aller ailleurs. Mais je t'ai promis de ne plus rien foirer, tu te souviens ?" Et si je décidais de l'abandonner ce soir encore, ça rentrerait largement dans cette catégorie.

inauguration du speakeasy

Everybody

Enthousiasmée à l’idée qu’un événement positif se déroule à Redwood Hills, Jillian avait accepté de bon cœur la proposition de sa colocataire. Le Garnet, ou le lieu des crises existentielles - car pour quelles autres raisons se rendrait-elle dans un lieu pareil, le reste du temps ? Jillian ne pouvait que s’émerveiller du décor qui ne rappelait en rien le lieu d’origine. Elle-même en était à se dire qu’ils devaient en faire quelque chose de permanent, ça rendrait l’endroit beaucoup plus attractif. Les années 20’s ne sont pourtant pas ses favorites. Il faut dire que dans ce pays, où même toujours aujourd’hui, il n’est pas bon d’avoir un peu trop de mélanine, cette période ne la rend pas nostalgique. Comme Joséphine Baker, elle se serait sans doute éclipsée loin du pays pseudo libre pour aller danser sous la tour Eiffel. Son amie toute coquette la sort de ses songes, et lui arrache un sourire plus grand, en l’observant s’extasier. C’est ce que j’étais en train de me dire ! Renchérit la métisse alors qu’elles s’engouffrent davantage dans le bar à la forte affluence. ça aussi, c’est nouveau et c’est une bonne chose. Un peu d’animation en cette période estivale, sa préférée. Loin de la morosité de l’hiver et du froid de la neige, elle préfère profiter de la chaleur - sans qu’elle ne soit étouffante - de l’été du Vermont.  Par stratégie, les deux colocataires décident de se séparer (pour mieux régner). Tandis que la blonde s’en va chercher une place assise, Jillian se charge des boissons. Si elle n’avait pas si soif que ça, elle aurait sans doute cherché à se faire payer un verre. Elle se demandait si allait croiser des visages familiers - appréciés de préférence, tout en attendant au comptoir, sagement. Son regard inspecte les lieux et les visages. Elle sourit, de ceux qui sont simplement satisfaits du moment présent. Il faut dire que sa vie est plus posée depuis plusieurs mois, si elle n’était pas superstitieuse, elle pourrait même s’avancer à dire qu’elle était relativement heureuse et sereine. En attendant de régler les deux bières, elle aperçoit Elijah.  La jeune femme, en profite pour passer une main amicale sur son épaule et de lui offrir un beau sourire. On se croise plus tard ? Suggère-t-elle, avant de payer et de s’éclipser à la recherche de sa tête blonde.  Elle l’aperçoit à une table, sans deviner qui étaient les deux personnes assises, dos à elle. Bon, Jillian en déduit qu’elle était d’humeur sociable, ce qui ne l’interpelle pas particulièrement. Elle s’approche, sans se poser de questions, et dépose les deux bières sur la table, observant d’abord son amie, puis les deux protagonistes. Soit La Dame du Portrait, et … Griffin. Son air bien trop expressif ne cache pas sa surprise, bien qu’en voyant la blonde chaotique bien installée, Jillian se voit obligée d’en faire de même. Ah bah ! Elle ne peut s'empêcher d'observer droit devant elle, à savoir la femme d'un certain âge, Griffin, puis éventuellement son amie, comme pour tenter de faire une sorte de télépathie de colocataires afin de comprendre pourquoi elles en sont là. Elle ajoute aussitôt : Bonsoir ??  Une petite pirouette, et ça repart : Joli chapeau. Se prêter au jeu, ça devait être nouveau ça, et puis elle jette un regard à l'inconnue, et cherche, bien trop curieusement à savoir de qui il s'agissait : Enchantée, Madame, moi c'est Jillian.

Dezbaa pour Redwood Hills

Spoiler:

Inauguration du speakeasy

Topic commun

Milo n’était pas un habitué du Garnet. Il y avait déjà mis les pieds à de rares occasions, mais il était quand même agréablement surpris du changement d’ambiance. On ne pouvait que saluer les efforts faits ! Le peintre avait eut vent de cet événement, sans vraiment y porter grande attention. Ce n’était  pas son genre de soirée. Et pourtant, la curiosité avait pris le pas sur ses habitudes. Il était curieux de voir cette ambiance qu’on ne pouvait voir que dans les films. Et puis, il se sentait en forme aujourd’hui, ce qui n’était pas toujours le cas. Il avait trouvé dans sa penderie peu fournie de quoi s’habiller et se mettre dans l’ambiance années 20.
En arrivant sur place, il avait eu de la chance de voir certains entrer par une porte dérobée, sinon, il se serait certainement retrouvé bête devant la porte principale. Une fois à l’intérieur, le décor l’impressionna donc. Il avait l’impression de se retrouver au milieu d’un film, s’attendant presque à croiser Al Capone dans un coin du bar.
Après avoir commander un cocktail sans alcool, le cinquantenaire s’installa à une table non loin du piano afin de bien profiter d’airs de jazz qu’il aimait tant. Il avait aussi une bonne vue sur la salle. Il pouvait ainsi s’adonner à son activité favorite, observer son monde. Il laissait son regard divaguer sur les personnes présentes, essayant de deviner ce qui pouvait bien se jouer dans cette pièce.

Dezbaa pour Redwood Hills

HRP:

Les commentaires de mes meilleurs amis sur Instagram m’avaient motivé d’autant plus à rejoindre la soirée. Bon, il ne m’en avait pas fallu beaucoup en même temps. J’avais voulu y aller mais je ne voulais pas être seul. Savoir qu’il y avait Eli et Caleb n’avait fait que confirmer mon choix de me rendre au Garnet. La jolie blonde regrettait de ne pas m’avoir fait un message. Alors que je la serrais fort contre moi, je la rassurais. Regarde, je suis là maintenant. Et j’étais motivé comme jamais à faire la fête.
En revanche, je constatais que la sangsue Aspen était au bras de Caleb. Cette fille, même en peinture, je ne la supportais pas. Eli ne l’aimait pas spécialement mais elle la défendit sur un point : elle rendait heureux Caleb. Je levais les yeux au ciel devant un tel discours la concernant. Ils s’étaient quand même disputé à ne plus se parler pendant des semaines. Caleb avait été bien mal. Et qui avait été là pour lui ?! Moi, bien sûr ! Je n’étais pas de l’avis d’Eli qui ne comprenait même pas d’où elle avait pu sortir ces paroles. Ouais bah bois encore plus pour éviter de dire des conneries. C’est un poison cette fille. Regarde, Caleb nous rejoint même pas à cause d’elle j’en suis sûr. Mon côté jaloux et possessif ressortait à ce moment là. Aspen avait le don pour sortir le côté mauvais en moi.
Heureusement, je passais la soirée avec Eli que j’appréciais énormément. Si elle n’avait pas été une amie d’enfance, je pense que j’aurais pu jeter mon dévolu sur elle. Mais non, il ne fallait pas que je pense à Eli de cette façon. Elle était mon amie depuis tout petit et ça devait rester ainsi. Même si, ce soir, elle était de toute beauté.
Sa meilleure amie Camilla nous rejoignit après que Luka soit parti je-ne-sais-où. Il avait vu Aspen au loin et il avait préféré partir. C’était dommage… Il aurait pu profiter pour se changer les idées avec nous. Camilla avait l’air d’en savoir un peu plus sur son histoire avec Aspen. Cela ne me préoccupait pas spécialement mais j’écoutais tout d’une oreille attentive tout de même. J’aimais bien tout savoir, surtout sur ma meilleure ennemie. Je ne donnais pas mon point de vue même s’il était assez tranché sur la rousse.
Mes deux acolytes de soirée buvaient tranquillement leur coup. C’était dommage de rester sur la banquette à parler de personnes aussi inintéressantes comme pouvait l’être Aspen. Alors, je décidais de motiver les troupes. Bon les filles, et si vous me montriez votre plus beau swing ? C’était bien la danse des années 20 ? Nous étions dans le thème. Je me levais de mon siège et je tendis mes deux mains à chacune des filles pour qu’elle m’accompagne sur la piste de danse décorée pour l’occasion.

@Elizabeth Larsen @Camilla Grayson

(garnet / speakeasy)

Lorsque Ruth entend qu'elle a fait peur au supposé prince charmant de Robin, la journaliste n'en est que plus ravie.

_ Sans aucun doute.

Après tout, n'est-ce pas elle qui a fait fuir son ex-mari au moment où ils auraient dû tout faire pour se soutenir ? N'est-ce pas elle qui refuse, en particulier aux hommes, de montrer ce qui se cache derrière son masque de poker, sertis de diamants ? L'irruption d'un jeune homme interrompt leur toute nouvelle discussion et Ruth prend le temps de siroter une première gorgée de sa boisson.

_ Les plantes carnivores ont au moins le prestige de nettoyer leur environnement de créatures bien plus désagréables.

Lorsque Ruth est piquée, elle hésite rarement à piquer en retour. Encore plus quand il s'agit de défendre son image face à une personne qu'elle ne connaît...

_ Valentin ?

Ses pupilles s'ouvrent en grand et elle met quelques secondes à réaliser qu'il s'agit véritablement de lui.

_ Oui, ça fait longtemps…

Un sourire passe subrepticement sur ses lèvres, avant qu'elle ne se consacrer totalement à la conversation, agrippant son verre pour se garantir un maximum d'assurance et de classe.

_ J’étais en train de renouer le contact avec cette vieille amie du lycée. que la journaliste explique à Valentin. Et avant que tu ne t'en étonnes : oui, je te promets, on ne dirait pas, mais elle est plus âgée que moi...

Un clin d'oeil à Robin, et Ruth lance une nouvelle phase de sa soirée : empêcher Robin de mettre le grapin sur Valentin et éveiller ce dernier pour qu'il ne tombe pas dans ses filets. Sait-on jamais.

@Robin Myers @Valentin Bishop

Spoiler:

Eli est bien heureuse de retrouver Clyde ce soir, en ajoutant également Camilla à l’équation, cette soirée risque d’être des plus agréable pour elle. Sauf qu’il manque tout de même Caleb pour parfaire son bonheur mais Eli accepte tout de même la situation, il a bien le droit de profiter de la soirée avec Aspen, non ? Eli acquiesce vivement à la remarque de son ami avant d’accueillir de nouveau Camilla près d’elle. Elle ne lui en veut pas, au moins elle a essayé avec Luka. Ses yeux reviennent sur Clyde quand il évoque Aspen et Caleb. Même si elle n’a jamais apprécié Aspen pour des raisons qui lui sont propres, elle ne peut s’empêcher de défendre un peu la cause. Elle sert bien à quelque chose, elle sert au bonheur de Caleb, point. Clyde n’est pas d’accord avec elle et Eli est presque inquiète d’entendre ses propos, comme s’il allait s’énerver à cause d’elle. Eli cherche ses yeux avant de poser délicatement sa main sur sa joue, histoire qu’il capte rapidement son regard. « Hey… T’inquiète, j’suis sûre qu’il nous rejoindra plus tard… C’est pas grave… » Souffle Eli d’une voix particulièrement douce, laissant sa main glisser sur sa joue avant de la retirer, dans l’unique but d’apaiser cette petite haine passagère. Clyde ne devrait pas gaspiller autant d’énergie à dénigrer cette fille, elle n’en vaut pas la peine. Ils retrouveront bien Caleb plus tard, du moins, elle l’espère. Eli tourne la tête vers son amie qui évoque Aspen à son tour. « J’en sais rien… Ils ont l’air bien compliqué tous les deux. J’ai pas le courage de réfléchir sur leur couple étrange. T’as bien fait d’aller le voir quand même !» Répond Eli avant de boire une nouvelle gorgée de sa boisson. Décidemment, elle en avait bien besoin de ce soir. Mais son sourire réapparait en entendant sa demande : « Mais oui bien sûr, dépêche-toi avant que je ne finisse tout ! » Déclare Eli en explosant de rire et en lui tendant son verre. Et puis, ses yeux se posent sur Clyde qui s’était levé pour leur proposer d’aller danser. Le sourire d’Eli est étincelant à cette demande, elle adoooore danser. Alors elle se lève, attrape sa main : « Mais ouii ! » s'exclame Eli en se tournant vers sa meilleure amie : « On y va ? »

L’atmosphère en venait à se détendre – grand bien m’en fasse, à cet instant, de ne pas savoir que ça ne durerait pas. La discussion s’amorçait sur la musique de fond qui nous accueillait au cœur même du brouhaha ambiant, la musique, toujours elle, fidèle, loyale. À tel point que, momentanément, les verres restaient en suspension, il y aurait bien un moment où il y aurait moins de personnes au comptoir, si ? Parce qu’il ne semblait pas y avoir de service au table, à moins que les employés ne soient que trop occupés, victimes de leur succès en ce soir d’inauguration. L’éclair donc, le choc, le coup fatal, cela frappait avant le tonnerre. Reagan. Je restais perplexe en la voyant de faufiler à nos côtés, pris de cette drôle d’impression que tout ceci n’était pas vraiment réel. Ces costumes, l’ambiance, et damn, cette robe qu’elle avait choisie assurément pour faire des ravages. « Quelle surprise, en effet… » Que je laissais à mon tour tomber mollement, en alerte et stupéfait à la fois. Si la voir était une surprise, tous mes sens me dictaient que cela ne pouvait que mal tourner, comme une intuition profonde. Je déglutissais péniblement, regrettant cette fois ces fameux verres que nous n’avions pas encore, pour tourner la tête vers ma compagne d’un soir. « Je crains bien que ce soit ma faute. Griffin a seulement eu la politesse d’accepter l’invitation. » Le sourire qui se glissait sur mes traits étaient perturbé, déchiré entre deux trajectoires : rassurer ma cavalière de mon bon plaisir à me trouver ici, ce soir, et l’envie de dire à Reagan de… disparaître. Comme elle l’avait si bien fait, ces mois derniers. Pas maintenant, pas ce soir. J’étais ici pour affaires, après tout, pas pour refaire le fil de mon existence en me demandant où est-ce que je m’étais à ce point trompé. Pas le temps d’ouvrir la bouche de nouveau, que déjà, Jillian était annoncée. Et Jillian surgissait, le tout tel un très mauvais scénario auquel je n’étais pas préparé. Eh merde. « … Merci. » Pour le chapeau. Et s’il-te-plait, un regard désespéré envoyé à mon ancienne partenaire de cœur, pour qu’elle comprenne qu’il valait mieux entrainer sa colocataire n’importe où, sauf ici. Pas de super pouvoir d’exs en vue, puisque Jillian s’installait à nos côtés. « Allison. Enchantée. » Elle gratifiait Reagan d’un sourire, avant de poursuivre : « Griffin, je vais nous prendre ces verres, je vous laisse en agréable compagnie quelques minutes. » Cette fois, ne me venait pas l’idée de protester et si tôt seul face aux jeunes femmes, j’enchainais : « Je travaille, c’est une future collaboratrice pour le bar. » Difficile de dire s’il était plus important pour moi de m’expliquer sur ma compagnie d’un soir, ou de de leur demander de ne pas écraser mes platebandes. « Vous êtes magnifiques. Toutes les deux. Mais ce n’est pas le bon moment pour... » Quoi que ce soit. Mon regard s’accrochait à celui de Jillian, à nouveau. Nous avions de bons rapports, pas vrai ? Même si nous n’avions plus échangé de nouvelles ces derniers temps, depuis son retour en ville. J’aurais donné n’importe quoi pour avoir la certitude de pouvoir compter sur elle. Quant à Reagan… Je n’avais pas encore croisé vraiment son regard. Lâcheté ?

@Jillian Hopkings @Reagan Dewar