Oubliant Ryan quelques instants (très courts évidemment), Cami interroge Eli. Ne ferait-elle pas mieux de décrocher son téléphone ? Connaissant Roman, il ne devait guère apprécier de tomber sur la messagerie de son employée qu'il considère comme une esclave, n'ayons pas peur des mots. « Oh... » Souffle la doctorante, désolée d'apprendre ça et espérant que Roman saurait se montrer compréhensif. Par envie de protection d'Eli, elle aurait presque le désir de contacter leur patron pour lui expliquer ce qu'il s'est passé et lui demander de se montrer compréhensif... Mais très honnêtement, il lui faisait bien trop peur. Peut-être qu'elle pourrait passer par Ryan ? Ou alors se cherchait-elle des excuses pour justifier son envie de le voir ? « Est-ce qu'il y a quelque chose que je pourrais faire pour t'aider ? » Elle ne voit pas trente-six solutions, mais est tout de même soulagée d'apprendre que s'il rappelait, elle décrocherait. Plus il attendrait et plus il serait de mauvaise humeur. Et déjà lorsqu'il est bien luné il n'est pas évident à gérer, alors...
Camilla ne se confierait pas de la sorte à dix personnes. Jamais elle ne parlerait d'à quel point elle ne s'aime pas aussi franchement, mais Eli la connait par coeur et est digne de confiance. La vérité ne la gêne pas, alors Camilla la lui donne. Elle n'est psychologiquement pour l'instant pas assez forte que pour envoyer paître son Ryan adoré. Touchée, Eli vient la prendre dans ses bras, étreinte dont profite Cami, fermant les yeux un instant et souriant avec gratitude lorsqu'elle entend des paroles tellement belles qu'elle en était elle aussi émue. « Je sais, je ne sais pas ce que je ferais sans toi.. » Dit-elle en se reculant légèrement, avant de doucement passer la main sur les cheveux d'Eli puis d'hocher plus sérieusement la tête. Elle avait sa bénédiction. Elle n'en avait pas besoin, mais elle irait tout de même chez Ryan le coeur plus léger sachant que la jeune femme ne trouvait pas que c'était une idée stupide ou en tout cas pas stupide au point de mettre son veto. « C'est promis. » Cami veut ensuite savoir pourquoi son amie ne souhaite pas rester. Eli adore sortir et est entourée de ses meilleurs amis, les conditions sont donc plutôt favorables mais évidemment, la récente perte est bien trop douloureuse. « Je comprends, mais l'important c'est d'essayer. Et aujourd'hui c'était déjà un pas. Puis n'oublie pas que ce n'est pas parce que tu t'amuses ou que tu continues de vivre ta vie que tu oublies quoi que ce soit de ce drame. » Certains tilteraient devant le substantif choisi, mais dans la vie d'Elizabeth, perdre sa grand-mère était un réel drame. Peu importe que ça soit l'ordre logique des choses, quand on aime, les sentiments sont plus forts que la raison.
Il était à présent temps qu'elles prennent congé des personnes avec qui elles ont passé un agréable moment, Camilla étant ravie de ne pas être celle qui part seule et très tôt. Bon elle quitte la soirée de bonne heure, mais au moins elle est avec Eli et ne passera donc pas pour une rabat-joie !
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in three words, i can sum up everything i've learned about life: it goes on • R. FROST
Eli sait qu’elle ne devrait pas ignorer son patron mais… C’est trop compliqué, elle n’a pas la force de lui faire face… Alors c’est pour ça qu’elle l’ignore depuis des jours maintenant. Eli sourit à sa proposition et se dépêche d’y répondre pour la rassurer : « T’inquiète, je vais gérer la situation. Ça va le faire. » Dit-elle avec un grand sourire, histoire de la convaincre encore un peu. Eli n’est pas vraiment sûre d’elle à ce sujet mais elle essayera en tout cas. Pour l’instant, elle laisse son amie prendre la décision de rejoindre Monsieur Amdahl, l’ainé. Evidemment, cette situation l’inquiète mais dès qu’elle entend ses mots, Eli ne peut s’empêcher de la prendre dans ses bras en lui glissant quelques mots de son cœur à elle. « Vaut mieux pas se poser cette question. » Murmure-t’elle avec un sourire amusé. Eli profite de l’affection de son amie avant de lui expliquer les raisons de son départ. C’est toujours aussi compliqué pour elle de revenir à la réalité, elle a besoin de temps. Ses mots la touchent encore mais ils font aussi briller ses yeux, elle, qui ne pleure presque jamais… « Chut, ne dis plus rien. » Demande Eli en haussant les épaules et en reprenant une profonde inspiration. Elle refusait de craquer maintenant.
La jeune femme quitte les toilettes avec son amie avant de chercher du regard ses meilleurs amis. Clyde venait de rejoindre Caleb et Aspen. Elle se devait de les saluer. Alors Eli s’avança vers eux, pour déposer rapidement un baiser sur la joue de Clyde, puis de Caleb. « Profitez bien de la soirée. On se rentre avec Camilla. » Explique Eli avec un sourire. Ses yeux se posent finalement sur Aspen : « Bonne soirée. Amusez-vous bien. » Son regard s’arrête sur ses deux meilleurs amis, simplement pour ajouter : « On s’appelle plus tard ? Vous avez intérêt à me raconter. » Souffle Eli avant de leur sourire et de s’éclipser avec Camilla. Une fois dehors, elle se tourne vers elle et finit par lui dire : « Vas-y ma belle, je vais décrocher, il me rappelle. »
QUARTIER : 23, Lilac Road, une toute nouvelle propriété rénovée sans y perdre son charme pittoresque.
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Sujet: Re: (topic commun) inauguration du Speakeasy Dim 4 Sep - 18:24
La scène qui se déroulait – ou le cauchemar éveillé – allait de mal en pire. Allison partie chercher des verres, le soulagement était pourtant de courte durée. J’avais les deux pieds dans un traquenard, et il n’y avait rien que je puisse faire pour y échapper, sinon que de préserver cet air stoïque qui ne me seyait pas. Les deux femmes qui me faisaient face me connaissaient trop pour ça. Circonstances différentes, résultat identique : j’étais dans la merde. Reagan était égale à elle-même, si ce n’était de la confusion quant à ses intentions qui teintaient mes pensées désordonnées. Jillian savait, il ne pouvait en être autrement à ce stade. Oui, même si cela était complètement désillusionné de ma part d’espérer que les BFF n’aient pas abordé ce sujet en particulier, je l’avais espéré. Ça nous aurait épargné ce chassé-croisé de regards indéchiffrables, lourds surtout. Tous potes, no shit. Elle jouait et vraisemblablement, elle n’avait pas l’intention de s’arrêter de si bon chemin. Le toast était en trop et, surtout, je n’avais rien en main. La parfaite excuse pour ne pas entrer dans cette danse maudite. J’envoyais un coup d’œil vers le bar, où Allison était plongée en grande discussion avec un trentenaire, vêtu aussi pour l’occasion. Impossible de ne pas l’imaginer ici décrire la scène qu’elle vivait : plongée malgré elle dans le drama d’un potentiel collaborateur, ça ne pouvait que casser la glace. Mon attention de retour sur mes deux interlocutrices, je regardais mon ex. Quelque chose me disait que tout cela, ce n’était pas prévu. Mais Jillian perdait rarement la face. « À ce moment-là, ça ne donnait pas l’impression que tu t’en souciais. » Soufflais-je lentement, et très concrètement à l’adresse de la métisse. Jillian était disparue dans la nature, envolée, gone with the wind, et ceux qui restaient avaient été laissés à eux-mêmes. On se retrouvait plus facilement dans le désarroi, Reagan et moi, moi et Reagan… C’en était la preuve incarnée par un passage sous les draps à regretter. « Ce qui n’est pas ton cas non plus visiblement. » L’amertume suintait de ce sourire amer que j’arborais tout d’un coup. J’en voulais à Reagan, malgré moi. Et je surfais sur la culpabilité de n’avoir rien dit à Jillian, alors qu’on s’était retrouvé au-dessus des plats de vietnamien et une surprenante bonne entente renouvelée.
Une sourde colère, frustration, humiliation – quel mot poser sur l’indescriptible – s’animait à l’intérieur. La vérité ? Je ne regrettais pas, non. À ce moment précis, et contre tout sens logique, Reagan avait semblé être la seule personne avec qui j’avais eu envie de partager cette intimité – et cette solitude. Je regrettais en revanche le jugement auquel cela m’avait exposé. Joey, Jillian à présent peut-être, chacun y allait de son avis comme si cette seule et unique nuit avait passé aux infos, vox-pop sur le thème du dernier écart en date de Griffin. Je n’allais pas m’abaisser à justifier, excuser, renier, whatever else, ce qui s’était passé. Même s’il était ô combien tentant de laisser sournoisement remonter de vieilles rancœurs pourtant déclarées enterrées. Et de rejeter l’importance que ça avait eu, à sa façon, pour moi. « Étonnant, pas vrai ? Je suis d’accord, qui l’aurait cru ! » Rebondissais-je alors sur les propos de Jillian, ironie pimpante d’amertume au rendez-vous. Prendre au piège quelqu’un ne faisait que rarement ressortir ses meilleurs sentiments. Alors j’ajoutais à l’attention de la blonde du trio : « J’ai même cru un moment que derrière la façade se cachait une personne que l’on gagnait à connaitre. » Il m’était égal, à ce seul instant, d’appuyer sur des blessures intimes et secrètes qu’elle avait néanmoins partager ce soir-là. N’être qu’un joli minois, alors qu’il y avait vraisemblablement une femme drôle, attachante à son extravagante façon, sous les apparences. Entre l’indifférence affichée de Jillian ou celle de Reagan, difficile de statuer laquelle me contrariait davantage. Quel âge avions-nous ?
QUARTIER : willow street, petit appart cosy, avec une chambre en trop. (#121)
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Sujet: Re: (topic commun) inauguration du Speakeasy Sam 10 Sep - 0:39
Aouch. Reagan est joueuse, mais sa meilleure amie l’est encore plus. Elle n’avait pas imaginé aborder le sujet ce soir, pas parce qu’elle en avait honte, ou qu’elle cherchait à étouffer l’affaire, mais surtout parce que depuis que les choses avaient été mises à plat avec Jillian, elle ne voyait plus vraiment l’intérêt de s’y attarder plus longtemps. Rien de nouveau ne s’était passé depuis, si ce n’est les quelques sms qu’ils s’étaient échangés – vague, peu subtiles, et suffisant pour comprendre l’ampleur des dégâts qu’avaient causé cette folie. Griffin a l’air mécontent, et Reagan le comprend un peu. Elle-même n’était pas sereine du tout quand elle avait eu à l’avouer à son amie. Ca avait été un peu difficile à cracher le morceau, mais ça lui avait fait un bien fou, à tel point que malgré le mauvais moment, aujourd’hui encore, elle ne regrette rien. « Pourquoi je devrais m’en soucier ? » Demande-t-elle en haussant des épaules. L’instant volatile avait été libérateur, et comme une bouffée d’air frais au milieu du désert, elle avait apprécié leurs ébats. Elle y avait cru, et elle avait apprécié, presque aimé, ce qui n’avait semblé qu’être un égarement. Et puis la réalité, l’absence, la distance, la raison, toute logique avait disparu avec le temps. C’était quelque chose, aujourd’hui ce n’est plus rien. Pour preuve, Griffin est subitement sur la défensive, et cherche à l’attaquer alors même qu’elle n’avait cherché qu’à égayer un peu cette soirée maudite. Ouch, la claque est dure et sèche, la blonde en est presque sonnée. Elle le dévisage, comme si elle cherchait à comprendre cette volte-face, ce soudain changement dans sa ligne éditoriale. Mais qu’est-ce qu’elle a fait pour qu’il se permette de la critiquer ? Pourquoi est-ce qu’il l’attaque comme si elle avait été celle qui s’était jetée à ses pieds pour le sucer ? Dans l’histoire, ils avaient été deux, et dans cette petite pièce, il avait tout autant cherché à combler cette solitude, ce quelconque besoin de reconnaissance, ce besoin stupide et futile d’être quelqu’un. « Moi aussi j’y ai cru, répond-t-elle, avec sincérité. Là-bas, elle aurait presque pu s’imaginer une folie à deux. « Et finalement, je viens de réaliser que le seul moment où tu vaux le coup, c’est quand t’as la bouche pleine. » A chaque fois qu’il ouvre la bouche, c’est pour dire un truc qui la fait rouler des yeux, alors c’est peut-être juste ça, le problème. « Je suis sûre que Jillian est d'accord avec moi. Comment ça, c'est pas cool d'incruster la meilleure amie dans l'embrouille?
☆ La nuit si je sors, pour ne plus m’endormir sur des rêves d’enfant, c’est que je rêve encore.
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Sujet: Re: (topic commun) inauguration du Speakeasy Mar 20 Sep - 23:44
inauguration du speakeasy
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Prise au dépourvu, Jillian commence par subir les choix de la blonde mais comme le veut son naturel nonchalant, Jiji préfère ne pas montrer un éventuel malaise. Et puis, bien que les intentions de la jolie blonde étaient… discutables, Jillian allait avec le vent. Puisqu’il les emmenaient dans un cap malaisant, Jillian s’accrochait aux voiles, et surtout à son verre. Maîtresse de la boisson, elle était ravie d’avoir été au bar avant d’atterrir à cette tablée. La famosa (future) collaboratrice en moins, les voilà à trois pour le plus grand bonheur de tous. Face à la remarque de son ancien partenaire, Reagan est plus réactive. Jillian en profite ensuite pour souffler à son tour, en guise de réponse : A quel moment, exactement ? Demande-t-elle au sujet du moment où le duo à ses côtés auraient pu être une source d'inquiétude aux yeux de la métisse. Ignorance is bliss, paraissait-il. Comment aurait - elle pu suspecter une chose pareille - et aujourd’hui - comment pourrait-elle avoir quelque chose à leur reprocher ? L’égo de la jeune femme qui se voulait tolérante, se disait qu’elle n’en avait aucun droit. Qui plus est, elle ne voulait pas être ce genre de personnes . Jalouse, vulnérable, accessible. Elle s’accordait des miettes d’un ressenti concernant le manque de transparence de son ancien compagnon. Injuste ou justement, la métisse pensait mériter ce genre de considération-là. Une chance que la blonde du trio n’ait pas eu ce problème de conscience.
Trinquons. A quoi, avec quoi - surtout. Pauvre Griffon dont l’absence de boissons rendait toute cette ironie encore plus pesante. Quoi qu’il en était, Jillian avait bien décidé de mettre les deux pieds dans le plat. Puisque tout le monde semblait s’apprécier individuellement, pourquoi ce serait différent - tous - ensemble. Elle profite pour écraser les derniers doutes possibles concernant ce qu’elle aurait pu savoir - ou non. La surprise s’affiche sur le visage stable de l’ancienne musicienne, à la deuxième prise de parole de Griffin - une remarque salée à l’attention de Reagan. C’était gratuit mais traduisait sans doute l’agacement qu’il ressentait à présent, pour l’ancienne mannequin. Jillian n’en dit rien - se contente d’apporter sa boisson à ses lèvres. Oh well. Elle regrette que le bar n’ait pas mis à disposition des cacahuètes. Elle ne doute pas que la jeune femme trouvera quelque chose de piquant à répondre - car il est certain qu’elle ne faisait pas parti de ceux qui tournent sept fois leur langue dans leur bouche avant de s’exprimer. Cet échange est bien plus révélateur qu’elle ne l’avait imaginé. Pour une fois, elle observe et se tait. N’est-t’on pas le plus piquant lorsque l’on est nous même touché ? Cela conforte la jeune femme dans sa théorie de la glace brisée. Jillian hausse un sourcil en entendant la répartie de Reagan. Elle apporte à nouveau sa bière à ses lèvres pour en extraire une nouvelle gorgée. Et voilà qu’elle décide de l’incruster dans l’embrouille. Jillian se met franchement à rire en secouant la tête - sachant d’ores et déjà qu’elle ne pourrait pas lui donner raison - et puis également pas qu’elle ne veut pas se retrouver entre deux tirs. En prime, Reagan l'avait cherché. En jouant neutre, elle brise son silence : Une coquille vide et un mec qui dit que des conneries. Interprète-remixe la jeune femme en résumant leurs propos. Je pensais être une meilleure juge de personnalité, guess not. Maintenant qu’ils s’étaient envoyés des vacheries, Jillian tend sa bière (déjà bien entamée) dans la direction de celui qui se trouvait en face d’elle, dans un élan de générosité. Meilleure punchline ou pity sip ? On penchera sur la première option tandis qu’elle reporte ensuite son attention sur sa voisine de chaise.
QUARTIER : 23, Lilac Road, une toute nouvelle propriété rénovée sans y perdre son charme pittoresque.
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Sujet: Re: (topic commun) inauguration du Speakeasy Ven 23 Sep - 19:44
Chasseur ou proie - tout le cercle de la vie semblait se jouer sous mes yeux écarquillés de stupeur. Je détestais cette situation, tout ce qu'elle comportait, au moins autant que je maudissais la flamme qui me portait à asséner le coup le premier. Offensive ou défensive ? Plus rien n'avait de véritable logique, si ce n'était ce besoin viscéral de me sortir de là. Jillian paraissait la plus calme de nous trois, Reagan était vexée. Blessée ? Je regrettais mes mots si tôt prononcés. C'était injuste et personne ne méritait d'être ainsi traité. Le constat n'aidait en rien à amortir la claque provoquée par le retour de balancier. Sans mot, je ne l'ouvrais pas la bouche, pas cette fois. Mon regard était resté accroché sur le visage de la blonde, que je réalisais à cet instant me remémorer dans les moindres détails, les toutes délicates fossettes qu'elle avait quand elle riait, qui lui donnaient l'air plus jeune. Bien assez vite, un verre était tendu dans ma direction, celui de Jillian, qui profitait de son apparente neutralité. Je prenais le verre sans un mot, sans une gorgée non plus, encore sonné par cette fulgurante montée sur l'échafaud. « Je suis attendu. » Faux. Allison avait déjà trouvé de quoi s'occuper et il y avait fort à parier qu'elle ne m'en tenait pas rigueur, elle qui semblait même s'amuser en bonne compagnie. « Tout le monde a dit ce qu'il avait à dire, c'est réglé. » Je posais le verre de Jillian sur la table, non sans, cette fois, en avoir avalé ce qu'il en restait d'un trait. Si ça avait été un cadeau de pitié, je le recevais, et sans porter de toast parce qu'il n'y avait pas grand-chose à célébrer. Ce n'était par ailleurs pas ce que j'avais vraiment voulu dire, ce qui aurait dû être dit. Il m'avait paru impossible de tenir le moindre discours cohérent, ainsi, en la présence de toute les deux, tant le tout s'embrouillait sous mon crâne. Elles auraient ma mort, mais il ne fallait pas s'attendre à ce que ce soit sur la conscience. « Bonne soirée... Amusez-vous. » Mais n'était-ce pas déjà commencé en beauté par torturons Griffin ? L'amertume suintait mes propos, alors que je m'efforçais de garder la face, au moins le temps de me lever et de leur faire un signe de la tête, sans pour autant savoir poser le regard sur l'une ou sur l'autre. Je rejoignais bien vite Allison, glissant quelques mots à son oreille pour couvrir la musique, et me dirigeais vers la sortie. Même ce chapeau ridicule me paraissait désormais en trop, alors je le retirais du sommet de ma tête en franchissant l'entrée spécialement aménagée pour les circonstances.
Sujet: Re: (topic commun) inauguration du Speakeasy Dim 25 Sep - 14:26
Il était temps pour moi d’abandonner Eli et Camilla. Elles devaient se retrouver pour parler de choses sérieuses qui mettaient mal cette dernière. Ce n’était pas ma place et elle avait besoin de sa meilleure amie. Il ne fallait pas qu’Eli s’inquiète, je savais très bien vers qui aller. Rien de mieux que de rejoindre mon meilleur ami Caleb et sa charmante amie Aspen. Je savais que ma présence allait embêter la rousse, pour mon plus grand plaisir. J’aimais la titiller, la rendre folle de rage. C’était ma passion ! Cette fois ci ne manquerait pas à l’appel. Je pouvais anticiper la moindre de ses réactions, à cette pleurnicharde. Je m’imposais entre les deux tourtereaux pour leur demander un verre. Si Caleb semblait ravi de ma présence, ce n’était pas le cas d’Aspen, comme j’avais pu le prédire. Je ne compris pas pourquoi elle mentionna mon nom et elle se rattrapa auprès de Caleb. Un sourire en coin, cette situation m’amusait. Tu rêves de moi la nuit, Aspen ?! Rhooo tu peux tout nous avouer franchement ! Ça ne m’étonnerait pas en plus. Toujours sur le ton de l’humour, je la poussais à bout pour qu’elle s’énerve encore plus contre moi. Pour ma part, j’avais la connerie dans la peau et j’étais prête à l’emmerder encore pendant un petit moment. Evidemment, je ne ferais rien de déplacer pour ne pas que Caleb ait quelque chose à me reprocher. Avec sa gentillesse née, Caleb me demanda ce que je voulais boire. La même chose que vous, tant que c’est de l’alcool ! Je me méfiais avec la reine des réseaux sociaux. Elle serait capable de boire un jus détox dans ce bar avec que du bio à l’intérieur. Rien ne valait une bonne dose d’alcool durant ce genre de soirées. Aspen se mit alors à faire la comédie. Elle avait envie de vomir, à cause de moi, bien sûr ! Je décidais de m’en amuser, une nouvelle fois. Tu veux que je t’accompagne aux toilettes pour te tenir les cheveux pendant que tu vomis ? Je lançais un clin d’oeil à Caleb pour lui faire comprendre que je riais de la situation. Je n’avais aucunement envie de me prendre la tête contrairement à elle. J’avais seulement envie de l’embêter un peu et de rire avec mon meilleur pote.
Sujet: Re: (topic commun) inauguration du Speakeasy Dim 9 Oct - 16:56
Au Garnet
topic commun
A l'instar de la foire, l'inauguration du speakeasy est un franc succès puisque le bar fait salle comble pratiquement dès l'ouverture. Les clients habituels se sont mélangés aux curieux, impatients de découvrir ce lieu mythique de Redwood Hills sous un jour nouveau. Selon les organisateurs, l'ambiance fut excellente et aucun incident n'est à déplorer, si ce n'est quelques réveils qui risquent d'être difficiles, le lendemain.
En attendant, pour tous ceux qui auraient raté le coche, le bar spécial années 20est accessible durant tout l'été. Vous aurez bien d'autres occasions de le découvrir et surtout, de goûter aux merveilleux cocktails qui font déjà la renommée de cet endroit !
❖ mot du staff (☆) ce topic commun est officiellement terminé. Merci à tous les participants
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Sujet: Re: (topic commun) inauguration du Speakeasy