Zone 1, entrée du parc (stand de boissons et de pâtisseries)
@Neil Chapman + @Castiel DeWitt + @Jayden Jackson + ceux qui veulent !  

Juliet avait préparé la commande des deux hommes et leur avait remise. Ils semblaient bien profiter de cette journée, Jayden ayant une énergie et une bonne humeur irradiante. Quand il eut récupéré son chien, les deux comparses s’éloignèrent. Juliet les observa un instant, se demandant si elle reverrait bientôt Monsieur DeWitt au Drop Of Milk. Ou ne lui avait-il promis une visite que par politesse ? A vrai dire, elle aimerait beaucoup revoir le milliardaire dans son salon de thé. Malgré l’article qu’elle avait lu, l’homme semblait agréable et d’une extrême politesse. Trop poli pour être honnête peut-être…

Juliet se tourna ensuite vers Neil, faisant quelques pas vers lui. Même si ses mots, quelques instants plus tôt, la blessait encore, elle ne pouvait rester indifférente à ce qu’il venait de faire. Il avait proposé ses services pour livrer la commande de l’homme d’affaires, que ce soit des produits de Lainey Bowers que des siens. « Je voudrais vous remercier. Pour la livraison. » Elle affichait un sourire poli. « Mais je pourrais envoyer quelqu’un moi-même. Je ne voudrais pas vous déranger. » Elle ne comprenait pas bien à quel jeu il jouait. Elle hésitait donc à lui confier cette commande, même si elle doutait qu’il la lui fasse à l’envers. Il ne lui semblait pas méchant, peut-être juste un peu maladroit, mais tout de même. Et puis, Juliet était du genre à ne pas se laisser faire, et elle n’entendait pas faciliter le tâche au brun. Livrer une commande n’allait pas effacer ses paroles.

Zone 1 (entrée du parc)
► stands de boissons et nourriture avec tables de pique-nique
► Lainey Bowers - Produits du terroir - Fruits et légumes - Confitures - Sirops - Cidre - Miel - Sirop d’érable - …

@Juliet Howell et tous ceux qui voudront  

Les deux hommes avaient terminé leurs emplettes et continué leur route, poursuivant leur déambulation dans la foire. Les provisions avaient été emballées et mises de côté. Tout au  long de cet échange, Neil s’était contenté de quelques paroles. La place de spectateur était toujours celle qui lui convenait le mieux. Il restait le témoin discret des échanges des autres. Et il n’avait pas pu s’empêcher de remarquer les regards et les sourires que s’étaient échangés Castiel Dewitt et Juliet Howell. Probablement de la courtoisie. Qu’est-ce que cela pouvait bien lui faire de toute manière ? S’il avait été un peu plus attentif à la conversation, il aurait probablement saisi les sous-entendus que le jeune homme avait lâché à l’homme d’affaires. Son attention était ailleurs. Portée sur elle. Pensée qu’il ne serait sans doute pas capable d’admettre. Cela n’avait pas de sens et le brun repoussait systématiquement les choses irrationnelles.
Il releva la tête vers elle alors qu’elle l’apostrophait. Le ton n’était plus aussi enjoué que le moment passé. Il passait les yeux, faisant mine d’être concentré sur son étale.
“Y a pas de quoi…”
Il fronça les sourcils alors qu’elle tentait de repousser sa proposition. Quand il prenait la peine de dire quelque chose ou de proposer son temps, il ne revenait pas sur parole. Pour lui, c’était acquis. Mais il semblait bien que la plupart des gens avaient besoin qu’on leur confirme une nouvelle fois. Ou était-ce à nouveau une preuve de fausse modestie ? Neil avait du mal à comprendre ce genre de comportement. À moins qu’elle préfère qu’il n’en fasse rien et qu’elle n’ait pas trouvé de manière polie de le lui dire.
“J’ai dis que je pouvais le faire. Mais si vous ne voulez pas, on pourra aussi y aller chacun de notre côté. Parfait pour l’empreinte carbone…”
Neil voulait simplement faire amende honorable. Mais il n’était pas doué pour les civilités. Ou pour quelconque interaction avec son espèce. Il ne comprenait pas les codes, il perdait rapidement le contrôle et se refermait comme une huître. L’attaque était sa meilleure défense. La seule qu’il connaissait.

Zone 1, entrée du parc (stand de boissons et de pâtisseries)
@Neil Chapman + ceux qui veulent !  

Juliet aurait pu tourner les talons. Elle devrait tourner les talons. Arrêter d’essayer d’avoir un échange avec ce gars. Ce rustre. Mais elle s’entêtait, malgré que, encore une fois, elle se faisait rembarrer. Sa réponse la faisait réfléchir. Il lui semblait qu’il n’appréciait pas qu’elle remette sa parole en question. Il avait proposé de livrer la commande de Castiel DeWitt, et il allait le faire. Elle commençait à se dire qu’elle n’avait pas la bonne façon de communiquer avec lui. Ou qu’il n’avait pas les bons codes pour lui répondre à elle. Elle croisa les bras sur sa poitrine, observant un instant l’homme. Elle ne pouvait dire ce qui la poussait à répondre. Après tout, qu’ils arrivent à s’entendre ou pas, elle s’en fichait. Pourtant… « Faites attention, à trop souffler le chaud et le froid, vous allez me filer des frissons. » Probablement qu’il n’allait pas comprendre ce qu’elle voulait dire. Mais il y avait un fond de vérité dans ce qu’elle venait de laisser sous-entendre. Il se montrait courtois et avenant et quelques secondes plus tard, il la traitait comme si elle ne comprenait rien à rien. Juliet voulait désormais savoir à quoi il jouait exactement avec elle. Il l’intriguait. Il titillait sa curiosité. « Très bien, alors prévenez-moi quand vous partez, je vous confierais la commande de DeWitt. » » Pour l’empreinte carbone, et puisqu’il semblait vexé qu’elle revienne sur sa parole, Juliet le laisserait se charger de la livraison.

Son attention était maintenant attiré vers la scène où le spectacle commençait. Les premières notes de piano se firent entendre, puis la voix d’une femme dans le micro. Juliet mit quelques secondes à reconnaître la chanson jouée. Elle se mit alors à fredonner et son corps se mit à bouger au rythme de la mélodie. Elle lança un dernier regard à Neil avant de retourner en dansant vers son stand et son employée qui continuait de servir les quelques clients qui se présentaient. La jeune femme l’accompagna dans quelques pas de danse et les deux femmes se mirent à rire. C’est en chantonnant et en dansant légèrement que la blonde se remit à servir des parts de tartes et des gobelets de thé glacé.

Zone 1 (entrée du parc)
► stands de boissons et nourriture avec tables de pique-nique
► Lainey Bowers - Produits du terroir - Fruits et légumes - Confitures - Sirops - Cidre - Miel - Sirop d’érable - …

@Juliet Howell et tous ceux qui voudront  

Une fois de plus Neil s’était laissé emporter dans le sarcasme. Il s’était pourtant bâti une carapace solide qui le protégeait de ce que pouvaient bien penser les gens. Éviter de se montrer en public était également une stratégie efficace. Ne laisser à personne la possibilité de le blesser. Et c’était l’effet inverse qui se produisait généralement. Neil se montrait plus offensant qu’il ne l’aurait réellement souhaité. Trouver le juste milieu était toujours un exercice difficile. Visiblement, sa remarque n’avait pas plu à la blondinette. Il n’était pas tout à fait sûr de savoir ce qu’elle insinuait. Ce qui n’avait pour effet que de le faire se refermer un peu plus sur lui-même. Il se contenta d'acquiescer quand elle lui dit qu’elle préparerait la commande.

Chacun retourna à son stand et Neil s’écarta un peu plus que nécessaire. Il s’accouda à une sorte de mange-debout qu’on avait mis à leur disposition sous la tonnelle qui abritait son stand. À cet instant, le son d’un piano commença à résonner dans la foire et attira le regard du brun. Il avait reconnu la mélodie après quelques notes. Elle avait été reprise par tellement d’artistes, qu’il pouvait facilement en dénombrer une trentaine. Mais cette nouvelle reprise-là ressemblait bien plus à l’originale. Il observa quelques secondes la jeune femme qui s’était lancé dans l’interprétation. Cela devait prendre un certain courage de se mettre en avant de cette manière. Courageux ou orgueilleux, il n’était pas certain.

Ses doigts glissèrent doucement sur le bois de la tablette et commencèrent à s’animer. Il avait toujours été captivé par la musique, quelle qu’elle soit. Elle réduisait les bruits du monde. Elle captait son attention à l’écart de ses pensées. Les notes se calquaient au bout de ses doigts qui pianotaient sur l’espace d’un clavier invisible. Son pied battait la mesure en rythme avec la chanson. L’espace de quelques secondes, il oubliait la foire, il oubliait les gens qui gravitaient autour de lui. Il oubliait Juliet Howell. Il n’y avait que la fièvre.

Zone 1 (entrée du parc), table de pique-nique.

Il marquait un point : s’il se décidait à se remettre sur le marché des célibataires disponibles, il lui suffirait d’un claquement de doigts pour dénicher des candidats ! La queue traverserait sûrement tout Redwood avec Aspen en tête forcément (du moins serais-je déçu que ce ne soit pas le cas). Néanmoins ce ne fut pas sans ironie – et un sourire l’accompagnant - que j’accueillis sa réplique agacée puisqu’il était le premier à me « tourmenter » au sujet de Peter. Pourquoi ma vie privée lui serait accessible si la sienne m’était ainsi refusée ? Ce n’était pas très fair play ! Toutefois, je remarquai qu’il ne nia pas une possible attirance envers la gent masculine mais n’y accordai pas plus d’intérêt que ça par crainte d’analyser à outrance ce qui n’avait pas lieu d’être. Puis ce n’était pas comme si son orientation sexuelle changeait quoique ce soit pour moi ! Si ce n’est pour notre sieste partagée, le brun n’avait jamais fait mine de s’intéresser à mon cas dans ce sens et de mon côté… Je n’y avais jamais vraiment pensé tant cela me paraissait impossible ! Nous venions de mondes opposés, la différence d’âge et culturelle étaient là, etc. La liste pouvait continuer indéfiniment !

- Pour le coup je ne peux pas te contredire ! Il y aura des bouchons dans tout Red le jour où tu posteras une annonce pour trouver l’âme sœur, concédai-je en haussant les épaules. Mais ne t’en fais pas ! Je serais toujours occupé derrière les fourneaux.

Je lui adressai un clin d’œil puis gloussai. C’était ma façon de dire que je ne m’incluais pas dans l’invasion de groupies. Il n’avait donc aucune crainte à avoir de mon côté même si je l’avais toujours trouvé extrêmement séduisant (un peu moins avec la moustache) et amusant. D’ailleurs, son commentaire suivant ne manqua pas de m’amuser. Peter inscrit dans une agence matrimoniale ? Je levai les yeux au ciel.

- Eh bah bonne chance à elle ! Elle en aura besoin. Avec le recul je me demande vraiment pourquoi je m’étais foutu dans ce délire…

Alors oui, les sentiments sont tristement incontrôlables mais bordel ! Dès le départ les red flags s’étaient multipliés ! J’avais juste préféré m’en amuser plutôt que d’y porter sérieusement mon attention. Cette envie maladive de caser son fils frôlait le malsain (si on ne se vautrait pas déjà en plein dedans) à ce stade et l’ambiance était super toxique. Enfin… Je ne pouvais pas nier avoir passé de sacrés moments avec eux ni même prétendre que je n’appréciais pas les Black. En tant qu’individus, les trois étaient adorables. Je les aimais beaucoup. Il suffisait juste de se tenir à l’écart de ce pan plus dérangeant de leurs relations. Le côté positif de cette annonce fut que je ne ressentis pas de jalousie trop prononcée. Qu’il fasse sa vie et si ça matchait alors tant mieux pour lui (même si j’avais mes réserves quant à la possibilité qu’il se lance bel et bien dans une histoire romantique). Concernant ma « carrière » sur la scène… J’étais perplexe.

- Hum. Je me demande ce qui a pu te donner cette impression ! Je veux dire… J’aime le piano mais je dis souvent que je hais être sous les projecteurs et je passe bien plus de temps en cuisine qu’à jouer. Sans compter que quand j’ai quitté les Crimson je n’étais pas chamboulé ni n’ai essayé de rejoindre un autre groupe depuis.

Je marquai une pause, tentant de mettre le doigt sur ce qui aurait pu tant brouiller les pistes. Vraiment je ne comprenais pas ! Ce bref épisode auprès de Zane et du reste de la bande faisait largement plus office d’exception que de règle !

- Je me suis donné un mal de chien quand l’opportunité de bosser au Point s’est présentée. J’avais tellement peur d’être rejeté que je n’arrivais pas à trouver le sommeil parfois. Tu m’as déjà vu me mettre dans des états pareils pour la musique ?

Et encore je n’avais pas mentionné le fait que je me tuais à la tâche chaque jour pour améliorer mes compétences ! Sincèrement ça me dépassait. D’autant plus car j’avais l’impression que Castiel attendait de moi une forme de culpabilité digne du menteur du siècle alors que je n’avais jamais prétendu quoique ce soit. Je m’étais juste trouvé embarqué dans le rêve de Peter et leur petit « complot » qui s’était principalement construit dans mon dos. Preuve : la date pour le studio tombait du ciel alors que j’étais sûr que Peter et lui en avaient déjà discuté. Je n’étais pas furieux ni quoique ce soit de négatif. Juste… Ok, j’étais tout de même ennuyé de passer pour un traître. Je n’avais clairement pas envie de me prendre la tête avec qui que ce soi à ce sujet. Malgré tout, je tentais de rassurer Castiel dont j’appréciais toujours autant la générosité.

- Que je fasse partie du groupe n’a pas d’importance. Si Peter arrive à prouver son talent c’est qu’il n’a pas besoin de moi. Au contraire, que je ne sois pas dans les parages ne peut que l’aider à se barrer de Redwood et franchement : il en a plus besoin que d’un mari.

Qu’il respire ! Qu’il découvre le monde et quitte cette ferme où tant de pression permanente lui reposait sur les épaules ! M’avoir à ses côtés ne ferait que lui rappeler ce qui l’attendait dès qu’il remettrait les pieds là-bas. Puis, sincèrement, je préférais éviter de passer des mois non-stop à enchaîner les dates à ses côtés. Trop risqué tant les tentations ne feraient que de se présenter. Je souhaitais avancer, pas revenir en arrière.

S’ensuivit l’annonce des « règles » dont je n’avais pas intérêt à déroger. Pauvre Moana (ou « Samovar » selon mon interlocuteur) ! De toute façon, je ne comptais pas le traîner jusque là-bas. Ma mère serait ravie de s’en occuper pendant quelques jours… Je me contentai donc de hocher la tête. En revanche, j’étais intrigué par cette histoire de papiers d’identités. Où est-ce que le milliardaire allait me traîner encore ? Et ça allait arriver très vite puisque ce serait la semaine prochaine !

- Rendez-vous accepté mais j’espère qu’on ne va pas dans un club de striptease. Mais si c’est le cas je comprends ta demande ! On m’a demandé ma carte d’identité la seule et unique fois où j’ai été dans un bar de Drag, révélai-je en repensant à cette anecdote s’étant déroulée une poignée de mois auparavant seulement.

Ce soir-là, j’avais compris pourquoi Oliver me répétait sans cesse que j’avais l’air de sortir du lycée avec mon vieux look cheveux courts et barbe rasée. Compliment ? Puis vint l’instant le plus doux de notre échange où je pris soin de lui rappeler que mon amitié n’était pas à vendre. Je l’appréciais sincèrement. Cette confession fit naître une expression ravie (un peu émue ?) sur son visage. Pas sûr qu’il entende de telles déclarations tous les quatre matins malheureusement…

- T’es vraiment sûr de ne pas vouloir reprendre nos ateliers ? Je peux faire de toi le pro des œufs ! Ta réelle vocation est à portée de main ! riai-je. Mais ok. Va pour les paniers. En toute modération bien sûr. Je ne veux pas être pourchassé par tes fans armés de fourches s’ils me reconnaissent comme étant coupable de la disparition de tes magnifiques abdos !

Je m’esclaffai puis me séparait de deux couches de fringues (ce timing !) ainsi que de la cravate. Non, je n’avais presque jamais ressenti la moindre gêne à complimenter mes amis, que ce soit pour leur physique, leur personnalité ou leurs talents. C’est d’ailleurs ce trait de caractère qui me valait d’être considéré comme « flirty » par beaucoup. Peut-être l’étais-je sans m’en rendre compte ? Mais qu’on m’explique où était le mal dans la flatterie sincère ?

- J’avoue que tu sonnes comme un pro ! Un tailleur expert en œufs. Dans tous les cas t’es né pour être célèbre !

Car ouais, on ne voyait pas ça tous les jours ! N’empêche que j’étais jaloux de son costume et des fabriques citées. Car j’étais pauvre je méritais la mort par déshydratation ? Où se trouvait la justice ? Plus sérieusement, j’enterrai tout souci de fausse rébellion lorsque la proposition inattendue de Castiel me monta aux oreilles. Lui qui aimait se faire discret en public ou tout du moins ne jamais apparaître de façon compromettante (son écart lors de nos retrouvailles l’avait prouvé) désirait s’immortaliser sur un cliché avec moi ? Peut-être y voyais-je là davantage que je l’aurais dû mais je ne pus m’empêcher d’être très touché.

- Eh bien… Pour être honnête, je suis quasiment toujours entouré de croulants. Entends par là « des types de plus de 30 ans voir approchant de la quarantaine ». Donc je suis habitué. Je devrais pouvoir me remettre de ce traumatisme ! le taquinai-je en entrant dans son jeu. Enfin, ce serait un honneur de figurer sur l’un de vos clichés mon cher Monsieur.

Mes lèvres s’étendirent jusqu’à mes oreilles puis je me relevai, regroupant les déchets dans l’attente de passer à côté d’une poubelle tandis que je passai la laisse du Golden autour de mon poignet et mes fringues sur mon épaule.

- Je suis sûr que c’est une tactique pour me forcer à me rhabiller… Je suis si dég’ que ça ou tu veux juste me tuer plus vite ?

Comme si j’allais rester débraillé sur la photographie alors que le brun serait juste tiré par quatre épingles. Même si je ne pouvais pas rivaliser, je pouvais toujours investir des efforts ! Enfin, je pus me libérer les bras.

- Laissons-nous porter. On fera la photo mais en attendant d’y arriver et même après… Stands, musique… L’un n’empêche pas l’autre. Mot-clé de la journée : profiter !

Castiel était tant habitué à ce que tout soit chronométré à l’avance que je me demandais s’il lui arrivait d’improviser et de se laisser aller plus d’une fois par an. Pas de pression. Juste… Passer du bon temps et accepter l’imprévu.

@Castiel DeWitt