MÉTIER : Danseuse burlesque et guichetière au cinéma
COEUR : Célibataire
INTERVENTIONS RL : Oui !
INFOS RP
Sujet: Lourdes Torres - La danse est un sport à double vertu: pour le corps et pour l'âme. Lun 22 Juil 2024 - 16:19
tw susceptibles d'être mentionnés dans votre fiche : Mort, deuil, grossophobie, dépression, pensées suicidaires
Lourdes Torres
La danse, c'est la puissance des mots avec élégance, une poésie racontée avec grâce.
Prénom(s) & noms ★ Lourdes Torres est souvent surnommée Lou par ses proches. Date & lieu de naissance ★ Lourdes vit le jour le 9 novembre 1994, à Burlington, une belle ville dans le nord du pays. Dès son plus jeune âge, elle ressentit une irrésistible attirance pour les feux de la rampe et les arts de la scène. Cette passion ardente la poussa à quitter les ruelles tranquilles de Burlington pour se lancer à la conquête de ses rêves dans la grandeur éclatante d’une grande ville. Quartier de résidence ★ Lilac Road, où elle réside, est un quartier résidentiel charmant avec une ambiance qui convient parfaitement à la jeune femme. Lou vit dans un quadruplex agréable dont le propriétaire est un Hargreaves, un nom qui évoque des souvenirs mitigés pour elle. Autrefois, les Hargreaves représentaient le bonheur familial. Cependant, la mort tragique de son grand frère, fiancé à l’une des membres de cette famille, a terni ce souvenir. Malgré cette histoire, Lou a choisi de rester dans ce logement pour des raisons pratiques et économiques. Âge ★ 29 ans, se dirigeant vers la trentaine sans s’inquiéter du temps qui passe. Statut social ★ Lourdes mène une vie dans la moyenne, cumulant deux emplois pour maintenir un équilibre financier. Elle n'est pas dans une situation précaire, mais elle doit être prudente avec ses dépenses. Situation maritale ★ Célibataire, Lou attend de rencontrer une personne qui puisse raviver la petite flamme de son cœur, qui vacille comme une braise en fin de vie. Elle ne se précipite pas dans les relations, préférant attendre la bonne personne qui saura comprendre et partager sa passion pour la vie. Orientation sexuelle ★ Lou se décrit comme panromantique, sapiosexuelle et graysexuelle. Elle est attirée par les âmes, transcendant les frontières du genre, et trouve les connexions intellectuelles enivrantes. Pour elle, la véritable séduction réside dans la profondeur des pensées et des conversations. Pourtant, l'attirance physique demeure une rare et délicate alchimie, se révélant avec parcimonie et selon des conditions qu’elle-même peine à comprendre. Métier ★ Danseuse burlesque au cabaret Valhalla, Lou vit un rêve d'enfance en exerçant ce métier. Elle voit sa carrière de danseuse comme une revanche sur ceux qui l'ont moquée pour son apparence. Voir ces mêmes personnes payer pour la regarder sur scène est pour elle une victoire personnelle. Pour boucler ses fins de mois, elle travaille également à mi-temps au cinéma. Son but ultime est de pouvoir vivre exclusivement de sa passion pour le burlesque, et elle travaille dur pour atteindre cet objectif. Avatar choisi ★ Barbie Ferreira Groupe choisi ★ Time is running out
Caractère Lourdes a toujours été une femme au caractère bien trempé. Déterminée et résiliente, elle possède une créativité débordante qui se manifeste dans chaque aspect de son existence. Malheureusement, cette force est souvent masquée par une réserve naturelle, ce qui peut donner l’impression qu’elle est distante. Cependant, une fois que l’on apprend à la connaître, elle se révèle être une personne chaleureuse et ouverte, dotée d’un sens de l'humour bancale et d'une bienveillance naïve.
Son perfectionnisme est une arme à double tranchant. Parfois, il la pousse à se surpasser au point de négliger ses propres besoins, en quête d’une perfection illusoire. Sur scène, elle vit sa passion, une revanche sur les critiques de son passé, et une forme d'expression où elle peut libérer son esprit créatif.
Hors de la scène, Lou se plonge dans la danse sous toutes ses formes, s’émerveillant devant les mouvements et les rythmes qui transcendent les mots. La mode vintage et le maquillage artistique sont pour elle des moyens de se réinventer, de jouer des rôles et de créer des personnages. Elle trouve refuge dans les romans fantastiques et les romances épicées, les films nourrissant son imaginaire, et la cuisine traditionnelle hispanique, qui lui rappelle les saveurs de son enfance.
Mais, une ombre a envahi son cœur depuis fin de 2022. Son frère, de ?? ans son aîné, a été assassiné en pleine rue lors d'un vol qui a mal tourné. La douleur de cette perte est encore vive. Elle n'a jamais approuvé sa décision d'entrer dans l'armée, mais par amour et pour éviter les conflits, elle l’avait soutenu. Jamais elle n’aurait pu imaginer que ce serait son retour à la vie civile qui le faucherait plutôt que ce métier. Depuis cette tragédie, Lourdes a du mal à exprimer ce qu'elle ressent, ses émotions étant désormais enfouies sous son rejet pur et simplement de ses émotions. Elle qui était un véritable rayon de soleil s’est ternie.
Quelle est votre position par rapport à la Rose Lunaire ? Lourdes n'a que faire de la secte de la Rose Lunaire. Pour elle, le suicide collectif survenu en 1985 a définitivement mis fin à cette folie. La secte et ses sombres pratiques appartiennent à un passé révolu, un chapitre clos de l'histoire de la ville. Elle n'accordait guère de crédit aux légendes urbaines qui persistaient à circuler.
Cependant, depuis quelques temps, des événements troublants secouent la tranquillité de la ville. Les anciens, autrefois muets, commencent à chuchoter de nouveau, suggérant que la terreur n'était peut-être pas aussi morte qu'on le croyait.
Malgré cela, Lourdes reste sceptique. Pour elle, ces rumeurs ne sont que le fruit de l'imagination fertile des habitants, exacerbée par la peur et l'incertitude. Elle a suffisamment de soucis à gérer sans se laisser distraire par des fantômes du passé.
Néanmoins, un léger doute commence à s'insinuer en elle. Les regards inquiets des habitants, les discussions chuchotées derrière des portes closes, tout cela créé une ambiance oppressante qu'elle ne peut totalement ignorer. Même si elle n'est pas prête à croire au retour de la secte, elle ne peut nier que quelque chose d'inquiétant se passait en ville. Elle garde ses distances, refusant de se laisser happer par la paranoïa ambiante, mais reste vigilante.
anecdotes
ANECDOTE 1 ★
Spoiler:
C'était une nuit d'automne comme aucune autre à Burlington. Le 9 novembre 1994, un vent doux soufflait à travers les feuilles dorées, faisant danser les ombres sur les murs de l’hôpital local. À l'intérieur, la salle de naissance était baignée d'une lumière tamisée, offrant un contraste apaisant aux événements qui s'y déroulaient. Maria était allongée sur un lit, entourée du personnel médical et de son mari, Javier.
La famille Torres attendait depuis des heures, chaque minute semblant une éternité. Maria, malgré la douleur, gardait le sourire, serrant la main de Javier avec une force surprenante.
- Elle choisit bien son moment, notre petite, dit-elle en riant doucement entre deux contractions, son visage illuminé par le bonheur.
Alors que l’horloge marquait minuit, un léger cri perça l'air, et l'enfant vint au monde. La sage-femme, une vieille amie de la famille, posa délicatement le bébé sur la poitrine de Maria. Lourdes, toute petite et fragile, ouvrit les yeux et fixa immédiatement sa mère, comme si elle reconnaissait déjà le visage familier qui l’avait bercée pendant neuf mois.
- C'est un signe, murmura Javier, les larmes aux yeux.
- Regarde-la, Maria. Elle est déjà si attentive.
Maria hocha la tête, une tendresse infinie dans le regard.
- Bienvenue dans le monde, Lourdes, chuchota-t-elle. Tu es notre petit rayon de soleil.
Le nom de Lourdes avait été choisi bien avant sa naissance, en hommage à la grand-mère de Maria, une femme forte qui avait traversé bien des épreuves.
Quelques heures après la naissance, alors que la ville s’éveillait lentement, un rayon de soleil perça à travers les nuages gris, illuminant la chambre de l’hôpital. Maria, épuisée, mais heureuse, sourit en voyant la lumière danser sur le visage de sa fille endormie.
- Notre petite Lou, murmura-t-elle, tu apportes déjà tant de lumière.
ANECDOTE 2 ★
Spoiler:
Un après-midi d'été, alors que le soleil baignait Burlington de sa chaleur, une scène des plus charmantes se déroulait dans le jardin des Torres. Lourdes, âgée de quatre ans, s'était mise en tête de devenir une exploratrice. Armée d'un chapeau trop grand pour elle, d'une loupe en plastique et d'une vieille carte qu'elle avait trouvée dans le grenier, elle arpentait le jardin avec une détermination farouche.
- Papá, je suis comme Zia ! Je vais trouver un trésor avec Esteban et Tao ! déclara-t-elle fièrement à Javier, qui observait sa fille avec amusement depuis le porche, une tasse de café à la main.
Le jardin, avec ses parterres de fleurs colorées, ses buissons touffus et ses arbres imposants, était le terrain de jeu idéal pour les aventures imaginaires de Lourdes. Elle avançait avec précaution, comme si chaque recoin pouvait révéler un secret enfoui. À un moment donné, son regard fut attiré par un éclat métallique sous un buisson de roses. Les yeux écarquillés de curiosité, elle s'agenouilla et tendit la main pour saisir l'objet mystérieux.
- Papá, viens voir! s'exclama-t-elle. Javier posa sa tasse et s'approcha, intrigué par l'excitation de sa fille.
La petite tenait triomphalement une vieille clé rouillée, probablement oubliée depuis des années.
- Regarde, j'ai trouvé une clé magique! Elle doit ouvrir un coffre au trésor, j'en suis sûre! dit-elle avec une conviction désarmante.
Javier sourit et se mit à genoux à côté d'elle.
- Voyons voir... Peut-être que cette clé ouvre quelque chose dans la maison. On devrait mener l'enquête.
Pendant les heures qui suivirent, père et fille explorèrent chaque recoin de la maison à la recherche de ce que la clé pouvait bien ouvrir. Lou, emportée par son enthousiasme, inspecta tous les placards, tiroirs et coffres qu'elle pouvait atteindre. Mais rien ne semblait correspondre à la clé mystérieuse.
Alors que le soleil commençait à se coucher, la petite, fatiguée mais toujours déterminée, s'assit sur les marches du porche, la clé serrée dans sa petite main.
- Papá, et si c'était une clé magique qui ouvre quelque chose qu'on ne peut pas voir? demanda-t-elle, l'innocence et l'imagination débordant de ses grands yeux.
Javier sourit et s'assit à côté d'elle.
- Peut-être bien, ma chérie. Parfois, les trésors les plus précieux ne sont pas ceux qu'on peut voir ou toucher. Peut-être que cette clé t'a juste montré combien tu peux être persévérante et pleine d'imagination.
Lourdes hocha la tête, songeuse.
- Oui, peut-être que c'est ça. Mais un jour, je trouverai un vrai trésor, Papá.
Javier éclata de rire et la serra dans ses bras.
- Je n'en doute pas une seconde, Lou.
ANECDOTE 3 ★ Tw grossophibie
Spoiler:
Les rayons du soleil printanier inondaient la cour de l'école, où les enfants s'ébattaient joyeusement, leurs rires résonnant dans l'air. Lourdes, alors âgée de huit ans, se tenait à l'écart, observant les autres jouer. Son surpoids avait commencé à se manifester, et avec lui, les moqueries de ses camarades.
Ce jour-là, l'école organisait une course à pied, un événement très attendu par les élèves. Lourdes, bien que peu enthousiaste à l'idée de courir, décida de participer pour ne pas se sentir exclue. Elle espérait que sa bonne volonté serait suffisante pour que ses camarades la voient autrement.
La ligne de départ était tracée à la craie sur l'asphalte. Les enfants prenaient position, excités à l'idée de la compétition. Lourdes, un peu en retrait, tentait de se concentrer malgré les regards moqueurs et les chuchotements qu'elle percevait autour d'elle. Le sifflet retentit, et la course commença.
Rapidement, Lourdes se retrouva à la traîne, sa respiration se faisant plus lourde à chaque pas. Les enfants devant elle riaient et se lançaient des défis, oubliant bientôt sa présence. À mi-parcours, elle sentit une pointe de douleur dans son côté, mais elle continua, déterminée à finir la course.
Les premiers élèves avaient déjà franchi la ligne d'arrivée lorsqu'elle atteignit le dernier virage. C'est alors qu'elle entendit des rires éclater.
- Regardez, la baleine arrive ! s'exclama l'un des garçons, suivi par des éclats de rire.
Lourdes sentit ses joues s'embraser, non pas de l'effort, mais de la honte et de la tristesse. Les larmes montèrent à ses yeux, brouillant sa vision.
Elle finit par franchir la ligne d'arrivée, essoufflée et le cœur lourd. Personne ne l'attendait pour la féliciter. Les enfants étaient déjà dispersés, retournant à leurs jeux, oubliant celle qui avait terminé dernière. Lourdes se dirigea vers un coin isolé de la cour, s'asseyant sur un banc. Elle enfouit son visage dans ses mains, laissant les larmes couler librement.
C'est à ce moment-là que Madame Rivera, sa professeur, s'approcha discrètement et s'assit à côté d'elle.
- Lourdes, tu as fait de ton mieux, et c'est ce qui compte le plus, dit-elle doucement, posant une main réconfortante sur son épaule.
Lourdes leva les yeux, cherchant un semblant de réconfort dans le regard bienveillant de son enseignante.
- Mais pourquoi se moquent-ils de moi, Madame? Je suis comme eux...
Madame Rivera soupira et prit une profonde inspiration.
- Les enfants peuvent être cruels quand ils ne comprennent pas. Mais sache que ta valeur ne dépend pas de leur opinion. Tu es une fille courageuse et pleine de qualités. Un jour, ils verront la personne incroyable que tu es.
Lourdes essuya ses larmes d'un revers de main, un faible sourire apparaissant sur son visage. Les mots de Madame Rivera lui réchauffaient le cœur, même si la douleur des moqueries restait présente.
ANECDOTE 4 ★ Tw grossophibie
Spoiler:
C'était un après-midi pluvieux, l'air frais et humide, alors que Lourdes sortait du collège, son sac à dos trop grand pour elle ballottant contre ses petites jambes. Elle marchait lentement, la tête baissée, essayant d’ignorer les rires moqueurs qui flottaient encore dans l'air derrière elle. Depuis qu'elle avait pris du poids, les remarques cruelles de ses camarades étaient devenues une triste routine.
Son grand frère attendait patiemment près de l’entrée de l’école. De quatorze ans son aîné, il était pour elle un modèle. Il avait ce don de faire disparaître ses soucis d'un simple sourire ou d’une étreinte réconfortante. Ce jour-là, il se tenait là, grand et imposant, son uniforme militaire parfaitement ajusté, sa présence rassurante sous la pluie battante.
En la voyant approcher, il remarqua immédiatement son expression abattue. Il fronça les sourcils, inquiet, et s’avança pour la rejoindre. Juste à ce moment-là, un groupe d'enfants passa en courant à côté de Lourdes, lançant des insultes blessantes.
- Regardez qui arrive! La baleine échouée!
Lourdes baissa encore plus la tête, ses yeux s’emplissant de larmes. Matthew, furieux, fit un pas en avant, mais se ravisa, comprenant que la colère ne servirait à rien. Il se dirigea calmement vers sa cadette, s'agenouilla devant elle et la prit dans ses bras, ignorant la pluie qui les trempait tous les deux.
- Lou, murmura-t-il doucement, en essuyant délicatement les larmes de ses joues. Ne les écoute pas. Ils ne savent pas à quel point tu es incroyable.
Lourdes renifla et serra son frère de toutes ses forces.
- Pourquoi sont-ils si méchants, Mat? Je n’ai rien fait de mal…
Il prit une profonde inspiration, sentant la douleur de sa petite sœur comme si c'était la sienne.
- Les gens peuvent être cruels quand ils ne comprennent pas. Mais, n'oublie pas que tu ne seras jamais seule. Je suis là pour toi, toujours.
Il se redressa et prit sa main dans la sienne, la tenant fermement.
- Allons chercher un chocolat chaud, d'accord ? On oubliera ces idiots pour un moment.
En marchant ensemble sous la pluie, il raconta à Lou des histoires amusantes de son temps dans l'armée, des anecdotes qui la firent rire malgré elle. Chaque éclat de rire était pour lui une victoire.
Arrivés au café du coin, ils s’assirent près de la fenêtre, regardant la pluie tambouriner contre les vitres. Matthew commanda deux chocolats chauds avec de la crème fouettée, un délice réconfortant pour les cœurs meurtris. Lourdes, se sentant enfin en sécurité et se détendit, savourant chaque gorgée chaude.
Il la regarda avec tendresse.
- Tu es une personne merveilleuse, Lou. Un jour, tu réaliseras à quel point tu es spéciale. Et ce jour-là, ces idiots comprendront qu’ils avaient tort depuis le début.
- Vous dites tous ça, mais rien ne change...
ANECDOTE 5 ★ Tw grossophibie, envie de suicide
Spoiler:
La chambre de Lourdes était plongée dans l'obscurité, seule la lueur pâle de la lune pénétrant à travers les rideaux tirés éclairait faiblement la pièce. Âgée de quatorze ans, elle se tenait assise à son bureau, le dos courbé et les épaules secouées par des sanglots silencieux. Devant elle, son journal intime, refuge de ses pensées les plus profondes, reposait ouvert sur une page blanche. Elle serra le stylo dans sa main tremblante, cherchant les mots pour exprimer la douleur insupportable qui l'étouffait.
Les moqueries de ses camarades étaient devenues de plus en plus cruelles avec les années. Chaque jour était une épreuve, un combat contre les rires moqueurs, les regards dédaigneux et les murmures venimeux. Elle essayait de se montrer forte, de prétendre que rien ne l’atteignait, mais à l'intérieur, elle se sentait brisée, seule, et désespérée.
Les larmes coulaient sur ses joues alors qu'elle commençait à écrire, chaque mot lui coûtant un effort immense :
"Cher Journal,
Tous les jours, c'est la même chose. Les mêmes insultes, les mêmes rires. Je ne sais pas combien de temps je peux encore supporter ça. Je suis fatiguée d'être la cible de leurs moqueries. Je suis fatiguée de me sentir différente, de me sentir si seule.
Il n'y a personne à qui je peux parler. Même si je le pouvais, je ne saurais pas par où commencer. Personne ne comprend ce que je ressens. Chaque jour, je me regarde dans le miroir et je me déteste un peu plus. Pourquoi suis-je comme ça ? Pourquoi ne puis-je pas être comme les autres filles ?
Je n'en peux plus, Journal. La douleur est trop forte, elle ne s'arrête jamais. Parfois, je me demande s'il ne vaudrait pas mieux en finir, arrêter cette souffrance une bonne fois pour toutes.
Mais je pense à Maman et à Papa. Et surtout à Matthew. Que feraient-ils sans moi?
Peut-être qu'ils seraient mieux sans moi, qui sait ? Je suis juste un fardeau pour tout le monde.
Pardon de te dire tout ça, Journal, mais je n'ai personne d'autre à qui parler. Personne d'autre pour comprendre.
Je suis tellement fatiguée...
Lourdes."
La jeune fille ferma le journal avec un soupir lourd de désespoir. Elle le glissa sous son matelas, là où elle cachait toutes ses peurs et ses secrets. Elle se laissa tomber sur son lit, enroulant ses bras autour de son oreiller, cherchant un semblant de réconfort dans la douceur du tissu. Ses sanglots se transformèrent en hoquets silencieux alors qu'elle s'abandonnait à la tristesse qui l'envahissait.
Le temps semblait s'étirer à l'infini alors qu'elle restait là, immobile, les yeux fixés sur le plafond. La douleur, la solitude, et le sentiment de ne jamais être à la hauteur la submergeaient. Elle pensa à Matt, à ses paroles réconfortantes et à son sourire rassurant. Même s'il était loin, son amour restait une lueur d'espoir dans l'obscurité.
Finalement, épuisée par ses larmes et ses pensées sombres, Lourdes s'endormit, son visage encore marqué par les traces salées de sa tristesse. Ses rêves furent peuplés de visages moqueurs et de silhouettes réconfortantes, un mélange chaotique de peur et d'amour.
Au matin, la lumière du jour chassa les ombres de la nuit, mais pas la douleur dans le cœur de Lou. Elle se leva avec la détermination fragile d'affronter une nouvelle journée. Elle savait que le chemin serait long et ardu, mais quelque part, au fond d'elle, une petite voix, celle de Matthew, continuait à murmurer qu'elle était forte, qu'elle pouvait surmonter cette épreuve, et qu'elle n'était pas seule.
ANECDOTE 6 ★
Spoiler:
Lorsque Lourdes fit ses premiers pas dans les couloirs du lycée, elle était une jeune fille timide et complexée par son poids, toujours en retrait, observant le monde avec une curiosité mélangée à une peur constante d'être jugée. Ses anciens camarades de collège la suivaient, certains continuant leurs moqueries, d'autres l'ignorant simplement. Mais, pour elle, cette nouvelle étape représentait aussi une chance de redéfinir qui elle était et ce qu'elle voulait devenir.
Un matin d'automne, alors que les feuilles dorées tapissaient les trottoirs, la jeune brune entra dans la bibliothèque du lycée. Elle aimait cet endroit pour sa tranquillité et la richesse des histoires contenues là-bas. Ce jour-là, elle remarqua un garçon assis seul à une table, plongé dans un livre épais de philosophie. Il avait des cheveux noirs en bataille et portait des lunettes rondes qui glissaient souvent sur son nez. Elle l'avait vu sortir d'un cours de mathématiques, mais jamais elle n'avait osé l'approcher.
Elle choisit une table à l'autre bout de la bibliothèque, mais ses yeux revenaient sans cesse vers lui. Il avait cette aura calme et confiante, une présence apaisante qui contrastait avec l'agitation habituelle de l'école. Elle découvrit que ce n'était pas son apparence qui l'attirait, mais plutôt l'intensité avec laquelle il semblait absorber les mots du livre devant lui. Chaque fois qu'il relevait la tête pour ajuster ses lunettes, elle pouvait presque voir les idées se frayer un chemin dans son esprit.
Les jours passèrent, et Lourdes prit l'habitude de s'installer non loin de lui, toujours à une distance respectueuse, jamais assez proche pour que leurs regards se croisent directement. Elle apprit qu'il s'appelait Thomas et qu'il était connu pour être l'un des élèves les plus brillants du lycée. Ses discours passionnés en cours de philosophie captivaient l'attention de tous, y compris celle de Lourdes.
Un jour, alors que la pluie tambourinait contre les vitres de la bibliothèque, elle eut une impulsion. Elle s'approcha discrètement de la table de Thomas et jeta un coup d'œil à la couverture du livre qu'il lisait. "L'Éthique" de Spinoza. Elle ne put s'empêcher de sourire, admirative de ses choix de lecture. Thomas, sentant une présence, leva les yeux et la surprit en plein acte de curiosité. La jeune fille, prise au dépourvu, rougit violemment et fit demi-tour, retournant à sa table en vitesse.
Thomas la suivit des yeux, un léger sourire en coin, intrigué par cette fille qui l'observait depuis des semaines. Il referma son livre et se leva, se dirigeant vers elle. Lourdes, le cœur battant à tout rompre, sentit la panique monter en elle.
- Salut, dit-il doucement, sa voix grave résonnant comme une douce mélodie à ses oreilles. Je t'ai vue regarder mon livre. Tu t'intéresses à la philosophie ?
Lourdes bafouilla une réponse, prise au dépourvu.
- O... Oui, un peu. Enfin, j'essaie de comprendre…
Thomas sourit, un sourire chaleureux et encourageant.
- C'est un bon début. La philosophie peut être un peu intimidante au début, mais une fois qu'on s'y plonge, c'est fascinant. Si tu veux, je peux te prêter quelques livres ou t'aider à comprendre certains passages.
Lourdes hocha la tête, les joues en feu, mais avec une étincelle de bonheur dans les yeux. Pour la première fois, elle sentit qu'elle n'était pas jugée pour son apparence, mais reconnue pour son intérêt intellectuel. Cette rencontre fut le début d'une amitié timide mais précieuse, où chaque conversation avec Thomas lui permettait de s'épanouir un peu plus, découvrant qu'au-delà de son poids, son esprit pouvait également briller.
Au fil du temps, elle se rendit compte que ce qu'elle ressentait pour Thomas n'était pas une simple attirance physique, mais une profonde admiration pour son intellect et sa gentillesse. Même si elle ne lui avoua jamais ses sentiments, cette première expérience amoureuse la changea profondément, lui apprenant que l'amour pouvait naître de la beauté des pensées et des âmes, bien plus que des apparences.
ANECDOTE 7 ★
Spoiler:
La maison était silencieuse, une rareté qui apportait à Lourdes un sentiment de liberté. Chaque fois que ses parents et Matthew s'absentaient, elle attendait avec impatience ce moment où elle pouvait se perdre dans la danse. Dans le secret de sa chambre, elle mettait la musique à fond, laissant les rythmes et les mélodies envahir son esprit et son corps. La danse était son exutoire, sa façon de se libérer des moqueries incessantes et des douleurs qu'elle portait en elle.
Un samedi après-midi, alors que la pluie battait contre les fenêtres, elle décida de sortir pour se changer les idées. Elle se dirigea vers le centre culturel de la ville où un spectacle de danse contemporaine était programmé. Elle n'avait jamais assisté à un tel événement, mais l'affiche colorée et les descriptions prometteuses avaient piqué sa curiosité.
Assise dans l'obscurité de la salle de spectacle, la brune sentit son cœur battre plus vite d'excitation. Les lumières se tamisèrent, et la scène s'illumina, révélant un groupe de danseurs. Leurs mouvements étaient fluides, expressifs, racontant des histoires sans mots, seulement avec leurs corps. Elle fut immédiatement captivée.
Puis, au milieu de la performance, une danseuse attira particulièrement son attention. Elle était différente des autres, avec des courbes semblables aux siennes, évoluant avec une grâce et une puissance qui captivèrent Lourdes. Cette femme ronde dansait avec une telle passion et une telle confiance que l'adolescente en eut le souffle coupé. Chaque mouvement, chaque geste était un témoignage de force et de beauté.
Les larmes aux yeux, Lourdes se perdit dans la performance, se sentant pour la première fois représentée sur scène. Cette femme dansait comme si le monde entier regardait. La jeune fille sentit un frisson lui parcourir l'échine en réalisant que la danse pouvait être bien plus qu'un simple exutoire secret. C'était un moyen de s'exprimer, de se libérer, de montrer au monde sa beauté intérieure, peu importe ce que les autres pouvaient penser de son apparence.
Lorsque le spectacle se termina, elle resta assise un moment, les yeux rivés sur la scène désormais vide. Elle se sentait mélancolique mais étrangement revigorée. Ce qu'elle avait vu ce soir-là avait éveillé en elle une nouvelle aspiration. Elle voulait danser non seulement pour elle-même, mais aussi pour les autres, pour montrer que la beauté ne connaissait pas de limites physiques.
De retour chez elle, la petite danseuse alluma une nouvelle fois sa chaîne hi-fi, mais cette fois, quelque chose avait changé. Elle ne dansait pas pour évacuer la douleur, mais pour célébrer la force qu'elle avait vue en cette femme. Elle bougeait avec une nouvelle détermination, une nouvelle confiance. La musique résonnait plus fort, chaque note était une invitation à se libérer davantage.
La pluie continuait de tambouriner contre les fenêtres, mais Lourdes se sentait en paix, enveloppée par le rythme de la musique et la mémoire des mouvements qu'elle avait vus ce soir-là. Pour la première fois, elle envisageait un futur où elle pourrait être sur cette scène, où elle pourrait danser avec la même passion et la même grâce, peu importe ce que les autres pourraient dire.
ANECDOTE 8 ★ Tw grossophibie
Spoiler:
La demande de Lourdes se formulait timidement, comme une petite flamme vacillante face au vent, alors qu'elle se tenait dans la cuisine, observant ses parents préparer le dîner. La danseuse qu'elle avait vue sur scène quelques semaines plus tôt avait laissé une empreinte indélébile dans son esprit. Chaque nuit depuis, elle se perdait dans des rêves où elle-même évoluait sur scène, libre et confiante. La danse n'était plus seulement un exutoire : c'était devenu une aspiration profonde.
Ce soir-là, après avoir rassemblé tout son courage, elle prit une grande inspiration et dit, d'une voix tremblante mais déterminée :
Ses parents se tournèrent vers elle, l'air intrigué et attentif. La brune joua nerveusement avec ses doigts, évitant leurs regards perçants.
- Je… j'aimerais prendre des cours de danse, déclara-t-elle finalement, les mots semblant presque trop audacieux pour ses lèvres. Mais… Je voudrais que ce soit loin d'ici, loin de notre quartier et du lycée.
Un silence s'installa dans la cuisine, ponctué seulement par le crépitement des légumes sautant dans la poêle. Sa mère posa son couteau, ses yeux bruns débordant de sollicitude.
- Mi tesoro, pourquoi loin d'ici ? Il y a de très bons studios de danse près de la maison, répondit-elle doucement.
Lourdes baissa la tête, les larmes menaçant de déborder. Elle savait que ses parents comprendraient, mais elle devait trouver les mots pour leur expliquer.
- Je… je ne veux pas que les autres élèves de mon lycée me voient. Vous savez comment ils sont. Ils se moquent de moi tout le temps. Si jamais ils me voient danser… Ce serait trop humiliant.
Son père s'approcha, posant une main rassurante sur son épaule.
- Cariña, tu ne devrais pas avoir à te cacher pour faire ce que tu aimes.
- Je sais, Papá, murmura-t-elle, les larmes coulant enfin sur ses joues. Mais je ne suis pas prête à affronter leurs regards. Pas encore. J'ai juste besoin de… D'un endroit où je peux être moi-même sans avoir peur.
Ses parents échangèrent un regard lourd de compréhension. Sa mère essuya ses mains sur un torchon avant de prendre Lourdes dans ses bras.
- D'accord, Mi tesoro. Nous allons trouver un studio de danse dans un autre quartier. Ce qui compte, c'est que tu puisses danser librement.
Lourdes se sentit submergée par une vague de soulagement et de gratitude. Elle serra sa mère fort, puis se tourna vers son père qui la regardait avec un sourire fier.
- Merci, vraiment.
Quelques semaines plus tard, Lourdes était inscrite dans un studio de danse à l'autre bout de la ville. Le trajet était long, mais chaque minute en valait la peine. En arrivant au studio pour son premier cours, elle sentit un mélange d'excitation et de nervosité. Les miroirs tapissaient les murs, reflétant des rêves encore timides, mais désormais possibles.
La musique démarra, et avec elle, Lourdes se laissa emporter, trouvant dans chaque mouvement une nouvelle liberté, une nouvelle confiance. Ici, personne ne connaissait ses complexes ou ses peurs. Elle était simplement une danseuse parmi d'autres.
ANECDOTE 9 ★
Spoiler:
Le soleil d’automne baignait la ville de sa lumière dorée alors que Lourdes et Thomas se promenaient dans le parc, les feuilles colorées crissant sous leurs pas. Les années avaient passé depuis leur première rencontre timide à la bibliothèque, et il était devenu bien plus qu'un simple camarade de classe. Il était son meilleur ami, son confident, presque un frère. Elle ne ressentait plus cette attirance nerveuse et maladroite pour lui, à la place, elle chérissait profondément leur lien fraternel.
- Tu te souviens de la première fois que je t'ai surpris en train d'espionner mon livre ? demanda Thomas avec un sourire taquin.
Lourdes éclata de rire.
- Oh, arrête ! J'étais tellement embarrassée ! Mais tu avais été si gentil…
- Et toi, si rouge ! Je pensais que tu allais t'évaporer sur place, répliqua Thomas en riant à son tour. Mais regarde : on est inséparables maintenant.
Ils continuaient de marcher, savourant la fraîcheur de l'air et la beauté du parc. La brune le regarda avec affection, reconnaissante pour chaque moment partagé avec lui. Ils passèrent devant un lac où les canards nageaient paresseusement, et elle s'arrêta pour jeter quelques miettes de pain qu'elle avait gardées dans sa poche.
- Merci de m'avoir toujours soutenue, même quand je me sentais perdue, dit-elle doucement.
Thomas haussa les épaules avec un sourire affectueux.
- C’est normal, Lou. Tu es ma meilleure amie. Et puis, qui d'autre que toi pourrait supporter mon obsession pour la philosophie existentialiste ?
Lourdes lui donna une légère tape sur l'épaule.
- Oh, s'il te plaît. Si je devais écouter une autre de tes tirades sur Sartre ou Kierkegaard, je crois que je finirais par me noyer dans ce lac.
Thomas feignit l'indignation, mettant une main sur son cœur.
- Comment oses-tu ?! L'existentialisme est la clé de la compréhension humaine !!
- Et toi, tu es la clé de ma patience, répliqua Lourdes avec un clin d'œil.
Ils continuèrent leur balade, s’arrêtant de temps en temps pour admirer les sculptures et les jardins du parc. Lourdes adorait ces moments de simplicité avec Thomas, où ils pouvaient être eux-mêmes sans aucune pression ni jugement. Ils s'assirent finalement sur un banc, profitant du calme et de la tranquillité.
Elle ramassa un caillou plat et tenta de le faire ricocher sur l'eau, échouant lamentablement. Il éclata de rire, mais avant qu'il ne puisse se moquer, elle lui lança un regard défiant.
- Je parie que tu ne peux pas faire mieux ! lança-t-elle.
Thomas prit un caillou, le jaugea comme s'il s'agissait d'une arme de précision, puis le lança avec un mouvement fluide. Le caillou ricocha trois fois avant de disparaître sous l'eau. Lourdes fit la moue.
- Tricheur, marmonna-t-elle, mais elle ne put s'empêcher de sourire.
Ils s'installèrent sur un banc surplombant le lac, contemplant le paysage tranquille. Elle posa sa tête sur l'épaule de Thomas, profitant de ce moment de paix et de camaraderie. Les mots n'étaient pas nécessaires pour exprimer la profondeur de leur amitié. Ils savaient que quoi que la vie leur réserve, ils seraient toujours là l'un pour l'autre.
Le soleil commençait à descendre à l'horizon, peignant le ciel de teintes oranges et roses. Lourdes se redressa, jetant un dernier regard au lac scintillant.
- On devrait rentrer avant qu'il fasse trop sombre, dit-elle. Mais on refera ça, d'accord? Ces promenades avec toi, ça me fait du bien.
Thomas hocha la tête.
- Toujours. Compte sur moi.
ANECDOTE 10 ★ TW nostaligie, déprime passagère
Spoiler:
Le jour où Lourdes quitta son lycée pour la dernière fois était empreint de mélancolie et d'excitation. Le diplôme en main, elle se tenait devant les portes de l'établissement, se remémorant les années passées entre ces murs. C'était ici qu'elle avait subi des moqueries et forgé des amitiés inébranlables, notamment avec Thomas. Mais, aujourd'hui marquait la fin d'un chapitre et le début d'un autre.
Elle avait été acceptée dans une prestigieuse école de danse à New York, un rêve qu'elle chérissait depuis longtemps. Avec une valise remplie de vêtements, de livres et de souvenirs, elle se tenait prête à affronter cette nouvelle aventure.
Le jour de son départ, ses parents et Thomas l'accompagnèrent à la gare. Sa mère, les yeux brillants de larmes, ajusta une mèche rebelle sur le front de Lourdes.
- Prends soin de toi, Tresoro. On est tellement fiers de toi.
Son père, les mains dans les poches pour cacher son émotion, ajouta :
- N'oublie pas de nous appeler souvent. New York, c'est grand, mais n'oublie pas que ta famille est toujours là pour toi.
Thomas, quant à lui, avait un sourire mélancolique, mais encourageant.
- ça va être incroyable. Je le sais. Tu as travaillé si dur pour arriver là. Ne laisse personne te dire le contraire.
Lourdes serra chacun d'eux dans ses bras, ressentant leur amour et leur soutien comme une force enveloppante. Elle monta dans le train, jetant un dernier regard à ceux qui comptaient le plus pour elle. Alors que le train commençait à s'éloigner, elle les vit devenir de petites silhouettes, mais leur présence restait vivante dans son cœur.
Arrivée à New York, Lourdes fut accueillie par le bruit incessant de la ville et l'énergie électrique qui y régnait. Avec sa valise à la main, elle se fraya un chemin jusqu'à son nouveau logement, un petit appartement modeste mais plein de promesses. Les rues étaient remplies de visages inconnus, de rêves en construction, et Lourdes sentait qu'elle en faisait désormais partie.
Le premier jour à l'école de danse fut intimidant, mais exaltant. Lourdes se présenta aux autres étudiants, chacun d'eux apportant sa propre histoire et sa passion pour la danse. Les studios étaient vastes, les miroirs reflétant ses ambitions et ses peurs. Mais quand la musique démarra, toutes les incertitudes s'évaporèrent. Lourdes se laissa emporter, retrouvant cette sensation familière de liberté et de puissance à travers chaque mouvement.
Les semaines passèrent, Lourdes s'adaptant à son nouvel environnement, perfectionnant sa technique et s'immergeant dans la culture vibrante de la danse. Chaque cours était un pas de plus vers la réalisation de son rêve. Elle travaillait dur, souvent jusqu'à l'épuisement, mais avec une détermination inébranlable. Chaque nuit, avant de s'endormir, elle repensait aux mots de Thomas et à la fierté dans les yeux de ses parents.
Un soir, après un entraînement particulièrement ardu, Lourdes s'assit sur le toit de son immeuble, regardant les lumières de la ville scintiller comme des étoiles terrestres. Elle sortit son téléphone et envoya un message à Thomas.
- New York est incroyable. Mais, ce n'est pas pareil sans toi...
Quelques instants plus tard, la réponse de Thomas apparut à l'écran.
- On se voit bientôt ! Plus que 10 jours, et je serais là ! Tu me manques aussi princesse…
Lourdes sourit, les larmes aux yeux, ressentant de nouveau cette vague de gratitude et de bonheur.
ANECDOTE 11 ★
Spoiler:
Lourdes s’était rapidement acclimatée à la vie trépidante de New York. Ses journées étaient un tourbillon d'entraînements intensifs, de répétitions jusqu'à tard dans la nuit, et de découvertes constantes de cette ville qui ne dormait jamais. Mais, au milieu de cette frénésie, elle avait su se créer un quotidien qui lui ressemblait, fait de petits rituels et de moments de calme volés à l’agitation ambiante.
Tous les matins, elle commençait sa journée par une marche rapide à travers le parc Washington Square, non loin de son appartement. Le parc était son havre de paix, un lieu où elle pouvait respirer avant d’affronter les défis de la journée. Elle aimait s’asseoir sur un banc près de la fontaine, son café fumant dans les mains, et observer les passants : les étudiants pressés, les artistes de rue qui s’installent, les promeneurs de chiens.
Après sa promenade matinale, elle se dirigeait vers l’école de danse, située dans un bâtiment ancien, mais plein de charme, avec ses grandes baies vitrées et ses studios baignés de lumière. Chaque jour, la brune s’entraînait avec une passion et une discipline qu’elle n’aurait jamais crue possibles autrefois. La danse contemporaine était devenue son langage, son moyen d’expression le plus puissant. Dans les studios, face aux miroirs, elle se défiait, repoussant sans cesse ses limites.
Le midi, Lourdes s’autorisait une pause dans un petit café caché dans une ruelle tranquille de Greenwich Village. Les murs y étaient tapissés de vieilles affiches de spectacles et de photos en noir et blanc de la ville. Elle s’installait toujours à la même table, près de la fenêtre, où elle pouvait feuilleter un livre ou griffonner dans son carnet. C’était là qu’elle trouvait l’inspiration, notant des idées pour de futurs projets ou des chorégraphies qui germaient dans son esprit.
Le soir, elle aimait flâner dans les rues illuminées du Lower East Side. Ce quartier, avec ses graffitis colorés et ses boutiques éclectiques, avait rapidement conquis son cœur. Elle y avait découvert une librairie d’occasion où elle pouvait passer des heures à fouiller dans les rayons à la recherche de romans historiques ou de thrillers psychologiques. Le propriétaire, un vieil homme au sourire bienveillant, lui réservait souvent les meilleures trouvailles, conscient de sa passion pour la lecture.
Parfois, lorsqu’elle avait besoin de réconfort, la jeune femme se rendait dans un petit restaurant familial dans East Harlem, tenu par une vieille dame originaire de Porto Rico. Les odeurs de cuisine traditionnelle et l’accent chantant de la propriétaire lui rappelaient les repas en famille, et la transportaient dans les souvenirs de son enfance.
Ses soirées, elle les passait souvent à travailler sur ses costumes, une passion héritée de sa mère. Elle avait trouvé un atelier communautaire où elle pouvait coudre en compagnie d’autres artistes, échanger des idées et des astuces. Ces moments étaient pour elle une autre forme d'exutoire, une manière de sculpter sa vision et de l’emmener sur scène.
Malgré l’énorme énergie que lui demandait cette vie, Lourdes s’épanouissait. New York l’avait accueillie à bras ouverts, et elle se sentait enfin à sa place. Chaque coin de rue, chaque moment passé à danser, lire ou simplement observer le monde autour d’elle nourrissait son esprit et son cœur.
ANECDOTE 12 ★
Spoiler:
Matthew venait à peine de poser le pied sur le sol américain que ses pensées se tournèrent immédiatement vers Lourdes et Mila. Le devoir l'appelait souvent loin de chez lui, mais chaque retour était marqué par l'envie de rattraper le temps perdu avec celles qui comptaient le plus pour lui. Sachant qu'il n'aurait que quelques jours avant de repartir, il avait demandé à Mila d'organiser une soirée pour eux trois. Il lui faisait confiance pour trouver quelque chose qui leur plairait, et, en toute honnêteté, il avait hâte de voir ce qu'elle avait en tête.
Le jour venu, Mila les avait tous deux réunis devant une galerie d'art, l'air malicieux. Lourdes et Matthew échangèrent un regard intrigué, mais Mila gardait le secret, un sourire mystérieux flottant sur ses lèvres.
- Ici ? Une galerie d'art ? s'étonna Matthew, souriant en coin.
- Tu sais, ce n’est pas un musée militaire, hein, taquina Lourdes, piquant son frère du coude. Tu risques de ne pas y trouver de vieux tanks.
Mila éclata de rire en secouant la tête.
- Très drôle, vous deux. Je voulais faire quelque chose de différent pour une fois. Et puis, il y a une expo que je voulais vraiment vous montrer.
- Bon, si ça te fait plaisir, répondit Matthew en haussant les épaules. Mais tu nous connais... on a tendance à préférer l'action à la contemplation.
- Parle pour toi, rétorqua Lourdes en plissant les yeux, une lueur amusée dans le regard. Je pourrais bien me découvrir une âme d'artiste, qui sait ?
Ils pénétrèrent dans la galerie, où les murs étaient ornés d'œuvres contemporaines vibrantes. Mila les guida à travers les salles, ses yeux brillants d’enthousiasme tandis qu’elle leur expliquait les concepts derrière certaines des œuvres. Lourdes écoutait attentivement, essayant de comprendre l'attrait de cette forme d'expression, tandis que Matthew, bien qu’intéressé, restait un peu en retrait, plus habitué aux horizons militaires qu'aux abstractions artistiques.
Alors qu’ils s’arrêtaient devant une sculpture particulièrement étrange – un amas de formes métalliques entrelacées avec des lumières clignotantes – Lourdes ne put s’empêcher de lancer un regard complice à son frère.
- Alors, qu'est-ce que tu en penses ? Ça te rappelle un de tes gadgets militaires, non ?
Matthew éclata de rire, amusé par la comparaison.
- Pas loin ! Peut-être que je devrais suggérer ça pour la prochaine déco de la base.
Mila leur lança un regard faussement réprobateur, mais il était clair qu'elle appréciait leur complicité.
- Vous deux, vous ne comprenez vraiment rien à l'art moderne, hein ?
- On essaie, promis, répondit Lourdes en souriant. Mais franchement, cette soirée n'est pas si mal, Mila. Je n'aurais jamais pensé qu'une expo pourrait être aussi amusante.
- Tu vois ? Parfois, il faut juste sortir de sa zone de confort, répondit Mila, satisfaite.
Ils continuèrent à déambuler dans la galerie, ponctuant leur visite de commentaires espiègles et de petites moqueries bienveillantes. C'était une soirée comme seules Lourdes, Matthew, et Mila pouvaient en vivre : pleine de rires, de taquineries et de ce lien indéfectible qui les unissait depuis des années.
À la fin de la visite, Mila les conduisit dans un petit café adjacent à la galerie, où ils prirent place autour d’une table. Matthew, en s’asseyant, posa un regard tendre sur les deux femmes de sa vie.
- Merci, Mila. C’était différent de ce que j’aurais imaginé, mais c’était parfait. Ça m’a fait du bien.
Lourdes acquiesça, le sourire aux lèvres.
- Oui, on s'est bien marrés. Ça change, et ça fait du bien. Mais la prochaine fois, c’est à moi d’organiser, et je vous promets qu’on ira voir un bon vieux film d'action.
Mila secoua la tête en riant.
- On verra bien. Mais en attendant, profitons de cette soirée. C'est rare d'avoir Matthew avec nous.
ANECDOTE 13 ★
Spoiler:
Lourdes n’aurait jamais imaginé que sa vie prendrait un tournant aussi inattendu ce jour-là. C'était un après-midi d'automne, et elle venait de terminer ses cours. Le vent frais soufflait à travers les rues bondées, soulevant les feuilles mortes en de délicates volutes. La brune, enroulée dans son écharpe, se dirigeait vers un café qu'elle aimait fréquenter, espérant y trouver un peu de chaleur et de calme après une journée éprouvante.
C’est en franchissant la porte du café qu’elle la remarqua pour la première fois. Une jeune femme, assise seule à une table près de la fenêtre, feuilletait un livre avec une attention absorbée. Ses cheveux bruns, légèrement ondulés, tombaient en cascade sur ses épaules, et elle portait un pull rouge qui tranchait joliment avec l’atmosphère feutrée du lieu. Il y avait une douceur dans ses traits, quelque chose qui attira immédiatement Lourdes, sans qu’elle sache pourquoi.
La danseuse prit place à une table voisine, son regard se posant furtivement sur la jeune femme. Elle essayait de se concentrer sur son propre livre, mais ses pensées ne cessaient de revenir à cette inconnue. Une curiosité nouvelle naissait en elle, mêlée d’une timidité qu’elle n’avait pas ressentie depuis longtemps. D’habitude si sûre d’elle, elle se surprit à espérer un échange, un sourire, quelque chose qui briserait la barrière invisible entre elles.
Ce fut la jeune femme qui fit le premier pas. Lourdes avait commandé son habituel chocolat chaud et, au moment où la serveuse le déposa sur la table, une petite giclée éclaboussa le livre de la jeune femme.
- Oh, je suis vraiment désolée ! s'exclama Lourdes, embarrassée, alors que la jeune femme levait les yeux de son livre, surprise.
- Ce n'est rien, vraiment, répondit-elle avec un sourire chaleureux. J'avais besoin d'une excuse pour arrêter de lire ce chapitre de toute façon.
Lourdes sourit à son tour, soulagée.
- Je... Désolée pour... l'interruption.
- Pas de problème. Moi, c’est Elena, répondit-elle en fermant son livre, posant ainsi la première pierre de leur connexion.
Ce simple échange fut le début d'une relation qui allait profondément marquer Lourdes. Elles se mirent à se rencontrer régulièrement dans ce même café, discutant de tout et de rien. Elena était passionnée par la photographie, un monde que la jeune femme connaissait peu, mais qu’elle découvrait avec un plaisir grandissant. De son côté, Lourdes partageait son amour pour la danse et ses rêves.
Avec le temps, leur relation évolua naturellement vers quelque chose de plus profond. Elle se rendit compte que ce qui l'attirait chez Elena n'était pas seulement son apparence ou sa voix douce, mais son esprit brillant, sa capacité à voir la beauté dans les choses simples, et la manière dont elle la comprenait sans qu'elle ait besoin de mots. C'était une connexion intellectuelle et émotionnelle qui dépassait tout ce que Lourdes avait connu jusque-là.
Un soir, alors qu'elles se promenaient dans Central Park, la lumière dorée du crépuscule se reflétant sur les étangs paisibles, Elena prit la main de Lourdes pour la première fois. Ce geste simple, mais significatif fit battre le cœur de la porto-ricaine un peu plus vite. Elles continuèrent à marcher, main dans la main, sans dire un mot, mais l'air entre elles était chargé de cette émotion nouvelle et palpitante.
Leur relation était autant douce qu'intense. Elles passaient des heures à discuter de leurs vies, de leurs espoirs et de leurs peurs, se découvrant sous de nouvelles facettes chaque jour. Lourdes n'avait jamais imaginé qu'elle pourrait ressentir cela pour une autre femme, mais avec Elena, tout semblait naturel. Elles exploraient ensemble la ville, passant des soirées dans des galeries d’art, des librairies cachées, ou simplement allongées sur le canapé, à regarder des films en noir et blanc.
Cependant, comme toute relation, la leur fut aussi marquée par des moments de doute et de confusion. Lourdes, encore en train de se découvrir, se sentait parfois submergée par l’intensité de ses sentiments. Elle s’inquiétait de ne pas être à la hauteur, de ne pas comprendre entièrement ce qu’elle ressentait. Elena, avec sa patience infinie, lui assurait que ces sentiments étaient normaux, que l’amour était quelque chose qui se construisait lentement, et que les doutes faisaient partie du voyage.
Mais, malgré ces hauts et ces bas, ce fut une période de croissance immense pour la danseuse. Avec Elena, elle apprit à s'accepter telle qu'elle était, à embrasser sa sensibilité, sa vulnérabilité, et sa capacité à aimer sans réserve. Leur relation devint un refuge, un espace où elle pouvait être elle-même, sans peur du jugement.
Malheureusement, la vie les amena finalement à se séparer, chacune suivant des chemins différents. Elena poursuivit une carrière dans la photographie qui la mena à voyager loin, tandis que Lourdes s’investissait de plus en plus dans la danse. Leur rupture fut douce-amère, bien que leur amour ait été fort, leurs rêves les portaient dans des directions différentes.
ANECDOTE 14 ★ Tw grossophobie
Spoiler:
Lourdes s'était préparée pour ce moment pendant des années. Depuis son arrivée à New York, elle avait travaillé sans relâche, jonglant entre ses cours de danse et ses petits boulots pour joindre les deux bouts. Son rêve ultime : danser sur Broadway. Elle se souvenait encore de la première fois où elle avait assisté à une comédie musicale dans ce quartier légendaire, assise tout au fond du théâtre, les yeux écarquillés devant la magie qui se déployait sur scène. Depuis ce jour, elle s'était promise qu'un jour, ce serait elle là-haut, sous les feux des projecteurs.
Le jour de l’audition, Lourdes se leva à l’aube, le ventre noué par l’excitation et la nervosité. Elle connaissait chaque pas de la chorégraphie par cœur, l’ayant répétée jusqu’à l’épuisement. Dans son petit studio, elle se prépara en silence, enfilant sa tenue avec des gestes précis, presque rituels. Elle ne pouvait s'empêcher de jeter un coup d'œil nerveux à l’horloge, craignant d'arriver en retard.
Quand elle arriva devant le théâtre où se tenait l'audition, une file d'espoir et de rêves s'étendait déjà devant elle. D'autres danseurs, tout aussi nerveux et déterminés, attendaient leur tour. Lourdes s’efforça de rester concentrée, inspirant profondément pour calmer les battements frénétiques de son cœur. Le jury était composé de quatre personnes, dont un chorégraphe renommé dont la réputation imposait le respect.
Lorsqu’on appela enfin son nom, elle se leva d'un bond, essayant de contenir l'angoisse qui menaçait de la submerger. Elle traversa la scène en quelques pas, ses chaussures de danse résonnant sur le plancher. Devant elle, le jury l'observait attentivement, des visages impassibles fixés sur elle. Elle prit position, le regard fixé droit devant, et attendit le signal de la musique.
La mélodie s’éleva, douce d’abord, puis plus rythmée. Lourdes se mit en mouvement, ses gestes fluides et précis, chaque note guidant ses pas. Elle s’abandonna à la danse, oubliant presque l’audition, se laissant emporter par le plaisir de danser, par cette sensation de liberté qu’elle n’éprouvait que sur scène. Elle ne dansait plus pour le jury, mais pour elle-même, pour ce rêve qu'elle nourrissait depuis si longtemps.
La dernière note résonna, et Lourdes s’immobilisa, le souffle court, le cœur battant à tout rompre. Elle se redressa, essuyant discrètement la fine pellicule de sueur sur son front, et attendit le verdict.
Les membres du jury échangèrent quelques mots à voix basse, leurs expressions toujours indéchiffrables. Puis le chorégraphe principal prit la parole, son ton mesuré et professionnel.
- Merci, Lourdes. Vous avez une belle présence sur scène et une technique solide, commença-t-il, ce qui fit battre le cœur de Lourdes un peu plus fort. Mais…
Il marqua une pause, un mot qui fit l’effet d’un coup de couteau dans son estomac.
- Pour ce projet, nous recherchons un profil un peu différent. Nous avons besoin de quelque chose d’un peu plus… Gracile, disons.
Lourdes sentit ses jambes faiblir, son estomac se nouer. Elle tenta de sourire, de rester digne malgré la déception qui l’envahissait.
- Je comprends. Merci beaucoup pour cette opportunité, répondit-elle, sa voix légèrement tremblante.
Le chorégraphe hocha la tête, comme pour la remercier de son professionnalisme.
- N’hésitez pas à revenir pour une autre audition. Vous avez du potentiel, vraiment.
Elle acquiesça, mais elle savait déjà que ces mots n’étaient qu’un maigre réconfort, une politesse professionnelle. Elle quitta la scène, le cœur lourd, et se retrouva bientôt dans la rue, où l'agitation de la ville continuait, indifférente à sa peine.
Le vent froid de novembre s’engouffra sous son manteau, mais ce n’était rien comparé au vide glacé qui s’installait en elle. Elle avait échoué. Après toutes ces années de travail, de sacrifices, de rêves nourris avec tant de passion, Broadway lui avait échappé. Elle se sentait soudainement petite, insignifiante face à l’immensité de la ville qui ne semblait jamais dormir, une ville qui ne s’arrêtait pour personne, surtout pas pour une danseuse recalée.
Lourdes erra un moment, sans but, ses pensées tourbillonnant dans sa tête. Elle repensa à ses parents, à ses amis qui croyaient en elle, à son frère Matthew qui, bien que souvent loin, avait toujours été son plus grand soutien. Comment pourrait-elle leur dire qu’elle n’avait pas été retenue ? Comment leur expliquer que malgré tout son travail, elle n’était pas assez "gracile" ?
Finalement, elle s’arrêta devant une vitrine, son reflet brouillé par les larmes qui menaçaient de couler. Elle s’essuya les yeux, refusant de se laisser submerger par la tristesse. Peut-être que Broadway n’était pas pour elle, pas maintenant en tout cas.
La suite est ici ! Je n'avais plus de place, alors j'ai du mettre la fin dans un autre poste ^^"
Prénom/Pseudo ★ Fhury Âge/pays ★ 30, France Pronom(s) ★ Elle Comment as-tu connu RH ★ Louise Howell m’en a dit grand bien ! Je ne suis pas une adepte des city, mais à la suite d’une série de désagréments sur plusieurs forums, j’ai décidé de venir ici, car elle vous vend comme une commu pipou sans drama et que cela fait du bien ! Ce que tu penses de RH ★ Dans l’ensemble, le forum est très beau et bien construit, je suis juste un peu triste qu’il n’y ait pas de thème sombre pour ceux ayant les yeux sensibles >< Mais je sais parfaitement la masse de travail que cela rajoute au staff, donc c’est pas bien grave Ton personnage est-il un pl/scénario ? ★ Un pl =>celui-ci de @Mila HargreavesCrédits ★ Avatar fiche : astralwitch ; avatar : astralwitch Un dernier mot ★ Je suis un boulet qui manque cruellement de tact. Si je vous dis quelque chose qui vous blesse, prévenez-moi car dans 99% des cas, je n’ai absolument pas voulu vous blesser !
Spoiler:
POUR UN PERSONNAGE INVENTÉ
Code:
barbie ferreira → @"Lourdes Torres"
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You say you want the truth, but you really don’t because the truth is something that doesn’t belong to your world
ALTER-EGO : Sarah la diva, Nicki la peste & Morgane la maman
ÂGE : 25
QUARTIER : The wood. La cabane glauque aux allures de films d'horreur au milieux des bois. Elle la partage avec Harvey son écureuil lui aussi digne d'un film d'horreur et ses deux racoons farceurs bientôt parents.
MÉTIER : Lowlife, on l'aurais longtemps crue. Et puis Peter l'a prise comme apprentie dans son salon de tatouage. Son rêve de gosse qui va peut être se réaliser.
COEUR : Perdue quelque part dans les bois...Sauvage
INTERVENTIONS RL : Oui
INFOS RP
Sujet: Re: Lourdes Torres - La danse est un sport à double vertu: pour le corps et pour l'âme. Lun 22 Juil 2024 - 16:27
Bienvenue (j'espère que tu n'avais pas besoin de cette place pour mettre une histoire)
J'aime beaucoup le choix de FC, c'est un fc si peu vue et pourtant elle est si jolie. Je l'aime beaucoup ! Ton choix de PL est chouette aussi ! Tu sera avec une très bonne partenaire en jouant avec Mila !
J'ai hâte de lire ta fiche et découvrir Lourdes ! Amuse toi bien parmi nous et bonne rédaction !
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[ ✮ ] // All I did was try my best This the kind of thanks I get? Unrelentlessly upset They say these are the golden years But I wish I could disappear Ego crush is so severe
QUARTIER : 13 willow street, un petit appartement avec ses deux chats.
MÉTIER : secrétaire de mairie.
COEUR : rempli d'amour pour l'univers.
INTERVENTIONS RL : oui.
INFOS RP
Sujet: Re: Lourdes Torres - La danse est un sport à double vertu: pour le corps et pour l'âme. Lun 22 Juil 2024 - 16:29
bienvenue parmi nous j'ai hâte de découvrir toute l'histoire de Lou mais de ce que j'en lis déjà, elle semble hyper intéressante et c'est très chouette que tu combines tous ces pré-liens également bonne suite de rédaction et au plaisir !
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cause part of me wants you back, but i know it won't work like that.
QUARTIER : Waterfall #190 Grande maison familliale
MÉTIER : Pharmacien mi-hospitalier mi-drugstore... (et mi-dessinateur de bd, il paraît)
COEUR : Epris d'une étoile appelée Jeff •••
INTERVENTIONS RL : yes
INFOS RP
Sujet: Re: Lourdes Torres - La danse est un sport à double vertu: pour le corps et pour l'âme. Lun 22 Juil 2024 - 16:35
Hello et bienvenue
Toujours un plaisir de voir de nouvelles âmes s'installer par ici.
Trop hâte d'en lire plus sur cette magnifique Lourdes
PS : C'est totalement vrai qu'on est complètement une communauté de pipous sans drama. C'est l'une des raisons pour lesquelles j'adore ce forum, il y a tellement de bienveillance c'est fou.
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When the night falls on you - You don't know what to do Nothing you confess - Could make me love you less I'll stand by you ▵ copyright endlesslove.
'Cause we were just kids when we fell in love Not knowing what it was, I will not give you up this time ▵
Lourdes Torres
-- membre qu'on adore --
PERSONNAGE
LITTLE TALKS : 37
AVATAR : Barbie Ferreira
CREDITS : astralwitch
ÂGE : 29
QUARTIER : Lilac Road
MÉTIER : Danseuse burlesque et guichetière au cinéma
COEUR : Célibataire
INTERVENTIONS RL : Oui !
INFOS RP
Sujet: Re: Lourdes Torres - La danse est un sport à double vertu: pour le corps et pour l'âme. Lun 22 Juil 2024 - 16:43
Omg, vous êtes au taquet **
Merci à vous trois pour ces messages adorables
@Van Scars Mais oui, je la vois jamais >< C'est Comme Tara Lynn u-u Mais je dois avouer que ta fc m'a titillée aussi, alors je suis allée voir un peu sur l'internet, car je ne la connaissais pas et j'adore **
@Katey Swanson Merci beaucoup ! J'espère que la miss plaira aux principaux concernés aussi xD
@Alonso Harrington Merci Je vais croiser les doigts pour réussir à me faire ma place ici alors
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You say you want the truth, but you really don’t because the truth is something that doesn’t belong to your world
MÉTIER : Étudiante en Management à l'Université de Burlington et serveuse dans un restaurant (Savouring Heights) à Saint-Albans.
COEUR : Love is a battlefield
INTERVENTIONS RL : oui
INFOS RP
Sujet: Re: Lourdes Torres - La danse est un sport à double vertu: pour le corps et pour l'âme. Lun 22 Juil 2024 - 23:11
Bienvenue officiellement à la maison, ravie de t’y accueillir Que de bons choix : ce prénom, ce fc, ces préliens Il me tarde de découvrir ta Lou Le staff n’est jamais bien loin si besoin