Alli sourit quand la femme parle de son doudou. Elle a encore le sien, bien sûr, un petit zèbre bleu que sa mère et son père adoptif recousait systématiquement. Il était fatigué maintenant mais pour rien au monde elle ne le modifierait. Plus qu’elle ne le croit ? Cette réponse est curieuse. Ben finit par arriver et se dirige en premier vers Lizzie. Alli les regarde, ils sont pires que deux adolescents. Lizzie qui paraissait faire une crise de panique semble sous le charme de son oncle et Ben peut-on fait plus mal à l’aise et bienveillant que lui en cet instant ? Il sourit à Alli en l’entendant dire qu’elle était prévenante. Un peu brusque et parfois un peu trop franche, mais elle avait le cœur sur la main, il le savait, elle ne tenait pas forcément ça que de lui mais le compliment le touche. L'adolescente vient chercher la présence réconfortante de son oncle. Il la prend doucement par l’épaule quand elle vient contre lui et sourit à sa remarque. Il rosit en entendant Liz répondre. La blonde, elle lève les yeux au ciel, trop d’amour ici. Ca va ouais… Ben est pas si mal pour un garçon. Mais bon s'pas pareil, c'est juste un oncle. Elle s’échappe doucement du bras protecteur de son oncle avec un sourire espiègle. Alli est en pleine découverte du féminisme, je crois. Ce que j'encourage évidemment. Il sourit à sa nièce qui secoue la tête. C’est vrai que comme l’écologie, c’étaient des questions qui intéressaient sa génération. Sans doute d’ailleurs toutes les générations depuis longtemps.

Alli finit par demander s’ils se connaissent bien mais elle croit savoir la réponse. La Lizzie qu’il n’arrive pas à reconquérir, hein ? Elle regarde son oncle qui ne sait pas sur quel pied danser puis elle regarde Liz. Qui l’a aimé ou qui l’aime encore se demande-t-elle en se mordant la langue pour ne pas répondre ça immédiatement parce que franchement ça crève les yeux qu’elle a des sentiments pour lui. Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. L’amante ? demande-t-elle à Ben. Elle n’avait pas cette partie de l’histoire. Elle croit comprendre pourquoi, elle savait que Ben n'avait pas parlé de leur existence à sa conjointe de l'époque et elle savait que c’est son appel il y a trois ans qui a déclenché la rupture de Ben et… Liz, apparemment. Donc un appel secret = amante, ça pouvait coller. Elle s’était longtemps sentie coupable du mal être de son oncle, parce qu'il avait tout quitté pour rejoindre leur famille dysfonctionnelle. Les deux adultes se regardent se sourient. Alli a l’impression de ne même plus exister dans la pièce. Ah oui c’est vrai que vous n'avez plus du tout l’air amoureux l’un de l’autre, ça saute aux yeux. Quand je vous vois, je me dis wa…. Comment ils n’ont pas l’air de s’aimer ! raille ironiquement Allison avec un sourire amusé. Oups, elle ne voulait pas le dire mais c’est plus fort qu’elle. Rassurez-moi, ce n’est pas le bébé de mon oncle ? Non… Si Ben avait été en couple depuis tout ce temps elle l’aurait su. Il lui avait dit qu’au contraire, il avait revu cette femme et qu’elle l’avait rejeté… deux fois entre février et juin. Mais il ne lui avait pas dit que cette femme était enceinte.

Non, ce bébé est celui d’un autre. confirme son oncle. Et il est au courant que vous deux vous… vous ne vous êtes pas reconquis ? dit-elle en inversant volontairement sa pensée. Ça devient trop compliqué pour son esprit très cartésien d’adolescente. Hum… Sans doute que... Si ? Ben pense à l’article dans le journal. Il n’a pas osé envoyer de message à son ami Simon… Il regarde Liz. Bon, en tout cas, Ben, ce que Liz voulait te demander, c’est si je peux venir donner un coup de main ici pour les prochaines semaines de vacances. Tu sais, comme tu es au travail et que je sais pas toujours comment m’occuper et que Liz est enceinte. Faire une bonne action, tu vois ? Ben est un peu décontenancé par la proposition. Euuuh… Oui, bien sûr, si Liz est d’accord, je n’y vois pas d’inconvénient. Il regarde Liz de nouveau se demandant si c'était la réponse qu'elle attendait de lui ou non.

Alli hoche la tête. Elle aimerait dans ses rêves les plus fous en tout cas faire partie de ces femmes « nouvelle génération » de celles qui changeront le monde, mais elle sait que c’est compliqué. Alors si déjà elle peut améliorer la vie des gens autour d’elle, comme le faisait son père adoptif, c’est déjà pas mal. L’adolescente est joueuse et elle n’a pas la langue dans sa poche. Un jour, elle comprendra hein ? Peut-être… Ce qu’elle comprend aujourd’hui, c’est que son oncle ne peut pas être avec Lizzie et que Lizzie ne peut pas être avec son oncle, sans doute à cause du bébé qui grandit dans son ventre. Elle voit bien qu’elle met les pieds dans le plat en mentionnant le père de l'enfant, mais Alli n'est pas vraiment consciente de tout ce que ça peut impliquer. Parce que tous les bébés avaient un père, il pouvait être inconnu, mais il y avait quelque part un père. Elle vivait avec cette idée, d’un jour… D’un jour, découvrir avec les progrès de la génétique qui était son vrai père et peut-être qu’elle ne serait plus si orpheline… Ben est surpris de la réponse de Liz. Simon savait qu’elle avait revu Ben mais pas… Le reste ? quel est le reste ? Le fait qu’elle l’aime encore ? Il s'inquiète pour elle.

Il se rapproche de la femme qu'il aime et vient poser la main sur son épaule. Parce qu’elle a l’air d’avoir besoin de soutien et parce que… Elle aime deux hommes et que c’est ainsi et que si elle a déjà rompu avec lui, elle n’a pas rompu avec Simon, ce qui en fait le candidat numéro un pour leur vie future. Outre le fait qu’elle porte son enfant… Non, Ben ne se fait pas vraiment d’illusions. Elle sait que Liz est déchirée mais... Il sait aussi qu'elle finira par choisir Simon. Ce n'est pas grave. Il restera aux côtés de Liz parce qu’elle a besoin de lui mais… Il ne cherchera pas à aller plus loin. En tout cas, c’est ce qu’il s’est dit après ce deuxième silence radio de plusieurs mois. Il fallait qu’il sorte, qu’il rencontre d’autres personnes, qu’il… aime, lui aussi, d’autres personnes. Qu'il se force un peu. Il pensait que c’était essentiel en réalité. Son célibat mettait un trop gros poids sur les épaules de Lizzie. S’il avait quelqu’un, elle ne se torturerait sans doute pas autant… Elle serait avec Simon et elle serait plus heureuse. Mais voilà, quand le cœur se fixe, il est délicat de lui faire changer de cap, même après toutes ces années. Ça ne l'empêche pas d'être résigné. Il a envie d'en parler à Liz, il a besoin d'en parler à Liz, ça a toujours été comme ça entre eux. Allison change de sujet et cela soulage les deux adultes.

Ben est un peu confu. Il accepte bien sûr. Il est fier de sa nièce. Toujours. Une nièce qui sourit d'autant plus quand Liz accepte. Demain matin très bien ! Elle chantonne un peu comme elle le fait souvent quand elle est contente. Ben rit en regardant Liz. Bon courage. Lui chuchote-t-il. Sa nièce était de bonne volonté et elle aiderait pour de vrai. Mais elle était aussi rêveuse et curieuse, prenant parfois beaucoup d'énergie aux gens qui l'entouraient. Mais elle en redonnait autant qu'elle en prenait. Elle avait cette joie de vivre naturelle, sans doute un peu décuplée par les antidépresseurs qui faisait qu'elle avait du mal à gérer totalement ses émotions. Hey ! J'ai entendu ce que tu as dit !! s'exclame-t-ell outrée. Et en plus elle avait une très bonne ouïe. Il sourit amusé. Liz leur propose de la limonade. Ils s'installent. Un silence pesant tombe sur eux. Et du coup, comment va le bébé ? Tu... connais le sexe ? demande doucement Ben. Alli a ses cotés a pris le canard que Liz lui a réparé et l'observe sous toutes les coutures. Ben la regarde d'un air un peu intrigué mais ne dit rien. Alli... Est-ce que ça t'embeterait de nous laisser discuter cinq minutes avec Liz ? Sa nièce le regarde. Tu fais pas de bétises hein ? dit-elle en tapant sa tête contre l'épaule de son oncle, elle se lève avec son verre de limonade et va chantonner dans la boutique.

Une fois seuls, Ben se rapproche un peu de Liz, il lui propose de mettre la main dans la sienne. Il a attendu, de février à mai, puis de juin à août pour avoir des nouvelles d'elle, sans le Redwood Echo, il n'est même pas sûr qu'elle l'aurait recontacté. Liz... Je ne sais plus quoi faire ou plus quoi dire quand on est ensemble. Je... je t'aime. Je te l'ai dit, mais passer de nouveau trois mois sans nouvelles de toi... Ça m'a fait réfléchir... Je comprends que tu sois perturbée. Par nous, par ta relation avec Simon. Je... sais que c'est compliqué. Mais je n'arrive pas à trouver ma place dans cet entre-deux, dans ce silence que tu forces entre nous, comme je ne peux pas attendre toute ma vie que tu me choisisses par rapport au père de ton enfant. J'ai perdu d'avance Liz. Je le sais... Ce n'est pas grave. Ce n'est pas grave... répète-t-il en chuchotant presque. Bien sûr que si c'était grave. Mais... Il essaie de ne pas avoir l'air trop triste.

Je t'ai dit que je ne voulais pas être une complication pour toi et j'en suis devenu une. Regarde le journal... Je ne veux pas être en compétition avec qui que ce soit. Je t'aime, mais je préfère être ami avec toi et savoir que tu vas bien et que tu es en paix avec toi-même, plutôt que de t'imposer mon amour et savoir que tu en souffres. Il ne sait pas s'il est clair. Ça semble clair dans sa tête. Il a eu le temps d'y penser depuis fin mai. Il a envie de la prendre dans ses bras de la choyer, de caresser son ventre de maman en devenir, c'est dur, mais c'est ainsi. Simplifie-toi la vie, Liz. Mets-moi de côté, mets tes sentiments pour moi de côté et concentre-toi sur ce que tu as, sur ce que tu veux garder. Je ne t'en voudrais pas. Je ne t'aimerais pas moins pour autant. Tu sais, je ne vais nulle part, je resterais près de toi si tu le veux ou loin de toi, si c'est ce dont tu as besoin. Simplement, dis-le moi, ne me laisse pas de nouveau sans nouvelles pendant des mois. Parce que ça me brise le cœur. pense-t-il sans le rajouter. Il sait qu'il est en train de creuser la tombe de leur amour. Il sait qu'il est en train de briser ce qui aurait pu exister, mais il le fait pour elle, pour eux. Parce que cette situation n'est vivable pour personne et qu'il ne veut pas qu'elle dure six mois de plus. Parce que quand le bébé sera là ça sera pire. Alors si c'est d'une amitié dont elle a besoin, si c'est ça qu'elle a à offrir pour le moment, alors soit. Il la regarde avec tendresse et douceur. Il n'a jamais voulu être un fardeau pour personne, il ne supporte pas de l'être pour sa Lizzie.

Ben est en train de perdre la partie. Elle lui dit que non, mais en réalité, il s'en rend compte petit à petit, ils ont déjà tous perdu, elle, Simon et lui. Aucun d'entre eux ne pourra jamais retrouver de ce qu'ils avaient, au moins Liz et Simon avaient peut-être une chance de construire quelque chose avec l'enfant. Il l'écoute, essayant de comprendre ce qu'elle lui dit, qu'elle ne peut pas choisir, qu'il est au même niveau que Simon, qu'elle a besoin de lui. Qu'il compte. Il compte, ça ne lui fait pas du bien de le savoir. C'est encore pire... Elle s'attache. Bien sûr qu'il a envie de l'embrasser quand elle pose sa main sur sa joue. Son cœur est noué, mais ces derniers mois ont été si difficiles et il fallait qu'il se protège aussi. Il a déjà pris sa décision de son côté. Avant même que le journal ne paraisse. Il fallait mettre fin à toute cette torture, car ce n'était plus vraiment de l'amour, c'était de la souffrance qu'il ressentait en pensant à elle. Elle lui annonce qu'elle a besoin de lui dans sa vie, c'est si difficile. Il croise le regard de sa nièce qui surveille mais qui détourne aussi le regard parce qu'elle n'aime pas se faire surprendre. Il aurait envie de la remercier cent fois parce qu'il ne fallait pas faire ça, parce qu'il le voulait autant qu'il s'y refusait. Liz... Je me rendrai disponible pour toi. Je te le promets. Je serai là. Tu ne me perdras pas. Car... moi aussi j'ai besoin de toi dans ma vie. Quelques soient les futurs possibles, je ne veux pas te perdre. Je veux découvrir ton enfant, je veux le connaître, je veux savoir que tu vas bien, que lui ou elle va bien également. Il la regarde, vient reprendre sa main, il lui sourit parce que ce qu'il s'apprête à prononcer lui brise le cœur et qu'il aura moins l'occasion de le faire après. Mais... je propose qu'après cette discussion, on arrête de se dire à quel point on s'aime... parce que, si on ne peut pas aller au bout de cette histoire... Il est temps que je fasse mon deuil de cette relation... Parce que sinon, je n'arriverais pas à avancer... Parce que c'est trop pour nous, Simon, toi, moi... Il serre doucement sa main dans la sienne. Il sent l'émotion monter dans torse, se bloquer dans son diaphragme, briser sa respiration.

Il la regarde, sentant un froid immense l'envahir. Ça fait bientôt quatre ans, que je vis dans cet entre-deux, Liz. Un entre deux où je dois gérer tant de choses et réguler tant d'émotions, un entre-deux où j'ai perdu mon beau-frère, ma sœur. C'est épuisant tu sais... Mais, je commence à aller mieux. Alli va mieux également. Et moi, il faut que je m'en sorte. Il baisse les yeux, dégluit difficilement. Il n'arrive pas à la regarder tout de suite. Je vais essayer de rencontrer d'autres personnes. Je voulais te le dire avant de le faire... Ce n'est pas que je ne peux pas t'attendre Liz ou que je ne peux pas me battre pour toi, mais c'est que ça ne serait bon pour personne, finalement, ça n'est pas sain de faire reposer ça sur tes épaules, surtout avec un bébé en route, et ce serait malhonnête d'essayer de construire une amitié tout en espérant autre chose. Il ne la touche plus, ses mains ont quitté les siennes.

Tu as eu Simon, tu as un bébé bientôt, tu vas avoir une vie, Liz. Une vie belle et lumineuse avec cet enfant qui te rendras aussi folle et fatiguée que heureuse et épanouie. Mais, moi j'en suis toujours à ce dernier jour où je me suis retrouvé à la porte de chez toi sans comprendre. Une partie de ma vie s'est arrêtée à ce moment-là. Ce n'est pas seulement de ta faute bien sûr j'i eu tellement à gérer avec Alli, Tim, ma sœur, mon père... Je n'ai eu de place pour personne d'autre. Mais il faut que je commence à vivre pour moi. Il ne voit pas faire autrement que mettre de côté ce qu'il ressent pour elle, mettre son cœur sur silencieux, le mettre ailleurs pour le soigner et suivre son cerveau. Il ne lui demande pas son avis, parce qu'il ne pourrait pas... parce qu'il ne pourrait pas continuer si elle refuse. Je te demande pardon par avance, si je te blesse. Mais... je ne vois pas d'autre moyen et je... je voulais te dire que moi aussi, je t'ai aimé dès la première fois que mes yeux se sont posés sur toi. Mais peut-être que simplement, notre destin n'est pas d'être ensemble. Peut-être que notre destin est de rester amis maintenant et qu'il faut l'accepter. Il la regarde de nouveau, il a l'impression d'avoir un creux dans le cœur, il s'attendait à pleurer, à avoir envie de hurler, mais en réalité, il se sent vide. Froid. Désincarné. Et pourtant profondément malheureux. Est-ce qu'il est en train de rompre ? Il n'est pas en couple depuis des années, mais il en a l'impression.

Ben ne savait pas non plus que ce serait aujourd’hui, qu’il romprait officiellement avec Liz. Il avait l’impression que la fin de leur relation n’était qu’une lente agonie. Une agonie que Liz entre coupait de présences tragiques et d’absences douloureuses. Non, il avait aujourd’hui assez d’égo pour dire que ce n’était plus possible de vivre ainsi. Elle accepte. Pire que ça, elle le remercie de se retirer de cette compétition absurde. Il n’avait pourtant jamais voulu jouer à ce jeu. Il n’est pas revenu pour elle, il n’est pas allé se présenter lorsqu’il s’est réinstallé dans son ancienne maison. Lui ne pleure pas, mais elle pleure malgré son sourire. Elle pose sa main sur sa poitrine, ce contact l’électrise, heureusement, elle ne lui impose pas plus longtemps. Il sera toujours là, dans son cœur quelque part, tapis dans l’ombre, pour ne plus jamais ressortir. Il doit la laisser vivre sa vie avec Simon, avec cet enfant qui n’est pas le leur.

Elle lui dit qu’il mérite d’être heureux sans se cacher derrière un masque. Il aurait envie de stopper ses doigts qui caresse sa joue, il aurait envie de partir pour ne pas la voir pleurer alors qu’elle est en train de briser son cœur. Une princesse, hein ? Il ne sait pas, s’il trouvera une princesse, il ne sait pas s’il cherche une princesse, il ne sait même pas s’il chercher l’amour. L’amour est trop destructeur pour son pauvre cœur. Il voudrait la toucher. Finalement une larme coule lorsqu’elle lui dit qu’elle ne pourra pas l’oublier. Était-il vraiment son premier amour ? Elle était le sien, sans aucune controverse. Je ne pourrais jamais oublier ce que je ressens pour toi Liz. J’espère qu’un jour, te voir heureuse ne me rendra plus si malheureux. Il lui sourit tendrement lui confiant ainsi ce qui au fond lui fait le plus mal. Ce qu’il espère pour elle et qui pourtant le torture, qu’elle soit heureuse dans les bras d’un autre. Il tourne la tête alors qu’elle regarde Alli. Je te l’enverrai sans faute. Elle manque parfois de concentration, mais ne la blâme pas trop, c’est en grande partie à cause des médicaments, elle n’était pas comme ça avant… Elle finira par pouvoir s’en passer, elle avance. Il sait que sa nièce est entre de bonnes mains avec Lizzie. Il sait que ça lui fera aussi du bien de voir une femme qui n’est pas la mère d’une de ses copines. Prends soin de toi ma Liz et du bébé. Il sait qu’à partir de ce moment, c’est lui qui va avoir besoin d’imposer un silence radio à Liz. Parce qu’il a besoin de se reconstruire définitivement sans elle.