(topic commun) le bal de la police

bal de la police

tc

Derrière les sourires, chacun savait qui il était. Castiel aimait bien la franchise de la brune. Pas de mascarade. Il ne pouvait pas dire qu’il l’appréciait. Il n’appréciait que les femmes ou hommes de loi qui étaient de son côté. Qui le défendaient. Avec elle, il savait que cela serait tout le contraire. Cette femme semblait ne rien laisser passer. Il ne put s’empêcher de plaindre les membres de la police de Redwood. Elle allait avoir besoin de beaucoup de persuasion pour obtenir, ne serait-ce que l’ombre d’un résultat.
Autour d’eux, la foule semblait apprécier l’événement.
Face à Hargreaves, il se dit que Garensen allait devoir lui fournir un dossier complet sur elle. De sa naissance en passant par tous les écueils de sa vie. Surtout les écueils.
Il ne releva pas l’allusion. Il en avait trop entendu pour que cela le touche. Tous ceux qui pensaient avoir un droit de jugement en faisaient étalage avec une subtilité plus ou moins évidente. DeWitt avait remarqué la présence de Mila Hargreaves dès son arrivée au bal de la police. Sa posture rigide et son regard scrutateur ne passaient pas inaperçus, et il savait qu'il ne s'agissait pas seulement d'une visite de courtoisie. Elle était là pour évaluer, pour observer, et Castiel ne pouvait s'empêcher de sourire intérieurement face à l'idée qu'elle venait probablement avec quelques préjugés sur les forces de l'ordre de Redwood Hills. Après tout, les rumeurs circulaient rapidement dans cette petite ville, et il était certain que Mila avait entendu des histoires sur la situation locale avant même de mettre les pieds ici. L’approcher était une façon de tester le terrain. De voir les limites. Dans une ville aussi petite que Redwood Hills, les nouvelles circulaient vite, et il n’était pas difficile de savoir qui était qui. Sa nomination au poste de substitut du procureur avait suscité de nombreux commentaires et rumeurs.
Lorsqu’elle lui proposa de lui offrir un verre, Castiel hocha légèrement la tête en signe d'acceptation.
« Volontiers, » dit-il en inclinant la tête.
Tandis qu’ils s’avançaient vers le bar, Castiel prit un instant pour réfléchir. Il appréciait ce genre de jeu, où les mots étaient des armes et chaque sourire pouvait dissimuler une intention cachée. Mila Hargreaves n'était pas seulement une nouvelle venue ambitieuse. Elle représentait une menace potentielle pour ceux qui, comme lui, préféraient que certaines vérités demeurent dans l’ombre. Mais il aimait le défi qu'elle représentait. Cette soirée au bal de la police promettait d’être bien plus intéressante que ce qu’il avait imaginé.
Ses pensées furent interrompues par l’animation qui régnait près du comptoir. Une jeune femme semblait prendre à partie un homme. La police de Redwood allait pouvoir montrer toute l’étendue de ses compétences à leur nouvelle autorité.

résumé:

le bal de la police

topic commun

Je savais bien que le maquillage de tigre m'offrirait une certaine discrétion ce soir, mais je ne m’attendais pas à passer aussi inaperçu. Aucun changement dans l’expression d’Elizabeth qui pourrait trahir une quelconque réaction à ma présence. Bon, on ne s’est vu qu’une fois aussi et ce n’était pas la rencontre la plus mémorable. Je fronce légèrement les sourcils, observant son profil. Elle ne daigne pas croiser mon regard, ses yeux impatients fixés obstinément sur le barman. Elle semble ailleurs, plongée dans ses pensées. Devant son air blasé, je décide de ne pas insister. Inutile de provoquer une confrontation ici, au milieu de la fête. Je me contente de lever les mains dans un geste de capitulation, un sourire forcé aux lèvres, signifiant que je n’ai pas l’intention de la déranger davantage. Ce n’est pas la peine de pousser plus loin, pas ce soir. Je détourne le regard et le reporte sur le barman, attendant qu’il m’amène ma pinte. Dis, Tigerman. Cette fois, nos regards se croisent enfin, et pendant un bref instant, j’ai l’impression qu’elle m’a reconnu. Mais il n’en est rien. Elizabeth me fixe avec une expression qui oscille entre l’agacement et la lassitude. Ses lèvres se pincent avant de s’ouvrir pour laisser échapper un flot de paroles qui, à ma surprise, ressemble plus à un reproche. Je l’écoute, et un air confus se dessine sur mon visage. L’idée que je puisse avoir des intentions de flirt semble si loin de la réalité que je ne peux m’empêcher de laisser échapper un sourire ironique. Je me redresse légèrement, haussant un sourcil, pas du tout embarrassé par cette méprise. Si seulement elle savait… Je ne cherchais qu’à échanger quelques mots, pas à initier une quelconque tentative de séduction. Je m’apprête à plaider ma cause, mais le barman s’immisce entre nous avec le margarita de la couturière. J’attends qu’il s’éloigne pour, enfin, nier les accusations, mais elle reprend et je comprends un peu plus le nœud du problème. Ce n’est pas moi, c’est un autre. Du moins, c’est ce que j’en déduis.

Je la regarde un instant, mon regard soutenant le sien. Mes lèvres s'entrouvrent, prêt à lui répondre une réponse sincère, comprenant que ce n’était pas le moment pour faire une mauvaise blague. Mais encore une fois, il m’est impossible de prononcer un seul mot. Une jeune femme intervient, semblant avoir interprété la scène comme quelque chose de plus gros. « On discute, rien de plus. » Difficile de savoir si elle venait à ma rescousse ou celle d’Elizabeth, mais dans tous les cas, ce n’était pas nécessaire. Peu importe, de toute façon. Le malaise est palpable, et son intervention semble plus alimenter le malentendu qu’autre chose. « On s’est juste mal compris, » que j’ajoute, mon regard se portant de nouveau sur Elizabeth, comme pour lui clarifier mes intentions. Ce que j’essaie de faire depuis qu’elle a pris parole. « Je la blâme pas, les tigres ont pas la meilleure des réputations. » Je laisse un sourire amusé se dessiner sur mes lèvres, un sourire qui se veut complice, espérant que ce petit trait d’humour pourra alléger l’atmosphère. Après tout, les tigres sont souvent perçus comme des prédateurs, et dans ce contexte, l’allusion fonctionne aussi bien pour les hommes. Ma bière est enfin prête, le barman glisse la pinte vers moi, en échange d'un billet. Je tourne la tête vers la jeune femme, le verre en main. « Je crois pas qu’on se connaisse » que je fais remarquer, tout en tentant de replacer son visage, sans succès. « Philip King, je suis dans le comité d’organisation. » Officier de police, c’est-à-dire. Après, je ne devrais pas trop vanter mon implication dans les festivités, je ne me suis pas autant donné que certains de mes collègues. J’ai fait le minimum, j’ai fait ce qu’on m’a dit de faire, sans rien de plus. Du coin de l’oeil, j’observe la réaction d’Elizabeth.

résumé:

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— — — ✕ — — — karma police, i've given all i can. it's not enough. i've given all i can, but we're still on the payroll. this is what you'll get, when you mess with us. for a minute there, i lost myself ─ radiohead

Hannah esquisse un sourire, il est encore trop tôt pour dire s’il s’agit d’une belle réussite ou non, mais les mots de son amie la touchent. En tout cas, ça semble plutôt bien parti pour que ce bal connaisse un joli petit succès. Cependant, le visage de la jolie blonde s’assombrit quand elle semble regarder dans la direction du DeWitt, la rouquine se demande s’il y a un problème entre la journaliste et l’homme d’affaires. Mais l’arrivée de Betty la coupe dans ses interrogations, arrivée qu’elle accueille avec plaisir. Si au départ l’ambiance est plutôt chaleureuse entre les deux cousines, quand la belle couturière pose ses yeux sur Eli, l'atmosphère perd au moins cinquante degrés. La voilà donc qui s’éloigne sous le regard incrédule des deux jeunes femmes, qui semblent visiblement se demander ce qu’il se passe.

— Houla attends, attends, je ne t’ai accusé de rien Eli, répond la rouquine. Moi-même je n’ai rien compris à ce qu’il s’est passé.

Si la journaliste clame qu’elle n’a rien à se reprocher, ça ne semble pas être le cas du côté d'Elizabeth… Peut-être qu'Eli a fait sans le savoir quelque chose qui n’a pas plus à sa cousine ?

— C’est peut-être un peu plus compliqué que ta tête qui ne lui revient pas.

Son amie propose alors qu’elles aillent la voir pour tirer tout ça au clair. Hannah opine de la tête, après tout, ce serait dommage que Betty passe une mauvaise soirée sur un malentendu et aussi, elle ne veut pas qu’il y ait une mésentente entre les deux jeunes femmes. En compagnie de la jeune journaliste, l’officier Brennan se met en quête de sa cousine, elle finit par l’apercevoir au bar ou elle est entourée d’un homme maquillé en tigre et d’une jeune femme rousse que Hannah ne reconnaît pas. D’où elle est, la jeune femme comprends que l’ambiance n’est pas au rendez-vous. S’approchant, elle atteint avec Eli le bar en même temps que Castiel DeWitt et une élégante femme brune qui semble accompagner l’homme d’affaires.

— Est-ce que tout va bien ici ? Demande Hannah au trio.

résumé :

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ஃ slow down you're doing fine. you can't be everything you wanna be before your time ஃ

TW : drama feu

Le bal de la police

Fatiguée. La faim au ventre et les cernes creusés sous le maquillage, pas sûr que Betty dissimule avec beaucoup d’adresse son envie de retourner se coucher. Sa présence au bal de la police ne tient qu’à son nom de famille, pas qu’elle en fasse une fierté mais le lien œuvre toutefois assez fermement pour cheviller à son cœur l’envie d’être présente de la même façon qu’eux le sont toujours pour elle. Loyal, le vilain petit canard. Voire contente de reconnaître certains visages de sa famille parmi la foule, à condition qu’ils ne soient pas accompagnés de petites blondes probablement très intimes avec le point de départ de cette fatigue, justement. Leo. La non-relation la plus nulle de toute l’histoire des non-relations amoureuses, dont elle voudrait ne pas faire tout un plat ; Surtout qu’elle n’est pas tellement du genre à facilement montrer ses sentiments d’habitude. Pourtant, il y a bien quelque chose qui gratte sous la surface, ne serait-ce que l’envie de comprendre ce qui peut pousser tant d’hommes à courir de lit en lit sans jamais s’arrêter. A défaut d’avoir un avocat volage sous la main, c’est sur un inconnu qui tente gentiment d’amorcer la discussion en attendant sa bière que l’interrogation tombe. Bim : contrôle surprise, Tigerman. J’espère que t’as révisé. Rien de personnel dans ce choix, le mec est juste là et puisqu’il semble avoir envie de discuter, discutons.

Cependant, il faut bien reconnaître que c’est surtout Betty qui discute toute seule avec un visage de tigre tantôt interrogatif, tantôt sceptique, tantôt résigné, tantôt volontaire pour répondre ; Une occasion que la rouquine ne lui offre pas tellement, se laissant entraîner par ses propres mots de lassitude. Ce n’est pas lui le problème, plutôt clair dès qu’elle lui avoue ce qui la pousse à considérer cette journée d’un œil si défavorable. Semble-t-elle plus agressive qu’elle ne le voudrait ? Dégage-t-elle le sentiment d’être à ce point saoulée par Try-Again-Tigrou qu’il faille intervenir ? Surprise, lorsqu’une nana débarque de nulle part pour s’interposer. Vexée, lorsqu’elle l’accuse de vouloir frapper le type. Le visage qui attendait des réponses se referme automatiquement tandis que Beth détourne le regard et étend le bras pour récupérer son verre, le porter à ses lèvres. Bien sûr qu’elle peut dégoupiller rapidement, la rouquine caractérielle : elle ne pensait cependant pas dégager cette énergie sur le moment. Le barman lui fait la moue : trop d’impatience à l’idée de se noyer dans de l’alcool, elle en a oublié de payer. « Probable » qu’elle lâche assez sèchement tout en tirant de son portefeuille de quoi régler son cocktail, ne rien comprendre étant de toute façon une constante chez elle en ce moment. Elle se sent conne, a très envie de partir, attend que le barman lui rapporte la monnaie sur son billet lorsque l’inconnu enchaîne sur une petite remarque assez drôle. C’est presque cute, Tigerman. Le trait d’humour a le mérite de tirer à Miss Glaçon un sourire en coin alors qu'elle relève la tête pour le regarder, sans se douter de quoi que ce soit.

Il entame la conversation avec l’autre fille, Betty amorce un mouvement pour partir et les laisser profiter de leur soirée. Elle se fige néanmoins avant. Philip King, comme dans Philip King le gars du marché dont la mère est persuadée que tous les Brennan sont ligués pour lui pourrir la vie ? Philip King, comme dans Philip King le gars du marché qui lui a littéralement dit qu’ils étaient ennemis pour on ne sait quelle autre raison que parce que c’est comme ça ? Philip King, comme dans Philip King le gars du marché qui à l’instar de tous les vieux gars de son genre lui avait dit que « quand même, tu pourrais sourire des fois » ? Sourcils froncés, un effort pour le dévisager au-delà de son aspect semi-sympathique de petit tigre peint. Elle ne l’a vu qu’une seule fois, à sept heures du matin et pas bien réveillée, mais ça finit par lui revenir. Ce Philip King, ouais. « Vraiment contente d'avoir pu me confier à toi, Philip. » Ironique évidemment, déçue surtout. Elle suppose que lui l'avait reconnue avant de l'aborder, se demande pourquoi mais n'a aucune envie de poursuivre la conversation. Secouant la tête, elle tourne déjà les talons pour se casser, trébuche cependant sur une personne qu'elle n'avait pas vu arriver dans son dos.« Mer... » de. La blonde de Leo, trop petite pour que Betty puisse l'apercevoir de là-haut sans doute. Un regard vers le ciel, une question silencieuse : est-ce une putain de malédiction ? « Mais qu’est-ce que vous avez tous, ce soir ? Oui, oui, oui, oui, oui, oui OUI, ça va, c’est la meilleure soirée du monde, TOUT VA BIEN. » On a dit que Betty peut dégoupiller rapidement, la troisième tentative aura donc été la bonne : d’abord Philip, puis la nana inconnue, puis Hannah qui débarque en compagnie d’une fille qu’elle a très clairement voulu éviter - merci cousine. Sensation d'étouffer au milieu de tous ces visages tout à coup regroupés autour d'elle, surtout que maintenant la moitié de son verre de margarita se retrouve sur sa robe. Allez Betty, interdit de chialer : on respire et on enclenche un gauche, droite, bye.

Résumé:

Un peu nerveux. Constat inéluctable, et cela n'avait rien à voir avec le nombre de bouteilles de bouteilles de boissons non-alcoolisées, qui s'était avéré insuffisant un peu plus tôt. Affaire gérée après un aller-retour au liquor store du coin avec un collègue, j'étais désormais incapable de ne pas jeter un coup d'oeil par-dessus mon épaule toutes les dix secondes, guettant de près son arrivée. Le fait de m'être réveillé à ses côtés plusieurs heures plus tôt n'y changeait rien. Pas plus que de ne pas en être à notre première sortie dans les rues de Burlington. Tous les membres du clan Brennan devaient être présents, ce soir, et cela m'était bien égal, désormais. Toujours était-il que je ne serais vraiment apaisé que lorsqu'il serait à mes côtés. Aurait-il envie de se prêter au jeu du lancer des lanternes ? Dans le pire des cas, une marche au bord du du Lac Champlain, dans un décor aussi enchanteur, nous ferait assurément le plus grand bien.
Je jetais un coup d'oeil à l'écran de mon smartphone, comme animé d'une appréhension qu'un message ne vienne troubler le cours de cette soirée. Au lieu de quoi, de l'agitation près du bar sollicitait ma pleine attention. Betty, qui venait de trébucher devant une bien curieuse assistance. Tous les efforts - subtils, bien sûr - fournis jusqu'ici pour me montrer occupé ailleurs et ne pas avoir à engager de conversation suivie avec le reste du clan Brennan se voyaient voler en éclats. « Hey. C'est moi. » Soufflais-je doucement en arrivant à ses côtés, me penchant pour l'aider à se relever. Avec cette robe et ces talons, sans compter sur son verre dont le contenu avait trouvé sa robe, elle n'était pas en position de refuser mon aide. Je levais les yeux sur les autres convives. Léger signe de la tête en direction de Philip, qui s'était vraiment prêté au jeu des festivités. Plus Hannah... Nos rapports étaient compliqués dernièrement. La silhouette de l'homme d'affaires, Castiel DeWitt, n'échappait pas non plus à mon attention. S'il avait fallu que je dresse une liste de toutes les personnes que j'aurais préféré éviter ce soir, elles se trouvaient toutes bel et bien dans le périmètre. Mais il n'y avait pas grand-chose que je n'aurais pas fait pour Betty. « Tu veux mon veston ? » Lui demandais-je discrètement. Je pouvais aisément m'en passer.

résumé:

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suburban war

By the time the first bombs fell, we were already bored (a.f.)

Le bal de la police. S’il est un événement auquel Dorian ne s’imaginait pas participer de son plein gré, c’est bien celui-là. Il ne ressent pourtant aucune envie de se trouver ailleurs quand la voiture le dépose à l’orée de la fête. Bien sûr, il est nerveux, conscient que toute une ribambelle de Brennan se trouve déjà sur place et que le moindre faux-pas de sa part peut transformer la soirée en désastre. Il s’est frotté un peu trop souvent à Hannah pour s’imaginer que la présence d’un public calmera les ardeurs de qui que ce soit. Peu importe. Il n’a jamais attendu l’autorisation de qui que ce soit pour vivre sa vie.
Il est en retard, pas de beaucoup, mais juste assez pour que la soirée soit déjà bien mouvementée quand il paye son ticket d’entrée et vient se joindre aux festivités. De ses yeux clairs, il scanne attentivement chacun des visages qu’il croise tandis qu’il se fraie un chemin au milieu des convives, à la recherche de celui de son compagnon. La soirée semble avoir eu du succès, mais ce n’est guère surprenant. Les bonnes causes, en particulier celles qui s’opposent directement à la Rose Lunaire, font toujours l’unanimité dans leur petit coin du monde. Si Dorian joue le jeu en offrant un sourire poli à chaque fois qu’il sent un regard peser sur lui, il n’est pas là pour ça et son sourire de circonstance se mue en un autre, bien plus sincère, quand il repère enfin la silhouette de Will. Accélérant le pas pour le rejoindre au plus vite, il ne prête aucune attention à ce qui se passe autour du sergent. Tant mieux, à vrai dire, parce qu’il aurait peut-être été tenté de faire demi-tour s’il avait réalisé plus tôt dans quoi il s’embarquait. On croirait presque à une mauvaise farce, toutes les personnes réunies là qui ne devraient jamais se tenir à moins de cinq-cents mètres les unes des autres. Si la tentation est forte de passer son chemin et d’aller plutôt rejoindre Castiel qui se tient un peu à l’écart, Dorian se contente de lui offrir un signe de tête en guise de salut et s’impose entre Hannah et Eli. “Qu’est-ce qui se passe ?” demande-t-il aux deux femmes, d’un ton léger. “Vous êtes ravissantes, toutes les deux.” Il se demande surtout si elles se connaissent, mais le moment ne semble pas tout à fait approprié pour les bavardages. Ses yeux sont toujours posés sur Will, de qui il s’approche légèrement, ne sachant pas qui est la jolie rouquine à ses côtés. Elle n’a pas l’air bien, ce détail là ne lui échappe pas. “Tout va bien ?” demande-t-il au sergent.

Spoiler:

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Oh, simple thing, where have you gone? I'm getting old, and I need something to rely on

Le bal de la police

Oui, la situation est une très mauvaise blague. A quel moment cela est-il possible d’ailleurs ? Eli se retrouve là, apparemment ennemie de la rousse, à s’approcher d’elle pour essayer de comprendre la situation. Et DeWitt qui s’approche aussi, non mais sérieux ? Eli ne dit rien et trempe ses lèvres dans sa coupe de champagne, pourvu que tout s’arrête, c’était une très mauvaise idée de venir ici. Elle écoute Hannah, son amie, essayer de comprendre les difficultés de l’inconnue. Mais voilà que cette dernière décide de bouger et de venir directement la heurter à son tour, faisant renverser, elle aussi sa coupe sur sa propre robe. Eli se recule d’un coup pour constater les dégâts sur sa robe : « Ok… » Souffle t-elle avant de relever la tête pour s’adresser à elle (et peut-être pour l'aider ?). Eli aimerait juste comprendre elle aussi la situation. Mais en relevant les yeux, c’est Dorian qui apparait devant elle comme s'il venait de se téléporter ici, au mauvais moment. « Mais j’en sais rien !» Répond Eli au bord de la crise de nerf avec un regard noir, elle se contient, pas de scène en public. Sauf que cette situation l’oppresse et la frustre, elle ne sait pas pourquoi on lui en veut ! Et puis, tous ces protagonistes autour de cette table ne l’arrangent pas. D’abord Hannah qu’elle a essayé de fuir, puis DeWitt qui se pavane et maintenant cette rouquine qui semble la détester sans connaître la raison. Eli reprend une profonde inspiration et décide d’aller chercher des serviettes en papier, tout près de DeWitt cette fois. « Sans commentaire » Lui murmure t-elle avant d’essayer d’éponger le liquide sur le tissu de sa robe. Non vraiment, elle ne va pas rester bien longtemps ici.

Spoiler:

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Not giving in

I tried to hide it through the silence while I played along I'm welling up behind my eyelids when I'm holding on to the rage, so badly, I hate it

Bal de la Police

L'homme inconnu affirme qu'il n'y a rien de mal entre lui et la jeune femme, puis il se présente à Clark. Cette dernière regarde l'homme avec confusion, presque ironiquement.

"Clark. Je pense qu'elle veux être tranquille."

Clark dit son nom à l'inconnu et prend la défensive de la rousse, mais elle aussi prend la parole et semble très bien se débrouiller seule.
Bon Clark va peut-être partir alors.
Mais avant qu'elle ne s'éclipse une autre femme demande si tout vas bien.

Les gens ont l'air d'aimer les problèmes dans cette ville, c'est ce que pense Clark quand elle voit tout le bazar et la rousse qui assure qu'elle va bien alors que son expression faciale indique très clairement le contraire.
Et c'est encore pire quand son verre se renverse sur elle. Clark écarquilles les yeux et regarde tout le monde s'amasser autour de la rousse. Clark observe la scène, légèrement perdue.

Au départ, elle songe à laisser les autres gérer la situation et à partir. Mais en même temps elle n'a pas envie de laisser cette inconnue dans la merde, sa compassion et son empathie prend le dessus sur elle.
Toutes les autres personnes autour d'elle parlent tous en même temps, ce qui la gonfle légèrement. Clark s'approche de la nana et parle assez fort pour qu'elle puisse l'entendre.

"Tu veux des vêtements de rechange ? J'en ai si tu veux."

Cette démarche vise d'abord à isoler la rouquine de la foule, pour lui permettre de respirer, ce qui semble urgent, et de se changer. Clark a toujours une tenue de rechange dans sa moto et elle ne laissera pas la jeune femme imbibée de margarita, Clark est trop généreuse pour la laisser ainsi.

C'est incroyable de voir comment les gens sont prêts à se mêler du drame, à se rassembler autour des problèmes pour les résoudre ou les aggraver, selon le cas, la pression monte dans la tête de Clark, elle commence à s'impatienter. Il est clair que la priorité est d'isoler la jeune femme pour qu'elle puisse reprendre son souffle et se détendre.

Au départ, Clark n'avait pas du tout prévu cette soirée. Elle envisageait d'interroger les gens concernant ses recherches, mais la soirée a pris un tout autre tournant. Bien que cela la déçoive un peu, sa générosité et son empathie naturelle la poussent à aider la jeune femme, visiblement bouleversée, en colère et perturbée par de nombreuses émotions. Ainsi, en voyant la jeune femme commencer à hyperventiler, Clark prend les choses en main.

"Vous pouvez la laisser respirer deux seconde !"

Clark a toujours eu un fort tempérament et c'est pourquoi, en élevant la voix, elle fait comprendre aux gens autour de la rouquine, (dont elle ne connait toujours pas le nom), de la laisser tranquille, ne sachant pas qui ils sont. Par la même occasion, les gens peuvent avoir un aperçu de la personnalité de Clark, qui peut parfois être très directe. Cependant, cela ne la dérange pas du tout, elle préfère être perçue comme quelqu'un de franc et désagréable plutôt que comme quelqu'un qui fuit les conflits et laisse les autres dans la merde alors qu'elle a une opportunité d'aider.

"Est-ce que tu veux mes rechanges ?"

Résumer:

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❁ bal de la police — topic commun

Mila avait lu avec attention les dossiers de chaque officier et inspecteur qu'elle aurait l'occasion de côtoyer dans le cadre de son travail. Elle aime savoir à qui elle à affaire. Control freak et work alcoholic, ça lui paraissait une étape obligée. Elle a donc une bonne vision des membres du poste de police de Redwood Hills. Elle observe donc avec attention les lieux, en quête des forces de l'ordre. Mais, elle n'avait pas encore étudié les membres de la communauté de la ville susceptibles d'être... intéressants, comme Monsieur DeWitt. Hargreaves note dans un coin de sa tête de se renseigner plus précisément sur l'homme d'affaires, lui qui semble vouloir s'intégrer dans les événements locaux comme le bal de la police.
L'occasion de discuter avec DeWitt est trop belle, alors elle n'hésite pas à lui offrir un verre. Qu'il ne refuse pas. Mila en est étonnée, sans rien en montrer. N'est-il pas dans la bienséance des gentlemen d'être plutôt celui qui offre un verre à une femme ? Peut-être n'a-t-il pas besoin de tenter de la mettre dans sa poche ? Loin d'elle l'idée qu'il soit irréprochable, elle est bien trop méfiante et sur ses gardes pour ça. Elle préfère penser qu'il a peut-être d'autres membres du tribunal dans ses petits papiers...
Le bar semble bien agité quand Mila et Castiel s'en approchent. En quelques minutes, un attroupement se forme autour d'une jeune femme rousse, et d'un tigre. La brune observe ce qui se passe, attendant peut-être que la police fasse quelque chose. Calme le jeu, au moins. La deuxième tête rousse ne lui est pas inconnue. Officier Brennan. Bientôt rejoins par un deuxième.
"Il semble y avoir de l'ambiance, à ce bal."
La remarque de Mila n'est pas tout à fait amusée. Elle note le salut de Dorian Brooks envers DeWitt. L'écrivain est-il ami avec l'homme d'affaires ? Dans cette petite ville, les liens semblent se tisser bien plus vite et bien plus largement que ce que Mila imaginait...
Elle détourne son attention de la scène, entre inconnus et policiers, il semble y avoir assez de monde sur le coup !
"Qu'est-ce que vous buvez ?" demande-t-elle à Castiel avant de se tourner vers le bar pour commander. Elle rêve d'un bon verre de vin blanc italien...

résumé:

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gone away •• And it feels like Heaven's so far away and it feels like the world has grown cold now that you've gone away

Shannon est d'abord surprise d'être interpellée, elle ne s'y attendait pas, ou du moins pas aussi rapidement. La personne qui l'a abordée lui est inconnue. En désignant son appareil photo, le jeune homme lui demande si elle joue la touriste. En soi, c'est une question à laquelle Shannon devait s'attendre aujourd'hui. « Peut-être en partie, mais la plupart des photos que je prends, je pourrais peut-être les ajouter à mon article plus tard. Je suis journaliste. » La jeune femme ne voit pas pourquoi elle devrait mentir sur sa profession. La blonde était consciente qu'elle n'avait pas l'air d'une policière. Pour être honnête, la jeune femme en était très reconnaissante. « Ne le répétez pas, mais je suis contente de ne pas ressembler à une policière. » À ces mots, un sourire se dessine sur ses lèvres. Bien sûr, la blonde s'était souvent déguisée en policière lors du carnaval quand elle était enfant, mais elle n'avait jamais voulu exercer le métier lui-même. « Mais vous n'êtes pas non plus un policier, ou alors je me trompe ? » Bien sûr, il y a des chances que Shannon se trompe, mais cela arrive très rarement. « Qu'est-ce qui vous amène ici ? » La curiosité ne se laisse pas éteindre et en plus, c'est toujours intéressant d'apprendre quelque chose sur quelqu'un.

@Levi Collins

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