(topic commun) le bal de la police

❁ bal de la police — topic commun

Le ticket d'entrée payé, Mila fait quelques pas en observant les lieux. La décoration est plutôt champêtre, bucolique, pas tout à fait ce qu'elle imaginait pour le bal de la police. Enfin, c'est charmant, et il y a déjà un peu de monde. La brune détaille les visages, en cherchant certains comme le shérif, qu'elle avait déjà eu l'occasion de rencontrer, mais aussi les officiers de police de la ville. Elle était curieuse de les voir, eux qui sont souvent décriés pour leurs inactions ou incompétences face à la Rose Lunaire. Elle se demande, d'ailleurs, si certains d'entre eux ne seraient pas corrompus... Mila n'écarte aucune piste, aucune hypothèse. Elle se rend compte que la présence de la secte dans ce petit coin du Vermont peut instiller de la méfiance et des soupçons envers ses voisins. Pas intégrée dans la vie locale, la brune observe cela encore de loin. Elle s'apprête à se diriger vers le stand des boissons quand un homme s'approche d'elle et la salue. Surprise, il lui faut moins d'une seconde pour mettre un nom sur ce visage. Castiel DeWitt. Mila ne le connaît pas, ne l'ayant jamais rencontré, mais elle a lu des choses à son sujet. Un tas de choses. En même temps, quand on fait la une des magazines, ou des tabloïds... Elle n'est pas du genre à écouter les ragots, mais comment passer à côté de ce mariage qui semble avant tout financier, puis de la dramatique disparition de l'épouse ? Un drame qui se joue en plus dans les hautes sphères new-yorkaises. Bien sûr que Hargreaves avait entendu parlé de tout ça. L'histoire lui était revenue quand elle avait appris que DeWitt vivait à Redwood Hills.
"Jolie fête, en effet. J'ai hâte de voir ce que les officiers ont concoctés pour nous divertir..."
Elle espère surtout que ce ne sont pas eux qui ont organisés tout ça, ou en tout cas, pas sur leur temps de travail.
"Vous êtes vous-même venu faire votre bonne action, Monsieur DeWitt ?"
Mila ne se cache pas de reconnaître l'homme. Pourquoi le ferait-elle d'ailleurs ? Elle sait tout aussi bien qu'il est du genre philanthrope.

résumé:

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gone away •• And it feels like Heaven's so far away and it feels like the world has grown cold now that you've gone away

Le bal de la police

Tellement pas motivée tandis qu’elle se prépare à sortir, la rouquine qui a promis à sa cousine que bien sûr, elle serait présente au bal de la police, avec plaisir. Pourquoi faire ? Elle n’y connaîtra probablement personne en dehors d’Hannah et de William qui seront sans doute occupés toute la soirée à saluer tous leurs invités et amis. Dans la famille Brennan, elle n’est pas connue pour être la cousine la plus sympathique, de même que la seule à ne pas appartenir à ce monde ; Celui de l’ordre et de la justice. Une occasion de se rappeler qu’elle se sent toujours comme le vilain petit canard du clan ? Un soupir face au miroir, un regard à son téléphone portable en espérant un message de Leo qui n’existe pas. Elle a promis. Et même si elle serait bien restée dans son lit à ruminer toute la soirée, n’en reste pas moins qu’elle aime trop Hannah pour briser sa promesse.

Lorsqu’elle arrive enfin sur les lieux, Betty est d’une élégance extrême comme à son habitude. Ses longs cheveux roux dénoués tranchent avec le vert de sa robe, fleurie comme l’exigeait le dress code, et signalent très clairement « Brennan’s Family ». La fête a déjà commencé, parmi la foule elle repère beaucoup de visages familiers mais très peu d’amis. Aspen en Californie, la situation avec Leo toujours aussi compliquée ; Betty n’a trouvé personne pour l’accompagner. Quoi que pas vraiment cherché serait probablement une formulation plus appropriée, son intention se résumant de toute façon à faire une brève apparition à ce bal et à en repartir dès que possible. Une heure, une durée acceptable avant de prétexter une migraine insupportable, n’est-ce pas ? Se mettant à la recherche d'un verre d'alcool, point de départ indispensable pour toute interaction sociale, elle remarque enfin une crinière rousse semblable à la sienne.

« Hey, Hannah. » Betty glisse une main amicale dans le dos de sa cousine occupée à discuter avec une fille à laquelle la couturière ne fait pas trop attention dans un premier temps, elles échangent une brève accolade. « Super bal, et tu es superbe. J’espère avoir respecté le thème aussi. » Petit sourire en se reculant et en désignant sa robe. Elle essaie, ok ? D’être présente, d’être soutenante, de se fondre dans le moule de sa famille même s’il semblerait qu’il ait été brisé juste avant qu’on l’y forme, elle. Puis son regard vert glisse sur la fille qui accompagne sa cousine et le sourire disparaît tandis que son visage se ferme. C’est la fille qui draguait Leo sur Instagram, right ? A croire qu’elle est victime d’une malédiction, tombant sur une nouvelle conquête de l’avocat dont elle est bêtement tombée amoureuse à chaque nouveau pas hors de chez elle. Dire qu’elle fusille la petite blonde du regard serait probablement encore en dessous de la réalité. Comment un seul et même mec peut-il avoir des goûts aussi éclectiques en matière de fille ? Whatever. Leo est un con. Next. « Je ne te dérange pas plus longtemps, je vais prendre un verre au bar. Profite bien de ta soirée. » Et de tourner les talons en adressant un sourire froid aux deux jeunes femmes, pas fâchée de passer une nouvelle fois pour la cousine pas cool de la famille.

Résumé:

Évidemment qu’elle ne compte pas lâcher l’affaire maintenant qu’elle a Eli en ligne de mire. La rouquine a l’impression que si elle ne tente pas d’entrer en contact avec la blondinette maintenant, elle n’en aura plus jamais la possibilité. Sans doute à raison, son amie a déjà pris la fuite une fois, ce n’est pas impossible qu’elle la prenne une seconde fois.

— Si tu m'avais dérangée, je ne serais pas venue vers toi n’est-ce pas ? C’est autant mon bal, que le tien et celui du reste de la population.

Ça a beau s’appeler le bal de la police, tout le monde a le droit d’y venir, moyennant un ticket d’entrée bien sûr, mais c’est pour la bonne cause. Eli commence à lui expliquer qu’elle est là pour le boulot, ce qui ne va pas empêcher Hannah de discuter avec elle, avant que son regard bleu ne dévie ailleurs. Les yeux de l’officier Brennan suivent donc le même chemin avant de tomber sur la silhouette bien apprêtée de DeWitt, ça aurait été étonnant qu’il ne soit pas venu, Monsieur le Philanthrope. La rouquine ne va pas s’en plaindre, il pourrait être un donateur des plus généreux, en revanche vu le regard sombre de la blondinette, la présence de l’homme d'affaires ne semble pas l’enchanter. Cependant, elle n’a pas le temps de lui demander quel est le problème avec lui qu’un visage familier apparaît.

— Oh Betty, je suis heureuse de te voir, dit-elle en répondant à l’accolade.

Hannah avait invité sa cousine qui lui avait promis de venir faire un tour et elle était heureuse de voir que la promesse avait été tenue.

— Bien sûr, cette robe est fantastique et te va à ravir, tu es fabuleuse ! C’est l’une de tes créations ?

Que ce soit le cas ou non, Beth rivalise de beauté et d’élégance, difficile de ne pas s’en rendre compte. Hannah s'apprêtait à lui présenter Eli, mais en voyant le sourire de sa cousine disparaître alors qu’elle pose ses yeux sur la blondinette, la rouquine suppose qu’elles se connaissent déjà, mais pas de façon positive. D’abord Eli avec DeWitt, puis maintenant Betty avec Eli. Qu'est-ce qui se passe ? Et puis pourquoi tout le monde semble croire qu’elle semble constamment dérangée ?!

— Euh d’accord, tu croiseras sûrement le reste de la famille dans le coin et euh… Passe aussi une bonne soirée Beth.

La fliquette regarde sa cousine tourner les talons, se disant qu’elle irait tirer ça au clair au cours de la soirée, en espérant que Betty ne s’évapore pas trop vite.

résumé :

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ஃ slow down you're doing fine. you can't be everything you wanna be before your time ஃ

le bal de la police

topic commun

Aujourd’hui, Levi sera un pompier. Ou un architecte. Il ne sait pas exactement ce qui est le mieux, qu’est-ce qui est le plus classe pour se pavaner, de préférence auprès de la gent féminine ? Il n’a peut-être pas tout à fait l’âge requis pour être un architecte, il n’est pas certain de son coup. Il ne peut pas feindre d’être un policier, il doit y avoir beaucoup de flics en civil autour de lui, ça ferait mauvais genre. Pompier, c’est peut-être plus plausible. Il ignore encore ce qui l’a poussé à se pointer à un tel événement, lui et ses multiples ennuis avec les forces de l’ordre, lui qui a déjà fini en cellule de dégrisement parce qu’il s’était montré un peu trop véhément durant une soirée. Sans doute a-t-il envie de fanfaronner auprès d’eux, ou d’appliquer l’adage sois proche de tes amis, mais encore plus de tes ennemis. Ou tout simplement, plus crédible, l’envie de passer une bonne soirée et de faire les yeux doux à la personne qui tient le stand de nourriture pour manger gratuitement. Et s’il ne rencontre pas de fille à se mettre dans la poche, tant pis, il croisera bien un ou deux visages connus, ou bien il en rencontrera d’autres. Il n’est pas difficile, particulièrement sociable. En arrivant sur place, il déambule à travers les allées, il y a déjà du monde. Il plisse les yeux, cherche à identifier ceux qui appartiennent aux flics des autres, le commun des mortels. Difficile à dire. Celui qu’il croise, sûrement. Il a bien la tête. Perdu dans ses pérégrinations, il finit par remarquer une jeune femme blonde, comme lui. Elle est seule, comme lui. Bravache, il désigne l’appareil photo qu’elle tient et lance « Vous jouez les touristes ? » l’entrée en matière est bancale, mais il l’a vue prendre quelques photos un peu plus tôt, alors pourquoi pas. « Vous n’avez pas la tête d’une flic » précise-t-il. Qu’est-ce qu’il a avec les têtes de flics, bon sang ? Il n’a pas le temps de se poser la question, il se dit qu’avec un peu de chance, il arrivera peut-être à se mettre cette fille-là dans la poche. Sinon, tant pis.

résumé:

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Il se demandait s'il avait peur de ce qu'il aurait pu apprendre. Que tu n'as pas de destinée particulière. Ni toi, ni l'humanité.

les chutes

le bal de la police

topic commun

« J’peux avoir un maquillage ? » Cody lève ses petits yeux suppliants vers moi, ses doigts serrés autour de ma chemise, comme s’il craignait que je puisse disparaître d’un moment à l’autre. De l’autre main, il pointe avec insistance le stand de maquillage, ses yeux brillants. Un sourire échappe à mes lèvres, suivi d’un rire léger. Le voir si fasciné par l’événement, si heureux d’être ici avec moi, me fait plaisir. Les dernières fois qu’il est venu, on n’a pas vraiment eu l’occasion de faire beaucoup d’activités ensemble, et je craignais qu’il commence à trouver son temps, ici, long. Sauf que dans cet élan de lui faire plaisir, je sens le besoin de dire « oui ». Pas seulement pour le maquillage qu’il demande, mais pour me prêter au jeu moi aussi. Je vous avoue que l’idée ne m’enchante pas trop, je me vois légèrement gêné devant la maquilleuse qui me regarde avec le même regard insistant de mon fils, attendant impatiemment une réponse de ma part. Je ne me donne pas trop le choix. Pourquoi pas, ça peut être drôle au final. Alors, sans trop réfléchir, je lâche un soupir résigné et me prête au jeu. Cody éclate de rire, visiblement ravi de me voir participer. Nous ne faisons pas dans l’originalité : deux maquillages de tigre identiques. Des rayures noires dessinées sur nos visages, un petit nez noir, des moustaches fines qui s'étirent sur nos joues.

Une fois nos maquillages terminés, Cody et moi faisons quelques pas ensemble, mais il ne faut pas longtemps avant que notre duo se sépare. Nous tombons sur ma voisine et son fils, avec qui Cody joue de temps en temps. À la vue de son ami, Cody me jette un regard, mélange d’excitation et de demande silencieuse d’approbation. Avant même que je puisse dire quoi que ce soit, les deux enfants s’élancent ensemble, bras dessus bras dessous, prêts à aller voir le spectacle du magicien. Je pourrais les suivre, bien sûr, mais je sais que Cody est en de bonnes mains, et j’ai mes propres obligations ce soir. Après tout, ce bal a été organisé par mes collègues et moi, et il est de bon ton que je me montre un minimum présent. Mais avant toute chose, je profite de l’absence de Cody pour m’éclipser vers le bar Une fois accoudé, je commande une pinte de rousse, sentant déjà l’amertume familière qui va me détendre. C’est à ce moment précis qu’une chevelure flamboyante attire mon attention. Une jeune femme vient de s’installer à côté de moi. Il ne me faut que quelques secondes pour la reconnaître et je ne peux qu’étouffer un rire sarcastique. Elle ne m’a pas reconnu avec mon maquillage de tigre, c’est certain. Si elle l’avait fait, elle aurait sûrement évité le bar. « Mauvaise journée ? » dis-je avec un demi-sourire. La question est un test. Est-ce que ce regard agacé sur son visage est juste son expression habituelle, ou y a-t-il vraiment quelque chose qui la dérange ?

résumé:

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— — — ✕ — — — karma police, i've given all i can. it's not enough. i've given all i can, but we're still on the payroll. this is what you'll get, when you mess with us. for a minute there, i lost myself ─ radiohead

Le bal de la police

Hannah a raison. Alors qu’Eli fuyait, Hannah est venue jusqu’à elle. Il y a de l’espoir, peut-être, pour une réconciliation entre elles. La journaliste ne sait pas si c’est possible puisqu’elle est fautive, elle en a bien conscience. Elle acquiesce à ses paroles. « Tu as raison et c’est une belle réussite. » En revanche, une personne insupportable tâche ce tableau si agréable avant son entrée dans les lieux. Son regard s’assombrit aussitôt en le voyant débarquer avec ce sourire d'une publicité Colgate.

La suite est encore plus étrange puisque ses yeux bleus se relèvent sur une jeune femme qui vient aborder Hannah. Eli ne la connaît pas vraiment et continue de tremper ses lèvres dans sa coupe de champagne, essayant de ne pas perturber leur conservation. Seulement voilà, la jolie rousse décide de poser directement un regard sur elle, la toisant comme si elle lui avait la pire des crasses. Ok, meuf, on se calme. Eli est surprise mais ne la lâche pas du regard. Elle veut quoi la grande ? Eli ne dit rien et la suit du regard. WTF ? Il s’est passé quoi ? Eli ne comprend rien, vraiment. Très vite, elle tourne la tête vers Hannah, levant sa main libre pour montrer son innocence : « Pour une fois, j’ai rien fait, je le jure ! » S’exclame Eli en regardant Hannah puis l'inconnue : « Ma tête ne lui revient pas apparemment. » Souffle t-elle avant de revenir vers son amie. « On peut aller la voir si tu veux. Elle semble… bouleversée. » Oui, ou prête à lui arracher la tête, allez savoir. Elle ne sait pas ce qu’elle a bien pu lui faire mais Eli brûle d’envie d’aller lui demander. Apparemment, elle semble lui en vouloir, mais pourquoi ?

résumé:

bal de la police

tc

Garensen lui avait fourni un dossier complet sur madame la substitut. Dossier qu’il avait rapidement survolé. Il s’était plus attaché aux notes et commentaires de son chef de la sécurité plutôt qu’à la lecture détaillée de la vie de Hargreaves. Comme souvent pour les personnes nouvellement en poste, elle comptait certainement tout réformer et remettre ses troupes sur le droit chemin. Cette pensée lui arracha un petit sourire narquois. Tout le monde savait que les policiers du coin brillaient par leur incompétence. Quel que soit le délit auquel ils étaient confrontés. La vie à la campagne avait dû leur ramollir les neurones, ce qui arrangeait bien Selene et les siens.
Autour de lui, les groupes se formaient, puis se séparaient, plus ou moins vite. Du coin de l’œil, il surveillait la fouineuse. Il se demandait quand elle viendrait l’ennuyer avec ses demandes stupides. Son mari avait dû recevoir la réponse de ses avocats. Un autre petit sourire, tout aussi narquois que le premier vint prendre place sur ses lèvres, avant de disparaître rapidement. Comme une illusion. Remplacé par son habituel sourire.
« J’avoue que je suis moi-même impatient de découvrir ça. »
Pour une fois que les policiers allaient les surprendre. Après, les savoir aussi peu efficaces, arrangeait tout le monde.
Lorsque la substitut prononça son nom, Castiel ne put retenir un sourire amusé cette fois. Cette femme avait le mérite d’être franche en avouant connaître au moins son nom. Il s’inclina légèrement et relevant les yeux sur le visage de son interlocutrice, il répliqua :
« C’est un plaisir de vous rencontrer madame la substitut. » avant de rajouter, un brin taquin « Sachez que je ne fais que de bonnes actions. Je suis ici pour participer aux œuvres de la police locale. Et vous, êtes-vous ici pour surveiller vos troupes ou seulement de retour au pays ?»
Il évite d’évoquer le sujet épineux et fâcheux, préférant sourire tout en adoptant une position ouverte et détendue. Derrière son regard azur, mille questions tournent. Cette femme a l’air aussi froide qu’un iceberg. Que vient-elle faire ici ? Traquer Selene ? Après tout, cela ne serait pas la première.

résumé:

Le bal de la police

Bien que fatiguée, tendue et un peu déprimée, Betty prend sur elle pour accrocher un sourire à ses lèvres tout en allant saluer sa cousine. Difficile paradoxe auquel elle se retrouve sans cesse confrontée ; Celui de ne pas entièrement se sentir à sa place dans une famille pourtant terriblement aimante. Pas le moindre début de reproche à leur adresser, ni à Hannah, ni à William, ni à Winona, ni à Wesley, ni à leurs parents : c’est elle le problème, la nana qui fait la gueule dans un coin, qui lève les yeux au ciel dès qu’on l’approche, qui ne parvient pas à retenir le seul mec qui compte à ses yeux. « Yep, j’ai bien brodé chaque fleur une à une. » Léger haussement d’épaules, un air vaguement amusé sur le visage ; Sans doute que ça paraît un peu triste au premier regard, la rouquine mentirait cependant si elle prétendait ne pas préférer passer ses soirées à broder devant des émissions de télévision débiles plutôt que de participer à ce genre d'évènements mondains. Ce n’est pas tant le thème qui l’ennuie que le simple fait d’avoir été obligée de quitter son pyjama, son lit et son petit chagrin d’amour complètement ridicule. Justement, la blonde qui accompagne Hannah rappelle instantanément à Beth pourquoi elle aurait préféré rester à la maison : dans son appartement, aucun risque de rencontrer une énième idiote que Leo aura sauté, à moins de croiser son propre reflet dans le miroir.

Le bar, now. Besoin d’un verre pour calmer les nerfs et occuper le temps avant que l’heure ne soit décente pour enfin s’éclipser. Betty ne fait pas spécialement attention à l’entourage lorsqu’elle se penche pour commander une margarita au barman, soulagée de constater qu’il n’y a pas de prosecco à la carte. Not today, Satan. Ce n’est que lorsqu’elle amorce un geste vers son petit sac à main en se demandant combien va lui coûter sa consommation qu’elle relève le type à ses côtés dans une moue blasée. « Lâche moi, Tigerman. » On avait dit not today Satan, pourquoi faut-il encore qu’un cosplay questionnable de Tigrou l’aborde au bar ? Pas reconnu, évidemment. Pas sûr que ça aurait changé quoi que ce soit dans le cas inverse, si ce n’est qu’elle se serait probablement tirée deux fois plus vite. Elle soupire en reposant ses coudes sur le bar, espérant que l’homme de l’autre côté du comptoir se presse pour lui donner son cocktail. Une joue glisse dans sa paume, les ongles commencent à pianoter sur le bois de la surface. Pas tant d’impatience que sous l'effet de la colère qu’elle sent monter, encore et encore, à chaque fois qu’elle songe à l’avocat. Et à sa pétasse blonde, quelque part dans le coin. Une parmi d'autres, finalement. « Dis, Tigerman. » Ouais, elle vient de l’envoyer chier mais ça ne l’empêche pas de reprendre contact. Changé d’avis. « Qu’est-ce qui vous pousse à faire ça, en fait ? Aborder une fille, la draguer, la ramener chez vous; Puis recommencer avec une autre, puis une autre, puis une autre… C’est quoi le plan ? A partir de combien de conquêtes vous vous estimez heureux ? Est-ce que ça s’arrête un jour ou c’est juste la course à celui qui en aura fait pleurer le plus ? » Le barman dépose enfin son verre devant elle. Plus envie de chialer dedans que de le boire, à ce stade. Un soupir. « J’aimais bien un mec qui m’apprécie pas particulièrement et a couché avec, j’sais pas ? p’têtre 80% des filles qui sont ici ce soir. Bien sûr que c’est une mauvaise journée. » Une pensée émue pour Philip qui n’avait presque rien demandé à Betty et qui, une nouvelle fois, subit sa frustration à la place de quelqu'un drôle. Sad running gag, Tigerman.

Résumé:

Bal de la Police

Clark commande une bière puis observe le bar autour d'elle. Les bars en extérieur est ce que Clark aime, des guirlandes lumineuses et des lanternes colorées décorent l'espace, créant une atmosphère festive et chaleureuse. La rouquine regarde autour d'elle passant le temps.
Elle voit des food trucks qui sont également présents, proposant une sélection de plats savoureux à déguster sur le pouce. Clark ira peut-être prendre un plats plus tard.

Alors que Clark attend patiemment au bar sa boisson, elle aperçoit une femme au bout du comptoir commencer à parler a un homme qui semble vouloir l'approcher. Clark ne suit pas exactement la conversation, mais il semble clair selon elle que l'homme tente de la draguer et que cette dernière n'en a aucune envie, atteignant un point de rupture.

Clark a vécu des expériences similaires au début de sa vie d'adulte, ramenant des hommes chez elle sans lendemain. C'était en partie une sorte de vengeance personnelle, mais aujourd'hui elle regrette certaines de ces rencontres et en garde de bons souvenirs pour d'autres. Depuis ses 25 ans, elle a changé et a arrêter les coups d'un soir. Elle comprend désormais le ras-le-bol que peut ressentir cette femme face à tous ces hommes cherchant à la ramener dans leur lit.

Elle observe la scène sans intervenir verbalement, lançant des regards foudroyants à l'homme tout en fronçant les sourcils de confusion. Alors qu'elle sirote sa boisson fraîchement servie par le barman, elle analyse la situation.

Voyant la femme gratter le bois du bar, elle semble en colère, stressée et frustrée. Et alors qu'elle hausse le ton et commence à monter dans les tours face à cet homme, Clark décide d'intervenir malgré elle, par empathie. Elle se lève, s'approche pour calmer la jeune femme et instaurer une limite entre elle et l'homme, se plaçant légèrement entre les deux pour les séparer sans les couper de vue. Ce n'est pas son problème à régler, mais elle veut apaiser la situation. Elle commence par parler d'une voix calme mais ferme sans atteindre le seuil de l'autorité.

"Ola ola doucement, tu vas fini par lui péter ton verre à la gueule"

Elle calme d'abord la jeune femme et ensuite se tourne vers l'homme.

"Qu'est-ce qui ce passe ?"

Elle prend d'abord la température pour évaluer si son intervention est nécessaire ou non. Si ce n'est pas le cas elle les laissera tranquille et vaquera à ses occupations.

Résumer:

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❁ bal de la police — topic commun

En venant au bal de la police, Mila songeait avant tout à prendre la température, à évaluer la situation de la police de Redwood Hills, dans un contexte bien différent de celui du poste. A un endroit et à un moment moins officiel, où les agents se sentiraient moins… professionnels. Elle trouvait aussi que ce genre d’initiative était une bonne idée et elle était intéressée de voir ce que ça donnait, même si elle espérait que les personnes chargées de faire régner l’ordre en ville n’étaient pas occupées à suspendre des vases avec des fleurs dans les arbres… Les ragots qui circulaient au sujet de la police de Redwood Hills sont bien assez mauvais pour ne pas en rajouter. Mila accorde beaucoup d’importance au travail, au sérieux et à l’intégrité. S’ils ont eu de la malchance sur certains points, des erreurs ont certainement été commises, et Hargreaves ne compte pas fermer les yeux. Mais, elle n’a pas l’intention d’aller trop vite, et prend son temps pour analyser au mieux la situation.
Si Mila ne peut s’empêcher un sous-entendu, elle semble percevoir le même ton chez DeWitt. Elle imagine l’homme d’affaires savoir user des mots aussi bien qu’un homme (et une femme) de lois. Elle ne se cache pas de le connaître, et lui non plus, ne cache pas savoir qui elle est. Si à New-York, les nouvelles peuvent vite circuler, elle imagine qu’il en est de même dans cette petite ville. Mais, elle se demande bien ce que DeWitt a à y gagner d’être au courant des nouveaux arrivants au tribunal de Burlington. Elle l’observe de ses yeux bruns avant de répliquer.
"Ils disent tous ça…" souffle-t-elle. Être innocent. "Je n’en doute pas ! Vos actions aux bonnes œuvres vous précèdent."
Il faut dire que c’est une bonne publicité. Elle se crispe tout de même légèrement quand Castiel évoque un retour au pays. Elle tente de le sonder du regard, mais l’homme use de son image chaque jour, il sait donc très bien paraître. Il semble savoir quelques petites choses à son sujet, ce qui lui déplaît fortement.
"Vous semblez au courant de ma nomination au poste de substitut. Vous imaginez bien que je ne suis pas seulement là pour prendre du bon temps."
Elle n’aime pas l’expression employée par DeWitt. Surveiller les troupes. Il est vrai qu’elle se présente ici en tant que nouvelle substitut du procureur, et qu’elle souhaite prendre attache auprès des officiers de la ville. Cependant, loin d’elle l’idée d’être dans un contrôle de ceux-ci.
"Mais cela ne veut pas dire que je ne vais pas commander un verre. Je peux vous offrir quelque chose peut-être ?"

résumé:

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