(topic commun) le bal de la police

le bal de la police

topic commun

J'ai l'impression d'avoir manqué quelque chose, un détail crucial qui m'échappe. Il me semble pourtant être d’un naturel calme, voire même assez sympathique, non ? Quand Elizabeth m’a demandé de la laisser tranquille plus tôt, je n’ai pas insisté. J’ai respecté sa demande sans broncher, sans chercher à m’imposer davantage. Mais voilà, l’irruption soudaine de Clark change complètement la donne. En un instant, l’atmosphère se charge de tension et je me retrouve planté là, comme un idiot. Mon regard se tourne instinctivement vers Elizabeth, cherchant dans ses yeux un écho de la confusion qui m’habite. Une sorte de solidarité silencieuse qui pourrait me rassurer, ou au moins me faire sentir moins seul dans ce léger inconfort. Mais elle garde le silence, ses traits impassibles ne trahissant rien. Pas un mot, pas un signe. Rien qui puisse me tirer de cette mauvaise posture. Je soupire intérieurement, réalisant que, pour Clark, je passe pour le type qui dérange, qui importune. Et voilà comment, en l'espace de quelques minutes, je me retrouve catalogué comme le relou qui draguait Elizabeth sans la moindre retenue, alors même que c’est loin de la réalité. Je me présente, puisque mon maquillage de tigre semble me servir de camouflage bien involontaire, dissimulant mon identité. Ce n’était pourtant pas mon intention de me cacher ainsi, de me rendre méconnaissable. Pourtant, je perçois une pointe de reproche dans le ton de la rouquine. Ses paroles me frappent avec une dureté inattendue, et sans réfléchir, je laisse échapper un : « Je t’ai pas demandé, non plus. » De se confier. Le ton est un peu plus sec que je ne l'aurais voulu, trahissant une irritation latente. Ma remarque initiale sur sa journée était censée être un simple brise-glace, une tentative maladroite de relancer la conversation, de peut-être repartir sur de meilleures bases. J'avais imaginé qu’elle me reconnaîtrait immédiatement, malgré le maquillage, et qu’elle se contenterait d’une réponse évasive ou d’un regard agacé. Je pense qu'elle veux être tranquille. Et de nouveau, je rajoute : « Je pense qu’elle peut parler pour elle-même. » Ça ne prend pas beaucoup de temps avant que la foule se ramène, peu à peu.

Un incident. Bien sûr, il fallait s’y attendre. Tout commence de travers. Le margarita d’Elizabeth finit par se renverser et éclabousser ses vêtements d’un liquide collant. Ce n’est pas vraiment drôle, je le sais bien, mais malgré moi, j’étouffe un rire que je m’efforce de réprimer par un raclement de gorge. William, toujours prompt à jouer les chevaliers servants, surgit immédiatement de nulle part pour tenter de sauver la mise. Son élan est rapidement stoppé net par Clark. Sentant la tension monter pour une affaire aussi insignifiante, je ne peux m’empêcher d’intervenir, espérant désamorcer le malaise ambiant. « Je crois pas qu’elle veut de l’aide », je lance d’un ton qui se veut léger, mais qui ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu. C’est un signal suffisant pour moi. Sans ajouter quoi que ce soit, je lève mon verre et en bois une dernière gorgée, laissant l’amertume de la bière glisser dans ma gorge, avant de le poser bruyamment sur la table. Un geste qui résonne comme un point final à cette conversation qui n’a pas encore commencé. Je fais quelques pas en arrière, un sourire forcé aux lèvres, et leur offre un bref signe de tête. Un adieu silencieux, comme pour dire bonne chance sans prononcer les mots. Un peu plus loin, Cody attire mon regard, toujours avec la voisine. C’est mon cue, la porte de sortie que j’attendais. Je m’éclipse discrètement, me faufilant parmi les gens qui déambulent, profitant du brouhaha pour me fondre dans la masse. Je m’approche de Cody, qui s’anime aussitôt en me voyant. La voisine me dit que tout c'est bien passé, mais qu'elle doit quitter pour une petite urgence. Je la remercie. Sans plus attendre, Cody commence à gesticuler, ses yeux brillants d’excitation, et m’explique en détail tout ce qu’à fait le magicien. Je hoche la tête, amusé par son enthousiasme, l’écoutant d’un oreille tout en balayant les stands de nourriture autour de nous. « Qu’est-ce que tu veux manger ? » que je lui demande en pointant du menton un stand qui dégage une odeur alléchante de friture. Sans attendre sa réponse, je me dirige vers la file, l’idée d’une pause repas m'apparaît comme le meilleur moyen de relâcher la pression de ces dernières minutes.

résumé:

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— — — ✕ — — — karma police, i've given all i can. it's not enough. i've given all i can, but we're still on the payroll. this is what you'll get, when you mess with us. for a minute there, i lost myself ─ radiohead

Ils s'installent au stand de fabrication de lanternes. Un animateur leur montre ce qu'ils ont à faire, ça semble être un certain nombre d'étapes plutôt simples, ils sont gentiment accompagnés sur la manipulation du papier très fin de différentes couleurs pour faire des jolies lanternes. Ils font d'abord la structure en fil de fer puis montent le papier dessus. Alonso en crève une forcement en voulant la retourner, mais à priori, ils peuvent la recoller en remettant un petit bout de papier par dessus, comme un petit pansement à lanterne. Il tourne la tête vers le bruit provenant du bar. On a bien fait de pas prendre un verre, ça à l'air de chauffer là-bas. Il y avait surtout l'air d'y avoir beaucoup de monde. En effet, quelques éclats de voix leur parvient. Alonso n'a nullement envie d'aller intervenir, il reste dans ses collages, c'est déjà assez compliqué pour lui.

Jardinerie, cuisine, dessin, oui, le reste, il n'était pas vraiment doué aux travaux manuels. Il jette un coup d’œil à Jeff pour voir comment il s'en sort avec la sienne. Puis il refait un trou en essayant de retourner sa lanterne. Ça le fait rire. On va être loin du lâcher beau lâcher de lanternes du film Raiponce ! Alonso chantonne la chanson I see the light (Je veux y croire) du film en poursuivant sa semi-catastrophe tandis que l'animateur tente de lui dire qu'elle montra quand même même si elle est moins jolie que les autres de près, ça ne se verra plus dans le ciel. Et que c'était en faisant qu'on apprenait. Vous êtes gentil. C'est sûr celle-ci sera unique. Pour le plaisir, il prend des couleurs différentes pour les pansements de lanterne qu'il découpe en forme de cœur et d'étoile. Au moins c'était décoratif. Allez, elle n'a que trois trous... A non quatre parce que le papier n'est pas collé correctement à un endroit. Magnifique ! s'exclame-t-il sans oser la toucher. Il voit passer Philip et son fils tous les deux maquillés. Oh, regarde leur maquillage de tigre, c'est trop mignon ! lance Alonso joyeusement tout en refaisant un trou dans sa lanterne parce qu'il ne fait plus attention. Oh non... Encore ?

Résumé:

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When the night falls on you - You don't know what to do
Nothing you confess - Could make me love you less
I'll stand by you ▵ copyright endlesslove.

'Cause we were just kids when we fell in love
Not knowing what it was, I will not give you up this time ▵

Pendant quelques instants, Hannah a vraiment l’impression d’être dans un sitcom, ou tout part un peu plus en cacahuètes à chaque seconde qui passent, sans vraiment comprendre cet enchaînement chaotique. Mais le plus important restant le comportement étrange de sa cousine, la jeune femme demande donc au trio si tout va bien, en revanche, elle ne s’attendait pas à cette explosion venant de la part de Betty. Sur le coup, ça coupe un peu la chique à l’officier Brennan qui ne pensait pas avoir à faire à ce genre de réaction, mais elle se reprend rapidement et commence à engager un geste vers la jolie rousse… Cependant, quelqu’un est plus rapide qu’elle et le quelqu’un en question n’est autre que William, toujours prompt à aider les autres. Elle croise le regard de son aîné et si elle peut comprendre qu’il ne veuille pas lui dire bonjour au vu de leur rapport quelque peu houleux, Nana aurait au moins aimé ne serait-ce qu’un petit signe de tête, aussi bref soit-il. Heureusement, elle n’a pas le temps de s’en offusquer ou d’en être triste, qu’une tête se glisse entre la journaliste et elle. Dorian Brooks.

— Je n’en sais rien, répond Hannah en même temps qu'Eli.

Enfin, elle pourrait le comprendre si elle en avait envie, mais là, elle a juste le désir d’aller voir ailleurs si elle y est. Il semble y avoir bien assez de monde pour s’occuper de la crise de Beth.

— Vous aussi vous êtes ravissantes Dorian, qu'elle complimente sur le ton de la plaisanterie.

Même s’il est plutôt élégant pour ce bal. L’écrivain rejoint ensuite William, sans doute pour savoir ce qu’il en est et c’est ensuite au tour d’Eli de la quitter. D’accord, l’univers tente de lui envoyer un message, type, tire-toi de là. C’est donc ce qu’elle fait, Hannah tourne les talons pour retourner au milieu de la foule voir si elle ne pourrait pas se rendre utile. La jeune femme a une pensée pour son meilleur ami Oliver, elle aurait aimé qu’il soit là, lui au moins ne l’aurait pas envoyé sur les roses… En déambulant, elle tombe sur ses parents en compagnie de Winona ainsi que sur Archie, qui ne quitte décidément plus son costume de dinosaure. Elle enlace tout ce petit monde et leur signal d'éviter le bar avec le drama en cours, elle discute un peu avec les siens avant d’embarquer son fils avec elle qui veut passer du temps avec sa maman.

— Tu veux faire quoi ma crevette ?

La petite tête rousse réfléchit quelques instants, avant qu’il ne pointe de son petit doigt le stand de lanterne.

— D’accord, mais c’est maman qui va te la fabriquer, tu es encore un peu petit ok ?

Il hoche la tête, puis mère et fils rejoignent le stand en question ou se trouvent déjà quelques personnes, dont un couple qu’elle salue d’un sourire poli, mais chaleureux.

résumé :

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ஃ slow down you're doing fine. you can't be everything you wanna be before your time ஃ

Le bal de la police

Terrain de plus en plus friable sous ses pieds, la rouquine qui était saoulée dès le départ à cause d’un mec même pas présent à cette soirée sent son niveau d’irritabilité augmenter à chaque seconde. D’abord l’intervention de cette fille, bizarre et vexante ; Clairement en décalage avec le ton de l’échange réinvesti par Betty auprès de Tigerman. Puis la découverte de l’identité de ce Tigerman, décevante et humiliante ; Clairement en décalage avec le contenu de l’échange cette fois. Fuck. Si elle l’avait reconnu plus tôt, nul doute qu’elle se serait abstenue de lui parler de quoi que ce soit de personnel, voire de lui parler tout court. Philip fait remarquer qu’il n’a rien demandé sur un ton particulièrement sec, de quoi donner envie à la rouquine blessée de bel et bien lui envoyer son verre à la figure finalement. M’enfin, pas la peine de se plaindre d’être mal jugée si c’est pour agir exactement comme on s’y attendait. Plutôt que d’entériner sa réputation de crazy lady, Beth réfléchit donc à une réponse froide et cinglante, quelque chose de marquant qui pourrait lui donner l’impression de ressortir de cet échange un peu moins morveuse. Sans succès, et la nouvelle intervention de Clark coupe de toute façon l’élan.

« Je confirme. Pas une demoiselle en détresse. » Elle s’auto-désigne dans une moue plus que glacée à ce stade ; Pas qu’elle ait quoi que ce soit contre la sororité face aux mecs lourds – au contraire- mais mis à part lui avoir adressé la parole, même Betty ne comprend pas ce qu’on reproche à Philip. C’est un con mais il a le droit d’exister. Peut-être qu’en d’autres circonstances elle prendrait même sa défense, parce que c'est quand même un peu tendu d'être accusé d'emmerder une fille au milieu de tant de policiers qui sont en plus ses collègues et supérieurs, mais le ton sur lequel Philip l’a rhabillée ne donne aucunement envie à la rouquine de s’éterniser dans cette discussion. Allez, ciao et tant pis pour la répartie tranchante : sans doute que ça lui viendra plus tard, sous la douche, quand elle aura l’occasion de rejouer toute la dispute face à son savon et cette fois de gagner l’échange haut la main grâce à des arguments aussi percutants que bien sentis.

Ou peut-être qu’elle va juste pleurer, sous sa douche. Un débat raté puis une sortie ratée, ça commence à faire beaucoup même pour la nana qui d’ordinaire ne se laisse guère impressionner en public. L’irritation grimpe encore, nettement renforcée par l’attroupement étrange qui s’est formé autour d’elle et la perte de son seul espoir de retrouver un minimum de sérénité pour la soirée : son verre, à moitié renversé sur sa robe. Quelqu’un lui propose aussitôt des vêtements de rechange, lui arrachant un soupir contraint alors qu’elle tente de se relever. Oubliez-moi, merci, bisous. Manœuvre peu gracieuse de la tortue retournée qui regrette la hauteur de ses talons puis enfin une éclaircie. C’est moi. Merci Seigneur, Marie, Joseph et tous les Anges de cet univers dont le premier se prénomme William. La rouquine attrape sa main sans l’ombre d’une hésitation, soulagement aussi immédiat qu’immense de trouver enfin un visage ami prêt à l’aider sans la harceler de nouvelles questions. « Si tu savais comme je… » t’aime, voudrait souffler dans un soupir soulagé la cousine d’ordinaire peu démonstrative mais cette fois infiniment reconnaissante de l’aide offerte. Une nouvelle fois coupée, comme engluée dans une toile impossible à repousser. « Euh, Clark, c’est ça ? » Nel’insultepasnel’insultepasnel’insultepas. « Merci mais ça va aller. » Good girl. « Et occupe-toi de tes affaires, franchement. Tu t’es mêlée d’une conversation dans laquelle il y avait aucun malaise pour me traiter de tarée et lui de pervers, vraiment pas cool, et là t’es en train de lever la voix sur un mec qui est littéralement de ma famille, je vais sérieusement t’allumer si tu continues. » Bon, il n’y a pas d’insultes. En revanche, Betty est on ne peut plus claire à l’égard de cette bienfaitrice non sollicitée qui a dépassé les bornes à l’instant où elle a ordonné à William de reculer. Les remarques envers Philip lui restent aussi en travers de la gorge, même si elle ne l’apprécie pas particulièrement : jamais été très fan des situations injustes, Betty, à croire que son côté Brennan soit finalement plus prononcé qu’elle ne l’imagine elle-même.

« Garde-le, merci. T’es super avec, je vais juste aller me nettoyer. » Un soupir en jetant un œil à son cousin, effectivement très élégant, ce qui ne peut que ravir l’œil de la couturière qui pour sa part ressemble désormais à un rat ayant fouillé les poubelles d’un bar – l’odeur persistante d’alcool s’alliant au visuel. Un regard dégoûté en direction du verre collant qu’elle a ramassé en se relevant, évidemment plus aucune envie de le finir. A ce stade elle espère seulement que Clark ne reviendra pas à la charge et adresse un sourire forcé à l’homme qui les rejoint alors. Jkdpkkzpd oui, tout va bien, pour la cinquante sixième fois. Comme elle suppose néanmoins qu’il s’agit de Dorian Brooks, dont le visage ne lui est pas inconnu même si elle le rencontre pour la première fois, Betty se mord la lèvre inférieure pour ne rien répondre. Les yeux retournent chercher ceux de William, questions silencieuses : est-ce que je m’en vais, est-ce que tu me présentes, est-ce que tu me présentes et ensuite je m’en vais, est-ce que tu me présentes et ensuite je reste ? Pas trop envie de s’imposer, la rouquine qui n’a prêté qu’une oreille extrêmement lointaine aux derniers sujets de conversation animant la famille Brennan. Pas trop envie de s’en mêler non plus, d’ailleurs, mais si son cousin pense avoir besoin d’un peu de soutien, le Ratatouille des bas-fonds s’efforcera d’être à la hauteur.

Résumé:

Bal de la Police

Plus jamais Clark aidera quelqu'un dans le besoin, du moins dans cet ville. Quand Clark pensait que sa générosité allait vraiment finir par lui attirer des problèmes et bien c'est ce qui se passe en ce moment.
Si la nana avait pas besoin d'aide il fallait le dire tout simplement. Elle est peut-être énervée, mais c'est pas une raison pour envoyer des pics comme ça.
Au début, Clark est simplement choquée, restant sans voix face aux paroles de la femme. Cependant, après avoir laissé les paroles résonner en elle, la colère commence à bouillonner en elle tel un volcan sur le point d'exploser. La frustration de ne pas trouver d'indices sur sa mère disparue, les nuits blanches passées à chercher en vain, le sentiment d'échec qui l'envahit... tout cela contribue à faire monter en elle une tempête de frustration et de colère qui menace de tout emporter sur son passage. Elle adresse un ton calme mais ferme face à cet femme qu'elle pensait aider.

"Hé bien ça m'apprendra à vouloir aider tien. Comment j'aurais pu savoir que ce gars était de ta famille ? Je ne suis pas voyante ! Et la prochaine fois, fait gaffe à comment tu me parle, sinon je t'en colle une !"

Clark pars au quart de tour très vite. De plus sa franchise n'arrange rien, disant ce qu'il lui passe par la tête sans filtrer ses mots. Clark a un sens aigu de la justice, parfois un peu trop exacerbé. Cet altercation est une injustice pour Clark, elle s'était adresser à tout le monde et pas qu'a l’homme proche de la femme.
Elle ne laisse à personnes le temps de réagir qu'elle se retourne pour partir avec un pas rapide et déterminer.

"Non mais pour qui elle se prend sérieux. Les habitants de cet ville sont vraiment cons."

Voir sa mère parler à voix haute lorsqu'elle était petite a influencée Clark à en faire de même. Réfléchir en parlant à voix haute lui permettent de se remettre en question si nécessaire. Cependant, la fatigue combinée aux tourments émotionnels l'empêchent de déterminer si elle est réellement en faute dans cette situation, selon elle, non. Elle voulait tout simplement aider. Elle a besoin de temps pour y voir plus clair. Distraite, elle marche sans regarder où elle va, percutant quelqu'un sur son chemin. Encore sous pression, elle continue d'avancer, se retournant brièvement vers la personne sans vraiment la voir. Avec la boule a la gorge du aux nerfs elle dit.

"Putain ! Vous pouvez pas faire gaffe !"

La rouquine continue à marcher vers le parking ou elle va pouvoir être seule pour réfléchir et sûrement partir. Elle trouvera pas de réponses ici, sûrement pas avec les gens du bar. Elle ne sais même pas comment ils s'appelle et franchement sa lui est égale maintenant.

"Pourquoi je me suis pas tenue à ce que j'avais dit ? Rester discrète et ne pas me mêlées des problèmes."

De nerfs, elle donne un coup de poing sur sa moto. Bien entendu, c'est la moto qui prend le dessus dans ces cas-là. Clark grimace de douleur en tenant son poing avec son autre main.

"Mmm...merde..."

Elle finit par s'appuyer contre sa moto, son poing lui faisant mal, elle sort des écouteurs de son sac et les branches à son téléphone pour écouter de la musique, passant à autre choses très vite et oubliant l'altercation.
Elle décide d'attendre un peu, le temps que sa main se remette, avant de reprendre la route. Elle réalise que cette balade ne lui a apporté que des ennuis, elle soupir bruyamment et ferme un instant les yeux.

Résumer:

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le bal de la police

topic commun

Levi se balade librement au milieu des autres habitants, essayant de repérer qui est un flic et qui ne l’est pas, un petit jeu pour lequel il se trouve moins doué que prévu. Heureusement, il croise rapidement une jeune femme qui semble être seule, elle aussi. Pourquoi ne pas l’interpeller et improviser par la suite ? A ce jeu-là, Levi est beaucoup plus efficace. « Journaliste ? » répète-t-il, surpris. Voilà une couverture à laquelle il n’a pas pensé. Est-ce classe de se faire passer pour un journaliste, alors qu’on y connaît rien ? Il méditera là-dessus plus tard mais, pour le moment, il se concentre sur la jeune femme. « Et vous écrivez sur quoi, la plupart du temps ? » toutes les informations sont bonnes à prendre, il pourrait peut-être les réutiliser plus tard. Après tout, c’est en forgeant qu’on devient forgeron et s’il capte quelques infos et subtilités sur le boulot, il pourrait peut-être s’improviser journaliste ensuite. Tout lui paraît tellement facile, tout à coup. « J’comprends totalement ! » elle assure être heureuse de ne pas ressembler à une policière, bon. Elle est peut-être dans son camp ? « Oh non, moi non plus, je suis… pompier. Depuis peu. » pompier ce sera, c’est plus simple qu’être architecte. Il guette la réaction de la jeune femme, sera-t-elle impressionnée, emballée ? Lui posera-t-elle des questions ? Pourra-t-il fanfaronner ou bien passera-t-elle à autre chose rapidement ? Il attend, Levi, prêt à toutes les éventualités. S’il y a bien quelque chose qu’il sait faire, c’est s’adapter à tout. L’inconnue poursuit la conversation en lui demandant ce qu’il fait ici. « Je voulais tester les stands de nourriture » il éclate de rire pour que ses mots sonnent comme une plaisanterie, alors que c’est précisément ce qu’il a l’intention de faire. « J’aime bien, ces événements… rencontrer des gens, participer à la vie de Redwood. Tout le monde devrait vouloir faire ça, non ? » et parce que Levi est un être sociable qui aime être entouré, il se sent parfaitement dans son élément, ici. « Et il y a un stand de lanternes aussi, il a l’air cool » enchaîne-t-il en désignant le stand en question du menton. Il n’en sait rien, il n’a aucune idée de ce qu’il raconte, comme d’habitude.

résumé:

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Il se demandait s'il avait peur de ce qu'il aurait pu apprendre. Que tu n'as pas de destinée particulière. Ni toi, ni l'humanité.

les chutes

Un petit dinosaure et sa maman aux cheveux roux viennent à la rencontre du stand de lanternes. La seconde fabrication se passe bien mieux que la première, ça pouvait être difficilement plus catastrophique. Il se dit que c’est le papier jaune qui doit être de plus mauvaise qualité que les autres couleurs – c’est une excuse comme une autre. La jeune femme les salue alors Al décide d’a minima donner son prénom. Bonsoir, Alonso et Jeffrey mon compagnon. Il fait un grand sourire au petit dinosaure. Bonjour toi, c'est un beau costume que tu as là ! Ça lui fait penser à ses fils qui doivent être quelque part, d’ailleurs son téléphone vibre, c’est Juan qui appelle. Excusez-moi une minute. Mes propres dinosaures m’appellent. Il s'éloigne un instant du stand et répond à son fils qui lui demande s’il aurait pas les clés de la voiture pour aller chercher sa veste parce qu’il a froid. Alonso lève les yeux au ciel. Les adolescents... il lui avait dit cent fois qu’il n’avait pas la tenue adaptée.

Il indique à son aîné de 18 ans qu’il est au stand de lanterne. A ce moment, il se fait percuter par une femme rousse, décidément, il y en avait beaucoup ce soir. Il pense à Coco qui pour le coup se serait bien fondue dans le décor. Il manque de lâcher son téléphone et en plus plutôt que de s’excuser, la femme lui dit que c’est à lui de faire attention. Euh, pardon ? s’exclame Alonso mais la femme a poursuivi sa marche en direction des parkings. Il passe ses clés à ses deux fils qui arrivent. Forcément, jamais l’un sans l’autre… Quand ils étaient petits, ils disaient à tout le monde qu’ils étaient jumeaux. Alonso revient au stand de lanterne. Désolé pour ce contre-temps… J’ai des adolescents qui ne sont pas très dégourdis. il sourit largement. Il est content de voir que le stand se remplit un peu de diverses personnes. Allez Lanterne, c’est entre toi et moi cette fois-ci. Il l’a faite rose cette fois-ci et espère qu’il aura moins de souci avec le papier de soie.

Les deux adolescents en question croisent Clark qui a l’air mal sur sa moto mais n’osent pas aller la voir, glissant simplement un Bonsoir. Puis Juan parle des garçons qu’il a vu à la soirée et Miguel lui répond qu’il y a des jolies filles aussi, ils rient sur le fait que le Redwood Hills est un repaire de mannequins.

Résumé:

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Bal de la police

tc

Il avait espéré se faufiler discrètement vers la buvette, en évitant soigneusement d’engager la moindre conversation inutile. Mais à peine avait-il jeté un coup d'œil en direction du bar qu'il remarqua quelque chose. Deux femmes, visiblement très agitées, semblaient avoir une discussion animée avec un homme au visage peint en tigre. Oui, un tigre. Un choix de maquillage audacieux, pensa Castiel en esquissant un sourire en coin. Mais ce qui se passait entre eux avait l'air d'être tout sauf amusant. Les éclats de voix, bien que légèrement étouffés par la musique de fond, indiquaient que la situation était sur le point de dégénérer.
« Ah, les soirées de la police... toujours un spectacle, » murmura-t-il à la substitut qui l'accompagnait.
Castiel n'avait aucunement l'intention de s'impliquer dans cette querelle. Il préférait observer à distance. Après tout, il était un homme d’affaires, pas un héros. S'approcher de ce genre de scène, c'était risquer de se retrouver entraîné dans des drames inutiles.
Il lança un regard furtif vers @Dorian Brooks , qui se trouvait de l'autre côté de la salle. Dorian semblait absorbé dans une conversation. Leurs regards se croisèrent brièvement, et Castiel lui adressa un petit signe de tête en guise de salut. Rien de plus. Inutile d'attirer l'attention sur leur amitié. Dorian avait traversé une période trouble, et les gens avaient tendance à associer Castiel à des problèmes qu’il n’avait même pas causés. Les mauvaises langues, toujours promptes à se déchaîner à la moindre occasion, ne manqueraient pas de transformer un simple échange de salutations en un scandale. Et Castiel ne tenait pas à ce que son ami se retrouve sous les feux des projecteurs à cause de lui.
« On va peut-être éviter de traîner près de cette bagarre, non ? » proposa-t-il à la substitut, un léger sourire sur les lèvres.
Mais au moment où il s'apprêtait à changer de direction, Castiel aperçut une autre figure familière dans la salle. Et pas n'importe qui :( @Eli Amdahl ) Larsen. Cette fouine de Larsen, comme il aimait l'appeler en privé. Larsen, avec son sourire mielleux et ses questions indiscrètes, qui avait une fâcheuse tendance à se glisser dans les affaires des autres comme un chat dans une pièce, sans jamais briser quoi que ce soit, mais en laissant toujours une trace de méfiance derrière elle.
La voir ici n'était pas une surprise. Larsen était de celles qui fréquentaient ces événements précisément pour capter les rumeurs, écouter les murmures, et semer le doute là où elle pouvait. Castiel sentait déjà son regard se poser sur lui. Il détourna immédiatement les yeux et feignit une conversation animée avec la substitut. Rien n'était plus efficace que l’ignorance face à Larsen, même si la façon de faire était mesquine et ne lui correspondait pas. Pour le moment, il n’avait aucune envie de se retrouver face à elle et encore moins de subir ses questions.
Mais l'altercation près de la buvette semblait prendre une tournure encore plus étrange. Castiel jeta un coup d'œil furtif dans leur direction, sans trop vouloir s'impliquer. Le "tigre" était stoïque, son visage aux rayures orangées et noires rendait la scène surréaliste. Il était difficile de dire ce qui avait déclenché cette dispute, mais il y avait fort à parier que cela impliquait soit une mauvaise blague, soit une rivalité un peu trop exacerbée par l’alcool. Il espérait secrètement que tout cela s'arrangerait sans intervention extérieure, mais il savait aussi que, dans ce genre de soirée, rien ne se passait jamais comme prévu.
Soudain, les protagonistes se dispersèrent et le calme revint.

Résumé:

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