Tu as fortement apprécié ces massages. Tu te sens si bien, ton corps détendu, ta tête reposée également. Tu avais les mots d'Alonso qui te revenaient, surtout ceux que tu n'avais pas bien compris. Peut être qu'il voulait que tu saches qu'il serait toujours là. Tu ne sais pas, tu vas devoir y réfléchir plus longuement pour trouver une explication qui pourrait te convenir. Parce que tu sais que c'est ce qu'Alonso a tenté de te dire, quelque chose de rassurant, pas pour te mettre le doute. Vous allez finir votre séjour avec une boisson chaude, tu tentes le chocolat chaud parce qu'il te parait vraiment réconfortant. Quel beau weekend... Tu laisses échapper en regardant la nature ici. Vous alliez avoir ce genre de vue aussi, mais chez vous et l'idée te plait tellement.

Alonso finit par t'interpeller, il tient un petit sachet et te le tend. Tu le prends avec délicatesse et tu l'ouvres lentement, comme pour faire durer le suspens. Tu souris quand tu vois la montgolfière. La phrase qu'il rajoute finit par t'acheter... Le porte clef, votre avenir, ton passé puisqu'il a réalisé un de tes rêves d'enfant... C'est bien trop pour ton petit cœur qui déborde tant d'amour à cet instant. Merci... C'est... Tu ne continues pas ta phrase, tu sers le porte clef dans ton poing et tu viens rapidement essuyer le côté de tes yeux, parce que tu sens que l'émotion est trop présente déjà. Ce n'est évidemment pas le petit objet qui te fait pleurer mais tout ce qui s'est passé ce weekend, tout l'amour qu'Alonso te porte. Promis je vais m'améliorer là dessus... Tu ris légèrement, tu te penches pour venir l'embrasser, lui rendre de cet amour si pur qu'il t'offre.

Alonso pensait que son cadeau plairait à Jeff, il avait identifié qu’il ne fallait pas forcément que ça coute cher, la symbolique du cadeau était forte pour son homme. Un homme qui avait encore peur qu’il le quitte, un homme qui avait encore peur qu’il parte, pour qui chaque jour entre eux devait encore être fragile. Il ne peut pas le demander en mariage, il ne peut pas l’épouser, se dit-il. Jeff n’a pas encore assez confiance en lui, il est trop fragile encore, il ne peut pas accepter en pleine conscience. Il dira oui, parce qu’il craint trop qu’il parte s’il dit non. Du coup, il ne peut pas se marier avec Jeff… Si c’est un critère nécessaire, peut-être qu’il ne pourra jamais le faire… Cette pensée lui fait se demander si ce n’est pas lui, Alonso, qui se trouve des excuses. A-t-il vraiment envie de ce mariage ? Ou a-t-il définitivement peur ? Quelque chose reste au creux de son cœur, la réponse à une question que Jeff a du oublier volontairement d’ailleurs. « Pourquoi tu ne t’es pas marié avec Daniel alors que vous alliez avoir un enfant ? ». Il est allé vérifier, la Californie avait autorisé le mariage homosexuel en juin 2013. Daniel avait dû lui demander des dizaines de fois, même avant cette date, c’est ce qu’avait sous-entendu Frank. Mais Frank n’était pas dans son couple, peut-être que Jeff avait dit oui, qu’ils étaient fiancés quand Daniel était décédé ? Est-ce pour cela qu’il ne voulait pas finir l’album ? Ces questions le taraudent souvent.

Jeff fond en larmes et son cœur s’alourdit car ses pensées ne sont pas en lien avec le moment. Il est en train de se dire que son compagnon lui cache des choses au moment où lui, vit pleinement le présent et semble le remercier pour tous ces moments qu’ils ont passé ensemble. Jeff rit même et se penche pour venir l’embrasser. Al lui répond avec douceur. Reste toi-même, je te trouve merveilleux dans cette capacité que tu as à vivre tes émotions. C’est une pensée réelle, c’est peut-être parce que le passé et le futur sont source de stress chez lui mais Jeff vit dans le présent. Il est là, dans l’émotion, ancré sur l’action qui se déroule alors qu’Al est toujours dans le futur, plus rarement dans le passé. Il prévoit, il anticipe. Mais être là, sans peur, sans angoisse, c’était parfois plus difficile. Il boit une gorgée de chocolat chaud, le même qu’a pris Jeff, il est très bon. Dis… J’étais en train de penser… Si tu devais me poser trois questions sur moi, Jeff. Questions auxquelles je serais obligé de répondre la vérité sans détour, ce serait quoi ? Parce que lui n’en a pas que trois et d’ailleurs, il lui serait sans doute impossible de choisir.

Rester toi même. Tu souris. Rarement, on te demandait de rester toi même. Parce que le toi, c'était aussi le toi malade, dépressif, parfois impossible à gérer. Même Daniel te l'avait dit parfois, comme ce soir où vous deviez vous rendre à un diner important avec un de ses clients et tu n'avais pas envie d'y aller, car tu sortais d'une période difficile, tu te trouvais repoussant, maigre et tu n'avais pas envie de faire une crise à cause de la panique si on te posait des questions trop intrusives. Bon Dieu Jeff, sois quelqu'un d'autre pour ce soir alors, tu le fais bien quand c'est pour Coco ? Et non, tu n'amènes pas Coco, pas pour ces clients. Ses mots là étaient restés longtemps. Tu avais fait comme il l'avait dit, tu t'étais complètement éteint. Et tu étais resté éteint des jours entiers après ça. Daniel s'en était voulu bien sûr, mais au fond, tu savais que ça serait toujours ainsi, que tu ne pouvais pas toujours être toi. Comme tout ce qui concernait Daniel, tu n'y avais pas songé depuis un long moment. Comme tout te revenait d'un coup, tu pouvais te sentir submergé, parfois.

Tu ne penses qu'à regarder le paysage, te laisser porter par la douceur de ce dernier. Après, il faudra repartir. Quelques heures de route avant de retrouver votre foyer. Demain serait particulier, tu le sais, mais tu l'attendais. Tu portes ta tasse de chocolat à ta bouche, c'est à ce moment qu'Alonso te pose cette question. Il te propose trois choses à lui demander, tu te dis qu'il sous entend que tu devras répondre aux mêmes questions sous les mêmes conditions. C'est un peu...Un jeu piégé. Mais tu devais lui faire confiance, il t'avait déjà prouvé bien trop de fois que tu devais lui faire confiance. Mais alors, je te pose une question, puis toi. Trois d'un coup ça peut faire beaucoup. Tu réfléchis un peu, au moins, Alonso peut penser à sa propre questions. Peut être qu'il la connait déjà, puisqu'il a proposé cet échange. Est ce que tu as douté depuis qu'on est de nouveaux ensemble ? Je veux dire, est ce que tu t'es dit que c'était trop ? Tu étais toujours trop, Alonso semblait infaillible et il l'avait été aussi. Il aurait pu te mettre dehors suite à l'épisode de Russell, tu aurais compris. Mais il ne l'avait pas fait.

Il ne pense pas que Jeff va sincèrement lui demander quoique ce soit. Il s’attend à ce qu’il s’en sorte par une pirouette comme il a l’habitude de le faire ou se ferme. Mais Jeff pose une question, chacun son tour dit-il. Comme il aime le faire. Ça le fait sourire. Jeff n’aime pas quand il enchaine les questions, il l’a bien vu. Il sent son cœur battre un peu plus vite car, finalement, c’est un jeu dangereux qu’il a proposé là. La première question se pose et Alonso scrute un instant Jeff. La vérité, uniquement la vérité, sans chercher à la masquer. Trop… Je ne sais pas, je ne pense pas que tu es « trop » quoique ce soit, non. Tu es Jeff et ça me convient dans tout le spectre des possibles. Mais on a eu des moments difficiles, c’est sûr, plus difficiles que je ne le pensais que quand je t’ai promis de prendre soin de toi à l’hôpital, oui. Et j’ai souvent peur pour toi, souvent… Presque tout le temps à vrai dire. Quant aux doutes… La vérité Al. Tu viens de douter avant même de commencer cette conversation. Oui… Mais pas sur le fait qu’il était trop… J’en ai eu. Surtout sur ma capacité à te rendre heureux. Ça m’a beaucoup travaillé. Surtout ces derniers mois avec ta dépression et l’histoire avec Daniel… Je ne me suis pas dit que tu étais trop, mais parfois je me suis dit que je n’étais pas assez… Il regarde Jeff, tente un léger sourire, ça allait mieux maintenant avec leur projet de maison, ce week-end, il voyait clairement que Jeff était heureux avec lui. Ce jeu était compliqué. Sans doute important, mais compliqué. Il s’était même dit après Russell qu’il devait laisser vivre Jeff parce qu’il n’arriverait jamais à gagner sa confiance. Cet enjeu de rendre Jeff heureux ou non, c’est sans doute l’un des seules raisons qui le ferait partir…

Alonso prend une longue inspiration. Je pense souvent à la question… que tu as laissé tomber il y a deux-trois semaines. Est-ce que tu as déjà été fiancé ? Et si on t’a demandé en mariage pourquoi tu as refusé ? Il pose une question sur du passé et il a peur de la réponse. Il a besoin de savoir parce qu'il n'aime pas se lancer dans un projet sans en connaître tous les détails. Surtout ceux qui peuvent entraver leur bonheur.

Rien que la vérité. Bien sur, Alonso pouvait mentir, tu le croirais tout de même. Pas de doute de ton côté, il a proposé d'abord de se lancer sur les questions, sans même parler d'en poser à son tour. Tu ne vois pas de raison pour lui de mentir. Alonso n'est pas fourbe. Il commence donc à te répondre. Tu n'étais pas trop mais il avait bien douté. De lui ?.. Tu fronces les sourcils, tu pensais tout de même entendre qu'il avait douté à des moments, tu redoutais même entendre qu'il avait voulu plusieurs fois renoncer. Mais il t'indique surtout avoir douté de lui. C'était à peu près la même chose non ? Il doutait à cause de celui que tu étais. C'est ce que tu comprends en tout cas. Tu ne peux pas le blâmer, sa vie devait être tellement plus simple avant que tu n'y reviennes. Même pas ennuyeuse, Alonso savait s'occuper sans toi, il l'avait fait pendant tant d'années. Je comprends, pour moi ça revient au même. Et tu n'es pas, pas assez, je demande beaucoup et ce que j'offre en retour... Ce n'est parfois pas évident. Tu doutais beaucoup sur ce que tu lui offrais, en retour de ce qu'il t'offrait. C'était un sujet sensible pour toi.

C'est à son tour. Tu attends la question avec tout de même un peu d'appréhension. Tu détournes le regard quand elle tombe. Cette histoire devait le travailler depuis la dernière fois, puisqu'il pose cette question en premier. Daniel aurait voulu se marier, tu te doutes. Il m'avait demandé de simplement lui dire quand je serai prêt. Puis il attendrait trois mois supplémentaires et me demanderait en mariage. Les trois mois c'était pour que je puisse encore revenir en arrière. Et avec Barbara qui arrivait, je lui ai dit que j'étais prêt. Je l'étais, je pense. Mais... Il connait la suite, trois mois, ça semblait si peu et pourtant, c'était déjà trop long. Encore une chose qui aurait pu être différente.

Vous ne devez pas vous éterniser sur les questions, ce n'est pas le but. Tu ne penses pas du moins. C'est à ton tour. Tu réfléchis un peu plus, sans doute plus longtemps que pour la première. Tu n'as jamais pensé à ce que tu pourrais lui demander, juste comme ça. Qu'est ce que tu regrettes le plus ? Un évènement qui t'a échappé totalement et que tu aurais aimé pouvoir contrôler ? Celle là était peut être compliquée, elle pouvait s'attacher à des tas d'aspect de sa vie. Mais justement, il allait devoir en choisir un et être honnête avec ce choix.

Non, ce n’était pas la même chose. Alonso secoue la tête. Non, définitivement pas. Je n’ai jamais pensé que tu ne m’offrais pas assez Jeff, jamais. Tu me donnes au contraire tout ce que tu as. Ça c’était une certitude. Alonso se permet de poser une question, une question qui le taraude. Et la réponse est… Exactement ce qu’il pensait. Jeff était en quelque sorte fiancé à Daniel, cet éphèbe parfait, riche à millions, beau, gentil, prévenant, prévoyant avant son décès. Alonso vivrait toujours dans son ombre, même marié – si un jour il osait se marier avec Jeff parce que tout à coup ça lui semblait inatteignable –, ce ne sera jamais possible de rivaliser. D’autant qu’il était décédé et donc intouchable, d’autant qu’il avait une fille avec lui. Il baisse les yeux. Il se sent tellement désolé d’être ce qu’il est. D’être simplement normal. Non, clairement, son sentiment d’infériorité et de ne pas être suffisant ne venait pas de la maladie de Jeff, elle venait de lui, de ses insécurités, de sa propension à être simplement un homme passable, parfois au-dessus de la moyenne, mais il ne la survolait pas. Il ne dit pas, de temps en temps il avait des coups de brio, mais… Par rapport à ce que Jeff racontait de Daniel… Cette réponse lui fait mal vraiment mal. Mais il avait demandé après tout, à lui de l’assumer maintenant. De vivre avec ça.

Ce que je regrette le plus parce que je n’ai pas pu le contrôler ? dans ma vie ? Il réfléchit, même s’il sait déjà ce qu’il a le plus regretté pourtant en cherchant bien, il y avait plein d’autres choses. Je ne sais pas si la réponse va te plaire mais : mon divorce, sans aucune hésitation. Pas le fait que ce soit fini en tant que tel, je ne le regrette pas. Mais la façon dont ça s’est passé, le fait de n’avoir rien vu venir, de ne pas avoir vu la souffrance de Sonia et d’avoir subi, d’avoir perdu les enfants, la maison, la femme que j’aimais, puis mon travail, mes amis, ma vie… L’évènement avait été sans contrôle, aucun. Simplement sa vie qui était partie en miettes en quelques mois. Des morceaux de lui qui avaient disparus. Une partie de lui qu’il retrouvait aujourd’hui avec Jeff. Comment je peux être « assez », Jeff, quand tu as eu quelqu’un comme Daniel dans ta vie ? Quelqu’un qui avait toutes les qualités en plus d’être beau et riche ? Tu auras beau me dire de ne pas me comparer, je veux dire, je ne le fais même pas, c’est perdu d’avance. Je ne t’offrirais jamais ce que lui t’a offert, c’est-à-dire : tout. L’argent, la sécurité, la bienveillance, l’amour d’une famille avec un bébé… Je ne serai jamais qu’une pâle copie de ce bonheur qu’il t’offrait. Cette question-là filtre sans qu’il n’ait le temps d’y penser ou de la préparer, elle est sur son cœur et elle file sur ses lèvres. Il regrette immédiatement ce coup de jalousie qui le transperce. C’était une mauvaise idée ce jeu, parce qu’ils se blessaient, il allait blesser Jeff avec cette question. Laisse-tomber, tu n’as pas à répondre à ça… Il le dit sans le regarder parce que si Jeff lui dit vraiment la vérité, ça le brisera pour de bon, il en est certain. Il l'entend déjà dans sa tête : Tu es assez, tu es suffisant, pour le moment... Oui, il était parfait et toi tu es... Toi. Médiocre, mais suffisant pour quelques mois encore. Tant que Jeff ne vole pas trop haut, mais bientôt tu ne seras plus assez. Des Daniel, il en trouvera d'autres et marié ou pas marié, tu finiras seul, Al. Oui, c'est ainsi que ça se finira. Un peu comme Max l'avait prédit.

Alonso parle de Sonia. Tu te douterais que la réponse serait soit celle-ci ou bien il aurait évoqué Flora. Tu pensais plus à cette alternative d'ailleurs. Alonso t'avait dit qu'il n'y aurait plus rien et pourtant, c'est bien la fin de son mariage qu'il regrette le plus. Il rajoute que ce n'est pas Sonia, mais tu peines un peu à le croire. Sonia était toujours vivante, elle avait aussi deux arguments avec elle, de poids. C'était une autre de tes peurs. Voir partir Alonso à cause de ses enfants... Pas à cause, mais parce qu'il le faudrait, tu ne sais pas comment, mais peut être qu'un jour, Sonia trouverait un moyen d'utiliser ses enfants à cette fin là. La réponse ne te plait pas, effectivement. Mais c'était le jeu et tu avais accepté d'y jouer. Tu avais même accepté d'avoir à répondre à des questions. Il n'avait pas voulu répondre quand tu avais parlé d'une baguette magique, lors de votre voyage à Los Angeles, mais sans doute qu'il l'aurait utilisée pour ça. Pour voir ce qui se passait, pour pouvoir tout arranger. Après tout, il avait été marié à Sonia, il avait eu des enfants avec elle et toi... Toi il te demandait d'attendre, peut être pour toujours, Les signaux étaient tellement contradictoire... Votre maison et puis l'attente. Tu continues de penser que ta maladie y est pour quelque chose.

Tu déglutis. Le jeu continue, ce jeu auquel tu ne veux déjà plus jouer mais auquel tu dois aussi t'y tenir. Alonso ne pose pas vraiment une question. Enfin, c'en est une, mais elle est le reflet de ses angoisses, celles que tu n'avais pas vues. Tu pensais avoir déjà répondu à ça. Sans doute que tu n'as pas été assez clair. Alonso... S'il faut vraiment bannir Daniel complètement de notre vie que tu sois rassuré, on le fera alors. Je ne sais pas comment te le faire comprendre. Tu penses à ta fille. Surement que le projet de la rechercher n'était pas non plus un bon projet. Parce que Barbara ferait encore plus planer l'ombre de Daniel que toi. Tu y songes. Tu te dis que ce n'est rien si tu ne retrouves pas cet enfant que tu n'as pas réellement connu. Alonso, tu l'avais connu, c'était lui qui comptait. Tu dois arrêter de te comparer parce que... Je ne sais pas comment le dire, Daniel était peut être, je sais pas.... mon film préféré, celui dont je connaissais les répliques par cœur, les secrets de tournages et que je pouvais revoir encore et encore et toi.... Toi tu es ma saison de l'année préférée, celle que j'attends quand ce n'est pas la bonne période de l'année, celle que je chérie quand elle arrive, qui me fait profiter de chaque instant... donc je connais chaque évènement et chaque particularité. Je sais que mes comparaisons sont foireuses, ce que je veux dire, c'est que s'il est un film et toi une saison, alors vous n'êtes juste pas comparables, vous êtes importants tous les deux mais tellement différents qu'il est impossible de vous confronter. Tu n'es pas moins bien ou mieux que Daniel, tu es Alonso, tu es tout un monde pour moi. Notre chemin de vie sera différent, c'est certain, mais pas moins intéressant. Et tu m'offres autant, tu m'offres juste différemment. Tu souffles, tu fronces les sourcils, une cassette vidéo et une saison, vraiment, qu'est ce que tu pouvais être idiot. Je n'ai pas de troisième question, désolé. Tu peux toujours me poser la tienne. Je... Tu n'es pas une pâle copie mais je ne sais pas te le dire et je finirai par te perdre pour ça. Le dire à haute voix te rempli de tristesse, tu luttes pour ne pas pleurer, ce n'est pas juste pour Alonso si tu pleures dans ces moments là.