La plupart des personnes ne savent pas quoi faire de leur vie et d’autres personnes ont un destin qui est tout tracé. En ce qui me concerne, je fais partie de cette deuxième catégorie. J’ai vu le jour dans une famille de militaire. Mon père en est un, mon grand-père aussi. Bref, je ne vais pas faire tout mon arbre généalogique, vous avez compris que tous les hommes de ma famille le son. Je suis fils unique donc j’ai la pression de la réputation familiale sur les épaules depuis que j’ai poussé mon premier cri. Mais je n’ai jamais été malheureux.

J’ai été élevé dans la discipline et mes parents m’ont inculqué les valeurs importantes depuis tout jeune.  Mais le destin décida de noircir ce tableau en tuant mon père. Ce dernier était parti en mission pour rapatrier des civils qui avaient été prit en otage. Malheureusement, le convoi dans lequel il se trouvait sauta sur une mine et tua mon père, ainsi que les autres passagers sur le coup. J’avais dix ans lorsque cette terrible nouvelle vain secouer toute ma famille. Ma mère était anéantie et moi j’étais en colère. Je détestais l’armée et tout ce qui en découlais.

Mais heureusement pour ma mère, elle n’était pas seule pour m’élever. Ma grand-mère, ainsi que mes tantes étaient belles et bien présentes. Comme j’étais essentiellement entouré de femmes, je compris très vite à quel point elles étaient importantes et à quel point il fallait les respecter.

C’est à cette période que je commençais à faire des conneries qui ne me ressemblais pas du tout. Je rentrais à pas d’heure, je trainais avec des personnes avec qui je n’avais aucun point commun, je séchais les cours. C’était ma manière à moi de faire mon deuil et de déverser toute la colère que je ressentais. Ma grand-mère voyait que je me perdais et décida de m’envoyer dans un camp de redressement avec l’accord de ma mère. Il ne voulait pas que je m’éloigne du droit chemin et elle non plus. Je peux vous dire que là-bas, ce n’était pas la même ambiance que chez moi.

Ce séjour me fit vraiment du bien et je sortis vite du lot. Les encadrants qui nous géraient avait pu constater que je répondais aux ordres correctement et que je prenais du temps pour tout faire correctement. Ils m'on dit que quand je pourrais, ce serait bien que je me tourne vers la carrière militaire. Je l'avais déjà en tête. Quelques années après j'entamais le procésus pour devennir militaire.Je me sentais à l’aise sur le terrain et quand le moment fu venu et que j'acquis assez d'expérience on me proposait bien vite de m’envoyer en mission pour le plus grand désespoir de ma mère. Je comprenais très bien son appréhension mais en ce qui me concernait, je ne me voyais pas faire autre chose de ma vie.

Comme tous les militaires et les sportifs, j'ai une vie saine. Je ne fume pas, je ne mange pas n'importe quoi et je bois avec modérations. Enfin, il arrive quand même parfois que je boive un peu trop et que je me réveil avec une gueule de bois. J'adore la musique en tout genre, sauf le rap que je ne considère pas du tout comme de la musique. J'ai aussi une moto en ma possession que je bricole quand je suis en permission.

Je communiquais avec elle le plus souvent possible et quand je ne pouvais pas l’appeler, je lui envoyais des lettres. En ayant perdu mon père, je compris bien vite que je devais profiter de la vie à fond étant donné que je ne pouvais pas savoir si j’allais rentrer de mission ou non en un seul morceau. J’ai la chance de pouvoir voyager énormément avec mon travail mais je me suis quand même prit un pied à terre à Redwood Hills.

Et puis un soir, j’ai rencontré une très belle jeune femme, Emily. J’ai eu un coup de foudre en la voyant. Elle était seule et elle semblait triste alors je suis parti parler avec elle et je lui ai offert un verre.  On a tout de suite accroché et je sentais que je voulais aller plus loin. Elle aussi en avait envie mais avant toute chose, je devais mettre les choses au clair avec elle. Je ne voulais pas de relations stables car avec mon métier c’est trop risqué. Je ne veux pas en faire une veuve. Mais en revanche, une amie pour me confier, rigoler et coucher me convenait bien et à elle aussi donc parfait.