Clairement : Peter était sous le charme de son Père Noël mystérieux. Serions-nous amené à le recroiser un jour ? Nul doute qu'il rigolerait bien à nos dépends puisque nous serions infoutus de le reconnaître même s'il se mettait à hurler comme un dingue au milieu de la rue. Enfin, les chances qu'il soit l'un de mes voisins étaient élevées. C'était d'ailleurs l'unique explication me venant tout de suite en tête quant au fait qu'il me connaisse si bien ! À moins qu'il s'agissait d'un des potes à Heathcliff ? Car oui, aussi dingue était-il, je n'étais pas son seul pote. De toute manière, le tatoueur chassa cette énigme de mes pensées avant même que je puisse y porter davantage d'attention et ce n'était pas pour le mieux. Au contraire, j'avais envie de prendre mes jambes à mon cou. Ce que je pensais n'être qu'un jeu vira au drame total tandis qu'il relevait encore des propos que j'avais tenu précédemment. Pourquoi Diable diabolisait-il toujours ce que je racontais quand il était question de notre duo ? Ma formulation ne dissimulait pourtant pas une gêne inappropriée, juste que je n'avais pas tenu à décrire notre relation à un pur étranger. Ça ne le regardait pas ! Et pourtant, à écouter mon interlocuteur, donner les détails croustillants aurait été plus judicieux.

Je fronçai les sourcils, impuissant alors que mon monde s'effritait sous mes pieds. Que je puisse apprécier qu'il soit jaloux ne signifiait pas forcément que j'étais amoureux de lui ! Juste que je trouverais ça... amusant. Il n'y avait pas de mal à ça si ? Mais quand il poursuivit sur sa lancée, rappelant que - à son sens - tomber amoureux l'un de l'autre serait une catastrophe sans nom, je fus encore plus bouche-bée. Que répliquer à ça ? Je jetais un coup d'œil alentour, enviant ces sourires, ces individus qui fêtaient Noël dignement, indifférents à l'horreur dans laquelle je baignais de plain-pied. Il me fut impossible de retrouver Oliver parmi cette masse alors que j'avais tant besoin de lui, de lui envoyer des signaux réclamant son secours. Non, je devais me démerder comme un grand. Je savais que mon arrangement avec l'artiste impliquait des risques mais tout s'était déroulé à merveille ces deux derniers mois ! Et là, sans y être préparer, c'était le chaos complet.

Le bisou que je reçus sur la joue ne fit qu'enfoncer le clou. Il était évident que, même si nous avions été amoureux l'un de l'autre, il ne m'assumerait jamais. J'aurais aimé accueillir ses derniers mots avec la douceur qui me caractérisait tant mais ils déclenchèrent un début de colère que je ne pus réprimer. Je tenais tant à notre amitié que le voir réagir de la sorte m'hérissait plus que je n'aurais su le dire.

- Donc, dès l'instant où ça se complique tu préfères prendre la fuite ? Je ne veux pas que tu partes, qu'on se quitte en mauvais termes.

En plus... aujourd'hui quoi ! Rien qu'à ma posture, on pouvait deviner à quel point j'étais tendu tant je prenais ça au sérieux. Je n'étais pas prêt à tout perdre, j'étais si heureux à ses côtés !

- Alors oui, j'ai dit que c'était "complexe" mais que voulais-tu que je fasse ? Que je balance les détails à un type lambda ? Que je fasse genre qu'on forme un couple ? C'est pas exactement ce que tu cherches à éviter ?

Au bout d'un moment, fallait bien qu'il se décide ! Prétendre à une amitié banale n'aurait pas été crédible du tout vu la manière dont nous nous comportions l'un avec l'autre. Si nous réussissions à berner les parents Black, le flair de l'inconnu avait été trop performant pour feindre quoique ce soit. L'imiter en évitant de répondre n'aurait guère amélioré les choses... Je soupirai, passant une main paniquée dans mes cheveux tandis que la situation m'échappait entièrement. Que pouvais-je dire pour le convaincre de m'accorder une seconde chance ? Je doutais pouvoir faire mieux... Et puis l'endroit était si peu adapté à cette discussion bon sang ! Heureusement que personne ne s'arrêtait au stand !

- Je suis désolé si je suis trop tactile ou... j'en sais rien. Je suis comme ça et je ne pensais pas que ça te posait problème, dis-je, défaitiste. J'aime vraiment ce qu'on a, ce qu'on vit ensemble. C'est juste... excellent ! Et même si je ne comprendrais jamais ce qu'il y a d'aussi horrible à l'idée de tomber amoureux de moi, si vraiment tu préfères tout arrêter... Je n'ai pas vraiment mon mot à dire ! Je ne vais pas te forcer.

Car oui, même si je désirais que ça ne s'arrête pas, je pouvais difficilement lui mettre le couteau sous la gorge ! C'était à lui de faire ses choix, de peser le pour et le contre, alors s'il lui fallait du temps pour y réfléchir... Je n'allais pas nier en bloc que je ressentais de l'attirance envers lui même si je me refusais catégoriquement à poser l'étiquette "amour" là-dessus. Bref, il me fallut ravaler mon émotion tandis que des clients s'arrêtaient pour piocher dans les gâteaux. Me voilà à placarder un sourire crédible mais on ne peut plus faux sur mon visage, luttant pour ne pas jeter un regard en direction du brun.

@Peter Black

Comment ça nous nagions en pleine confusion ? Que je ne sois pas en train de pleurer toutes les larmes de mon corps relevait du miracle tant j'étais toujours à fleur de peau dès qu'il s'agissait de conflits relationnels et ce, depuis la perte d'Amy. Comme quoi ce traumatisme restait ancré profondément même si j'allais mieux, ne pouvant me défaire de cette peur irrationnelle de perdre mes proches pour de bon. Et quand il était question de Peter... Force était d'admettre que c'était pire que tout. Je me tus alors qu'il appuyait sur le manque de sens de mes paroles, se stabilisant contre la table comme pour ne pas perdre sa constitution. De mon côté, j'adoptais une posture droite, les bras ballants sans savoir comment se placer. Je l'écoutai tenter de s'expliquer, de poser des mots sur ses tourments, allant même jusqu'à mentionner des séances chez le psy dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'à maintenant. Je savais où il voulait en venir, où se situait ses problèmes. J'avais essayé à maintes reprises de le rassurer, de lui faire comprendre que j'étais présent au besoin mais... Je n'avais pas le sentiment que ça changeait quoique ce soit. Notre situation actuelle en constituait même la preuve irréfutable !

Finalement, ce n'était pas plus mal que nous fûmes interrompus par des visiteurs à qui je confiais un sac généreux de gourmandises, n'encaissant que les deux pots de confitures qu'ils achetèrent en guise de soutien aux producteurs locaux. La famille Black en l'occurrence, justement. Je les saluai, leur souhaitant un joyeux Noël tout en redressant mon bonnet puis les regardai s'éloigner alors qu'ils commençaient déjà à picorer dans les gâteaux. Mon sourire d'apparence s'évanouit presque instantanément alors que mes yeux se posèrent sur le tatoueur qui ne s'était pas dirigé vers la sortie (heureusement).

- Comme tu es là..., lui dis-je en lui tendant la part qui revenait à Martha.

Juré, ce n'était pas une ruse. Je n'avais pas calculé mon geste. Mais dès que sa main frôla la mienne, je m'empressai de la saisir tout en vérifiant qu'aucun regard indiscret avait remarqué. Il ne serait pas facile de le voir à cause de l'angle que nous formions de toute façon. À l'aide de mon pouce, je caressai son revers tout en plongeant mes billes dans les siennes. On pouvait y lire une certaine détresse, une panique de ne pas réussir à arranger les choses pour que tout redevienne comme avant. Je ne pouvais pas me contenter d'un échec cuisant.

- C'est vraiment impossible de faire marche-arrière ? Rien que l'idée de prendre mes distances je... Je te l'ai déjà dit : je n'attends pas de toi que tu me jures fidélité ou que tu me fasses ta demande. Tu as besoin de temps pour faire le point sur ta vie en générale, pour trier ce qui se passe dans ta petite tête. Mais on doit vraiment perdre ce qu'on a pour ça ?

Je finis par retirer mes doigts des siens, à contrecœur, puis m'éclairci la gorge dans l'espoir de mettre mon émotion sur le mode silencieux.

- Si tu veux que je résume ce que je veux, que ce n'est pas assez clair, je vais le faire. Je veux être proche de toi. Pas seulement physiquement mais que tu sois conscient qu'en cas de coups durs je suis là. J'aime ce qu'on a, ce qu'on fait, ce qu'on partage. Et ce serait du gaspillage d'envoyer tout ça balader. Même nous, nous ne sommes pas assez fous pour ça !

Un léger rire s'échappa, puis je m'entourai de mes bras afin de me créer un cocon protecteur. Ce n'était pas ultra efficace mais j'en avais besoin dans des périodes de trouble.

- Tu es peut-être persuadé que tu as tendance à te "saborder" mais tu me connais. Tu crois vraiment que je vais te laisser faire ? Je t'ai prévenu que j'étais une plaie ! lançai-je dans une tentative d'humour timide. Hum... Sûrement que ça ne me regarde pas et tu as le droit de m'envoyer chier pour oser te poser cette question mais... Comme tu l'abordes... Est-ce que tu comptes te faire aider ? Si oui et que ma présence peut te servir... je suis prêt à négocier mon emploi du temps. Juste... Dis-moi ce que je dois faire pour t'aider. Pour nous aider.

J'avais envie de croire que notre duo en valait la peine, qu'il s'agissait-là de la meilleure des occasions pour prouver qu'il pouvait s'en sortir, cependant... Le ferait-il ou se contenterait-il de prolonger son agonie ? Mon envie de le serrer dans mes bras était atroce. Aborder ce sujet ici, sans être en capacité de lui témoigner mon affection autrement que par des paroles... Mais oui, s'il voulait de moi, je serais là. J'étais prêt à tout pour lui prêter main-forte.

@Peter Black

À bien y penser, les occasions de ce genre n'étaient pas légion. La seule qui me venait à l'esprit, parce qu'encore près de moi, était l'école. Lorsque j'avais repris les cours à l'Université, il m'avait été donné de recommencer à faire ce genre de premiers pas vers les autres, dans un contexte où tous et chacun se devaient de le faire malgré la timidité de certains. Il y avait toujours quelque chose d'étrange à l'idée d'aborder de parfaits inconnus, comme une pièce lancée dans les airs dont on ne savait pas sur quel côté elle atterrirait. À première vue, la jeune femme dont j'avais reçu le nom dans le cadre de l'activité semblait gentille, très élégante aussi. Il se dégageait d'elle une prestance unique, laquelle ne me facilitait pas la tâche de l'aborder comme une vieille amie. Sauf qu'il aurait été beaucoup trop formel de procéder autrement, l'atmosphère étant à la fête et aux rencontres positives. « Charlene. » Répondais-je avec un sourire. J'avais l'habitude de mentionner mon nom de famille, chose que je préférais aujourd'hui éviter. Je n'en avais absolument pas honte, le clan Cartwright resterait toujours soudé dans l'adversité, seulement, si je pouvais éviter d'être reliée aux actualités qui avaient fait couler beaucoup d'encre plusieurs mois auparavant, soit le décès de ma mère, c'était très bien ainsi. « L'intuition féminine. » Après tout, pourquoi pas ? Bien entendu, elle avait en tous les cas eu 33% de chance de tomber juste étant donné les suggestions qu'il était nécessaire d'inclure avec notre coupon d'inscription. « Oh, bien sûr. » Je m'approchais d'elle pour l'aider avec le collier, ce qui ne me prenait d'ailleurs un instant. Alors que la jeune femme se retournait, je ne pouvais que commenter : « Je n'aurais pas pu trouver meilleur modèle pour le porter. » Elle le portait, en effet, plus qu'à merveille. « C'est difficile sans connaitre les goûts des gens. Tu n’as pas eu trop de mal avec le tien ? » Son cadeau, qu'elle avait peut-être déjà attribué à son partenaire du hasard pour le jeu. Alors que j'avais rempli ma part de l'échange, un bref coup d'oeil dans la direction de @Julian Chapman m'apprenait qu'il y parvenait lui aussi, le tout en direct. Nous n'avions pas prévu d'alternative à notre pari, dans l'éventualité où nous étions ex æquo.

Je réalisais l’importance du contact physique au sein de notre relation dès lors que nous nous apaisâmes légèrement quand ma main rejoignit la sienne. Je vis ses épaules s’affaisser un peu, comme s’il soupirait de soulagement et je repris confiance. Nous allions arranger ça. Obligé. Non pas que cela rendait notre lien superficiel - bien au contraire ! - puisque nous parlions d’un simple témoignage de tendresse comme quasi salvateur. Il suffisait afin de transmettre les sentiments que nous nourrissions à l’égard de l’autre et, d’après moi, c’était une véritable force. Plus parlant que des mots si simples à manipuler, là nous ne pouvions mentir. En parlant de paroles, plusieurs ne tardèrent pas à quitter la bouche de mon interlocuteur qui tenait à ce que je le rassure concernant notre « arrangement ». Son teint était livide tandis que son propre discours semblait le répugner. Ce n’était pas la première fois que j’avais des doutes quant à ce qui se passait dans sa tête. Parfois, il m’arrivait de surprendre des regards d’une douceur qu’il était complexe de justifier dans le cadre strict d’une amitié. Et pourtant il ne jurait que par celle-ci. Je faisais donc forcément fausse route !

- Rentre-toi dans le crâne que je n’attends rien de plus venant de toi, lui demandai-je fermement. Je veux dire… Oui, si je dois être sincère je me suis déjà fait la réflexion qu’on pourrait être heureux ensemble parce qu’on partage une alchimie qui n’est pas donnée à tout le monde. Et puis je n’aurais jamais honte d’être avec toi car j’aime qui tu es. Mais c’est purement fictionnel. Ce n’est pas une véritable projection. Je sais que ça ne se produira pas alors oui ! On est très bien comme ça.

Je lui adressai un sourire timide puis retirai mes doigts des siens avant que Peter aborde ses anciennes séances ainsi que son supposé équilibre. Avait-il réellement trouvé un équilibre alors qu’il luttait de toutes ses forces pour éviter l’engagement quand beaucoup le recherchait en vain ? Bien sûr, être en couple n’est pas une finalité en soi (tout comme avoir des enfants, se marier, etc.) mais prendre la fuite dès qu’une relation en prend la direction… Pas le comportement le plus sain selon moi mais qui étais-je pour donner des leçons ? Je n’étais guère un exemple vu mon passif ! Sauf que je ne me voilais pas la face en prétendant le contraire. Je retins tout commentaire et le laissai achever, touché par la froideur de ses dernières phrases. Il ne pouvait pas être plus clair. Avec de telles barrières, notre proximité avait des limites et si nous paraissions fusionnels, il ne s’agissait que d’un mirage. Le tatoueur ne partagerait jamais plus que le strict nécessaire avec moi-même lorsque je lui proposais de l’aider. Les bons moments oui, mais jamais les mauvais. Ça devait faire partie du contrat ça aussi.

- Eh bien quoique tu fasses je te soutiendrais. Même de loin, lâchai-je sans prendre la peine d’y insuffler mon enthousiasme habituel. Enfin, le passé a cette fâcheuse tendance à nous hanter au point de gâcher notre potentiel. Je le sais, j’ai vécu ça pendant cinq ans après la perte d’Amy. Mais je suis heureux de m’être enfin secoué cette année. J’avais oublié que l’avenir peut être si incroyable et prometteur. Sans ça, je n’aurai jamais eu mon job, adopté Moana, ni rencontré Eliot. Et je ne me serais certainement pas rapproché de toi. Ça aurait été dommage pas vrai ?

C’était moins une façon d’étaler mon bonheur de ces derniers mois que de sous-entendre à quel point il était nécessaire pour lui de monter à l’étrier et de se donner un bon coup de pied au derrière. Mais bref, probablement choisirait-il de passer à côté de mon message. En attendant, j’espérais que ma question le fasse cogiter. Si je ne m’étais pas remué, nous serions encore des étrangers. Alors qu’arriverait-il (que cela me concerne ou non) dans le cas où il en faisait de même de son côté ? Quel était l’électrochoc miracle pour le faire réagir ? Je profitai du silence qui s’installait – faites que le pianiste soit en pleine concertation avec lui-même ! - pour repasser derrière le stand où je sortis la pâte à crêpes.

- Avec tout ça n’oublions pas que c’est Noël et que j’ai un petit bidou à entretenir ! m’exclamai-je avant de pointer du doigt mon ami. T’as compris que je parle du tien hein ?

Miraculeusement, un vrai sourire illumina mon visage, suivi d’un rire amusé alors que j’étalai la préparation sur la crêpière. Mettez-moi derrière les fourneaux et ma bonne humeur revenait presque instantanément ! Limite si ça ne relevait pas de la magie.  

- J’y ai mis tout mon cœur mais qu’on soit clair : je ne suis pas en compétition avec ta mère. Je suis sûr de perdre sinon…

Petite référence à celles qu’elle nous avait préparé lors de notre fameux essayage de costumes pour Halloween deux mois auparavant. Martha Black était la Reine des cuistots mais je serais déjà comblé si son fils m’attribuait le rang de Prince ! Après lui avoir cité tous les accompagnements que j’avais à portée de main, je lui servis la seconde crêpe (je m’étais gardé la première puisque toujours le vilain petit canard du groupe en général) non sans taquinerie. Bah oui, évidemment que je lui fis le coup de l’assiette volant sous son nez histoire de lui ouvrir l’appétit ! J’avais envie de laisser notre « dispute » derrière nous pour de bon mais, quand bien même n’aurait-elle pas existé, je me serais comporté de la même manière.

- D’ailleurs, je dois avouer que je suis vexé. Tu n’as même pas complimenté mon look… Même mon boxer est thématisé !

Je lui fis un clin d’œil tout en pouffant, puis fouillai dans mon sac à dos à la recherche du cadeau qui lui était destiné et dont j’avais « teasé » l’existence un peu plus tôt par SMS. Dissimulés sous le papier cadeau se trouvaient un bonnet de Noël avec un pompon que j’avais trouvé adorable, un second avec des énormes oreilles (que j’imaginais être celles d’un troll) collées à la laine – pour la blague qu’il capterait sans difficulté - mais aussi un paquet de photographies capturées le soir de Halloween, dans nos déguisements, dont j’avais feint d’oublier le partage jusqu’ici.

- Ce n’est pas grand-chose donc pas besoin de t’affoler ! le rassurai-je, sachant qu’il ne m’en avait pas fait de son côté (et car je ne souhaitais pas qu’il assimile ça à une déclaration d’amour). Et juré : c’est garanti sans poux !

Où était passé le Père Noël flippant d'ailleurs ? Il devait encore traîner dans le coin à terroriser les innocents !

- Oh ! J'ai failli oublier ! ajoutai-je en sortant un jouet. Pour Pete. Avec un peu de chance ça l'aidera à accomplir sa destinée de sportif olympique !

@Peter Black