Le happening de la Rose Lunaire lui fait comme une piqûre de rappel. Pourtant, elle s’en rappelle comme d’hier et y pense quasiment tous les jours quand elle est au travail. Ce document sur lequel Hailee est tombée alors qu’elle cherchait un livre manquant pour Edith, sa patronne. Un petit extrait de ce qui semblait être un papier issu de journal intime… Dans lequel figurait l’histoire d’une famille, la famille Black, deux jeunes parents sans le sou qui auraient bénéficié de la charité de membres fortunés de la Rose Lunaire alors qu’ils venaient de perdre leurs deux enfants… Le sang d’Hailee lui monte aux joues. Serait-ce possible que l’homme qu’elle a devant elle soit lié à la secte ? Les personnes autour d’eux commencent à s’agiter alors que la nouvelle capitaine de police de Redwood Hills prend les devants.

Pas du genre à céder à la panique, la petite brune respire lentement. Sa curiosité la pousse à prendre les devants elle aussi, vis à vis de Peter Black. « Vous voulez m’accompagner dehors ? J’ai l’impression que ça tourne un peu au vinaigre ici... » Elle lui sourit et s’efforce d’avoir l’air le plus normal possible, en restant toujours aussi calme, même si elle sent une émotion monter en elle. De l’excitation ? C’était comme si elle avait trouvé comme par magie deux pièces d’un puzzle encore loin d’être fini. « Peut-être qu’il reste encore ces petits fours là.. Les mini génoises au chocolat ? » Elle remet son manteau en vitesse, s’extirpe de son siège et se dirige vers le hall où ils étaient à l’origine. Elle espérait que Peter la suive, et qu’ils se retrouvent tous deux dans un endroit un peu plus détendu...

@Peter Black  

Résumé :

Alors qu’elle se retourne, Hailee remarque que Peter l’a suivie. Yes.
La jeune femme ne tient pas vraiment en place, ce qui ne lui ressemble pas. Elle tient ce secret dont elle n’a parlé à personne depuis quelques jours déjà. Elle n’a pas confronté sa patronne pour le moment, ne sachant comment s’y prendre et par peur de perdre son travail. Elle n’en a pas non plus parlé à son frère, ne voyant pas l’utilité de mettre les histoires de la Rose sur le tapis. Mais elle y pense tous les jours depuis la découverte… Alors, ce soir, elle semble croire de nouveau à une force au dessus d’eux, Peter et elle, qui les a fait se rencontrer. Si l’excitation est au rendez vous pour elle, Hailee semble déceler de l’inconfort chez l’homme aux cheveux roses. Alors, elle réalise. Quelle idiote. Ce qui relève de l’enthousiasme pour elle pourrait absolument produire l’inverse pour Peter Black. Après tout, c’est toujours un drame pour une famille d’être reliée à la secte.

Ça l’a marquée, Hailee. Et ça avait suscité des questionnements. D’abord, pourquoi Edith gardait-elle ces archives ? Et aussi, pourquoi n’avait-elle jamais rien lu à propos de ce fond de charité ? Les interrogations doivent se lire sur le visage de la jeune historienne. Alors, elle prend son courage à deux mains, vérifiant au préalable que personne n’était proche d’eux. « Je sais quelque chose. » Hailee serre les dents alors qu’elle se rend compte que c’est l’une des pires choses à dire pour ne pas paniquer une personne, surtout dans ces circonstances. Elle s’enquit de rajouter immédiatement :« Je ne te veux aucun soucis. Je suis historienne ! Enfin, j’étais… je travaille à la boutique. » Elle s’emmêle les pinceaux, ne sachant comment rassurer son interlocuteur. Elle s’est même mise à le tutoyer en chemin, signe qu’elle perd un peu le contrôle et qu’elle veut apaiser les tensions, apporter un peu de familiarité. « Est ce que je peux t’en parler ? » Des personnes passent à côté d’eux, alors la jeune femme s’empêche de continuer. D’ici, la conversation n’a l’air de rien de spécial. Juste deux personnes qui discutent ensemble...

@Peter Black  

Résumé :

Grace laissa échapper un léger rire devant la question de Marlon et se pencha vers lui sur le ton de la confidence « Bien sûr. Et j’étais imbattable, tu peux me croire ! » elle adressa un sourire complice à l’adresse de Jamie, puis ils prirent place tous ensemble dans la salle de cinéma. Grace souhaitait avoir de bonnes places et ne rien manquer du spectacle, car elle en était persuadée, le film en valait le détour. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne fut pas déçue du voyage. En se voyant à l’écran, elle ne put que grimacer un peu au début, mais le résultat n’était finalement pas si mal – Grace était photogénique, il semblerait, rien d’étonnant à cela. Elle garda un sourire aux lèvres du début à la fin de la projection, absolument ravie. Comme c’était étrange de voir à l’écran tous ces endroits mythiques de Redwood Hills, de la mairie au salon de thé en passant par le pont couvert et toutes les petites rues, plus ou moins larges, empruntées régulièrement par ses habitants. A la fin, elle en ressentit un profond soulagement ; le résultat était à la hauteur de ce qu’elle imaginait et, surtout, rendait parfaitement hommage à ce petit coin de paradis. Elle n’aurait probablement pas pu rêver mieux pour attirer les touristes, pour développer davantage le rayonnement de la ville. Le documentaire, s’il n’était pas très long, était parfaitement complet.

« Et bien, c’était… » elle n’eut pas le temps d’enchaîner, déjà, l’écran se rallumait sur une silhouette masquée. Elle se figea, les sourcils vaguement froncés. La mairie espère dissimuler ses défaillances. De quelles défaillances parlait-il, bon sang ? Ce discours ne pouvait être prévu, il ne faisait décidément pas partie du spectacle. Si j’avance, suivez-moi. Il se tut, l’écran redevint noir et cette fois, ne se ralluma plus. Tout autour d’elle, les gens s’agitaient, certains se levaient déjà, pressés de partir. Du coin de l’œil, elle aperçut Jenna Forbes se diriger immédiatement vers le propriétaire des lieux, probablement pour faire son boulot, mais Grace n’esquissa pas le moindre geste. Désespérément accrochée aux accoudoirs de son fauteuil, elle sentit que le temps était comme suspendu. Prise de vertige, elle garda les yeux écarquillés sur l’écran nu, trop abasourdie par ce qui venait de se produire pour réagir autrement. Ce n’était pas possible. Pas encore. Pas comme ça. Elle était incapable d’y croire.   

@Jamie Whelan  

Lorsque les lumières s’éteignent et que l’obscurité prend possession de la salle de projection, Katey sent les battements de son cœur s’accélérer encore. Ça y est, le grand moment est arrivé ! Elle va enfin découvrir ce fameux reportage ! Elle en oublie complètement la douleur à sa cheville et toute la contrariété que le fait de s’être blessée lui procure. Elle ne quitte pas l’écran des yeux durant tout le temps que dure le film, c’est à peine si elle bat des paupières. Et lorsqu’Aspen y apparaît, elle se met à s’agiter sur son siège, comme une adolescente surexcitée, tout sourire. Les minutes passent et Katey est complètement sous le charme. Elle a l’impression de redécouvrir la ville où elle a pourtant toujours vécu – si on excepte ces quelques mois passés à Saint-Albans. Quand le film se termine, elle a pratiquement les larmes aux yeux tellement elle est émue. C’est si beau, de voir et d’entendre parler des lieux qu’on aime de tout son cœur ! Elle est sur le point de se lever pour applaudir, quand une nouvelle vidéo apparaît sur le grand écran.

En état de choc. S’il fallait qualifier son état à la minute actuelle, ce serait en état de choc. Aspen cherche son regard, elle le sent et elle finit par lâcher l’écran des yeux, comme si une explication à ce qu’il vient de se passer s’y trouvait, pour se tourner vers elle, sourcils froncés. « Je ne comprends pas… » Le message passé est pourtant clair, même pour elle ; ça semble signé par la Rose. Mais, mais, c’est impossible parce que… « C’est eux tu crois ? Ce n’est pas possible… » chuchote-t-elle à l’intention d’Aspen. Quelque chose ne va pas, une inconnue demeure dans l’équation. Tout ça paraît très clair, pourtant elle refuse d’y croire. Autrement elle va pleurer, mais pour une toute autre raison.

@Aspen Vaughn

Cinema & documentaireDécembre 2022 - inauguration
W. tout le monde

 

Elle avait écouté le discours de Ian avec attention tout en glissant vers le buffet puis vers la salle. Il était hors de question qu'elle soit mal placée dans la salle pour voir le documentaire. Elle patiente sagement, applaudit quand le discours se finit, et elle fonce vers une bonne place dès que la salle s'ouvre. Petit renard se faufilant entre les gens, elle prend rapidement un siège dans lequel elle s'enfonce.

Le film défile, Brooke en profite pour en apprendre d'avantage sur cette ville où elle a finalement élu domicile pour, ce qui semble, être plusieurs années. Son père vivait ici, elle s'y était fait des amis, il y avait Ian aussi alors bon... Elle n'avait pas trop d'interêt à bouger encore, s'enfuir une fois de plus. Non, elle resterait à Redwood Hills.

A la fin de la projection, la rouquine s'étire comme un chat, va pour récupérer sa veste quand l'écran affiche autre chose. La Rose Lunaire. Et la première chose que Brooke se dit c'est que cette animation est trop cool. Des happenings du genre, ça va forcément attirer des gens. C'est donc, spontanément, un sourire qui étire ses lèvres... Sourire qui fane quand elle remarque les réactions autour d'elle. Effarement, peur, crainte. Elle entend même rapidement la shérif interpeller Ian - la mention de la capitaine du commissariat la fait se plaquer dans le siège, tâchant de tout suivre de loin.

- C'est quoi ce délire ..?

Elle doute qu'on l'ait entendu, mais elle espère bien que quelqu'un lui fournira une réponse. Parce que Brooke, la Rose Lunaire, elle n'y a jamais vraiment cru.

 

Résumé:

Topic Commun

La soirée semblait être remplie d’imprévus.
Satine quitta Matthias et Vanina pour retrouver Pietro à l’entrée du cinéma, bondé de monde. Légèrement perturbée par la situation, elle tenta de dissimuler sa contrariété. Elle ne savait pas trop comment réagir, mise à part se montrer aimable et demander des nouvelles tout simplement.
Une fois qu’elle ait pu retrouver son neveu, ils se dirigèrent dans la salle de cinéma pour assister au documentaire sur la commune de Redwood Hills, où les clubs et associations étaient cités et montrés. La boutique The Moon Paradise s’y trouvait, présentait la future ouverture du club de couture. Satine n’y était pas, trop modeste pour se retrouver sous les projecteurs. Éveiller les regards sur elle ne l’intéressaient pas du tout.
Pietro sourit en regardant l’écran avant de se mettre à applaudir.
- Bravo pour le coup de pub de ton club de mémé !
- Mon club de mamie est super badass contrairement à tes jeux de Call Of Duty, rétorqua Satine avec un petit sourire au coin. Totalement dépassés si je dois me permettre…
Pietro ouvrit la bouche avant de répliquer :
- Ils ne sont pas du tout dépassés ! Ces jeux sont collectors ! Tout le monde peut te le dire.
- Ils ne te serviront pas à grand-chose contrairement à la cout…
Satine fut interrompue par l’apparition d’un homme masqué à l’écran. Elle fronça les sourcils tandis que Pietro s’avança sur son siège. La jeune femme écoutait les paroles, les accueillants avec sérieux. Elle ne sait pas à quoi s’attendre de la part de la Rose Lunaire, mise à part le danger. L’appel de la résistance contre les dirigeants de la mairie était étrange. Est-ce que quelqu’un de la mairie s’y trouvait pour que la secte soit s’y fort appliquée contre eux ?
« Ne craigniez pas l’enfer, craignez la face cachée du paradis ». Cette phrase avait tendance à émaner la colère profonde de Satine, dissimulée derrière un masque froid. Elle ne voulait surtout pas mettre son neveu mal à l’aise à ses côtés. Elle serra légèrement les poings sur ses genoux parce que ça l’énervait. Elle avait des soupçons sur la Rose Lunaire par rapport à sa propre histoire et comptait tirer au clair toute cette affaire.
Confus, Pietro se tourna vers sa tante.
- Marraine, ce n’est pas prévu ?
- Non, répondit simplement Satine en fixant l’écran.
La brune tenta de dissimuler ses émotions et de retenir la corpulence, les gestes, les paroles tout en cherchant un signe distinctif sur le corps du porte-parole. Rien. La frustration monte en flèche à l’instant où l’écran s’éteint. Elle jeta un coup d’œil dans la salle dont le silence pesait. Elle aperçut Jenna qui se dirigeait vers le patron du cinéma. Est-il de mèche ou simple victime ? Satine embrassa la salle du regard à la recherche d’autres suspects ou encore complices de ce stratagème.
- Nous devons rester assis le temps que tout le monde sorte, conseilla Satine à Pietro d’une voix calme.

Résumé: