Fête du printemps - TC

Fête du printemps

TC

Mortifié. A peine Chase ouvre-t-il la bouche qu’Ángel éprouve le désir ardent de se dissoudre, si rouge de honte qu’il pourrait sans doute tourner de l’œil sous l’effet du coup de chaud. Mais pourquoi dit-il cela ? Pourquoi avouer avoir menti ? Bien qu’en partie soulagé, car très mauvais menteur, Angie a l’impression que le monde va s’écrouler sous ses pieds dès l’instant où Castiel DeWitt aura compris l’ampleur de la supercherie. Son collègue a beau être adorable, le brun ne sait tout simplement plus quoi faire de lui et fixe désormais obstinément ses pieds, dans l’attente d’une réprimande qui ne vient pas. Castiel le… remercie ? Cette fois, Ange a vraiment l’impression d’avoir déjà quitté son corps et c’est avec grande peine qu’il relève les yeux non pas jusqu’à ceux de son patron, mais jusqu’à son torse. Déjà bien, n’est-ce pas ? Cela l’aurait été, pour peu qu’il ne se retrouve pas immédiatement confronté à deux tétons saillants sous la chemise devenue transparente à cause du soda. De nouveau : Ange est m o r t i f i é. Il détourne rapidement le visage en souriant nerveusement. « Je… » Tais-toi, sombre idiot. Loin de les virer tout les deux, DeWitt félicite au contraire Chase et Angie. S’agit-il d’un rêve ? Leur boss les a-t-il assassiné, et depuis leur paradis ils s’imaginent une forme de rédemption ? Impossible à dire. A peine Ange a-t-il retrouvé un semblant de respiration normale que son patron s’est déjà éclipsé, prononçant encore des mots auxquels le brun ne se serait jamais attendu.

« Fi… Fier ? » Trop tard, Ange. Il est parti. Complètement abasourdi, le gestionnaire bat des cils pendant quelques secondes avant de se tourner comme au ralenti vers son collègue. « Est-ce qu’on est mort ? Il nous a tué ? Enterré à côté des tulipes ? Qu’est-ce qu’il se passe ? » Pas très loin de la syncope, le jeune homme dont le teint est passé en quelques secondes à peine de rouge pivoine à blanc cadavérique. « Je crois qu’il faut que je m’assoie. » Oui, parce que notre grand timide va probablement s’évanouir de honte dans 3…2…1…

Résumé:

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It's okay if you're lost, we're all a little lost and it's alright.

It's alright
to be lost sometimes.

•• amaaranth

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C'est que lors des prêches, il n'y avait pas beaucoup d'autres choses à faire si ce n'est écouter. Et il fallait bien avouer que le pasteur O'Neil comme tous les pasteurs, aimait s'écouter parler ! Les prêches étant généralement assez longs alors qu'ils auraient tout à fait pu être raccourcis en quelques phrases. Même son père en riait, soupçonnant le pasteur de garder volontairement ses ouailles dans son église pour éviter de les voir s'éparpiller dans les bars de la ville... Chose qui serait encore possible ! Donc il avait su démonter un à un, tous les arguments que lui opposait le pasteur et il n'avait pas trainé pour parler à sa mère de la future visite à Anahid.

Sauf que le pasteur eut vite faite de leur présenter -encore- des impossibilités, qui contrarièrent quelque peu sa mère. "Oh, c'est un problème effectivement..." Problèmes qui trouvèrent cependant rapidement leur solution. "Eh bien, je n'aurais qu'à me faire passer pour elle ! J'irai au coiffeur et je me ferais une teinture pour ressembler au maximum à sa sœur. Et je lui emprunterais bien sûr sa carte d'identité... Un mois, ça nous laisse assez pour communiquer ou faire un voyage express au Texas. Est-ce vous croyez qu'il faut aussi prévoir les empreintes digitales ?" La question méritait d'être posée vu qu'ils en étaient aux arbres généalogiques !... Mais quel hôpital faisait ça ?! "Peut-être pas à ce point-là maman, ce n'est qu'un hôpital. Tu vas pas braquer une banque..." C'est que pour un peu, sa mère aurait presque pu paraitre déçue... Alors que se tournant vers le pasteur, il lui confiait sur un ton qui se voulait rassurant. "Maman est la meilleure au Cluedo. Elle trouvera des solutions, ne vous inquiétez pas." Mais même sans Cluedo, elle restait de toute façon et avant tout une Black !

L'arrivée -et le départ- pour le moins remarqués de Castiel, et alors qu'il tentait de ne pas trop attarder son regard sur sa chemise, vient mettre une pause dans le foisonnement d'idées de sa mère pour passer les différents contrôles de sécurité dignes de la CIA. Lorsqu'il fut discrètement interpellé par Suzie qui le tira par le bras pour lui parler en aparté.

Citation :: - Pete, est-ce que tu connais cet homme ?
Elle pointe du doigt la silhouette de Leo qui s'éloigne.
- Je crois qu'il a tenté de pénétrer de force dans le bureau du pasteur... Peut-être même qu'il a réussi. Je ne sais pas quoi faire. Et s'il avait volé quelque chose ?

S'éloignant, il put tout de même entendre d'une oreille distraite sa mère toujours en grande discussion avec le pasteur, prendre sans surprise la défense de @Castiel DeWitt. "Oh mais vous savez, c'est un homme tellement occupé. Et toujours le mot gentil pour tout le monde, un peu comme vous Pasteur O'Neil. En fait, vous vous ressemblez beaucoup..." Se désintéressant de la discussion, il sourit avec bienveillance à Suzie. "Tu sais quoi ? Le mieux serait encore d'aller vérifier. Au moins, on saura si quelque chose a été déplacé ou saccagé. Parce que ce serait pas le premier cambriolage bizarre qu'on a à Redwood... Et je viens avec toi, hors de question qu'il t'arrive quelque chose !" Savait-on jamais ? Alors même qu'il doutait que Leo puisse être pour quoi que ce soit dans cette intrusion... Non, il imaginait bien plus quelque chose comme le cambriolage de la mairie ou de l'école ! Ce qui serait finalement assez logique puisque l'église avait elle aussi des documents officiels sur ses paroissiens. Il lui fallait aller voir ce qu'il se passait dans ce bureau ! "Allez viens, on y va !" Ce fut ainsi que sans vraiment lui laisser le choix, il entrainait Suzie vers le fameux bureau, pressé de constater les dégâts.

Résumé:

Benedict quitte tout le monde pour se remettre au travail. Il a un peu le contre-coup de la fatigue mais reste concentré. Ce n’est pas nouveau pour lui de travailler ainsi. Il faut dire que la rencontre avec Lizzie a été particulièrement éprouvante pour ses émotions et qu’il a eu du mal à en dormir pendant plusieurs jours ensuite. Il montre les quelques meubles qu’il a repéré dont l’une des balustrades qui bouge un peu. Ils font le tour de l’église jusqu’à la sacristie. Ben montre les meubles qui auraient besoin d’être de nouveau vernis, re-poncés, démontés et remontés. Il explique à Samantha les étapes. Après, ce n’est pas mon métier, je ne suis pas ébeniste ou menuisier, mais j’ai déjà travaillé avec eux. Tu vois, je te disais, y’en a certains ce n’est pas grand-chose mais on n’arrivera pas à tout faire aujourd’hui. Surtout que je n’ai pas tout le matériel. Mais on peut déjà recoller ce meuble-là par exemple, rajouter des équerres, remettre des clous qui ont sauté, tu vois comme les deux planches ici se sont décollées.C’est juste l’âge du meuble, l’usure du bois, peut-être un peu l’humidité, tout simplement, mais il on le laisse comme ça, il va finir par s’écrouler.

Ils se mettent à genoux autour du petit meuble désigné par Ben. Il étale au sol un plaid, ramène ses outils de sa propre trousse à outils et de ce qu’il a récupéré de l’église. On va mettre ces petites équerres, l’objectif est que ça reste discret donc on va les mettre le plus au fond possible. Il montre comment les placer, marquer l’emplacement des trous au crayon, choisir la bonne vis. Il donne le tournevis à Samantha et observe. Attends, regarde tiens l’équerre comme ça plutôt. Ils ont maintenant tous les deux la tête dans le meuble. Il n’y a pas beaucoup de place. Il se met contre elle, sans penser une seconde à mal, souhaitant simplement positionner ses doigts comme il faut pour éviter qu'elle se blesse. Je place le tournevis, tu vas pouvoir le reprendre dans une seconde. Il se sent soudain gêné d’être aussi proche d’elle, prenant conscience de son corps presque collé au sein. Je... Il se décale brusquement et le tournevis dérape sur les doigts de Samantha. Oh, non !!! Pardon, pardon, pardon… s’excuse Ben. Tu saignes. Je suis désolé, attends, j’arrive avec la trousse à pharmacie. Le voilà parti en courant pour aller chercher des compresses, du désinfectant et des pansements qu’il trouve auprès d’une bénévole. Il revient avec la trousse à pharmacie pleine. Alors montre-moi, je suis vraiment désolé, j’ai fait un faux mouvement. Dit-il sans avouer que le contact physique de la jeune femme l'avait mis soudain mal à l'aise. Il prend délicatement sa main. Je peux ? demande-t-il timidement.

Résumé:

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Fête du printemps

TC

Incapable de garder le “secret” plus longtemps, Chase opte pour une franchise qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses. Tant pis, il préfère être intègre, doute réellement que son collègue sera réprimandé pour l’avoir aidé, mais s’imagine qu’il pourrait en revanche, quant à lui, perdre ses jobs. Ce serait dommage, ils lui plaisent beaucoup, autant les lieux, les ambiances et les différents employés qu’il fréquente et dont certains sont devenus de bons potes depuis qu’il a commencé. Pourtant bien optimiste de nature, le brun s'attendait presque au pire. L’homme d'affaires se met à sourire. Il ne sait pas comment l’interpréter, et attend donc la sentence qui se change étonnement en remerciement. Chase cligne plusieurs fois des yeux, histoire d’être certain d’avoir bien compris, mais comme Angel, il semble être victime de l’étonnement qui lui fait rater un coche. Il remercie également son collègue pour son entraide, lui dit même être fier de lui et de son travail ; autant dire que Chase ne regrette définitivement pas de l’avoir ouvert. Il est super content pour Angel, se dit qu’un brin de reconnaissance ne pouvait qu’aider à booster un manque de confiance qui lui était propre. Aussi vite qu’il était venu, l’homme doit s’éclipser. Avant de se faire, il le remercie une nouvelle fois, et Chase ne réprime pas un sourire, relevant une certaine forme de taquinerie à laquelle, cette fois-ci il est réceptif. Merci à vous, d’pas m’avoir viré. Qu’il souffle dans un rire un peu nerveux, n’ayant pas envie de l’inspirer, il masse une seconde sa nuque en concluant : Aucun problème, je vous le ferai savoir, passez une bonne journée. L’homme s’éclipse, et le regard de Chase se repose sur le visage de son collègue qui avait changé plusieurs fois de couleur. Pire, être revenu d’entre les morts. Il sourit. Au contraire, on a survécu ! Qu’il lâche avec enthousiasme alors que son collègue semble être au bord du malaise. ça va ? qu’il lui demande, en lui tendant sa bouteille d’eau, au cas où. T’as entendu, il t’a fait plein de compliments, c’est super, non ? Toujours aussi enthousiaste, il repose son regard sur son collègue pour avoir son ressenti.

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There's a shadow just behind me, shrouding every step I take, making every promise empty, pointing every finger at me

fête du printemps

topic commun

Samantha décide de suivre Benedict dans la paroisse, quitte à continuer de se rendre utile, bien que la restauration de meubles n’était absolument pas ses points forts, et qu’elle-même avait tendance à demander de l’aide de professionnels pour se faire, elle veut bien essayer, puisqu’après tout, elle faisait toujours de son mieux dans tout ce qu’elle entreprenait et aujourd’hui n’était pas une exception. Elle est volontaire, alors écoute scolairement et attentivement les explications de Benedict s’agissant des étapes pour redonner une deuxième, voire une troisième vie à certains meubles dans la paroisse. Elle acquiesce, semblant comprendre alors qu’ils en arrivaient à la partie concrète. Benedict suggère de recoller un meuble, y rajouter des équerres. A l’entendre, Samantha est un peu plus confiante, en se disant que ça pouvait être dans ses cordes. Alors c’est parti, faisons en sorte que ce meuble ne s’écroule pas, ce sera déjà très bien ! Qu’elle lance, enjouée avant de se positionner de manière à pouvoir s’exécuter, soit à genoux. Heureusement pour eux, Benedict était venu équipé. Prévenant, il songe également à étaler un plaid pour plus de confort. Initiative appréciée par la pédopsychiatre, alors qu’il lui indique ce qu’ils allaient faire. Elle hoche à nouveau la tête, puis s'apprête à se mettre à visser les vis à l’équerre à l’aide du tournevis, mais visiblement pas de la bonne manière. D’accord, qu’elle dit patiente, puis laissant l’homme expérimenté faire, ou lui montrer. Elle aurait voulu se décaler, mais elle n’a plus vraiment la place pour le faire.

La proximité ne la phase pas plus que ça, sans doute parce qu’elle non plus, ne pense pas à mal, mais plus au manque de praticité en revanche. Alors, c’est sans grande surprise, qu’en voulant s’éloigner, il en vient à faire un mauvais mouvement et que c’est finalement sa main qui subit le râpage du tournevis. Elle laisse un petit “aoutch”, s’échapper de ses lèvres alors qu’elle-même cherche à reculer pour ne plus être réduite dans ses mouvements. Benedict se confond en excuses, et évidemment, si cela ne faisait pas du bien, elle ne lui en voulait pas. C’est pas grave, Benedict, t’inquiètes pas, c’est pas grand chose. Qu’elle dit avec douceur, bien qu’une petite grimace s’affiche en voyant sa main saigner, en effet. Toujours des parties sensibles, dues aux fines couches de peau. Rien de dramatique. L’homme part en courant pour trouver une trousse à pharmacie. Benedict revient peu de temps après, en s’excusant à nouveau. Je sais que tu n’as pas fait exprès, y a pas de souci, ça arrive. I guess ? Elle arbore un léger sourire qui se voulait rassurant tandis qu’elle acquiesce à sa question de savoir s’il pouvait s’exécuter sur sa main. C’était un peu trop serré pour deux, là dessous, leçon apprise. Sa seule conclusion à ce petit accident. Si elle avait été plus habile, - elle hausse donc les épaules en soufflant : Je te ralentis, mais c’est gentil de ta part d’avoir essayé. Un léger rire plein d’autodérision. La colle ce sera peut-être moins risqué ! Pas décidée à abandonner de suite. Merci, qu’elle souffle au sujet de s’occuper de sa main.

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My heart wide open, fallin' in and out of focus,
pressure flowin' like a river in my head

Sam n'a pas l'air de lui en vouloir. Quelle femme agréable. Tout le contraire de sa sœur qui était tout de même très spéciale. Il prend doucement sa main et la soigne, les petites blessures comme ça, il en avait souvent eues, c'était les risques du métier. Mais là c'était clairement de sa faute, il le savait. Ahah oui. J'aurais du te montrer hors du meuble, excuse-moi encore. Elle lui dit qu'elle le ralentit. Ca le fait sourire. S'il y a une chose que j'ai apprise dans mon métier, c'est que former quelqu'un ne ralentit jamais un groupe, au contraire, ça le fait avancer plus vite. Tout le monde gagne en compétences et en efficacité. Donc non Sam, tu ne me ralentis pas. Il met un petit coup de pscitt désinfectant qui ne pique pas, essuie la blessure avec une compresse stérile et fait un petit pansement. Voilà. Sam le remercie. Je t'en prie. C'est le minimum après avoir manqué de te sectionner un doigt ! Heureusement que ce n'était pas le marteau que j'avais dans les mains. Il sourit dédramatisant un peu la situation.

Il se permet de rebondir sur ce qu'elle a dit avant de le remercier. De la colle ? Alors oui, mais si on ne visse pas, ça ne va pas tenir longtemps. Donc on va quand même faire comme prévu. Je t'explique en dehors du meuble. Il lui montre ce qu'il voulait qu'elle fasse avec une equerre et un bout de bois. Ben n'est pas du genre à abandonner au premier obstacle, ou à changer de plan parce qu'un tournevis a dérapé. Non, le chef de chantier continue son explication, reprend les étapes. Il laisse Sam faire, lui explique comment placer ses doigts pour éviter qu'elle ne se blesse de nouveau. Il va un peu plus loin expliquant les notions de forces et de gestion du poids dans la construction du meuble. C'est vrai que le fait de le faire en dehors du meuble est une bien meilleure idée. On s'y remet ? demande-t-il joyeusement.

@Samantha Orbison

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fête du printemps

topic commun

Après le fils, la mère. Affichant un sourire poli, Asael réprime le soupir qui lui serait volontiers venu aux lèvres : pas qu’il n’apprécie pas l’enthousiasme des Black, mais il n’a guère besoin qu’une famille entière se ligue pour remuer les braises qu’il tente vainement d’éteindre. Son épouse n’a-t-elle pas le droit au repos, après toutes ces années passées à servir la paroisse ? Ce prétexte a beau être teinté d’une mauvaise foi crasse, le pasteur s’y raccroche comme à la dernière branche d’un arbre déjà bien dégarni. Il n’avait pas anticipé une telle ferveur pour cette cause perdue, c’est certain. « Les… ? Non, je ne pense pas que ce soit nécessaire. » Un léger rire, plus crispé qu’il ne le voudrait sans doute. Même si ça l’arrangerait de prétendre auprès de Martha qu’on lui demandera certainement un test ADN à l’entrée de la maison de retraite, ce mensonge n’aurait aucune chance de passer. Et malgré les affirmations positives de Peter, le vieil homme ne peut s’empêcher de s’inquiéter. « Une preuve supplémentaire que nous avons toujours besoin de vous, chère Martha. » N’est-ce pas.

Un geste dans le dos de Peter, le regard du pasteur dévie de son interlocutrice. Suzy. Froncement de sourcils. Asael ne perçoit pas très bien ce qu’elle demande au tatoueur, ses oreilles sifflant à cause des mots de Martha Black qui en vient à le comparer à un voyou. « Vous trouvez ? Je le connais peu. » Sourire affable de circonstances, très peu d’intérêt pour cette conversation tandis qu’il observe Suzy s’éloigner en compagnie de Peter. Ce ne serait pas si problématique, s’ils ne prenaient pas la direction de son bureau. Bureau dont Suzy a la clé. Suzy qui visiblement ne comprend rien à des consignes simples. Un soupir, le regard revient à Martha qui poursuit son monologue. « Deux personnes qui tiennent tant à faire le bien autour d’elles, comment pourriez vous ne pas vous entendre ? Oh, il faut que je vous invite à prendre le thé tous les deux. Je ferai des gâteaux et vous, vous ferez enfin connaissance avec Castiel DeWitt ! » Quelle riche idée. Un geste pour se défaire de cette conversation après un énième sourire de convenances, la main de son interlocutrice qui se referme sur son bras. « Et vous pourriez faire des choses si extraordinaires, ensemble ! Castiel pourrait largement financer les frais de santé d’Anahid, oh c’est sûr qu’il accepterait de le faire, cette très chère amie reviendrait enfin à nos côtés et… » Impossible de s’extraire. La tempête Black frappe, tous aux abris.

Plusieurs longues minutes se sont écoulées avant qu’Asael n’ait enfin pu rejoindre son bureau, le dois moite d’une sueur froide extrêmement désagréable. « Est-ce que tout va bien ? » Le regard coule d’abord sur Suzy, puis sur Peter. Sans doute une lueur de méfiance qu’il dissimule derrière un air faussement décontracté. « Oh, Asael ! Vous m’avez fait peur. » Le rire que la jeune femme égrène n’atteint pas le visage figé du vieil homme. « Tout va bien, j’ai seulement cru… Enfin… J’ai douté de quelque chose, un instant. Mais tout va bien ! Votre Bible est toujours là. » En la voyant secouer le Livre, le pasteur sent chacun des muscles de son dos se contracter. Espérant que rien n’en glisse. « Pourquoi n’aurait-elle plus été là ? » La main se tend pour récupérer l’objet, Suzy s’exécute. Idiote.

résumé:

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Even God herself has enemies and once the water starts to rise and heaven's out of sight, She'll want the devil on her team.

•• amaaranth

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Laissant le pasteur aux bons soins de sa mère -ne doutant pas que celle-ci avait des tas d'idées à lui transmettre pour visiter Anahid en toute "discrétion"- il suivit Suzy jusqu'au bureau de celui-ci, assez curieux en réalité d'entrer dans l'antre du vieil homme.

Citation :: Lorsque Suzy et Peter pénètrent dans le bureau du pasteur, tout semble à première vue en ordre. Pourtant, la jeune femme grimace toujours d’inconfort. « Peut-être qu’il a pris un objet de valeur genre… Dans un tiroir ? » Éclair de génie en réfléchissant à ce qui pourrait être de valeur dans ce bureau. « Il a une Bible, là… Qu’on a pas le droit de regarder, parce qu’elle est trop précieuse. » Et l’envie de vérifier qu’elle soit toujours là, lorsqu’elle passe son bras sous le bureau à la recherche du mécanisme ouvrant le tiroir caché.

Quant à lui, le premier constat qu'il fit une fois la porte ouverte, était que rien ne semblait avoir été déplacé. Alors qu'aussitôt il se faisait la réflexion que ce bureau n'était pas si austère qu'il ne se l'était imaginé. Parce qu'il y en avait des choses à voir !

Description du bureau:

Suzy était elle de toute évidence, familière des lieux et visiblement curieuse d'en savoir davantage au sujet de cette Bible "précieuse" cachée dans un tiroir avec ouverture secrète, rien que ça ! Enfin, pas si secrète que cela puisque très vite elle réussit à l'ouvrir. Alors que lui, après avoir pris la mesure de son environnement, s'était focalisé sur la seule chose qui semblait un tant soit peu personnelle du pasteur, hormis bien sûr les photos d'Anahid et de son fils mais qui n'avaient rien de bien exceptionnel. Par contre, la photo où on le voyait avec un inconnu -le Docteur Dr. David Hopkins, total inconnu au bataillon- et datant de juin 1975 était intrigante. Déjà par la date, puisqu'elle datait de presque 50 ans et la photo trônait toujours en belle position sur la bibliothèque. Et surtout, il n'y en avait aucune autre, juste celle-ci. Un grand, très grand, ami donc. Et de son souvenir, un ami qu'il n'avait jamais vu ici, à Redwood... Il l'avait pris dans les mains pour l'étudier de plus près, découvrant le vieux pasteur sous un nouvel angle lorsque la porte du bureau s'ouvrit sur celui-ci. Et sur la soudaine nervosité de Suzy qui l'étonna. A cause de cette Bible ? De là où il se trouvait le livre ne détonait en rien de n'importe quelle autre Bible...

S'approchant la photo toujours en main pour avoir un meilleur regard sur cette Bible si précieuse qu'il fallait la placer dans un tiroir à ouverture secrète, il en profita pour donner les explications d'un ton parfaitement serein. Que pouvait-on leur reprocher ? Ils n'avaient cherché qu'à s'assurer qu'il n'y avait aucun problème, rien de plus. "Suzy a cru voir quelqu'un s'introduire dans votre bureau et avec la série de cambriolages bizarres qu'il y a eu à Redwood, je voulais m'assurer que tout allait bien. Et il n'était de toute façon pas question de laisser notre charmante Suzy seule face à un potentiel danger..." Après tout, Tom avait été blessé et envoyé à l'hôpital lorsqu'il avait dérangé le cambrioleur à la ferme. Et Suzy était une toute frêle et bien innocente jeune femme, alors qu'il lui souriait avec gentillesse... "Mais visiblement, c'était une fausse alerte. Ce qui est plutôt rassurant !"

Il s'était donc approché du pasteur O'Neil alors que Suzy lui tendait sa Bible, qui de près ne semblait guère avoir plus de particularités que de loin. Mais lui voulait surtout lui parler de cette photo qui devait certainement être très chère au cœur du vieil homme, sauf qu'avec sa maladresse légendaire -ou plutôt son problème de perception spatiale mais le résultat revenait au même- sa main présenta la photo au moment où Suzie en faisait de même avec la Bible... "Waouh, vous étiez jeune sur cette pho.." Et arriva ce qui devait arriver. La photo tomba à terre alors que la Bible se trouvait elle aussi bousculée. Et lui, désolé de sa maladresse -et craignant que la photo se trouve abimée- se pencha rapidement pour la récupérer aux pieds du pasteur...

Résumé:

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Il est vrai que Sam n’est pas la fille la plus scandaleuse de Redwood Hills; plutôt bonne pâte, qui ne souhaite froisser personne. Il n’y a jamais un mot plus haut que l’autre, même lorsqu’il lui fait mal, qu’il la blesse, Samantha sauve les apparences. Ce n’est pas agréable, mais il ne lui a pas coupé le doigt non plus. Il aurait pu faire plus attention, c’est certain, mais en l’entendant se confondre en excuses, la pédopsychiatre ne se voyait pas l’accabler. A la limite, elle avait plus de peine pour lui qui semblait si gêné. La blonde relativise, en tire la leçon suivante : l’endroit était trop restreint pour eux deux. Rejetant la faute sur elle, alors qu’au fond, sans doute s’il lui avait laissé essayer peut-être qu’ils n’en seraient pas arrivé là. Ce n’est cependant pas la people pleaser qu’elle était qui le lui dira. Elle sait qu’elle excelle dans d’autres domaines, s’imagine qu’elle le ralentissait plus qu’autre chose. La restauration de meubles n’étant pas forcément le dada de la blonde trop polie. D’accord. Un sourire entendu, à la réponse que lui donne Benedict, plus pédagogue qu’elle, visiblement. Un bon infirmier également, puisqu’en deux secondes, là voilà à nouveau opérationnelle. Comme neuve! Un rire qui s’échappe de ses lèvres. Oui fort heureusement…

Une blague, celle de partir sur de la colle, qui est moins blessante plutôt qu’un tournevis. Benedict lui explique que sans vis, ça ne tenait pas vraiment. Elle sourit poliment, ne relève pas, de peur de le mettre mal à l’aise. Autant passer à autre chose, ou plutôt reprendre leur activité de base. Okay, okay. Un sourire, tandis qu’il lui donne des instructions, et elle hoche la tête, compréhensive. La jeune femme est prête pour un round 2, en s’engoufrant à nouveau. Le souvenir d’un tournevis qui dérape loin de l’avoir traumatisée, puisqu’elle s’en sort - en tout cas d’après elle - plutôt bien. Et voilà ! Qu’elle souffle avec enthousiasme, loin d’en avoir terminé, mais c’était déjà ça de fait. La suite se passe d’ailleurs sans blessure, après tout, ce serait bête de recommencer la semaine toute cassée.

Spoiler:

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Fête du printemps

TC

Pendant que Chase révèle leur honteux secret et que Castiel DeWitt en plaisante, glissant même une proposition de promotion au passage, Ángel se sent clairement sortir de son corps. Il déteste mentir. Est de toute façon un menteur assez médiocre. En l’occurrence, c’est seulement pour donner un coup de main à son collègue sans risquer de lui porter préjudice qu’il s’est risqué à taire sa participation à la rédaction du fameux dossier ; Une mauvaise action pour une bonne cause, pas sûr que le lieu soit idéal pour ne pas donner l’impression au brun de se consumer dans les braises. « Sur-quoi ? » Petit coup de chaud, sueur froide dans le dos. Il a besoin de s’asseoir, le fait savoir assez rapidement. Une gentille mamie lui tend sa chaise portable ; Action encore plus terrible que les précédentes, celle de voler la chaise d’une vieille dame, mais il prend. Souffle un coup, mon grand. « Ouais… Nan ? » Ça ne va pas super bien, mais disons qu’être assis calme tout de même le palpitant. Il attrape sans se faire prier la bouteille d’eau qu’on lui tend, glisse un « merci » embarrassé tout en l’ouvrant. Bon. On va essayer de ne pas tourner de l’œil tout de suite. Cependant, il ne parvient toujours pas à partager l’enthousiasme de Chase et après s’être rafraîchi, secoue la tête en fronçant les sourcils. « Je sais pas… Probablement ? » Difficile à dire. Lorsque son père fait des compliments à quelqu’un, c’est qu’il s’apprête à le virer. Mais Castiel n’est pas ton père, Angie. « J’espère qu’on va pas se faire virer » soupire-t-il quand même tout en refermant la bouteille et en la posant sur ses genoux. « A retardement, tu vois ce que je veux dire ? » Juste le temps de laisser à Castiel DeWitt la possibilité de réfléchir posément à tout ça, puis de les convoquer pour une petite mise à pied sympathique. Enfin il n’en sait rien. Paumé, le brun. C’est finalement la main de la mamie à la chaise pliable qui le rappelle à l’ordre en se posant dans son dos. « Allez mon p’tit, ça va l’faire votre histoire ! Qui voudrait se débarrasser de deux gentils garçons comme vous deux ? » Elle regarde Ange, puis Chase, puis offre une jolie vu sur son dentier. Gentille mamie. Ça tire un sourire à Angie qui relève à son tour les yeux vers Chase. « Est-ce qu’on termine ? » Les tulipes, la terre, tout ça. Il a un peu repris des couleurs, le new-yorkais ; Assez en tout cas pour accomplir sa mission jusqu’au bout et rentrer se poser chez lui avec une BD.

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•• amaaranth

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